Après avoir examiné les routes successivement pratiquées à différentes époques
et les causes qu, les ont fait adopter ou abandonner, nous rechercherons, dam
«ne quatrième section, ceiles qu'il conviendroit de préférer aujourd'hui dans
eraines circonstances données, et nous tâcherons de déterminer les cas où elles
Î s dceÏ£uropeVantageS ^ ^ Suivie'actudle* e" ‘ par les peuples commer-
Ces recherches formeront un complément à des travaux plus importans, entrepris
par d autres personnes, sur la jonction des deux mers, sur la navigation actuelle
u go e Arabique, et sur la géographie comparée de l’Ëgypte proprement dite.
P R EMI È R E P A R T I E .
Du Commerce des Égyptiens antérieurement à Ptolémée Phila-
delphe. Des anciennes Limites de la AL er Rouge ; et de la
Géographie comparée de l’Isthme de Sue£.
C H A P I T R E P R E M I E R .
Objet de cette ■première Partie.
L a liaison des principales questions traitées dans cette première partie n’a pas
toujours permis de les isoler et de les faire ressortir par la division du discours :
comme il convient cependant que le lecteur soit prévenu d’avance du but où nous
tendrons successivement, afin qu’il puisse donner toute son attention aux preuves
et aux conséquences à mesure quelles se présenteront, j’ai cru devoir indiquer les
principaux résultats ou nous conduirons les discussions.
Je n ignore pas combien cette précaution est opposée à l’intérêt du discours ;
mais il s’agit moins ici d’intéresser que de convaincre, ou du moins de mettre
constamment le lecteur en état de juger par lui-même (i).
V oici d o n c , dans le u r o r d r e , les p r in c ip a le s p ro p o s it io n s q u e je m e suis a t ta c
h e a p ro u v e r .
I. Les Égyptiens ont été navigateurs dès les temps les plus reculés; ils ont
sur-tout parcouru la mer Erythrée, et ont eu des relations suivies avec les peuples
des cotes méridionales de l’Afrique et des Indes Orientales.
II. II n’a point existé, depuis les premiers temps historiques, de communication
«ature le entre le golfe Arabique et le bassin de l’intérieur de l’isthme de Suez,
ou le bassin des lacs amers (2).
III. Il suffiroit de couper l’intervalle d’environ trois myriamètres qui sépare ces
deux cavités, pour que les eaux de la mer Rouge se répandissent non-seulement
dans les lacs amers, mais jusque dans l’Ëgypte (par la vallée de Saba’h-byâr); et
jusque dans la Méditerranée.
( .) II en résultera d’ailleurs cet avantage pour les per- soit pour cette question, soit pour le, suivantes J ’ai cru WÉÉá¿¿M BitflHF (2) On trouvera à la f i n rie la TV«. • ' - I . q u accessoire a notre sujet: on trouvera seulement
les O trouvera, a la fin de la première partie, les tentes les Indications nécessaires pour vérifier les citations
les plus importans des auteurs anciens qui ont été cités citations.
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