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MANICHEISME , ( H if. m l Miuphyf. ) fondmeut du
manichcifme. Progrès de ceue feiSe au troifieme fiecle. Erreurs
quelle avoir cmbralîees. Auteurs à confulter ûir le maiu-
chéifme, Audenneté du dogme des deux principes. Il paroit
que Plutarque lui donne trop d'étendue. X. 22. <-ette
clodriiie enleignée par Zoroaftre. Opinions des partiians de
ce lyftème fur la nature des deux principes, Les ennemis du
ichriftianifmc le vantoient d’avoir découvert quelques naces
de ce fyllètne dans l'écritnre. Il ne paroît pas que les Grecs
6c les Romains fe le foient approprié. C e qui a donne naïf-
fance à ce dogme , c’eft ta difficulté d’expliquer l’origme du
mal moral & du mal pliyfique. Divers fyftêmes imaginés par
les païens pour expliquer cette origine. Ibid. h. Réflexion
générale contre le manichélfme. Un fyftème eft beaucoup
plus imparfait, lorfqu’il manque de conformité avec les premiers
principes, que lorfqu’il ne fauroic rendre raifon des
phénomènes de la nature. Principales raifons qu’on peuepro-
pofer contre le manichéifine. 1“. Cette opinion cil tout-a-
fait injurieufe au dieu que les manichéens appellent bon. Ibid.
S3. J. 2°. Ce dogme eA l’éponge de toutes les religions.
5“. Si nous confultons les idées de l’ordre , nous verrous
clairement que l’uniiè, le pouvoir infini & le bonbeur ,
appartiennent à l’auteur du monde Ibid. b. 4'^. Coiifidcrations
fur Vnme humaine , qui renverfent le manichcifme. Peu
d'adrclTe Sc d’efprit philofophique que les m.michéens em-
pioyoienr pour f.iire valoir leur luppofition des deux princip
e ’. Comment Bayle a traité du inanichéifme : ce qu’il a
peiifé de ce lyfième. Ibid. 44, a. La raifon , felon lu i , cA un
principe de dellruélion Sc non pas d’édification. Le manichéif-
me ne peut être pleinement réfuté que par l’écriture. Examen
de la manière dont M. Jaquelot a entrepris de réfuter
B a y le , Sc d’expliquer l’origine du mal. Comment Bayle
répond aux raifonnemens de fon adverfalre. Ibid. b. Autre
méthode employée par Leibnitr. pour combattre Bayle.
En quoi coniÜle, felon lu i , le fyÀême du monde le plus
beau , 8c le plus digne de la fagelTe de l'être fuprème. Le
monde àuroit pu être fans le péché Sc fans les fbufirauces,
mais alors il n'aiiroit pas été le meilleur. Celui qui allégué
l ’expérience pour prouver que Dieu auroit pu mieux faire,
n’cA tout au moins qu'un cenfeur ridicule des ouvrages de
Dieu. Ibid. 23. é. C c A le tout qu'il faut envifager , pour
juger convenablement des oeuvres du Créateur. Quelqu’un
dira pcui-ètre qu’il eA impoffible de produire le meilleur,
parce qu’il n'y a point de créature , fi parfaite qu’on la fup-
pofe , qui ne piiilTe toujours en produire une qui le foit
davantage. Réponfe à cette difficulté. Mais fi Dieu produit
toujours le meilleur, il produira d’autres dieux, & c. Réponfe
à cette fecende objeélioii. Ibid. 26. j . La Aruélure de l’univers
peut être la meilleure, fans qu'il devienne un dieu Comment
M. Leibnitz prouve que Dieu a donné la préférence
au meilleur des mondes poAï''les. Confcquence tirée de cette
preuv e; endroit foible du fyAême de Leibnitz : la liberté
qu’il donne à Dieu eA une véritablé néceffité, Sc il établit
une forte de tâialké d.ins le monde. Comment le P- Male-
branche, également partifan de l’optimifme, a évité l'écueil
où Leibnitz s’eA brifé. Ibid. b. Comment on rélbut les difficultés
que l’on fait fur l’origine du ma l, fuit dans les principes
de Leibnitz, foit dans ceux du P. Malebranclie. Erreur de
Bayle , lorfqu'il prétend cpie la bonté de Dieu doit agir à
l’inrini peur prévenir tout mal & produire tout bien. Ibid.
27. a. Suite des rèponfes aux raifonnemens de Bayle. Il
y a incomparablement plus de bien moral que de mal moral
dans les créatures raifonnables. Objeélion : l’amour de Dieu
pour la vertu n’eA pas fans bornes, puifqa’il toiere le vice
que fa puiA'ance pourroit fupprimer ou prévenir. Ibid. b. Ré-
poufe. La providence juAihée fur les maux métaphyfiques ,
c ’cA-.à-clire, fur les imperfeciions des créatures. Comment
Chryfippe a répondu à la queAion qu’on lui faifoit touchant
l’oiigine du mal. Ibid. 28. a. Pourquoi Dieu ne s’eA-il point
abAcnu de la produélion des choies, plutôt que d’en faire
d'imparfaites r Réponfe. Examen des maux phyfiques : la providence
juAifiéc fur l’exiAence de ces maux. Ibid. b. Précis
de la doÛrine de Bayle par rapport à ces maux. Comment
l’auteur de la théorie des Jentimens .tgrcables a répondu à ce
philofophe. Les loix du fentiment fe joignent à tout l’univers,
pour dépofer en faveur d’une caufe intelligente. Ibid. 49. a.
Elles annoncent auffi un légiAateur bientaifant. Examen de
l ’état des créatures d.ins un monde d’où les maux phyfiques
feroient bannis. Suppofition de VcxiAence d'im monde , tel
que Bayle Sc fes partifans l’auroient imagine. Ibid. b. Si
D ieu a pu nous rendre infiniment lieureux , puifqu’il ne l’a
pas fa it , il n’cA pas l’étre infiniireRt bon- Réponfe à cette
difficulté. Ibid. 30. a. Autre difiiculté : Dieu ne pouvoit-il
pas fe difpenfer de nous affujettir à des corps, 6c nous fouC-
iraire par-là aux douleurs qui fuivenc cette union ? Réponfe.
Examen de trois iiioiides ditferens, monde des efprits, monde
des corps, monde mixte. Autres obfervatioiis fur le lyAè-
nre des deux principes , &. les railonuemens de Bayle.
Ibid. b.
Manichélfme. Antiquité de l’opinion qui lui donna nalfTancel
V . 1 5 1. é. VII. 980. a. La doârine des deux principes admife
chez diA'érens peuples. V . 1 34. a. Ce qui a donné lieu à cette
opinion. Ibid, a , b. RéAexion fur l’origine Sc l’univerfalité
du manichéifme. II. 193. b. Doélrine des Manichéens. Ils
regardent la diAiuélion des fexes comme l’ouvrage du diable.
VI. 470. b. Erreur où ils tombent fur l’immenfité de Dieu.
V I ll. 575. a. Leur doélrine fur la tranfmigration des ames-
X V I . 356. b. Tolérance dont on doit ufer envers eux félon
S. AuguAiii. VIII. 159. d , b. Différentes fcéles des Manichéen
» rapportées dans réinimération fuivame. Albanois, I.
444. d. ainitaéles, 317. a. bagnolois. U. 14. b. cathariAes,
II. 773. b. pauliciens, XH. 4oo. a:, poplicains, X lll. 87. a.
leiraclites, X V I . 409. b. zendteks. XV II . 704. a , b. Sur le
manichéifme , voye^ Mal (Origine d u ) , D é.mon , GÉNIE ,
P r in c ip e s , (Doélrine des deux )
M A N IC Ü R D E , ou Claricorde, (Lutherie) inArument de
nnifique en forme d’épinette. Sa defeription. On en fait particuliérement
ufage dans les couvens de religieufes. Il ell plus
ancien que le clavecin Sc l'épinetee. X. 31. a. Voye^ C l a r
ic o r d e .
M A N IC O U , (Zoo/o".) Defeription de cet animal quadrupède.
Sa Aupidité. Qualité de fa chair. Lieux que-cet animal
habite. X. 31. b.
MANIE , (Médec.) Etymologie de ce mot. Différensdegrés
ou efpeccs de manies. Différence entre les maniaques Sc les
mélancoliques. Signes avant-coureurs de la manie. X. 31. b.
Dclcription de cet état de maladie. Ses caufes. Ibid. 32. a.
Quelles font les performes les plus fufcepribles de cette maladie.
On n’a pu encore découvrir le tlér.ingcment intérieur
qui en eA la caufe immédiate. Examen du cerveau de quelques
perfonnes mortes dans cc.te ma! idie. Les fymptômes cfi'en-
tiels de la manie viennent de ce que les objets ne fe préfen-
tent pas aux malades tels qu’.U foui en effer. Ibid. b. En quoi
la manie différé de la phrcnéfie S: de la mélancolie. Pro-
gnoflic établi Air les différentes circoiiAances de cette maladie.
Etat de ceux qui en guèriA'ent. Ibid. 3 3. a. Des moyens de
guérifon. Ibid. b.
Manie. Sa caufe. IV . 783. b. Rapport de la manie avec la
folie. V i l . 44. a. Différence entre la manie Sc la phréuéfie,
ibid, eture la manie Sc la fureur. 377. b. Efpece de manie
caufée par la callofiié de la pie-mere , XII. 5 34. b. par un dépôt
laiteux. Suppl. II. 700. a. Foye^ Fo lie.
M A N IEM EN T , (H iji. mod.) terme dont les Anglois fe
fervent en parlant de leur combat de coq. X. 34. a.
M a n iem en t , (Comm.) X. 34.-3.
M aniement d'épée , (Efcrime) Leçon pour bien tenir
l’épce. X. 34. a.
M A N IE R , efpece de marne. Suppl. III. 834. b.
M A N IE R E , (Polit. Morale) Les maniérés font par rapport
aux moeurs , ce que le culte eA par rapport à la religion.
L’habitude machinale nous fait faire plufieurs aélions dont
nous n’avons plus en nous le principe moral, mais elles contribuent
à rappeller ce principe. X. 34. b. Sentimens d’amouc
pour les parens , pins vifs à la Cliine , oii les enfans rendent
d'extrêmes honneurs à leurs parens. Les femmes plus aimée?
des Germains recevoiem auAi parmi eux une forte de culte.
Il n’y a aucune paffion de notre ame qui n’ait fon effet fur le
corps. D e même aiiflï les mouvemens des mufcles & des nerfs
qui font les effets d’une certaine paffion, étant excites , t epro-
diiifent cette paffion jufqu’à un certain point. Les effets de la
mufique en font une preuve. Ibid. 33. a. Attention que les
anciens ont faite à l’inAuence des maniérés fur les moeurs. Sentimens
que les maniérés doivent exprimer. Les maniérés, ainA
que les moeurs, doivent changer felon les différentes formes
de gouvernement. Des maniérés fous le defpotifme , dans les
démocraties , dans les ariAocraries, Sc les monarchies. Ibid b.
Quels font les pays où il y a peu de maniérés. Pourquoi les
légiAateurs de la Chine ont lié enfemble les moeurs , les loix ,
Sc les manières. Nations qui ont confervé le plus long rems
leur efprit national. Les Egyptiens. Les Spartiates. Les François
font le peuple de l’Europe moderne dont le caraélere eA
le plus marqué , Sc qui a éprouvé le moins d’altération. Ibid.
36. a. Les manières doivent être l'objet de l’éducation, Sc
même des loix. Un des effets principaux des maniérés, c’eA
de gêner en nous les premiers mouvemens. Dans un pays
où elles font un objet important, elles furvivent aux moeurs,
Sc elles les confervent plus que les préceptes Sc les loix. Repas
publics encore pratiques dans la partie de la Morée, qui étoit
autrefois la Laconie. Les cirais ont des hôpitaux en E g yp te,
parce qu'iis y eurent autrefois des temples. S’il y a eu des
peuples policés avant l’invention de l’écriture , ils doivent
avoir long-tems confervé leurs moeurs, telles que le gouvernement
les avoit inAicuées. Ibid. b.
Maniérés. Différence entre l’air Sc les maniérés. I. 436. b.
Quelques légiAateurs ont voulu que les maniérés repréfeii-
taffent les moeurs. III. 497. b. Les grâces font plutôt dans
les maniérés que dans le vifage. VI. 766. a. Pourquoi les manières
naturelles font les moins üfuécs. Ibid. Soins que le légiflateur
laceur doit donner au-x maniérés. IX. 361. Les ufages &
manières ne doivent être changés que par d’-autres uf.iges Sc
maniérés. 643. b.
Manières, jaeons : diltcrcncc entre ces mots. A. 30. a.
M a n ié r é , (Advcibcs de) 1, 14S. b.
MANIERE, gr.uuieurdc, ( .4 :ehit.) La grandeur dans les
ouvrage:; d’arciiiieéture fe r.-pporte ou a la in.ilfe de l’edihee ,
ou à la manière dom ii eA bàii. X. 36. b. E-xemplcs de la pre-
niiere cfpcee de giamitur dans les anciens nionumens, lur-
lout ceux des pays oiieiiraux. Ouviages c-o Babjlone. Muraille
de la Chine. Graiulcur de manière dans tes ouvrages des
Grecs Sc des Romains. Pr.mhéon d<. Rome. Un petit bfteiment
où cette grandeur icgnc , doiiuc de plu» noble» idée» à refp iït,
qu’un auire viiuit fois plus étendu où la in.mieie cA commune.
D'oii vient qu'en une pareille quantité ne fupcriicie , l’une
Icmble grande Sc magnffiquc , Sc rauirc petite Sc mefqume.
Ibid. 37. -i. ' . -
M a n iér é , (P e in t.) l e même peintre a fucceffivement
trois maniérés, Sc quelquefois davantage. La dernière e-A toujours
1.) plus mauv..tk. Ö11 reconnoit le» ouvrages d un peintre
à fa mniiietc. X. 37. b.
M A N IF L ST E . (Droit polit.\Ayo\o^ye publ’quc que les
princes font de leur conduite. Cérémonie Sc ufage des an-
ci.n» par lei'quds ils juAlüoicnt leurs déclarations de guerre.
Ufage des puiffiuices modernes dans le meme cas Mûrit poli-
tiijiic (lui a rendu néeelîâircs les maniîeAes. Autres moyens
fur lefquels les princes fondent cncoie plus le fuceé» de leurs
amifs que fur leurs manifeAes. Ibtd. 38.
M an ife st e , ( Comm. ) ironique les négocians donnent dans
les cthelles du levain , à ce que nous nommons une declaration.
R eolem.m des Anglois Sc des Iloüandois fur les mani-
fei.es, X. 38 -7.
M AM I-E ST ER , Découvrir, Déeelcr, Révéler, (Synon.)
IV . 66%. b.
M.'^NIGUF.TTE , ou Melcguenc , ( Hiß. nat. des épiceries )
Deléription de cette graine. Son ufage. Lieu.x d'où on l’apporte.
X. 38. a.
M..vriguette , lieu où les Portugais en virent pour la premiere
fois. XIV. 297. rt,
M A N IL IA , loi. IX. 664. b.
MANIL LE , terme de jeu. X. 38. b.
Ma n il l e , (Gée^r.) ville des Indes, Cliinat de l’iAe de
Luçt 11 S;tuation , population de Manille. Habillement des
femmes. Commence de Ma.'.i le. X. 38- b.
Manille , voyci LüÇÜN : volcans de cette iAe. XV II .
^43- h. , , .
M A N IO C , (B c t . ) plante dont la racine préparée tient
lieu de 1^1 in à la pluixai c fie» lubitans des pays chaud» de l'Amérique.
t).fci'iptiou de cette pinnte. Qualité vénéneuie du fuc
laiieux qifclle contient. X. 38. b. Prép.uaricn des racines pour
en faire foit de la caffave , ou de la f.irine de manioc. M.a-
iiicre d. fuite la cafl'ave. Ibid. 39, a. Manierede faire la farine
de manioc. Comment on luimeélc cette caffave Sc cette farine.
Exc. llemc iioun itui c qu’on u i retire. Portion de callave
ou de farine que les hal itaiis des ifles FrançoîAs doivent
fournira leurs cfchivcs. Ufages auxquels s’emploie Peau exprimée
du iiunioc, ou le fuc daii.^ereux qu’on en retire. SubAance
appeilée rnouebayhe. Ibtd. b. Son ul'age. Autre efpece de manioc
appelle carn.mioefa qualité Sc Ion ufage. Ibid. 40. a.
Manioc. Pourquoi on le plaine auprès du cacao : utilité qu’on
en tire. 11- 497. i>. Tems ou l'on doit l'arracher des cacaoyeres.
49S, a. Cornu.eut on parvient taire rie la racine vénéneufe
un pain né-eAin-.é. 743. V. Ufage qu’on fait du fuc exprimé
de cette racine. 744. a. Machine à exprimer ce Aie. IV. 334.
h. Rape pour le m.mioc. \ 11, 8 n . b. Efpece d’amidon faite
avec le lue du manioc ; qualité Sc ufage de ce l'iic lorfqu’il. a
vieilli ou qu'il a été puririé par le feu. X. 769 a. Efpece de
farine que font !e.s fauvages du Bréfil avec le manioc. XI. 709.
h. Comment on le prépare dans l’iAc de France pour la nourri-
in ie des efclaves. Suppl. 111. 668. b. Récolte Sc travail du
manioc : voyez les jilauciies d'économie ruAiqiic dans le vol. I.
Sur le manioc , C a s s a v e .
MANIPU LE, (H iß. eecl.) ornement d’égllfe que les offi-
ciaus portent au bras gauclie. Ce t ornement coiifidéré comme
fynibole. Divetfcsobfervaiions fur le manipule. X. 40. a.
M a n ip u l e , (A n . milit. des Rom.) corps d'infainerié romaine.
Nombre des manipules dans une légion. Force des
manipules. X. 40. a. Origine du nom de manipule. Ihid. l\
Manipules romaines. 11.36. b. Leur Origine. IX. 334, b. Leurs
enfeignes. V I . 41. „
Manipule, renne de médecine, terme damuciers. A.
40. b.
M AN IS , (Agriculc.) fumier compofé* en partie de goué-
mon. L'ufage du gouemon pour la culture des terres cil un
objet conlidérable fur le rclTort des amirautés de S. Brieux ,
de Morlaix, Sc de BreAi Différences dans la maniéré dont les
laboureurs fe fervent de ces herbes marines pour la culture
de leurs terres. Mauicre dont quelques-uns confervent ces
nianis ou fumiers. X,40. b. Gouénion le pluseA'uné. Efpeces
Turne II,
de terreitîs auxquels ces fortes de fumiers éonviemiétu. Toms
de la coupe du gouéinon. Ibid. 41. a.
M A N IT O U S , (H iß . mad. Superß.) nom que les Algonquins
donnent à de» génies lubordomiés au dii. 11 de l’univcrSi
Leur doéh-iiic fur ces manitous. El'pcce 'I’inltiniion par laquelleâ
chaque lauvage palfc , pour mériter les foins d.;» m.'.nitous,
Oihaïutcs & Incrifice» qu'on leur fait, lloinm.ages rendu» au-x
efprits inalfaif'ans. X. 41. a.
M A N IV E L L E , terme d’h ydraulique, de marine, da
charron, de cordicr , d'imprimeur , de iilcur d'or, de ruban-
iiier , Sc de vitrier. X. 4 ! . b.
M A N IA A , Loi. IX. 664. b.
M AN L IU S , (H iß. rom.) gendre de Tarquin-leTuperbe ,
regardé comme la tige dvs Âianllens. HiAoirc abrégée de
M.iiilius C.ipiiûlinus , Suppl. III. 838. b. de Manliu.i Torijuatus ,
Sc de M.tnUus V'uLfon. Ibid. 839. a. Ün voit encore un nuira
M.tnlius qui exerça le confulac conjointement avec I abius
VibuLinus , Sc un Tuus Minllus Imperiojiis Toiquatus, qui tut
élu diélàtcur. Ibid. b.
MANNE , ( Hiß. nai. des drogues) Defcripticti de celle des
boutiques. X. 41. b. Les G re c s, les Latins oc le» Arabes ont
peu comm cette lubllauce. Diverfes tibicrvaiions de Doiiat-
Antoine Altomarus, qui montrent que la manne eft un fuc
cpaiffi tlu frêne, loit de l’ordinaire, foit de celi.i (ju’oii appelle
fauvage. Ibid. 42. a. On ne recueille de la mamie c!ii trens
fmvage que fur le tronc , ou fur les branches un peu groA'es.
On recueille encoie de la manne tous les ans , dvs trônes
qui en ont donné pendant 30 ou 40 an». Di.fférons arbres fur
lefquels on trouve la manne , outre le ircnc. DiAéremes
cijieccs de manne. Divers pays où l'on reçue.Ile cette lubl-
t.mcc. jNoms que l’on donne à h manne, felon la qualité, les
lieux d'üii on la retire , Sc le» arbres fur Iclquels on hi iccu-ille.
Ibid. b. Quelle cA Ci.lle dont nous faifons le plus ufage. Def-
criptioii 0« la meilleuic. Manne Aïonianée , manne appellee
Jor^iita, immnc des feuilies, manne du tronc. En quel tems
la manne de Calabre coule d’clle-mcme. Commciii on la ra-
malfc. Ibid. 43. a. Did'erence que les habitans de la Cnbibre
mettent entre la manne tirée parinciAon des tirbre.s qui on ont
déjà donné d'eux mêmes, Sc lu manne tirée pttr inciften des
frênes ftiuvages ,qui n’en donneur janiai»d’eux mêmes. Ma .ne
de Sicile. M.lime appellee/i3 to/p/iu. Manne de Briançon. Ibid,
b. Manne tirée de» feuilles du niélefe ; comment on la recueille.
Mamie alhaginc. Ibid. 44. <1.
Manne. Differente» i-fpeces de mannes. Celle qu’on recueills
fur les feuilles de l'agul. I. 191. ô. Celle de l'alhagi. 263. a.
Manne d’encens, V . 615. ô. de mélel'e. X. 3 13. u. EQccc de
manne ncinmcc facchar albuirer. X V . 613. a. Manne liquide
des moines du mont Sinaï, X V I . 1 33. b. Manne de maltic on
de Perle. Ibid. a.
M anne , (Hifl. nat. Ckym. Pluirm. Mat. rnédlc. ) Ce nom
donné à quatre Ibrtes de fiibAances ; 1°. à la nouniture que
Dieu envoya aux Juifs dans le défert ; 2". à un lue alimen-
leux que les Arabes tonnoilfotent déjà ; X. 44. a. 3". à l’encensà
petit» grains ; 4°. à la graine d’un ccrt.iin gr.nncii. Quelle cA la
fubAance à laquelle Jeuie nous donnons le nom de manne.
ConooiA'ance que les auteurs anciens en ont eue. A i teiirs qui
ont écrit fur ce fujet. Obfervations Sc expériences d'Altomarus
fur la manne , déjà rapportées pag. 42. -t. DiAérens arbres qui
la produiienr. Ibid. b. Différenies cfpcces de manne. Q uclla
cA celle que nou» employons en médecine. Arbres qui la pro-
duifenr. Differentes maniérés de la recueihtr. Trois diriéions
états fous lefquel» fe trouve la manne des boutiques, ibid. 45,
La manne doit être lappurtéc ù la ciaAe des corps muqueux.
Partie v.raiment médic. inciiteufe de la manne. Son iiiage ea
médecine. Mtniieres de l’adminiAier. Comment en corrige fa
fivetir fade Sc douceâtre. Mauvais eilet de la pratique de laire
bouillir la manne. Ibid, ba . »lu.
M anne du défert, ( C’ itiq.f.icr. ) Celle qui fe recucillo aux
environs du mont Sinai. Quelquc'-uns ci oieiu que ta manne
d'Arabie cA la même dont les Hébreux fe uoutrilToient. X,
43. b. Semimeut de quelques commenrateur.s lur le miel dont
Jcan-Baptille fe iiourriffoit. Ce t[ue nous rapporte Moïfe fur
cotte manne dont Dieu nourrilî'oit fon peuple. Quatre opinions
différentes fur l’origine du mot m.tnn;. Ibia. 46. a.'O n ne peut
douter que ta manne du défer: n’ait été miraculeufe , &
p ar-là bien differente de la manne ordinaire d'orienr. En
quoi coiifiAcut ces duJ'érences. Il femble que l’E ternel voulut
faire coniioicrc à fon peuple, que c’étpit comme de fa bouche
que fortclt la manne. Ordres qu'il publia au fujet de cet aliment.
Monument authentique que Dieu voulut conferver chez
füll peuple de l’envoi de la manne uu défert. Ibid. b. Obfervations
fur le v,ifs on la cruche dans laquelle on conferva la
manne facréc. Le livre des nombres dit que la manne étoit
blanche comme du bdeilion. Préparation (|u'clle recevoit.
Oiffervations fur fon goût. Rêveries des mbhins fur ce fujet.
Ibid. 47. a. Sentiment tie S. AiiguAln fur le goût de la manne.
Vénération de» Hébreux Sc. des orientaux' pour la manne du
défère. Difpuic entre Akiba Sc le rabbin lÉuael fur l’origjn«
de la m.umc, Ibid, b,
Y y
- E II