
"lil- l!
isi" !j
11 ( 1 . 'i i . "
liWiîlif,
I i i . i
m i-h, : '
i l l ' 't
\ 1
r 'i
>\. •i I’I
L i '
' . i; h i '
4 1 1 i l , R
<lvs. SmvI. !!. I99- .■ • Bonnets en nfagecliee les Perles. X .
IS /’ Dinérence entre le tui'bsn des Tores ôe celui des
Perfes. X VI. il. Maladie endémique des pctlans nommée
les dragoneaux. 911. <■ • Soplii de Perfe. X V . 267. i.
Ses armes. Vol. II. des planch, lilafon plandi. ‘ û-Muidlre
d’iît.it IV 1068. a. Surintendant de la maifon du ro‘*
66. S.'Principal niinlftrc. I. 817. o , i . Suppl. I.667. J_üiricier
de iuftlcc, nommé akond. I. 242. , i. Charge de furintendin!
des e anx .& p pi.ll. 186. a. ne:. D e la eirconcdion ob-
l'ervée chex les Perles. III. pdi- *■ Sede qu ,1s appellent
V-’ hc-i- IX 116 a ,b . Sei5le mahomctane qui domine en
PcrCc ' X IV Tôâ. b. X V. Mi- de myftiques chez
les Perians. X V . 403. , b. Sentiment des Perfans liir le pèlerinage
de la Mecque. XII, 283. La qualité de marchand
très-connd.!:réc parmi eux. XI. 73. m _
Perfes empire des {Hiß. une. 6’ mod.) L’ancien empire
des Perfes étoic beaucoup plus étendu que ce que nous
appelions aujourd’hui la Perfe Villes ou les rois r ^ i e n c
Durée de la premiere monarchie des Perfes. Retabli.kment
de cct empire en =15 de notre ere. Noulchuavan ou Khol-
Toès le grand , fut ( dans le fixicme fiecle ) un des plus
21-ands rois de rhiilolrc. Scs conquêtes. Sageife de fou gouvernement.
XII. 417- Teftament de ce roi , te que
M l’abbé Fourmoiu l’a tiré d’un maïuifcrit turc : excellentes
leçons qu’il donnoic à fon fils Hormizdas. Revolutions arrivées
après la mort de Noufchierwaii. Les Perfans tombes
fous h domination d’Omar. Ibid. b. Durée de leur fervmule
fous les Arabes. Conquête de la Perfe parTamerlan; regne
de fes Ills. La fefte d’A li introduite, fous le regne d Uflum
CalTaiKpar Xeque Aidar, furnommé Sophi. Conquêtes 411-
maël, fils de Xeque Aidar. Scs fucceifeurs.Regne de Scha-
Abas, furnommé Ugr.^nd. Etat des arts S: des Iciences du
tems de ce prince. Ibid. 418. U. Magnihcence quetaloula
cour. Reçue malheureux du fils de Scha-Abas. Decadence
de la monarchie depuis ce tems. La dynaftie des Sophi
détruite par Myrr-Weis & fes Aguaiis, qui eioicnt une ancienne
colonie de Tartares. La révolution achevée par Magh-
Mucl, qui détrôna Scha-Hiiirein , le dernier de la dynaltio
des Sophi. Ibid. b. Défolacion de la Perfe fous le fiiccelleiir
deMavh-Mud. Thamas , un des fils de Scha-HulTein , rétabli
fur” le trône & dépouillé enfuite par Schah-Nadir , connu
dans la fuite fous le nom de Tinmas-K luli-Kan. Hlftoire de
ce fameux u f u r p a t e u r . 419-
conquérant. Révolution dans l’empire du grand-Mogol. Mort
de Niciir Ibid. b. Révohuions qui Uuvirent dans 1 Indoultaii.
Etat de mifere oîi tant de dévaftations confécutives ont réduit
la Pi’ rfc Auteurs à confulter fur les deniieres révolutions
de cette monarchie. Origine de Schah-Nadir ou Koui-Kaii.
Portrait de cct homme extraordm.iire. Ibid. 410. a. Kepoule
qu’il fit à fa mere qui l’étoic venu prier de rétablir Thamas.
Jugement que l’auteur porte de Kouh-Kan. I^btJ. b.
Perfe , royzunU des Perfes. XIV. 421. i». DynaRies de
ce rovaume. XII. 4i 5-^-Le^ anciens Perfes appelles Cabires.
H. 493. U. Antiquité qu’ils s’attribuoient. I. 316. <î . rsom üe
P,ilibotTe que les rois de Perfe ont porté dans l’antiquite.
X I -82 b. lieu (le leur réfidence. X. 293. a. Ceremonie
de leur facrc. XII, 112. a. Hofpicalité de.s anciens Perles.
VIII. 313. d. X VU . 418. d. Conrtruaion de leurs jardins.
Vin . 439. d. Une des caufes de leur population. XIII. 93. a.
Des impôts des anciens Perlés. XVII. 833. u. Caules de
la dépravation de leurs moeurs. IX. 764. b. Leurs efeadrons
de cavalerie. Suppl. U- 869. u. Corps de troupes nommé
Athanates, qu'ils entretenoient. I. 798. a. Affaires des 1 cr-
fes & des Athéniens fous Darius & Xerxès. Suppl. S-jo.
a , b. 674. d. Détails ou entre Hérodote, en nous décrivant
l’e’ntreprife des Perfes contre les Grecs. VIII. 222. b. La
Perfe conquife par Alcxaiidre-le-Grand , voyci fartide de
ce prince. Les Perfes paifent fous la domination d'Omar.
IX. 863. b. Conquêtes de Genghis-Cham dans la Perfe. XV.
o-’ 3 a., b. Pourquoi les Perlés ne vouloient pas le fervir
ÿartUleVie'ni d’infanterie. I. 744- b. La façon de fe couper
la barbe a été im fujet de guerre entre les Perfes & les
Tartares. II- -’O. b. Comment un roi de Perfe marquoit fa
bienveillance envers fes lujets. IX. 360. b.
Perfes, philofophie des {Hiji. de L Philofoph.) Les feuls
rnrans de l'hifioire de la philofophie des Perfes, font les
Arabes Sc les Grecs. Leur autorité n’tfl pas aulTi folide
qu’un critique févere le defireroit. Pourquoi nous devons
lufpeder leurs relations. XII. 420. b. De Zoroaftre. Hiftoire
meWeilleufe qu’on en raconte. Progrès de fa dodrine. Ibid,
i. Des Guebres. Leur <21. d.Ues o-iieores.i-eur cétiaati ppriétjlcénnti.. Des ldi'vicS attribues
à Zorôafire. ObCrvatlons fur le Zend , livre facré des Guebres.
Ibid. b. Des or.icles de Zoroafire. Du mage Hyfialpc.
D ’Oftanès ou d'Ocanès- Etymologie du mot muge. Origine
du magianifme. Du caradere d’un mage. Divifion des mages
en trois claflés. Devoirs que leur impofa Zoroaflre. Ibid.
422. d. Des fedes des mages. De la philofophie des mages.
Des dieux des Perfes. Obfcrvations fur Mithras. Origine du
culte du foleil chez ie<» Perfes. K Obfcrvations fur OroT
P E R
made ou Hormifdas, & fur Arimanc , qui l’ont les deux
principes, l’un bon, l’autre mauvais, admis par les mages.
'Conjedures fur l’origine de cette dod rinc, cjue l auteur
croit trouver dans l’altération de quelque trait iiifiorique
de l’antiquité. Expofition des principes du fyfième de Zo-
roaftre , tel qu'il nous eft parvenu , après avoir palTé par les
mains des Pythagoriciens , Stoïciens Si des Platoniciens ,
dont on y reconiioit le ton 8c les idées. Ibid. 423. d. Doctrine
de Sadder , ouvrage où les principes de Zoroallre lont
expofés. Avcrfion des mages pour les temples. Abrégé des
prétendus oracles de Zoroaflre. Ibid. b. Puilofophie morale
des Perfes. Ibid. 424. b.
Perfes, philofophie des, idées qu’Hérodote nous donne de
la religion des anciens Perfes, X. 300. n. Dieu nommé Ama-
nus, qu’ils adoroient. I. 316. a. Suppl. I. 334. è. Culte qu ils
rendoient au feu. VI. 638. a. XII. 937. a. Le magianifme
embralfé en Perfe. IX, 847. a. Divinité que les Perfes in-
voqiioient dans leurs fermens. X V . 100. u. D e la jiliilofo-
phie de Zoroaftre , voye^ l’article de ce philofophe.
Perses , {Comm.) toiles qui nous viennent de la Perfe.
XII, 424. b.
Perse , ( ^ulus Perfms Flaccus ) poète latin. XVII . 443.
d. Il fe qualifie femi-pagdiuis. XI. 746- b. Obfervafions fur
fes faiyrcs. XIV. 701. n. 702. b. 703. a.
P ER S E , ( Chym. ) corps dillillé per fe. Efprit de corne
de c e r f , élevé de lui-même à la dilUllation. Mercure précipité
per fc. XII. 424. b.
PERSEA , {S o t .) cataélere de ce genre de plante. XIL
424. b. Source des myfiercs que les Egyptiens avoîcnt attachés
à cet arbre. Ce que les anciens en ont raconté. Perfea
des modernes, on poirier de la nouvelle Elpagne. Sa def-
cription. Lieu où il croit. Ibid. 425. d.
PERSÉCUTION , ( Droit nat. Politiq. 6> Morale) L’hiltoire
ne nous fournit que trop d’exemples de fouverains devenus
perfécutciirs & bourreaux de leurs fujets. Perfécutions que
les empereurs exercèrent contre les chrétiens. Perfécutions
que les chrétiens eux-mêmes ont exercées les uns contr«
les autres. Les paffions des perfécuteurs étoient allumées pac
un faux z e le , & ils fe font cru tout permis jjour venger
l’Etre fupréme. XII. 423. a. Réflexion fur le principe &
les effets de l’efprlt de perfécution. Cet efprit n e ll pM
moins oppofé à la raifon & à la faine politique , qu’il l’eft
à la douceur évangélique & aux loix de riuimanité. Funeues
effets de l’intolérance & des cruautés de Philippe II , & de
la journée de la S. Barthclemi. Sentimens que les l'ouve-
rains doivent à leurs fujets. IblJ. b. Foye{ Zele DE LA
RELIGION.
P e rsécution , {Hiß. cccUßaßiq.) énumération de vmgt-
fix perfécutions dont les chrétiens ou les catholiques ont
été les ol'jets, depuis J e fus -Chrift, jufqii’au dix-feptieme
fiecle. XII. 426. a. Traité de Laélance, de la mort des per-^
fécuteurs. Ibid. b.
Perfécution , defeription des principales circonffances des^
perfécutions clés chrétiens fous les empereurs romains. X,'
168. a , b. 169. a. Conduite des premiers fideles à l’égard
des perfécutions. 168.^. Chrétiens qui furent appelles libel-
lütiques dans le tems de la perfécution ordonnée^ par De-
ciiis. IX. 458. b. Des perfécutions qu’on attribue à Dioclétien.
XIV. 377-U. Apologies auxquelles les perlécmions des
premiers chrétiens donnèrent lieu. I. 53 a. a , b. Eglifes de
la campagne où les fideles fe raffembloient lorfqu’ils étoienc
perfécutés. XII. 73. a. Pourquoi la perfécution a éteint 1 éclec-
tifmc 8c fait fleurir le chriflianlfme. V . 181. u. Perfécutions
des A lb ig eo is,!. 246. a. & des Vaudois. X V I . 862. a , b.
Les perfécutions exercées par un motif de confcience , font
un aéle contradiéloire. III. 903' Comme elles fo n t io iw
vrage du fiinatifme, VI. 394. b. elles l’excitent aulTi à leur,
tour. 398. b. Toutes les religions perfécutées ont été l’objet
de calomnies atroces de la part des religions dominances.
VII. 980. b. Les perfécutions, effets du faux zele.
XVII . 698. a , b. Reflexions fur les perfécutions. VIH.
8 4 3 .^ , K XVI. 390.4, b , ôcc. Prière fur les perfécuteiirs.
■ VL 401.^. . . ,
Perfécutions auxquelles les philofophes qui déclarent la
guerre aux préjugés, doivent s’attendre. IL 723. b.
PERSÉE, (Afy;/;.) fils de Jupiter 8c de Danaé. Aventures
de ce héros. Suppl. IV . 302. b. Voyei Suppl. I. 332. a , b.
Pe r s é e , {Aßronom.) co\-\i\c\Unon. Moyen de connoitre
la ceinture de Perfée dans le ciel. Suppl. JI. 367. a.
P e r sé e , {Hiß. anc.) fils de Philippe, roi de Macédoine.'
Hifioire de fa vie & de fon regne. Suppl. IV . 303. a.
perfee, fes préparatifs contre les Romains. X. 863.4. Caufes
de fa défaite. XII. 483- b.
Perfée , difciple de Zénon. XV. 531. b.
PERSEPOLIS, ( Géogr. une.) ville de la Perfide. Obfer-
vation fur un paffage du fécond !iv. des Machab. VI. i.
où il eft ç[ü'Antiûchus Epiphancs fut cliaffé de Perfépolis,
quoique Perfépolis fut déjà ruinée de fond en comble. Def-
«ipcion des fuperbes mafures , connues fous le nom de
P E R
ruines de Perfépolis. XII. 426. b. Voyageurs (lui en ont donné
la relation la plus exaéle. Rapport entre la aefeription de le
Brun, & celle que D iodore de Sicile donne de l’ancien palais
de Perfépolis. Ces momiinens font à la vérité des monii-
nicns de grandeur, mais non pas de goût. Ibid. 427. a.
Perfépolis, féjour d’Alexandre à Perfépolis. Suppl. I. 269.
b. 270, .1. Ruines de cette ville. III, 338. a.
PERSÉVÉRANCE, ( Tbéolog. ) vertu chrétienne qui nous
rend capables de perfifter dans la voie du falut jufqu’à la fin.
Doux Ibrtes de perfévérance, félon les catholiques; l’une
paftive 8c formelle, l’autre ailivc 8c officiante. Sentimens
des pélagiens, des femi-pélagiens & des catholiques , fur
le principe de la perfévérance. XII. 427. a. Doélrine
des Arméniens 8c des Gomariftes fur le même fujet.
Ibid. b.
PERSICAIRE, {Bot.) caraéleres de ce genre de plante.
Ses efpeces. Defeription de la perficaire douce commune.
XII. 427, b. Defeription d e là perficaire âcre ou brûlante,
nommée vulgairement curage, hoye^ dans les mémoires de
l ’académie des fciences , année 17 30 , la defeription de la
perficaire du Levant. Ibid. 428. a.
Perficaire, graine de cette'plante. XIV. 943. a.
P er sic air e . {M.-u. médic.) Perficaire douce ; fes ufages en
médecine. Obfervation fur la vertu que Tournefort lui attribue
contre la gangrene. Perficaire brillante. Cette plante
particuliérement d’ufage dans certaines applications extérieures.
Vertus chimériques qu’on lui a attribuées. XII. 428. a.
P E R S IC UM M A R E , PERSICUS S IN U S , {Géogr.anc)
noms donnés à la mer Érythrce ou mer Rouge. XII. 428. b.
PERSIENNES, {Menuifi.) jaloiifie ou chalfis de bois, 8cc.
Ja lo u sie . Perfiennes, forte de grille de bois que l’on
met aux fenêtres de l’étendoir des manufaélures de papier.
Defeription. XII. 428. b.
Persienne , ouvrage de ferrurerie. vol. IX. des planch.
Serrurier, pl. 42.
Pe r sien n e , foie , {Manuf. en foie ) voyc^ vol. XL des pl.
Soieries, feélion 3.
Perficnne, voye^ P ersan & pERSANE.
PERSIL , {Bot. ) caraéleres de ce genre de plante. XII.
428. ^ b. Defcrqjtion de la plante du perfil. Principes qu’elle
contient. Son ufage en cuifme 8c en pharmacie. Atitres ufages
qu’on en faifoit dans I’aniiquitc. Perfil frifê. Gros pcrlil.
Ibid. 429. a.
Perfil, l’anis rapporté au genre du perfil. I. 476. b. Perfil
des fous. lu . 4)0. a.
P ersil. { Diete, & Mat. médic.) Perfil commun. Son ufage
& fes prop. iérés diététiques. Emploi de la racine 8c de la le-
mcnce de perfil à titre de rcmede. XII. 429. a. Application
extérieure de fes feuilles. Compofitions où fa racine eft employée.
Ibid. b.
ordPinearisreil. de Macédoine, {B o t.) en quoi il différé du perfil XII. 429. b.
P ersil de Macédoine, {M.zt. tnéd.) compofitions officinales
où fa Icmcnce eft em ployée. O n croit que cette plante
eft le vrai perfil des anciens. XII. 42g. b.
Perfil de marais ,X i\ . 429. b. voyc^ T hysselinum & AcHE.
Perfil de montagne, caraéleres de ce genre de plante. XII.
429. K A che 6-O reoselinum.
P ERSIQUE , G o l f e , {Géogr.) voyr^ G o l p h e Pe rsi-
q u e. Situation & difpofition de ce golfe. Obfervations fur
les femmes des iftes du golfe Perfique; leur figure , &la
fingularité de leurs ornemens. XII. 429. b. ffi?yrç G o l p h e .
Perfique, golfe. Suppl. III. 242. a. Colonies arabes, établies
fur ce golfe. Suppl. I. 308. <1. SécherelTe dans fes environs
: qualité du terroir & du climat. Suppl. IV. 733. a.
Pe r siq u e , Diane , { Mythol. afiatiq. ) divinité que les Per-
fans nommoient Anaéiis, & qui avoir des temples dans toute
la Cappadoce. Feu facré qui brûloir fur fes autels. Où étoit
fon principal temple. XII. 42g. b.
Per siq u e , ordre. {Archit.) Origine de cet ordre chez les Lacédémoniens. XII. 430. a.
Perfique , ordre. XI. 6 1 1. a , b. Statue perfique. XV. 497.
h .— F o yc^ aufti CARYATIDE.
Perfique, feu perfique, maladie. VI. 647. b. Terre perfique.
XVI. 181. b.
PERSONNAGE, {Gramm.) difterentes acceptions de ce
mot. XII. 430. a.
Perfonnages dans les pieces de théâtre. II. 667. a , b. Per-
fonnage protatique, poéfie grecque & latine. X lll. ^03. a.
Caraftere des perfonnages de la tragédie. XVI. 318. b. 319.
a. Perfimnages de l’églogue. V. 426. b. D e l’épopée. 829.
a. Caraélere des perfonnages dans la poéfie épique (k dramatique.
Suppl. II. b. D e leurs moeurs. Suppl. III. 9^7.
a , b. 8cc. Des moyens de rendre intéreffans les perfonnages
fubalternes. Suppl. H. o n . b.
PzRSOVVAGC. allégorique. {Poéfie) Perfonnages allégori-
(jnes de deux efpeces ; les uns qu’on nomme parfaits, les
autres imparfaits. Ornemens qu’ils prêtent à la poéfie :ils ne
font point propres a jouer uo rôle dans l’aélion d’un poë-
P E R 4 2 3
m e , à moins que cette aélion ne foit celle d’un apologue.
Comment 8c à quel titre ils peuvent intervenir dans une action.
XII. 430. a.
^ Pe r so n n a g e allégorique. ( Peint. ) Ces perfonnages dif-
tingués en deux efpeces; les uns font anciens, 8c tout liom-
me un peu lettre les reconnoit d’abord à leurs attributs; les
autres font modernes, on les connoit peu, 8c on fe fonde
peu de les connoitre. Les peintres qui pall'ent aujourd'lnû
pour avoir été les plus grands poètes, ont rarement créé mi
employé des perfonnages .allégoriques. DifcrétionSc fageffe
avec laquelle ils doivent être introduits dans les tableaux.
XII. 430. b.
PERSONNALITÉ. {M àaphy f) Tout ce que l’on peut
rcciieülir de la plupart des métaphyfidens, qui ont effayé
de développer la notion de la perfonnalité , fe réduit à
déduire cette notion de la mémoire. Deux fortes de per-
fonnalités diftlnguées par M. Bonnet; l’une fondée fur la
fimple réminifcencc, l'autre plus réfléchie, qui confifte dans
le retour de l’ame fur elle-même. La premiere, felon ce philofophe
, appartient aux betes : la fécondé, cliftingue l'homme.
Ceux qui prétendent que les idées ou les fenlations dans
les animaux, fe réveillent les unes les aunes par un enchaînement
phyfique, fans réminifcencc, coniefteront à M. Bonnet
cette lorte de perfonnalité qu’il leur attribue. Pour que
la notion de notre perfonnalité fût parfaite 8c fatisfa'fance,
il femble qu’elle devroit être plutôt la confcience d’un même
fonds d’être permanent, que le fentiment de fes manières
d’être aéludles ou antécédentes. Suppl, IV. 303. b.
PERSONNE; {Gramm.) trois relations générales que peut
avoir à l’aéle de la parole le fujet de la propofiiion ; delà,
les trois perfonnes de grammaire. Etym. du mot perfbna ,
qui figiiifioit un mafque. Ce même mot employé enfuite pour
exprimer le rôle dont l’affeiir étoit chargé. XII. 431. a. En
quel fens le nom de perfonnes a été donné en grammaire
aux trois relations dont on vient de parler. Ce nom donné
aiiflî aux différentes terminaifons des verbes qui iniliqueni
CCS relations. Différence dans la fignification du mot perfhn~
n e, felon qu’il eft appliqué au fujet du verbe, ou au verbe
même. Cette différence de fens doit en mettre une dans la
maniéré de s’expliquer, quand on rend compte de l’analyfe
d'une phrafe. Sanéliusacru que les verbes feuls ont des perfonnes
, 8c t^ue les noms n’en ont point : réflexions fur ce
fentiment. Ce que font les perfonnes dans les fujets ; ce
qu’elles font dans les verbes. Accord en perfonne des verbes
, avec leurs fujets. Ibid. b.
Perfonne. Des perfonnes dans les verbes. III. 880. a. Dans
les pronoms Scies verbes. X. 733. a , b. Formation des perfonnes
en françois. Suppl. III. 127. a.
Per so n n e s, gens, {Synonym.) différence entre ces mots.
XII. 432. a.
Personne , ( Gramm.) ce mot n’eft point un pronom, mais
un nom. XIII. 433. b.
Pe r so n n e , {Théolog.) la divinité réfide en trois perfonnes.
Il faut remarquer qu’on ne fe fert de ce mot qu’au défaut
d’un autre plus propre Sc plus expreftlf. Origine du mot
perfonne, 8c des di.fférens ulàges auxquels il a été employé.
X ll. 432. a. Une choie peut être individuelle de deux ma-,
nieres; logiquement ou phyfiquement. Une chofe phyfique-
menc individuelle, fe dénomme ou pofitivemem, ou négativement.
Quoiqu’un homme feir compofé de deux fubftan-
ces différentes, il ne fait pourtant pas deux perfonnes. Ain-
fi, quoique J. C. confifte en deux natures, l’iiiie divine 8c
l’autre humaine, ce n’eft pourtant pas deux perfonnes. Ain-
f i , n’y a-t-il en J, C. qu’une feule opération, que l’on appelle
thèandrique. Foye^ ce mot. Ibid. b. Sur les perfonnes
divines, voye{ H vpo stase & T r in it é .
PERSONNÉES , {B o t.) famille de plantes à-peu-près la
même que la clalTe que Tournefort appelloit à fleur en mafque.
Genres des plantes qu’elle renferme. Leurs c.araâeres
communs, Sc leurs qualités. Suppl. IV. 304. a.
PERSONNEL, ( Gramm.) pronoms perfonncis : il n’y a
de véritables pronoms que ceux-là. Terminaifons perfon-
nelles de certains modes des verbes. On peut regarder comme
des terminaifons perfonnelles , le nominatif 8c le vocat
if des noms. XII. 432. b. Pourquoi le vocatif eft feinfala-
ble au nominatif dans la plupart des noms latins au fingu-
lier , 8c ces deux cas font toujours femblabics en latin 8c
en grec clans les noms au pluriel. Modes perfonnels des
verbes : ces modes font de deux forces, lavoir, direéfs ou
obliques. Faiiffe diftinéUon des vérbes perionnels 8c des verbes
imperfonnels. Ibid. 433. a.
Perfonne, modes pcrfonnels. X. 39f - O n ne doit
reconnoitre de pronoms que ceux qui font perfonnels. XIII.
431. a.
Pe r so n nel, ( Belles-Un. ) les critiques diftinguées en critiques
réelles, & en critiques perfonnelles. C e ll une maxime
en morale que les fautes font pei fonneiles. Cette maxime
n'avoit pas lieu chez les Macédoniens pour le crime de
leze-majefté. XII. 433. a.