
subdivision en trente-six parties égaies, auxquelles on donna les noms de trente-
six genres, qui varioient dans leurs formes et dans leurs attributs, et sous chacun
descfueis etoient trois autres génies inspecteurs.
Enfin chacune des trente-six divisions fut partagée en dix parties, à chacune
desquelles presidoit un genre particulier, sous le nom de décati ( i ).
Tous ces génies, tous ces personnages allégoriques, tiroient leurs noms des
constellations : mais, celles de l’écliptique ne pouvant suffire à tant de dénominations
, on eut recours aux constellations australes et boréales qui se levoient ou
se couchoient, cest-a-dire, qui étaient à l’horizon, en même temps que chacune
des subdivisions des signes du zodiaque, ainsi que nous l’avons fa/t voir dans
beaucoup de circonstances (2 ) ; et comme, dans la sphère oblique, les astres
qui se lèvent ensemble, ne se couchent point à la même heure , il en est ré-
minarions combmaisons, qui ont procuré une grande variété de déno-
C ’est de la même manière que l’on a divisé i’écliptique en maisons lunaires
onstei Étions 3 ^ conste lations qui s y trouvoient comprise*s,* c oCm° nmStee ioianti opnesu t- s’eHn a sPs°urrteiro nesn dceh 1erchant
1 interprétation de ces noms. Le nombre des divisions fut de vingt-sept
et de vingt-huit. Le nombre de vingt-sept divisions vient, comme on l’a fait reluunnee^
eett ^leess dd"e'c ans. nOn assocHia p o^ur c*e lÜa, ÉquÉatr eà p*a1r Équ aitÉreÉ, l else sg «énaiteios ™in speclastarion
l “ 5’ 1 ° n CUt eXaCtemem H R 1 Poupes qui représentèrent les
stations iunan-es. Nous pensons que cette division est plus récente que la division
B 9 smi0ns: qu; \ été tien pius en usaSe * fiue l’on retrouve chez les
d o i s , les Perses et les Arabes, et qui remonte, comme on peut le démontrer
a epoque de 1 établissement des zodiaques/de même que la division de i’écliptique
nombrZdParaeS 7 des Arabes « <IesPerses, au
nombre de vingt-huit, occupent chacune ,-z degrés y i minutes z6 secondes, elles
commencent comme on sait, à l’étoile du belier, qui est à 1 1 6 degrés et demi
a l ouest de Régulus, ce qui fait neuf divisions lunaires ; en sorte que, si une des
div sions lunaires passe par Régulus, une autre division passera à moins d’un degré
de 1 etoile y du belier. Dupuis (4 ) ne peut se résoudre à admettre comme
point primordial une etoile si peu remarquable ; mais il auroit bien promptement
change davis, sil eût observé la relation existante entre cette étoile"et S I
qU; ueeT i f P,US bri,knS dU d e l’ qUÎ SE — presque sur
tique, et dont toute ¡importance se manifeste dans son nom ¿ ¿« a/«.* II e"t
comme qUC’ 1 “ *, I K 8 ^ * départ Pour Jes v>-huit maisons lunaires,
P° Ur ,6S d° Uze dl7 Ions so,aires • étoit Régulus. Cette étoile n’a cédé le
premier rang, comme chef de la division lunaire, que lorsque, l’étoile y du belier
| C° ,Ure ^ éq“ ’ o n a c— cé l’année à l’équinoxe
(1) S almas. Ann. dim. pag. 558 et, 600.
(2) Voy. pag. 454 et 472.
(3) Zodiaque chronologique, pag. 88.
(4) lbid. pag. 21.
On voit, parce que nous venons de dire, que les vingt-huit maisons lunaires
correspondoient avec les douze divisions solaires, de manière que, dans l’origine-,
les colures se confondoient avec les première, septième, quatorzième et vingt-
unième divisions lunaires, dans lesquelles se trouvoientRcgulus, Aniares, Fouinai-*
haut et Aldébaran. On voit également que, d’un équinoxe à un solstice, on comptait
sept maisons lunaires. On pourrait donc trouver aussi à ce système quelques rapports
avec l’institution de la semaine , qui est d’origine Egyptienne, selon Dion
Cassius (i).
C H A P I T R E IV,
Des Emblèmes sous lesquels les Egyptiens paroissent avoir représenté tes
Planètes.
L a période de sept jours, que l’on retrouve la même chez tous les peuples,
prouve que les astronomes de l’antiquité avoient des notions sur la durée des
révolutions des planètes, soit qu’on attribue l’ordre des jours de la semaine à la
consécration des planètes à chacune des heures de la journée , soit qu’on le
rapporte à une autre raison donnée par Dion Cassius et tirée de l’harmonie
planétaire (2). Dans l’un et l’autre cas, en effet, l’application des noms des planètes
aux jours de la-semaine résulte de l’ordre ci-après : Saturne, Jupiter, Mars, le Soleil,
Vénus, Mercure, la Lune (3).
On peut croire que le domicile et Xexaltation des planètes ont aussi pris
naissance dans la mythologie des Égyptiens. Il seroit donc assez extraordinaire
de ne pas rencontrer dans les bas-reliefs astronomiques de l’Egypte, des sujets qui
eussent rapport aux corps planétaires. Peut-être le mouvement de ces astres, par
rapport aux étoiles fixes, a-t-il empêché les Égyptiens de les placer dans des
tableaux qui semblent plus particulièrement consacrés à la représentation des
constellations dans leurs situations respectives.
Seroit-ce pour fixer en quelque sorte ces astres errans, et pour les rattacher à
tout leur édifice astronomique, que les Égyptiens auraient affecté à certains signes
du zodiaque l’exaltation des planètes ! Nous savions qu’ils avoient représenté le
soleil par un disque rayonnant ; nous devions donc supposer qu ils avoient représenté
la lune et les autres planètes d’une manière analogue ; et comme, en effet,
plusieurs disques se trouvent dispersés parmi les constellations de divers zodiaques,
nous avons eu l’idée de chercher s’ils n’auroient point de rapports avec quelques
circonstances de l’exaltation des planètes. Voici ce que nous avons remarqué.
La Lune avoit son exaltation dans le taureau; or, au-dessus de trois des taureaux
des zodiaques Égyptiens, on voit un disque soutenu sur un croissant : l’image est
(1) Dion Cassius, Hist. Rom. liv. XXXIX, S. 18 , oioftoitl'ordre sum m :Sam rn i,Jiipite r,M ar s ,MircuK ,
pag. 123, edit. Hamb. 17 50. Vénus, le Soleilt la Lune. Dans son système de l’harmonie
(2) lbid. et Dupuis, Origine des cultes, tom. I II, part. I l, planétaire, il suit celui que nous avons indiqué, et d’où
p3g> ^ 10. résulte l’institution de la semaine. ( Voyez B a illy , H is -
(3) Pythagore, dans son système des douze sphères, toire de l ’astronomie a n c ie n n e ,^ . 211 et 2 15.)