
outrent le Taureau dans iautre scène, qui annonce et accompagne le signe de
lequmoxe, comme son gardien en quelque sorte, est ici derrière lui, également
couche dans une position qui est à angle droit de la première : cette figure a
2 c e t Î diff ’ S B ,C même C° StUme : « » 8 elle n a l qu’un
bras, cette différence n est point à considérer quand on connoîrie style des peinures
Egypoennes. Le mouvement de trois signes en longitude me paroît là fort
ren indique. L image de Taurns combinée avec celle SÀmphora exprime peut-être
hdee que le phenomèhe de l’inondation se prépare, ou, en langage synd iq u e !
e se rempit, pendant tout le temps qui sépare lequinoxe du solstice
Un petit crocodile debout, et que Nephthys semble repousser de la main gauche
indique dans ce tableau, comme dans faune, le soistic! d’été. L ’homme S
sous la tete du Taureau et repousse d’une main le grand crocodile , pendam que
des R W M 16 V3Se’ se ,ie aussiH Î É avec la «présentation
es appioches de 1 ete. Nephthys, qui est derrière le Taureau, rappelle encore ici
Î I Ê S prmtemPS g j ,e leune crocodile qui s’élève vers sa main, indique B
fois 1 exhaussement du Nil, qui va s’élever vers les terrains sablonneux, et faccrois-
■ S j f ? CrOC,?dl.le’ T ,' 5 mémeS pr0grès <lue ce,ui du fleuve; rapport d’autant
plus juste, que 1 animal lui-meme suit le mouvement des eaux et pénètre avec elles
s ln b l f É H i M É B I e" e est la cause Ü a fait choisir 1 crocodile pour
symbole de 1 mondation, et i origine de i’hommage qui lui étoit rendu ( i )
de E U 3 rendrC C° mpte d’UDe figUre S « !!!® qui est sous ie bras droit
Îm p p o n tyS’ 6t qUI S°UUent 1111116 à têt6 d’épCrVier; mds j’ign0re à ^ elle
Je viens à l’examen des deux suites ou processions de personnages qui occupent
chacun des côtés du plafond. J’ai dit que le côté gauche du p 'a W p e T o i
Ct ie CÔté dr0it’ le S° IStiCe d6té; j’Cn ^ d eL u -
>.“ Chacun de ces côtés est enveloppé d’une grande figure reployée sur cliente,
ç est Isis, 1 image de la nature universelle, embrassant le ciel et la terre les
aStr6S,.et CeUxde notte Siobe. Le disque rouge, répété plusieurs
SOÎ1 C° rpS’ est ,Image de celui du soleil. Mais deux représentations diffé-
entes se remarquent devant les parties sexuelles de chacune de ces deux figures
A gauche cest un globe rouge ailé, dont les ailes sont jetées en arrière et
marquent le mouvement; à droite, c’est un scarabée, les ailes déployées, roulant
evant lui sa boule Ce dernier symbole est, comme on le sait, celui de la générau
x du N f i T H M r St aUSSi eaux du N i , et qui se développe. Le globe Ca6iil,ée ddue ,caô tféé cg0anudcahteio mn amrquÊe le* ml eous-
ement e evation du soleil, a l’époque du printemps; en langage Égyptien, c’est
Osiris qui revoie vers le sein de son épouse ( 3 ).
(1) Voyez la Description d ’Ombos, A . D . chap.1V de Pintimne T v , n ■ - ,
page p. 1 lutarque de Iside et Osinde, savent qu’il est rempli
M Vtycz la Description des hypogées A D char, I X * Ü T ' ■' “ T me Pa™ ‘
« ct. i , » » n &<t>,A.U.chaT . I X , figure, qui est dans le goût de i antiquité, et sur-tout dans
(3) Les personnes qui cônnoissent le précieux Truité ont pris naissance
e precieux I raite dans les compositions emblématiques de ces peuples.
2.° Toutes les figures qui accompagnent la scène du côté' droit, ont la tête
recouverte d’un globe rouge, tandis que les autres n’ont rien sur la tête, hors une
seule. Rien n’exprime mieux que ce globe répandu par-tout, l’état du soleil arrivé
à son apogée et dardant ses plus grands feux ( 1 ).
3.0 Une seule figure de Ja procession du côté gauche, comme on vient de le
dire, a un attribut sur la tête; ce sont deux feuilles, et précisément ces feuilles
peignent l’équinoxe du printemps (2).
Il seroit facile de proposer des explications, mais plus subtiles que solides, poulies
deux personnages places entre les bras de deux grandes figures d’Isis, et qui
tournent le dos a tous les autres (3). Je me bornerai à faire remarquer que, d’un
cote, la procession renferme dix-huit figures, et, de l’autre, vingt-; en tout
trente-huit, autant quil y a de figures placées dans de petites barques, au grand
zodiaque de Denderah.-Je ne fais pas de doute que celles-ci ne représentent les
decans, dont trois repondent a un signe ou à un des mois de l’année, et dont
chacun présidé a dix jours d un mois et à une fête ou cérémonie ; ce qui rappelle
assez bien les décadis du calendrier de la république Française. Mais le nombre
de trente-huit, au lieu de trente-six, n’étoit pas facile à concevoir : ici l’explication
se présente d elle-meme ; car il n y a vraiment que dix-neuf figures en procession
dans un côté, et dix-sept dans l’autre, ce qui fait seulement trente-six. On pourrait
regarder les deux autres comme se rapportant, l’une à la cérémonie du solstice
d ete, connue sous le nom de fête de Thotl, l’autre à quelque fête particulière de
l’équinoxe du printemps.
Je ne dis rien de la première figure de la procession, qui paroît tenir un flambeau,
parce que je n’ai vu nulle part en Égypte une pareille image, ni des deux
premières figures de la procession du solstice, qui tiennent à la main des objets
méconnoissables.
La figure placée derrière le Lion du tableau du solstice tient dans la main gauche
une tige dont il seroit important d’avoir une meilleure figure; il est impossible
d’assurer si c’est une branche ou un épi.
On doit beaucoup regretter qu’il n’ait pas été possible de recueillir les hiéroglyphes
d un si precieux tableau. Il me semble que le sens clair et parfait de cette
composition ingénieuse eût fourni des données applicables à leur interprétation.
Quant au petit nombre de signes que l’on voit au bas de la gravure et sur le
vase a tete de taureau, il est fort difficile de les bien reconnoître pour tel ou tel
hiéroglyphe.
Pour terminer 1 exposé, ou, si l’on veut, l’explication de cette peinture
(1) Le corps d'Isis renferme cinq disques ronges, d’un l’équinoxe du printemps, où le soleil est encore peu
cote comme de l'autre. Si l’on en fait une objection, je é le v é , s’il est vrai que les globes plus grands indiquent
ne^croîs pas cependant devoir y répondre; d’abord, parce ie solstice d ’été,
qu il faut se garder de tout expliquer; ensuite, parce que (2) Voyez le paragraphe suivant,
a différence des deux bandes de figures n’en est pas (3) On pourrait hasarder de dire qu’elles marquent,
moins palpable. Quant aux très-petits globes rouges par- l’une, le jour lui-même de l’équinoxe, et l’autre, celui
semes sur les huit premières figures de la .bande infé- du solstice, et que chacun de ces jours est déjà avancé,
neure, je ne suis pas éloigné de penser qu’ ils concourent, comme s i, par exemple, on eût voulu peindre l’instant
avec tous les emblèmes de cette band e, à désignes du midi.