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jalüufics ütcrncltcs des petites rcpiiblicpies, qui caangerent :
la lace des atlaires , altcvercnt cn aiigcmcnt l’éloquence. Ibid.
364, a. 0 '. Les dilVcnriOns civiles avoiem paffé julques dans
les écoles ; les maîtres tdrinoieiu eiut’cux des paras & des
Icacs. (/>. Les Ibphiilcs avoiem qimté le raifonnement pour
lé répandre en paroles. Ils compolerent des mots , refondirent
de vieilles phr.ifcs, imaginèrent de nouveaux tours.
10". Le» rliéiuirs des derniers tems n’éioient qtie de purs
dialcélieiens, de frivoles g r a m n i a i i i c n s . C e s maîtres
éloignés des grandes affaires, lé reniernioiem dans des
inatici c i'peu fufcepnbles de ces efforts qui fout l’éloquence.
i2'\ Quanti ils vonioicm traiter de plus grands fujets, ils
y apporroiem loujours le même clprit & la même metliodc.
Récapiuilnnon de l’iiiAoirc de l’éloquence attique. Etat des
ol■ aIcUI•.^ d’Athencs dans les beaux jours de cette république.
■ Ibid. 56^. Pouvoir iminenfe dont jouit Perielés par les
icule» (orces de Ibii éloquence. Autorité que le conlérve-
reiu les orateurs qui Ibivirem; leur crédit étouiuiu jufqucs
dans les colonies, éc chez les peuples tribiuairesôç alliés. Qualités
qui donnoicm à DémoAlieue le talent de perfuader, indé-
pendanimeiu de ion éloquence. Maniéré dont fe tailoic à
Athènes l'éleéiion des orateurs. Ibid. b. Récompenl'es quils
retiroient. Honneurs qu'on leur prodiguoit pendant leur vie
Si après leur mort. Ibid. 566. .1. Monument érigé en l’honneur
d'Iiocrate. Ibid. b.
O rateurs RO.MAiNS,(^f/7 ?. de rêloq.) les orateurs connus
à Rome, XI. 5C6. i . 8c le lavoir effimé parmi les Romains
dés les premiers ficelés. Caraélere d’urbanité & de lageffe
que prit l eloqucnce depuis la deffruéHon de Carthage. Les
génies fiipérieurs que produifit l’illufire famille des Scipions,
fiireiu adoucir les moeurs de leurs concitoyens, & joignirent
à la lermcté des fiecles précédens le charme de 1 inlinuation.
Ibid. 567. a. Les Romains qui api'roeherent le plus prés ces
grands hommes, prirent infeuiUilement leur efpric, 8c le
commmûquerem aux autres parties de la république. Ora-
tiurs grecs dont la converfaiion 8c les écrits allumèrent une
ardeur violente pour l’étude de l'éloquence. Talciis des deux
Gracchus dam cet art. Caton le cenfeur. IbiJ. b. Dames romai-
ne.s qui parurent avec la même difiiiuAion que les plus grands
orateurs. Cnraffere de l’élocpience du liecle des Gracchus.
Splendeur 8c magnificence des Romains dans le fiecle^ où
régnèrent les dictateurs perpétuels.Ecoles d'élocpience qui s ou-
vnreutàRome. Hiûoire des orateurs qui fe diiUnguerent alors.
Antoine. Ibid. 0 8 . j . Lucius C ralîus. Cotta. Sulpicius. Ibid.b.
Ardeur avec laquelle l’art de la parole fut cultivé , à l’exemple
de ces fameux orateurs. Les dames aulfi attentives que
leurs maris, lé failoicm une occupation férieiife de perpétuer
le vrai goût de l’urbanité. Emnl.ation immielle des patriciens
8c des plébéiens, pour le diffinguer dans l’éloquence. Hifioire
des orateurs célèbres du dernier liecle de la république. Marcus
Calidius. Ibid. 569. u. Jules-Célar. Hortenfius. Ibid. b.
L'illulire Horteufia, fille du précédent. Cic^éron. Ibid. c^yo.
<j,b. Cliûte de l'éloquence romaine. Ibid. K^yi. b. Ses cailles.
1°. Les empereurs, fans pofléder le génie de l’éloquence,
éioiem jaloux d’obtenir le premier rang parmi les orateurs.
2‘'. Il falloir penfer comme eux pour parvenir à la fortune,
ou pour la conlcrver. 3“. Tout devenoit fufpeCt Sc portoit
ombrage aux empereurs. 4". Le mérite fans richeffe ètoit abandonné.
5". Le bel cfprit avoir pris la place d’une noble &
folide érudition , 8c une fauffe philofophie avoit fuccédé à la
fage raifon. Ibid. 572. a. 6". Les juges ennuyés voulolenc être
divertis comme au théâtre. 7'’. L’éloquence fut regardée comme
une partie de la l'ervitude. 8*’. Les mêmes chaînes qui accabloienc
la république, oppnmoient auffi le talent de la parole. 9'’ . Les
grands fiijecs qui faifoient triompher les précédens orateurs,
ne fubfillcient plus. 10°. Les grands objets qui frappolent de
toute part les orateurs fous une république, avoiem difparii.
Ibid, é,Cependant fous les régnés de 'Velpafien & deTrajan,
deux orateurs vinrent lutter contre le mauvais goût de leur
fiecle; ce furent Quimilien 8c Pline le jeune. CaraiAere rie
ces deux orateurs.//lié. 373. d. Après le fiecle deTrajan.on vit
encore quelques empereurs qui tâclierem de ranimer l'éloquence
, mais inaliieureufement leur goût étoit mauvais, leur politique
incertaine , 8c leurs établiffemens fans ftabilité. IbtJ. b.
O r a t e u r , {Hiß. mod.) dans le parlement d’Angleterre.
X i. 573. b.
Or.ueur de la chambre des communes. III. 727. a. Orateur
de lu convocation. X l l l . 443. a.
O R A TO IR E . {I~I‘ß- cu l.) Différence entre un oratoire
8c une ciiapelle. C e nom donné premièrement aux petites
chapelles, jointes aux monafieres; enluite aux autels des
inailbns particulières, 8c aux chapelles bâties à la campagne.
Par qui la ineiie y étoit célébrée. Bourgs 6c villages de
France, dont le nom eff tiré de quelques oratoires de religieux.
XI. 574. a.
Oratoires des anciens juifs. XIII. 496. h.
O r a to ir e . {Hiß. des Congrégations) Différence entre la
congrégation des peres de l’oratoire de Rome 8c celle de
France. Origine Ôc progrès de la congrégation de l’oratoire
inftltuée en France par le cardinal de Bérulle. Nature de
cette congrégation. XI. 374. u. Oratoire. Congrégation de prêtres féciiliers, inftituée en
1611 , par le cardinal de Bérulle, pour inllriiiro les clercs
8c les écoliers., Éloge de cette compagnie , 8c de fon fondateur.
Suppl.'iV . 165. b. Hommes diibngucs qu’elle a donnés
à l’égiile 8c aux lettres. Obfevvatlons fur cc qui a été
dit dans l’Encyclopédie , que les oratoriens feroleiu plus
utiles au public , s’ils s’occupoient à gouverner des colleg
e s , des féminaires 6c des hôpitaux. Ibid. 166. a.
Oratoire. Églife des peres de l’oratoire dans Paris. XI. 94Ç.
ii. Mail'on qu’ils ont dans Paris, appellee l’iiiftitution. 953. u.
Ol\.ATOiRi,H.irrnonie , {Elociit.) elle conliffc dans le rapport
des fons, des fyllabes 3 des mo ts, avec les objets qu’ils
expriment, & dans la convenance du ftyle , avec le i'ujet.
En quoi confifie l’imitation muficale. Comment les phrafes
doivent porter le caraélere des idées qu'elles expriment.
Harmonie entre le ton général de l’orateur, 8c le I'ujet pris
dans fa totalité. Ouvrage à confuUer. XL 574. b.
Oratoire. Des différens genres dans l’art oratoire , voycj^
G enre. Accent oratoire. 1 . 63 , 64. XIII. 498. b. Suppl. I.
107. a. 108. b. Élocution oratoire. \ . 320. b. Récit oratoire.
XIII. 833. a. Style oratoire. X'V. 333. a. Suppl. III. 307. u ,
b. D e l’abondance du ffyle dans l’art oratoire. Suppl. I. 32.
b. 33. U. de l’amplification dans le genre oratoire. 371. a , b.
V o y e i IDi s c o u r s .
Oratoire en mußque efpece de drame. XI. 373. <*•
O R A T O R IO , clpece de poème lyrique des Italiens. XU.
83Ö. b.
ORBE. ( Hßron. anc. ) Idée que les anciens afironomes
s'éioiem faite des cieux. C e qu’on entend par le grand orbe.
XI. 373. a.
Oibe , grand, ou orbite terreffre. 299. a. Voye^ O r bite
& Éc l ip t iq u e .
O rbe. {Geogr.) Deux rivieres de ce nom; l’unc en Languedoc
, l’autre en SiiilTe. X L 373. a. Foye^ fur cette rivière
d e là Suiffe, "VIH. 899. a.
O r b e , {Géogr.) ville de Suiffe: elle fut florilTante fous
l’ancienne monarchie des Francs. Bailliage d'Orbe. Obfer-
vations fur Pierre V ir e r , ne dans la v ille d'Orbe. XI. 373. a.
ORBICULAIRE . {A n a t.) Mufde orbiculairo des levies.
Orbiculaire des paupières. Os orbiculaire. XI. 373. b.
Otbtculaire ,o£elet. XI. 612. b.
O R B IS , {Ichthyol.) poiffon repréfenté, vol. VI. des pl.
Regne animal, pl. 33. Cinq el'peces de poiffons de ce genr
e , nommés carc.tß'es. Suppl. 1 1 . 233. b. Foyc:^ CoFFRE.
ORBITE. {A ßron.) Âires proportionnelles aux tems que
décrivent les planeres dans leurs orbites. Hypothefes des
anciens pour expliquer les inégalités des mouvemens des
planètes. Kepler a démontré le premier la forme elliptique de
leurs orbites. Deux efpcces d’ellipfes qu’on leur a fait décrire
, celles de Kepler 8c celles de Caffini. XI. 376. a. Fuye^
Ellipse de C as s in i . Demi-diamètre des orbites de la terre
ÖC de faturne. Inclinaifons des orbites des planeres. Orbites
des cometes. XI. 376. b.
O r b ite s , {Anatom .) Os dont elles font forniées.Def-
criptions de leurs cavités. XI. 376. b.
Orbite terreffre ou annuelle. V . 299. a. Son excentricité.
Suppl. IV. 404, b. Maniéré de trouver cette excentricité. V I .
217. b. Parallaxe de l’orbite terreffre , voye^ Pa r a l l a x e .
Orbites des planeres; nature de leur courbe, leur iticlinai-
fo n , leur excentricité. XII. 70Ö. b. 707. a. Les orbites des
planètes font elliptiques. V . 320. a. La nature de leur courbe
déterminée par les loix de Kepler. III. 7 7 1 . u. Leur
excentricité. VI. 217. b. Suppl. II. 909, b. Leur inclinaifon.
V I I I . 730. b. XII. 692. a , b. Suppl. III. 370. a , f-. Orbites
des planeres, rapportées à l’équateur folaire. II. 832.
a. Orbite lunaire, voyct^ L une. Orbites des cometes. X V l.
324,
Ü R C A D L S , /rj ( Gfo/rr. ) iflcs au nord de l’Écofie ; leur
nombre, leur fituation. Détroit qui les fépare de l’Écoffe.
Habitan» de ces iffes. Leur commerce. Différons foiivcrains
auxquels les Orcades ont appartenu. Obfervations météorologiques
fur ces iffes. XI. 377. a.
Orcades. Élévation des marées dans la principale des Orcades.
X, 96. a. Partie de la mer entre l’Écoffc & les Orcades.
X n . 318. b. Obfervations fur deux iffes des Orcades,
appeltées Ronalfa. X IV . 336. a.
O rcades, pierre des. {H iß. nat.) XI. 377. a.
-OR CAN ET TE . {Botan.) Efpece de buolofic. Ses diffé-
rens noms. Deferiprion de cette plante. XI. 377. a. Lieux
01! elle croît. Ufages pharmaceutiques de fa racine. Ibid. b.
O rCanette. {Teint.) Choix de la meilleure orcanette.
Lieux d’où elle nous vient. Sorte d’orcanette défendue aux
teinturiers. XI. 377- b.
O R CH E S T R E , {Archie. ) étym. du mot. Orcheffre des
Grecs. XI. 378- U.
O r chestre , ( Théat. des anc. ) différence entre celui des
Grecs 6c celui des Romains. Forme de ces orcheffres. Dcf-
cripiiajt
O R D O R D
enpt.'on déiailléc de l ’un Si de l’autre. Par qui ils étolent
occupés. Xf. 378. a. Quel eff notre orcheffre. Und. b.
Orebeßre des théâtres des anciens. X V I . 228, b. 233. b.
Difftibiition de l’orcheffre de l'opéra de Drcl’de. vol. VU.
des planch. Mufique , pl. i i .
O che.stre. {M u ß q .) Acception de ce mot. D.ms les
jmifiqiies nombreures 8c fyniphoniftes , c'ell un foin cffcnticl
que la bonne diffribution de l’orchcffre. De la fabrique 8c
difpoiitiou de l'enceinte qui Je contient. Suppl. IV. i66.a.
Quelle doit être fa diffribution intérieure. Premier orcheffre
de l’Europe, par rapport au nombre Sc à rincdligencc des
fymplioniffes. Éloge delà diffrihurion de l’opéra de Drefde.
Pourquoi celui de Pans eff un de ceux qui font le moins
d'effet. Ibid. b.
O RC H IA, loi. IX. 666. b.
ORCHIDÉES ou les.O r c h i s , {B ot.) caraélere de cette
famille de plantes. Sa diffribution en huit genres, par Liii-
ntcus. D ’oii i'on doit tirer les caraUcres de ce.s genres, félon
M. Haller. Suppl. JV. 167. a.
ORCHIS 0« Sa t y r io n , {Botan.) caraélere, de ce genre
de plante. Scs nombreufes efpeccs. Deferiprion de l’orchis
commtine mâle, à feuilles étroites, XI. 378. b. 8c de l’orchis
à larges feuilles, qui font les efpcces le plus communément
employées en médecine. Dcfcripiion de la meilleure
préparation des bulbes ou racines d’orchis. Ufage de la poudre
de CCS bulbes. Ibid. 379. a. Propriétés de ce rcmede. Ibid. b. Foyc^ Sa t Y'RIUM.
Orchis, carafteres de ce genre de plante felon différens
botaniffes. Suppl. IV . 167. rf. Deferiprion de l’efpecc d’orchis
la plus connue. Ibid. b.
O R CH OM EN E , {Géogr. anc.) ville de Grece en Béotie.
Sa fituation. Dlverics remarques fur cette ville. Orchomene
d’Arcadie. XI. 579. b. Sur l’état aaucl de fOrchomene de
B é o t ie , O rcomen o .
Orchomene, temple des grâces dans cette ville. X V I . 72. b. XVII . 797. b.
O R CU S , {M yth.) dieu des enfers, 8c l’enfer lui-méme.
Son temple à Rome. Calque de Phiton, nommé üreiGaUa.
XI. 380. a.
O R D A L IE , {Jurifp.) terme générique par lequel on dé-
fignoit les différentes épreuves du feu 8c de l’eau , 8cc.,
en ufage dans les neuvième 6c dixicme fiecles. Etym. de ce
mot. C c ternie fin-tout ufité eu Angleterre. Ces oïdalicsfe
pratiqiioient auffi en Allemagne 8c en France. Diff’érentes
fortes d’ordalies. X L 380. a. Fcyeq_ É preuv'e , Jugement
DE D ieu.
O r d in a ir e , {Jurifpr.) juges, confeiliers d’éta t, cours
ordinaires. XI. 380. a. Procès ordinaires. Audiences ordinaires.
Les mairres des requêtes , 8c le tribunal des requêtes
d e l’hüiel jugent à l’ordinaire. Frais orclliiaires de criées;
frais extraordinaires. Queffion ordinaire 6c extraordinaire
XI. 380. b.
Ordinaire, convention ordinaire. V I. 164. a. Crimes ordinaires.
468. b. 469. b. Décimes ordinaires. 679. b. Induit
ordinaire. VIII. 693. b. Juge ordinaire. IX. 14, a. Jurifdic-
tion ordinaire. 80. a. Juffice ordinaire. 96. a. Vicomte ordinaire.
X V II . 240. 0.
O rd in a ir e , ( .Turifpr. canoniq.) prélat qui a la jurifdiéHon
ecclèffaffiquc dans un territoire. Collateur ordinaire. Le pape
qualifié ordinaire des ordinaires. Les ordinaires qui ne font
pas évêques, ne peuvent décerner des iiionitoires. Exemptions
de l'ordinaire. XI. 580. b.
Ordinaire, pourquoi les évêques font appelles ordinaires.
V I . 140. b. Exempt de l’ordinaire , exemption de l’ordinaire.
IV . 374. b. V I. 236. a, b. JurifdiéHon de l’ordinaire. IX. 80.
a. Notaire de l’ordinaire. XI. 243. a. Provifion de l’ordinaire.
XIII. 326.
O r d in a ir es , {H iß. anc.) Gladiateurs ainfi défignés. XI.
O r d in a ir e , {Comm.) jour de poffe. XI. 380. b.
O r d in a ir e , {Comm. de mer) ce que chaque matelot
peut porter avec lui. X L 381. a.
O R D IN A L , ( Grii/n/77.)adjeélifs Sc adverbes ordinaux.XI.
■ 381. a.
nombre {A rithm .) XI. 203.^.
O r d in a l , {H iß. Eccl.) livre des Anglois qui contient
la manière de conférer les ordres , 8c de faire le fervicc divin.
En quel tems il fut compofe 6c reçu. Examen que quelques
auteurs ont fait de la queffion , fi cc livre étoit un
ciivOraRgDc INlaïAquNeT o u, ld'éuv écrlietrég éd. eX Il.’ ex3a8m1.e an. des ordinans XI
3 8 1 .a.
O R D W A T IO N , ( Théolog.) différence entre l'ordre Sc
lordination. XI. 0 i . a. De la madère 8c de la forme du
lacrement de l’ordination. L’ordination regardée comme la
principale prérogative des évêques. En quel tems on commença
Il ordonner des clercs, fans qu’ils fiiffoiu iiourvus
d aucun titre. Difpofition du concile de T rente , par rapport
aux orc mations vagues. Les réformés foiuiennent que le choix Tome II. ^
3 4 Î
du peuple eff la feule chofe circntidle pour la validité du
nuniffere ccclcfiaffiquc. Tems fixés pour les ordinations. Des
ordinations per Jdltiim. Prétention des Anglois, que la luc-
ceûion épilcopalc n’a pas manqué dans leur églife. Ibid,
b. Prétention contraire des catholiques , qu’il n’y à plus d’é-
pil'copat en Angleterre. Expofition des principauît moyens
allégués pour 8c contre danscette difpüte. Analyfe 8c examen
de Ja ditfertation du pcrc le C o u ra ye r , fur les ordinations
Angloifes, 8c 'de la défenfe de ectte dilfertation. Ibid. 382.
a. Il eff de principe parmi les théologiens, que quelque corrompu
que l'oit un évêque , fes ordliiatiQns lont valides. Ibid.
b. Les évêques ne peuvent ordonner , ni toutes fortes de
perfonnes, ni des perfonnes de tout fexe. Ibid. 383, a.
Ordination, conjéciaiion , bênédiélion , dédicace: différentes
cérémonies eccléfiaftiqucs, défignccs par ces mots. II!. 904.
b. Impofition des mains dans l'ordiiiatioh. 330. a , b. Ordination
epilcopale. V . 8 1 1. b. Par qui les clercs doivent êcré
ordonnés. IIÎ. 323. b. Ordination des cxorciffes. XI. 272. a ,
b. Ordinations fans titre , défendues nu concile de Chalcé-
doine, 8c enfuite introduites dans le douzième ficclc. 28 3.
b. Ordination des fous-diacrcs. XV. 417. a , b. D e la réor-
dinaiion. X IV . 114. a , b. Difputc fur la validité do l’ordination
des miniffres parmi les epifeopaux en Angleterre. V .
812. b.
O r d in a t io n per faltum, ( Droit Canon. ) ces ordinations
ont toujours été prohibées. Xf. 383../.
O R D O G N O î . roi d'Oviedo 8c de Leon , ( Hiß. d'Efpag. )
fils de don Ramire. Principaux événemens de fon rejine. Suppl. IV . 167. b.
O r c o g n o I I , r o i d'Oviedo Sc de Léon, {Hiß. d’Efpag.)
fils d'Alphonfe II I , fu rnommé U Grand, 6c de dona Xime-
ne, de la maiibn de Navarre. Principaux événemens de foil
regne. Suppl. IV. 168. b. Foyei^^ Suppl. II. 266. b.
O r d o g n o I I I , roi d'Oviedo 6c de Léon, {Hiß. d’Efpag.)
fils 6c fuçceffeiir de Ramire. Principaux événemens dclbil
regne. Suppl. IV. 169. b.
O r d o g n o IV , roi d'Oviedo 8c de Léon , {Hiß. d'Efpag. )
fils d’A bhonfe le moine , Sc fucceffeiir de don Sanclie ,
trere d'O rdogno III. Principaux événemens de Ion regne. Suppl. IV. 170. a.
Ó RD O N N AN CE , ( Jurifpr.) étym. du mot. Cn écrivolt
anciennement ordrenance. XL 383. a. Les réglemens des anciens
Icgiflatcurs étoient qualifiés de/oix. Plébifcites. Senatus-
confultes. Conffitutions ties princes. Confliiutions générales
de trois fortes : les édits, les referipts 8c les décrets. Conf-
titutions particulière.«. Differentes loixfaites en France, par
les rois de la premiere race. XI. 383. b. Antres loix qui furent
nommées édits, conßitutions & capitulaires. AlTembiécs
où fe faifoient ces capitulaires. Capitulaires de Charlemagne.
Les capitulaires font diffingués en plufieurs occaffons des autres
loix qui étoicntplus anciennes. Ihid. 384. a. Dans ces a f
fembiées oii le faifoient les nouvelles loix 8c capitulaires,
rien ne le palToit que parla permiffiondu roi. Durée qii’oni:
eue les loix anciennes de la premiere race. Ibid. b. Intro-
tluiffion du droit féodal. Depuis les capitulaires, on ne trouve
aucime ordonnance jiifqu'cn 10 3 1 ; encore jufqu’à S. Louis ^
ce ne font proprement que des lettres ou Chartres particulières.
Jufqu’a quel tems les ordonnances furent publiées en
latin. Diveries qualifications que les anciennes ordonnances,
Chartres ou lettres oilt reçues felon les tems. Réglemens qualifiés
de pr.3gmatique fanélioni. Ibid. 385. a. Qualification des
lettres. Claufe de ffyle qu’on inettbit à la fin de la plupart
des lettres. Ibid. b. Des ordonnances intitulées éiabliffemcnc.
Ibid. 380. a. Caufes des pertes qu’on a faites de plufieurs
ordonnances de Philippe-Auguffe. Origine du trdbr des
Chartres, dans lequel une partie des ordonnances de la troi-
fieme race fe trouve confervée. Deux ordonnances feules
du regne de Louis VIII. Ibid. b. Obfervations fur les ordonnances
8c lettres de faim Louis. Ibid. 387. a. Quelles fortes
d’ordonnances étoient intitulées étahlifemeni. Dernicre
ordonnance connue fous ce nom. Ibid. f.'C e s établiffemens
autorifés par faint Louis. Charles V I s'eff encore fervi du
terme tTétablifément dans les lettres toiicbant les Juifs. Premiere
loi laite au parlement, qualifiée cn fninçois, ordon- '
nance : elle eff de PIulippe-le-Bel. Depuis ce tems, cc terme
devint conimiin ; on comprend fous ce nom, tant les
ordonnances proprement dites, que les édits, déclarations
8c lettres patentes. Ibid. 38S. a. Parmi les anciennes ordonnances,
les unes étoient arrêtées dans le confeil fecret
d’autres étoient délibérées dans des affemblées plus nombreufes.
Sceau 8c ligiiatiires dont les ordonnances de la trot-
fieme race étoient munies. Forme folemncllc, par laquelle
on donnoit aux nouvelles loix un carailcre de publicité. O r donnance
de Louis-lc-Gros, où fe trouvent énoncées les perfonnes
dont ce prince avoir pris l’avis 8c le confentemenr
Ibid. b. Suite des obfervations fur les fccau.x 8c ffiinatures
dont les ordonnances étoient accompagnées. Au défaut des
grands officiers de la couronne , le roi appslioit d’autres per-
Ibnnes à la confeiHon des ordonnances, pour y donner la
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