T A B L E .
S E C T I O N P R EM IÈ R E .
I n t r o d u c t i o n ..................................
..............................................................................p age
Du Pèntateuque ...........................
Des Nomades................. . . . . . .
Abraham...................................................................
S E C T I O N II.
Des Hébreux jusquà l’époque de leur entrée en Egypte........................................
De la conquête Je l’Egypte par les pasteurs, et des Hébreux depuis la mort de Joseph
jusquà leur fuite dans le désert......................................................................
Fuite des Hébreux dans le désert..................................................................
Marche des Hébreux dans le désert, jusqu'à l'endroit oit ils traversèrent la mer Rouge. .
Passage de la mer Rouge.............................................................1...........
Les eaux amères devenues douces..................................................... ,
De la nuee, delà colonne de feu , et de quelques autres événemens remarquables.............
La loi est donnée sur le mont Sinaï . .....................................
Mort dé Mdise......................................................
api.
293.
a p4 .
295.
a p p
3° I
3°5
3°7
3°P
3*4
3*5
3*8
321
MÉMOIRE
SUR
LES MESURES AGRAIRES
DES ANCIENS ÉGYPTIENS,
P a r M. P. S. G IR A R D ,
I n g é n i e u r e n c h e f d e s P o n t s e t C h a u s s é e s , D i r e c t e u r d u c a n a l
DE l ’O u RCQ ET DES EAUX DE PARIS, MEMBRE DE lT n S T ITUT ROYAL DE
F r a n c e e t d e c e l u i d’É g y p t e , C h e v a l i e r d e l a L é g i o n d’h o n n e u r .:
SECTION PREMIÈRE.
Des Mesures agraires de l’Egypte sous les anciennes dynasties, — On retrouve
l’unité de mesure agraire contenue exactement dans la surface de la base de la
grande Pyramide.
C ’e s t le caractère distinctif le plus remarquable du climat dé l’Égypte, que la
fécondité ou la stérilité des terres y dépend d’un seul phénomène. Par-tout ailleurs
une multitude de circonstances influent sur la fertilité du sol ; elle n’est en Égypte
que le résultat naturel du débordement du Nil. Les mêmes terres y sont fécondes
ou stériles, suivant qu’elles ont participé au bienfait de ce débordement, ou qu’elles
en ont été privées; et comme la hauteur à laquelle le fleuve s’élève, et par conséquent
l’étendue de pays qu’il submerge, varient d’une année à l’autre, on est
oblige, tous les ans, après la retraite des eaux, de mesurer la superficie des terres
qui ont ete inondees, parce quêtant les seules susceptibles de culture, elles sont
aussi les seules qui doivent acquitter la redevance des propriétaires et les impôts
que le Gouvernement perçoit.
Ce qu’on pratique aujourd’hui en Égypte est la représentation fidèle de ce
qu’on y a pratiqué dès les premiers temps de la civilisation de cette contrée. Ses
habitans, forcés de renouveler périodiquement le mesurage de leurs terres, devinrent
habiles dans cet art, et ce fut chez eux que les autres peuples en puisèrent
les premieres notions. Voilà pourquoi tous les témoignages de l’antiquité se