
i /)nr i faTOj'at s^n’ar nt ■avec un sof § 3 1 p n M S
au commerce ommerce ddee lla mei aRougoe, ou auvoir urn étabelissemLent surc ses hen,vk- »r,
preuveassez bonne j | I f e | rien d'impossible, c est W B g Ê B B m
Den I I -ltUati0n ne SOit pas P,US faVOrabie î'Éautrefois. '
a t l f Pr ,Cf S tCmpS ° Ù C6S lieux nous sont connus par l'histoire il en
:ni,épendamment h é r o o p o lis , nous voyons pluie
gouvernement des Turks et L ^ a X l s ^ f ^ * ÎUSï Ue SOUS
établissemens, ne voit-on nas Onl PCU favorabie a c[e semblables
amamlg:BfiW||BPBpi i» IM ¿ 3
l l É M g C''“ B | » '» » \ f M n-,
II est une tradition curieuse conservée par Étienne de Byzance et dont on a
voulu t.rer part, dans cette question : Typhon passoit pour avoir été frappé
de la foudre dans Heroopolis, et l’on assuroit que son sang y avoit été répandu
c Z T t 1 7 U f T d? T [S“ g] f e GËtte Vi' le a -/en n em en t por D e ’
y rés^doh « Or W t ^ T T ^ P P ^ I I conclut H
y s,do,t. O r , s, Typhon res.do.t dans cette ville, ajoute-t-il, elle doit être
i | “ 7 eTqUt VanS: H AVariS’ Se,° n P P tbéolU Égyp tienne é t o H a
» vdle de Typhon | Mais faut-il prendre ce fait à la lettre i et seroit-ce bien con
noitre 1 esprit de 1ancienne F^vnr»' Il „ , , • ,
i s r z z s r Z t :
J ' ^ p T PrÎ""" “ g j m 9 | “ » « T*» iy
,acS U‘ “ i ' É™ " ie“ J« Typhon, n’étoit, |e„ , I „™ e
£ , t " S S Ê k f H | | physiques s e l.,ifs su d«„ „ L
causes de la stenhte. Pnncpe opposé à tout ce qui respire, à tout ce oui m a i n
r r imrmmc’ « ~ * * » . m m W S Ê m
t entretenir la vi“e. ATu m"oy en de, écgeÈtt“e iv0il"le‘ "co mdmipe°r“ç"an"te',* l e mou“v eîm»e nPto uet-
1 abondance se répandoient au loin; les déserts étoient fréquenté^ et la me
Rouge elle-même devenoit praticable. J ’ 1 Ia mel
CO Mémoires s„ r l'Egypte, p aga ,2, « l22.
C ’étoit-Ià en soi un fait remarquable : dans le système mythologique des
Égyptiens, cetoit une victoire éclatante sur Typhon, mais non pas, comme dans
le fait annuel des deboldetnéns du Nil sur 1 Egypte, un triomphe passager périodique,
et qu’il fallût toujours renouveler, un triomphe par lequel le dieu malfaisant,
chassé de la terre habitable qu’il vouloit envahir, et contraint de se renfermer
dans ses propres limites, n’y recevoit cependant aucune atteinte. Ici la
victoire étoit absolue, et ses effets toujours durables : Typhon n’avoit pas été
seulement vaincu, mais atteint, mais blessé lui-même, et en quelque sorte frappé
d’un coup mortel au sein de son propre domaine. On pouvoir dire qu’il avoit
été foudroyé dans Héroopolis, et que son sang y avoit été répandu.
Il étoit donc question, dans cette allégorie, d’une ville essentiellement séparée
de l’Egypte, située au milieu des déserts, et ne participant jadis d’aucune manière
aux bienfaits de l’inondation (t) ; voilà du moins ce qu’il en faudrait conclure,
s’il pouvoit être permis d’en conclure quelque chose : mais il est, pour notre
sujet, des témoignages bien moins susceptibles d’équivoque, et que nous consulterons
de préférence. Achevons auparavant l’examen des autres raisons alléguées
par d’Anville.
La plus importante de toutes est tirée de l’Itinéraire d’Antonin, où l’on trouve
une ville nommée Hero, vers le milieu de la route qui conduisoit de Babylone
d’Egypte à Clysma (2).
Cette ville d'Hero se trouve également indiquée à pareille distance de la mer
Rouge et de la Méditerranée, comme on le voit par le détail suivant :
E X T R A I T D E l ’ i t i n é r a i r e ( 3 ) .
B a b y lo n ia ................................. I T E R À J
H e i iu .............................. ...
S c en a s V e t e r a n o ru in .. . . . . X V I I I . S e r a p iu . .
V i c o J u dæ o rum ..................... X I I . T h a u b a s io
T h o u ........................... S i l e ............
Hero. . . . , .................. A/t J 1
S e r a p iu ................................ P e lu s io . .
C l i sm o ..............................
V I I I .
X X V I I I .
X I I .
X I I .
On na fait aucune difficulté de croire que l’Itinéraire ait voulu parler ici
d Héroopolis; je 1 admettrai aussi, parce que je n’ai pas de preuves formelles du
contraire, quoique je voie de fortes raisons d’en douter (4 ). Mais, raisonnant
(1) II faudrait entrer dans des discussiops minutieuses
pour prouver que cette allégorie n’appartient pas aux anciens
temps de l’E gyp te, et qu’elle ne peut se rapporter
qu’aux travaux entrepris par Ptolémée Phiiadelphe : mais
on le sentira peut-être par la suite, en rapprochant de
ceci I’étymologie d’Héroopolis et les détails donnés sur
Avaris,
(2) C est-à-dire, des environs du vieux Kaire aux environs
de Suez.
(3) Anton ii Augusti Itinerarium, p. 169.
(4) Pourquoi n’auroit-il pas écrit Héroopolis, conformément
à sa coutume pour tous les noms Grecs terminés
de cette manière, ou du moins urbs Hero uni
comme Pline et les autres écrivains Latins! Remarquez
que ce n’est qu’au moyen de fausses positions pour Clysma
, le Serapeum et Thou , que d’A nville rapproche
Hero des lacs amers : les nombres de l’ Itinéraire la reculent
vqrs le nord-ouest, à plusieurs lieues des lacs et jusque
vers le milieu de la vallée de Saba’h-byâr.