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C H A P I T R E IV.
Position du golfe Acathartus.
Im m é d ia tem e n t après le port de Myos-honnos, en remontant vers lesud
on trou voit, suivant Agatharchides fi) un erand P, „ mn|; , , i l „ '■ >’ fcrana gpo-olltfep tfro,rr rt expose- aux tempêtes ’
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d u n a r ï r t t l " ! ! (4) P B éSa,ement Existence d'un grand golfe près
c’e sî d Î6 T ° S’ PU^U il 7 I I S Un P°rt sousJa longitude de 64“ I
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Cn marf e un autre un Peu plus au sud, sous la longitude de 6 4 “ 6' Du
rapprochement de ces trois iongitudes, il résuite qu’il existe dans cette côte une
de longueur H0' “ 16 ’ ^ * " * f r » * • M 1 — * cm , lieues
Aucun auteur ancien n’offre des renseignemens directs opposés à ceux-ci et
« H É ! “ C.°mn;ent m m a pu ■ ! ce golfe O s’ous
parallèle de Sjene, a plus de soixante lieues de Myos-honnos I seulement
m m ¿ ? P ° rte l ue C étoit dans lu fond du golfe A Îih a n u s qu’émit hâtTe "a
v Ue de Be emee. S, nous montrons dans la suite que cette ville, au lieu d’être
ttuee sous e trop,que comme on le pense communément, étoit au contraire à
xtremite de i isthme de Coptos, nous aurons résolu la seule objection qu’ilsoit
aisonnahle de faire contre la position que nous venons d’assignlr à cet" a n Z
( i) Apud Ceogr. va. script. Cræc. minores.
C-) Diod. Sic . Bibliolh. hist. lib. a i . (3) Strab. Ceogr. lib. X V I I , pag. 815.
(4) Ptol. Ceogr. lib. iy .
C H A P I T R E V.
Ce que l'on doit entendre par l ’Isthme de Coptos.
C e mot d'isthme, quoiqu’employé à plusieurs reprises par Strabon, n’a été
entendu ni remarqué par aucun critique ni par aucun géographe. Dans toutes
les anciennes cartes de l’Egypte, même dans celle de Delisle et celle de Norden,
le Nil ne fait qu’un très-léger coude vers Coptos, et la côte opposée de la mer
Rouge, où devroit être le golfe Acathartus, est presque tout-à-fait droite. D ’An-
ville, qui a suivi principalement Ptolémée, et dont la carte de la haute Egypte est
si supérieure à toutes celles qui l’avoient précédée, a marqué le premier, d’une
manière bien sensible, l’inflexion que fait le Nil, immédiatement au-dessous de
Qené; mais les observations astronomiques de M. Nouet, et les opérations géo-
désiques des ingénieurs Français, font voir quelle est bien plus considérable
encore qu’il ne l’a indiquée.
A partir de Qené, le Nil coule jusqu’à Girgeh directement vers l’ouest, s’écartant
ainsi, presque perpendiculairement, de la mer Rouge, pendant un espace
de vingt lieues. Au-dessus de Coptos, en remontant vers Thèbes, le fleuve
décline aussi un peu vers l’ouest, formant de cette manière un grand coude, au
sommet duquel sont situées les ruines de Coptos , la ville de Cous (anciennement
Apollinopolisparva), et celle de Q en é , qui partage, avec la précédente, le
peu de commerce qui se fait aujourd’hui entre le Saïd et l’Arabie, Telle est la
disposition des lieux du côté de l’Egypte.
Du côté de la mer Rouge, non-seulement ce grand golfe, où sont situés l’ancien
et le nouveau Cosseyr, et qui est XAcathartus des anciens, forme, dans la
cô te , une échancrure profonde, mais les observations faites par les Anglais nous
apprennent qu’il faut porter encore beaucoup plus à l’est que ne l’a fait d’An-
ville, la portion de la côte située au sud de ce golfe, de manière que cette côte
et la vallée d Egypte continuent toujours de diverger en s’avançant vers le tropique.
Pour bien saisir cette disposition respective du Nil et de la mer, il est nécessaire'
de consulter la carte de l’expédition ( i ) ; je serai d’autant moins suspect en y
renvoyant, qu’on y a suivi scrupuleusement d’Anville dans l’application des
noms anciens, tout en profitant des connoissances plus exactes acquises depuis
lui sur la configuration du golfe et celle du terrain. On se convaincra, par ce
seul examen, que les observations nouvelles ont complètement justifié ce mot
d’isthme hasardé par Strabon pour peindre d’un seul trait l’ensemble de ces.
lieux, et l’on aura une nouvelle preuve que les connoissances des anciens sur les
déserts de l’Afrique étoient beaucoup plus précises que celles que nous avions dans
ces derniers temps.
( i) A l’époque où l’on écrivoit ce c i, on pensoit que Commission; mais quelques raisons en ont retardé la
la carte de l’Egypte devoit être jointe à l’ouvrage de la publication.
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