I ii:
812 T R O
T r om p e t t e , { Mtifuj. inßr. d(s anc. ) rroippette des R q-
nniiib 6c des Hébreux. DirtArentcs Ibrces de trompettes des
anciens. Suypl. IV . 979. t.
T r o m p e t t e , ( Luih. ) trompette d’ivoire dont f e fervent
k s Negres des p:iys où l’on trouve des éléph.ms. Trompette
qui le voir d u z les habitans du Con go , 6c qui cil
à l’iifige particulier du roi 6c des princes. Suppl. IV. 979,
h. tMBAUKIS. Autres trompettes des Indiens,
K erke.na 6c T re. Trompette de pierre des Chinois, v o yq
L a p p a . Trompette dont parle S. Jérôme. IbiJ. 980. u.
Trompciic düS Jiiits. Suppl. II. 374. b. Trompette militaire
des Turcs. 19. a. Trompette des Tartares pour fonner I.2
charge. Suppl. III. 703. b. Trompettes du royaume de
Loango. Suppl.lV. 679. a. Trompette des It.iliens .ippellée
trombone. X V I. 692. a. Longue tromperec des bergers iinlTes.
Suppl. II. 608. J.
T r o m p e t t e , (L/rr. ) origine de cet inftrument. Les
Grecs ne le connoilloient point encore nu liege de Troie.
%'iilüire que le Ion de la trompette des Spartiates leur rit
remporter iur les Mciréiiiens. Trois fortes de trompettes en
iilage chez les Romains, lavoir la trompette droite, tubu
direüa, la trompette courbée vers l’extrémité , tubu curvj ,
& celle qu’on nommoit bucan.1. Uliiges de la trompette
droite à la guerre , X \'I. 694. b. dans les pomjies triomphales
, dans quelques jeux lacrés, 6c dans les pompes funèbres.
La trompette courbe app.irtenoit à la cavalerie.
Les empereurs faifoient alîembler au Ion de cette trompette
les loldats vju'ils vouloient haranguer. Enfin la buccina étoit
commune à ruifamerie comme la trompette droite. C ’étoit
au l'on de la bucc.ua que s’annon<,oicnt dans le camp les
differentes veilles de l.i nuit , & que k s fent nelks fe re-
levoiem. Qii.itneme forte de trompette dont les Romains
fe fervoieiit du teins de V é g e c e , la corne de boeufs lau-
vages. Ouvr.ige à confulier. Und. 695. a.
Trompciui tn iifage chez les anciens, voyei^ Bu c c in e ,
-C o nqu e 6c C o rnet . Ui,ige de la trompette d.ms l.i milice
xomaine. Suppl. IV. 670. i-.
'TKOM'P^^ÎZ harmoaicuje , ( Luihur'^ voye^ Sa QUEBUTTE.
T k om pETTE/n.iW/îe, [^Luniier') defcripiion de Cet inltru-
ment. besücraut'.. X V I . 695.
TrompsiiL mjruie àom ott fe fervoit ci-dcvant. Suppl. IV.
982. a. Celle des C h in o ii, vol. V des pl.iüches, Lutherie ,
fécondé fuue , planche 1.
T rompette pur/.,;,«, {A cou ß .) defcripiion de cette cf-
pec e de tube. Son inventeur. X v ’L 695. t . Lu trompette ften-
torophonique d'A lexandre le grand , dont on conl'erve une
figure au Vatican, efl prelque la mèmed,ofe que la irompette
parlante dont on tau ulage aujouru'hui. / :J. Ch;6 .
T rompette eceuru/rie, l^Acouji.) vuye^ C o rnet .
T r o m p e t t e , {^jeud'orpue) (a defeription Cx l'a iituation
dans l’o'gue. Trompette de récit. Double trompette. XVI.
6^6. a.
T’-ornpctU^ pidale de. XII. 23 3. L
T ro.mpette, {Artjnilit.) compagnies qui ont des trompettes.
Place qu'ils occupent dans la marche 6c dans le combat.
X V I . 696. b.
T rompettes , fcies des, {Hiß. des Juifs') defeription de
cette fête des anciens Hébreux. Raifon de fon inlHtution,
Comment les Juifs modernes la célèbrent. X VI. 696. L Aéles
qu’ils attribuent à Dieu ce jour-là. Ibid. 6()j. .1.
T rom p e t t e s , purification des, ( Hiß. une. ) fêtes des
Romains. XIII. ^81..1. X V I. 735.^.
T R O N C , { Botan. ) on diilingue deux fortes de troncs, qui
font la tige & le chaume. Defcripiion de l’un 6c de l’autre. X V I .
697. a.
T r o n c , {A/utom.) ufages de ce mot en anatomie. X V I.
697.
T r o n c , {terme d 'E fiife ) les troncs furent établis en
France au commencement du treizième fiecle par Innocent
I IL X V I . 6 9 7 .L ^ ^
TR OM P EU R , {'îchthy.) efpcce de poiffon. Suppl. I.
843.
TP vONCHIN, ( Théodore ) de Geneve , do-ffeur en médecine.
V . ^88. a. Lbyf^ l'article In o c u l a t io n , où cet auteur
eff cité. Eloge de fon ouvrage , intitulé ; Cohaue de Pui-
/0//.XTI.893. L ^
T R O N C H O N , ( Ichthyol. ) poïïîbn de mer. Sa defeription.
X V I . 097. b.
T R O N Q U É , ( Géom.) méthode pour trouver la folidité
d’ une pyramide tronquée, ßc d’un cône tronqué. X V I . 698. a.
TR O P E , {Gramm.) cel article efi compojé, en parue d'un
extrait de Pouvrage de M. du Marjais fur Us tropes, en partie
des obfervdtions que Paiitcur y a jointes. Les tropes font
des figures, dit M. du Marfais , par kfqnclles on fait prendre
à ntl mot une fignification qui n’eft pas précifément la
fignirication propre du mot. Etymologie du mot trope. X V I.
^98. b.
1. De la fubordination des tropes & de leur caraâcre particulier.
Les grammairiens &. les philofoplies difputem beau-
T R O
coup emretix pour favoir combien il y a de chffes Sc d'ef-
peccs de tropes, 6c quel ordre on doit garder entre ces
clafks6c ces efpeces. Mais , ajoute M. du M.... toutes ces
difcufllons font allez inuulcs dans la pratique , &c. Remarque
de l’ameur fur cette dernlere obl'ervaiion. Pnncjpau.x
caraéteres généraux auxquels 011 peut rapporter les tropes.
Les uns font fondés fur une forte de iiimlitude : c’elt la
métaphore. Remarques fur la catachrefe. Ibid. 699. a. Les
autres font fondés fur un rapport de corrc fpond.aiice ; c’cll
la métonymie. Les aimes enfin font fondés fur un rapport
de connexion ; c’cil la l'ynecdoquc avec fes dépendaiices.
II. De l'uuliic des t/opes. Itid. b. 1°. Ils fervent à réveiller
une- idée principale , par le moyen de quelque idée ac-
celTeùre. 2". Les tropes donnent plus d’éneigie à nos expref-
fions. 3'’. Ils ornent le dii'coiirs. Ibid. 700. a. 4". Ils le rendent
plus noble. Obfervaiioiis fur ces vers de Bréb enf;
Cejl de lui que nous vient cci art ingénieux , De peindre la parole
, 6cc. 5". Les tropes font d’un grand ui'agc pour dégui-
fer les idees dures, défagréables, trilles ou contraires à la
modefiie. Ibtd. b. 6“. Ennn les tropes enriehilTent une langue
, en multipliant l'ufage d'un même mot. Ex.amen de la
qiieffion , fi les tropes ont été inventés par néceflité , à
cau('e du défaut 6c de la difeiie des mots propres. Les mors,
dit Loeke , qu’on emploie pour fignifier des aidions 6c
des notio^^ tout-a fait éloitnéos des fens, lircm leur origine
de ces mêmes idées Tenfibles , d’où ils font tranfmis
à des fignirications plus abffrufes pour exprimer des idées
qui nc^ lombcni point fous les fens. Exemples. Ibid. 701.
a. Il n’eft p.is poftîLle dans aucune langue, de citer aucun
terme moral dont la racine ne l’oit phyfique. Ibid. h. La
vivacité avec laquelle nous reffentons ce que nous voulons
exprimer excite en nous ces images, dont nous nous fer-
Vüiisenfuite pour mettre comme fous les y eu x des autres ce
que nous voulons leur faire entendre ; & enfuite les rhéteurs
ont établi leur an fur ce langage des hommes. Erreur de C icéron
6c de Quiiuilien fur fétyinoiogie du mot gemma. Ibid.
702. J.
III. De la manière de faire uf.tge des tropes. Les tropes doivent
lur-tout avoir deux qualités. 1 “. li faut qu’ils fuient
clairs , Ôc falîein entendre ce qu’on veut dire. Pour cet
ctîet, il faut qu’ils ne foieni pas tirés de trop loin , que
l’idée^ du trope foit liée avec celle du mot propre, & enfin
que i’ulage n’en l'oit pas trop fréquent. Ibid. b. 2°. Il faut
qii2 les tropes foient proportion,lés à l’idée qu’ils doivent
réveiller. Exemples de tropes vicieux en ce genre. Ceu x
qui cherchent trop l'ornement dans le difeours , tombent
l‘>iivent dans ce défaut fans s’en appercevoir. Ibid. 703.
Ciiaque fiecle a pu avoir fes critiques 6c fon diftionnâire
neolügique. D.ins les écrivains même du fiecle de Jules-
Celar _6c d'Augufte, vous trouvez quelquefois des exein-
p:es d'une aft’eCfation puérile dans le langage, & d’iin'ftyle
frivole bc redierché./é/tf. é, ^
Trope, figure de mots. VI. 770, a , b. Traité des tropes
par M, du Marfais. V il, x. Préface. Sur les tropes, voyer Ap-
PROPKlATlON. Suppl. ^
In O P H É E , {A rch il.) origine des trophées, dont on a
fait cnluiie des ornemens d’architeélure. Trophées ifolés.
Trophées en bas-relief. X V I . 703. b. Trophée de marine, de*
miifique , des fciences, trophée ruftique. Etymologie de mot
trophée. Ibtd. 704. a.
T rophée, { Ani!q.grccq.& rom.) un trophée n'étoit dans
fon origine qu’un trône de chêne dreffé, & revêtu des dépouilles
des ennemis vaincus. Cet ufage fut commun aux
Grecs 6c aux Romains. Les trophées portoient d’ordinaire
les noms des peuples vaincus , ils fe multipÜoient même
félon le nombre de ces peuples vaincus par le général. L e
grec TpîTiakXoî ou qui porte des trophées, donné en pre-
m cr heu aux dieux , fut enfuite confacré aux empereurs.
XVI. 704. J. Les Grecs avoietit coutume de dreffer leurs
trophées au lieu même de la bataille 6c de la défaite des
ennemis. Les Romains ne fe contentèrent pas de cet honneur
j ils firent porter ces trophées en triomphe. Enfuite ils
les dreffuieiu dans les places publiques 8c l'ur le Capitole, 6c
les confacroient à leurs dieux. Ces généraux ornoient aiifil
les veltibiiles de leurs inaifons , des armes ou autres dépouilles
des ennemb vaincus. Médailles romaines où font
reprofentés des trophées. Simplicité des premiers trophées.
Comment ils ont été enfuite ornés 6c embellis. Ibid. b. L e
but des trophées étoit de les dreffer comme des monimiens
durables des viéloires remportées fur les ennenus. Ils devinrent
auflî dos types de monnoies ou de bas-reliefs. Et enfin
011 fit en métal ou en marbre des figures de trophées ifolés
6c pofés fur une bafe. Trophée qii’Lnée éleva après avoir
nié Mézence. L’itrfciiption des trophées étoit fimple , noble
6c modelie. Les premiers trophées n'érant faits d’aucune matière
durable, périffoient bientôt, 6c on s’étoit fait une loi
de ne les point réparer. Ibid. 705. a. Paiifanias nous apprend
que ce n’étoit pas la coutume des Macédoniens d’eriger des
trophées ?près leur yiéloire. Les Romains obferverent long-
T R O
tems la même modération à l’égard des peuples qu’ils avoîent
Vaincus. Le premier trophée dreiré dans Rome , fut celui
que drclfa C. Flam'miiis l’an 530 après avoir vaincu les In-
fubriens. Autres trophées qui furent enfuite dreffés fous les
coiifuls. Ibid. b. Après la dcftnuftion de la liberté publique ,
à proportion que la vertu diminua, les récompenles de la
vertu 6c les marques d’honneur fe miiltipliefent dans la
perfoniie des empereurs. C e ne fut plus en Italie 6c dans
les provinces, que trophées de pierre , de marbre 6c de bronze.
Jbid. 707. a.
T rophées, (Gfug'r.^mc.) trophées d’Emilicn. Trophées
de Pollux. Trophées des Romains 6c de Sylla. X V I . 706. a.
T rophée, {Peint. & Scu/pt.) maintenant l’on fait des
trophées de tous les inftrumcnsqui fervent aux fciences , aux
arts , 8c au luxe. On fait des trophées bachiques, des trophées
de modes, de folie , &c. S’c. X V l. 706. b.
T rophée , argent de , {Jurifpr. angloife ) X V I . 706.L
TROPH O N IÉN S , , ( Litt. ) qui fe donnoieiit en
l’honneur de Trophonius, & dans lefquels la jeuneffe de la
Grece venoit étaler fon adreffe. X V I . 706. b.
TR O PH O N IU S , (M7//K1/.) fils d’Ergiiius, roi des Or-
choméniens, célébré par fon oracle en Béotie. X V I . 706. b.
.f dye^ XL 340. a.
T rophonius bois fteré d e, ( Géogr.anc.) ce bois étoit
dans la Béotie. Prodige qui donna lieu à la formation du
fleuve Hercine. Temple dédié à Hcrcine fur le bord de ce
fleuve. Monumeiis remarquables dans le bois de Trophonius.
X V I . 706. b.
T rophonius, oracle de, ( Hiß. des oracles ) hiftoire de
Trophonius 6c de fon frere Agamede. Origine do fon oracle
6c de fon temple. Cérémonies qui fe pratiquoient lorf-
qu’on vouloir confultcr cet oracle. X V I . 707. a. Defeription
du lieu où étoit l'oracle. Maniéré dont on le confultoit 6c
dont il donnoit fes réponfes. Hiftoire d’un homme qui entra
dans la caverne de Trophonius, 6c n’en fortit pas. Ibid. b.
Réflexions de M. de Fomenelle fur l’oracle de Trophonius.
Jbid. 708. a.
Trophonius, oracle de. X\. 340. a , b. Caverne de Trophonius.
U. 786. <3. F rere de Trophonius. Suppl. I. 193. k
T R O P IQ U E S , les, {Aßronorn. ) doux tropiques ; celui
du cancer ÖC celui du capricorne. Etymologie du mot //-o/ii-
ÿ«e. Diftance des deux tropiques. Ufages de ces cercles. X V I.
708. a. Maniéré de trouver la diftance d’un tropique à l’é-
quztcur. Ibid. b. *
T ropiques , ( Géogr.) pays fitués fous les deux tropiques.
X V I I . 716..;. Des faifons qu’ils éprouvent. X IV . 529. b. Vent
qui regne entre les tropiques. I. 271. a. X V l l . 22. b.
T kOPIQVP.,année ,{A ß ro n .) Foye^AstlZE.
T rOp iq v b , oifeaudu, ( 0 /«ri/i. ) fa defcripiion. Lieux où
on le trouve. X V l. 708. b. Foye^ Paille-en-cu.
T r opique, baptême du , { Manne) 11.63.
T ropique , _/?evre ,{Médec.) V I. y40. b.
T ropiques ,{H iß . cccl. ) pourquoi les Macédoniens furent
appellés de ce nom. Pourquoi les réformés ont auffi été nommés
tropiques. X V l. 708. b.
TR O P IT E S , ( Hiß. cccl. ) fefte d’hérétiques. X V I . 708 b.
T R Ü P O L O G IQ U E , Jens , ( Critïq. jacr. ) V . 366. a. X V .
*9. a.
T R O Q U E R , Echanger, Permuter, {Synon.) V. 230.
T R O T , ( Manege ) defeription de ce pas du cheval. Dé-
fiiuts du cheval indiqués par la maniéré dont il fait ce pas. X V I .
709. b.
Trot. Mouvement du trot. III. 303. b. 5t/p/>/. III. 396. <2.
Q u el il doit être pour qu’il foit bon. III. 306. a. Difierence
du trot 8c du galop. VII. 433. a. Raifon du changement
fubit qu’on remarque dans les mouvemens du cheval qui
paffe du trot au galop. Ibid. b. Des leçons au trot. V. 336.
a. Le trot a paru en général l’allure la plus propre pour
partir 8c pour enlever l'animal. V i l . 434. b.
TR O U , ( Archie. ) X V L 709. b.
T rou, {Anatom.) trou de la membrane du tympan. X V L
709. b.
Trou ovale ou botal. Son ufage dans le foetus. X V I . 709.
b. Exemples de quelques fujets en qui le trou ov.ile n’a jamais
été parfaitement fermé, fiiivant le rapport de quelques
anatomiftes. M. Chefeldcn foutient , au contraire , que
dans les animaux adultes, foit terreftres , foit amphibies ,
ce trou n’ert jamais ouvert. Efpece de valvule qui fe trouve
à rouvcrtiire du trou ovale 6c qui fert à fermer le trou
lorfque le foniis eft né. Exemples de deux fujets où cette
valvule collée exaélement comme clic devoir l’c t r c , étoit
percée dans fon milieu d’une ouverture qui donnoit pafl'age au
fang d’une oreillette à l’autre. Ibid. 710. a.
Trou ovale. XI. 698. b. Son ufage dans le foetus. 111.
469. a. VII. 3. a , b , &c. Suppl. II. 43a. a , b, Suppl. III.
68. a. Comment il fe rétrécit 8c fe ferme enfuite. Suppl.
I. 133. a. Suppl. III. 68. n. VII. 3. a. Catife de la mort
du foetus par l’oblicératio» précoce du tiou ovale. Suppl. 111.
I l
T R O 813
T aoxsS du crane , { A n a l .) ufages de ces trous. Exemples
de jeux de la nature 6c de quelques yariétes dans ces parties.
X VI.710 . é.
T rou , {Horlog.) outil à rapporter des trous. Ce qu’il
y a d'effciitiel dans cette opératinn , c ’eft de déterminer
deux points rixes fur la platine dont 011 connoiffe la diftance
au centre du trou. Maniéré de les déterminer avec cet outil.
X V I. 710. b.
T rou du tampon , ( Fonderie ) XVI. 7 1 1 . a.
Trou , terme de jardinage , terme de jeu de paume. X V L
711..2.
TKOXS-madatne , ( Jeux ) defeription de ce jeu. X V L
7 1 1 .a.
TR O U B A D O U R S , {L u t .) anciens poètes de Provence.
Etymologie du mot troubadour. Poéfies des troubadours.
X V l. 7 1 1. a. Auteur qui eft entré dans un grand détail fur
ces poètes. Divers perl'onnages qui ont écrit des pieces mi-
fes dans le recueil des troubadours. Eloge de ces pieces.
Les troubadours eurent la gloire d’avoir les premiers fait
fentir à l’oreille les véritables agrémens de la rime. Hiftoire
des premiers poètes françois. Ces troubadours doivent être
diftingiiés des conteurs, chanteurs 6c jongleurs, qui parurent
dans le même teins. Ibid. b. Eniimér.ation des troubadours
les plus célébrés. Ces poètes brillèrent en France depuis
1 120 environ , jufques vers l’an 1380. D ’autres voulurent
enfuite les imiter, mais n’en ayant pas la capacité , ils fe
firent méprifer. 712. .2.
Troubadours ou poètes provençaux.XII. 840. a, b. X V I.
718. b. Suppl. IV. 431. b. Joueurs d’inftrumens qui fe joi-
gnoienc à eux. VIII. 874.^.
TR O U B LE , {Jurifpr.) interruption faite à quelqu’un dans
fa poffelfion. DiftlnéUon entre trouble de fait 6c trouble de
droit. X V I . 7 12. a.
T rouble, {Pêcherie) filet de pêcheur. Sa conftruftion.
Son ufage. XV l. 7 12. b.
TR OU PE , Bande, Compagnie , ( Synon. ) différences entre
ces mots. X V I . 712. Foye^ Bande.
T roupes , ( A n milit.) les troupes font compofées de
fimples combattans 8c d’officiers. Elles font foriiiées de cavalerie
6c d'infanterie. Ufage de troupes légères. Les troupes
d’un feul état font nationales ou étrangères. XVI. 712.
b. Inconveniens qui réfulcent d’un trop grand nombre de
troupes étrangères ou auxili,lires. Proportion que fuivoient:
les Romains d<ms le mélange des troupes auxiliaires avec
les nationales. Les troupes que chaque état entretient doivent
être proportionnées à l'a rich..ire 6c au nombre d'iiibi-
lans qu'il contient. Réflexions de M. de Beaufobre fur ce
fujet. Proportion qu’un éta t, tel que la France , doit fuivre
à cet égard. Ibid. 713. a. Celleque fuivoit l’ancienne Rome.
Ce n’elt pas tant le grand nombre de troupes , qui fait la
sûreté des états , que des troupes bien difciplinées , 6c
commandées par des chefs confommés dans l’art de la guerre.
C ’eft ce que les Grecs 6c enfuite les Romains ont fait voir
dans le degré le plus évident. Ibid. b.
T’ oupes. Des troupes grecques , voye:^ Phalange 8c M ilice
DES G recs. Des troupes romaines , vu_yf^ Légion^
IX. 33^. b. Mdice des Romains , X. 303. a. Suppl. IV . 668.
a , b. él Dijcipline militaire des Romains. X. 311. a. Des
troupes de milice. 304. b. 303. a. Levée des troupes. IX.
438. b. Troupes que peut lever un prince qui a un million
de fujets, I. 694. j . Leur équipement. V l l l . 6. Uniforme
des troupes. XVII . 381. b. Manière d'aguerrir les troupes
nouvelles. Suppl. II. 159. a. Science du mouvement des
croupes. X. 841. a , b. Des troupes de réferve. X IV . 169.
a. Divers inconveniens attachés à ce grand nombre de
troupes mercenaires que les états de l’Europe entretiennent.
X. 369. b. Comment l’entretien des troupes réglées nuit à
l’état. V . 346. a. Réflexions fur rétablilî'ement des troupes
foiidoyées. X V II . 837. u. L'habileté des généraux 6c la bonté
des troupes fert plus à la guerre que le grand nombre. VII.
986. <2, b. Licenciement des troupes. IX. 482. b. 483. d , b.
V o y ez Soldats , Armée , Infanterie , Cavalerie.
TR OU PE AU X des bêtes à lame , { Econom. rufiiq. ) la
confervation , la multiplication, 8c la beauté des troupeaux
dépend prefque toujours des agneaux qui en n-riffent. L’auteur
fuit ici les différens états par où palîcnt les agneaux ,
avant qu’ils parviennent à cet état de vigueur qui les mec
ordinairement à l’abri des maux du bas-âge ; 6c il parcourt
en même tems ce qui concerne les brebis 6c les moutons ,
à mefure que cet objet s’enchaîne avec le précédent. Les
foins 6c k s précautions qu’exige l'éducation des agneaux
doivent être différens felon les différens climats. Mais l’auteur
n’ayant été à portée d’obferver que les ufages du pays
de Rouffillon 8c du diocefe de Narbonne , les inftruftions qu’il
donne ici fe bornent aux troupeaux de ce climat. X V L 714.
,é . Détails fur les pâturages de ce pays. Ibid. 716. a. Expo-
fition des bergeries. Ibid. b. Maniéré de les conftruire 6c de
les gouverner. Différens degrés de la laine , felon la partie
du corps de ranimai qu’elle couvre. Ibid. 717 . a. Malyer^
V V V V v v Y Y Y