L u ca s Pcetus e t F a b r e t tl............................................................................... .. ................................
Scaccia, mesure prise d’après un espace de 9.0 pieds R o n ïâ ih $ jra c é s sur le roche;
d e T e r ra c in e ap p elé P is co montano...........................................................................................
Lu ca s Pce tus, se lon u n e autre m esure..............................................................................................
L ’abbé R e v illa s , d’après le modèle du p ied C o lu t ie n , déposéhau C a p itole ( Dis ser tations
de Cortone, tom. I I I , diss. 4 ) ( 1 ) . . . . . . . . ' . . . , .......................................
Id em , d’après le p ied C a p p o n ien , déposé au C a p i t o le .-............................................
P ica r d , d ’après le congius-Romain............................................................................
L a H ir e , d ’après le temple d ’A n t o n in ...................................... ' . . . . .........................
L ’abbé R e v illa s , d’après le modèle du pied S ta tilien , déposé au C a p ito le ....................
Au zout, d’après le p ied scu lp té sur le tombeau d e Sta tiliu s...............................................
G çeaégs, idem......................................................................... .. ................................
L abbé R e v illa s , d’après le modèle du p ie d d ’Æ b u t iu s , déposé au C a p ito le ...............
Au zout, d ’après le p ied du tombeau de C o s su t iu s ....................................................................
P ica r d , d’après le p ie d du tombeau d’Æbu tiu s.........................................................................
L a H ir e , d’après le temple de V é s ta à T i v o l i ..........................................................................
Fabretti, d ’après le p ied du tombeau d’Æ b u tiu s ..........................................................................
L a H ir e , d’après le P an th é o n ..................... .. .............................................................
C a s s in i, d ’après la v o ie Æ m ilia ............................................................................
L a H ir e , d ’après le temple d e Bacchus e t d e F a u n e ...........................................................
P aneton, d ’après diflerens rapprochemens..................................................................................
V A L E U R
EN LIGNES EN
PIED DE^PARIS. MÈTRES.
»*"«•
I 3 0 , 6 0 . 0, 2946.
I 3 0 , ' 6 8 . 0, 2948.
I 30, 70 . 0, 2948.
1 3°>75* 0 , 2 9 5 ° .
1 3 0 , 9 4 . 0 . 2 9 5 3 .
1 3 1 , 0 0 . 0 , 1 9 ; 6 .
1 3 1 , 0 0 . 0 , 2 9 5 6 .
1 3 1 , 0 8 . ; O f 2 9 s S .
1 3 1 , 1 0 . 0 * 2 9 5 9 .
1 3 1 , 2 0 . 0 , 2 9 6 1 .
1 3 1 , 4 1 . O .Z J JÂ J .
1 3 1 , 5 0 . 0 , 2 9 6 8 .
1 3 1 , 5 0 . 0 , 2 9 6 8 .
1 3 1 , 6 0 . 0 , 2 9 7 0 .
1 3 1 , 8 0 . 0 , 2 9 7 4 .
dOS0 , 2 9 7 7 .
1 3 2 , 0 0 . 0 , 2 9 7 9 .
1 3 2 , 0 0 . ° s 2 9 7 9 ’ |
1 3 6 , 8 0 . 1 0 , 3 0 8 6 .
Je ne veux point déduire la valeur du pied Romain des différens milliaires
que l’on a mesurés, attendu qu’ils varient considérablement : la différence va
depuis, 752 toises jusqu’à 75 7 et même 760 toises; ce qui feroit varier le pied
de 3 millimètres entre un extrême et l’autre.
D après ee que j’ai dit en commençant, il faut aussi omettre, dans la recherche
de la valeur moyenne, les deux termes extrêmes qui supposent un écart invraisemblable.
Le premier doit etre omis avec d autant plus de fondement, que Stuart
la calcule d après dfes données fort hypothétiques; savoir, la comparaison d’un
passage de Pline avec les dimensions d un obélisque. Il faudroit que l’on connût positivement
de quel obélisque il s agit dans Pline, et l’on sait que ces monumens ont
été confondus les*uns avec les autres ; il faudroit, en second lieu, que l’on sût quelle
espèce de pied Pline a mise en usage, et si le monument a la même grandeur
qu autrefois : cette dernière remarque est justifiée par Informe actuelle du pyra-
midion dans les obélisques transportés à Rome, forme très-différente de celle qu’ils
avoient primitivement en*Egypte.
Le terme le plus fort est 1 évaluation de Paucton : il faut encore moins s’en
servir que de celle de Stuart ; car cet auteur a évidemment fait une méprise et
a confondu le pied Romain avec le pied Grec, plus fort d’une 24.' partie.
Ainsi, des 24 évaluations qui précèdent,’*il n’en faut faire entrer en ligne de
compte que 22. La somme est de 6”,jop8, ou plus exactement 6“ ,y083, et de
(1) Voyage astronomique des PP . Maire et Boscovich.
2885,06s: le terme moyen est om,2959 ou 131 ’, 1 4 i ce qui répond au pied de
Statilius.
Cette même mesure est encore le tenne moyen exact des quatre modèles du
pied Romain déposés au Capitole , surnommés le Colutien, le Capponien, le Statilien
et l'Æ lutien, et mesurés par l’abbc Revillas ; modèles dont la somme est de
i ”, 1835, et le quart, o:’,2p59 'Ji).
Si l’on essaie de déduirdde là le mille Romain, on s’exposera nécessairement à
une chance d’erreur, puisque la'plus pfetite variation sur les décimales du pied doit
être répétée cinq mille fois. Cependant, comme toutes les erreurs sont déjà beaucoup
divisées par l’opération qui précède, Je résultat ne doit pas s’éloigner de la
vérité, En multipliant 0^,2959 par 5000, on a 1 4 7 9 ”,5- Cette quantité diffère d’un
mètretîet demi seulement, de la mesure du mille déduite du degré Egyptien (2).
§. II.
Etablissement du Pied Romain par soif rapport avec le Pied Grec.
Il est tellement reconnu des savans que le pied Romain et le pied Grec étoient
dans le rapport de 24 à 25 , que je regarde comme superflu d’en apporter, les
preuves. Je me bornerai donc à .rechercher la valeur du pied Grec, j’en retrancherai
une 25/ partie, et le reste devra par conséquent me représenter le pied
Romain avec exactitude.
On ne possède pas un étalon du pied Grec, ainsi qu’on en possède quelques-
uns de la mesure Romaine ; mais il existe des monumens dont les anciens ont
donné la mesure en pieds et qui subsistent encore aujourd’hui. En mesurant les
dimensions de ces monumens, e&des divisant par le nombre de pieds que rapportent
les auteurs, on retrouvera dans cette autre espèce d’étalon la valeur
du pied Grec. Nous citerons d’abord le temple de Minerve, qui,a déjà servi
à M. Gossellin et à d’autres savans pour la même recherche. Le monument
étoit appelé Hecatompedon. C’est de la largeur qu’il faut entendre cette mesuré
de too piedÿÆn effet, selon Stuart, elle a i o t d'i° ,7 du pied Anglais, faisant
30m,8 i7 à la mesure de om,30467 pour le pied Anglais ; selon David Leroy,
elle a 95^1 “ io 1 du pied Français ou 30”,909; enfin, selon l’ingénieur Focherot,
elle a juste 95 pieds Français, ou 30”,8597.
Le savant M. Gossellin a adopté cette dernière mesure : mais le soin extrême
avec lequel Stuart a mesuré l’Hecatompedon à l’aide d’une règle en cuivre, divisée
par le meilleur artiste du temps, méfait pencher pour le résultat qu’il présente;
son dessein étoit d’ailleurs de connoître la valeur du pied Grec, et il prit en
conséquence toutes les précautions pour obtenir une mesure précise.
Stuart commença par voir si la largeur du degré inférieur du Parthenon étoit
commensurable avec sa longueur, il ne trouva pas de rapport ; il fit la même
recherche pour le deuxième degré, et le résultat fut le même ; enfin le troisième
degré, celui sur lequel posent les colonnes, fut trouvé commensurable sur ses deux
(1) Voye% le Voyage des P P . Maire et Boscovich. (2) V o y e z chap. i l , ptig. ji2 .
. D d d d s