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JO I DE IC O N O C L A S T E S , {Hiß. •ccl.)\mk<iK dm ia fe s , liirè-
riciiios (lu fauiiciue ficclu. Etymologie (le ce mot. On eiituu
c . général |L,t-l:i tons ccutc qui i i font tiaclares avec futent
conne le culte tics images. Les anciens iconoclaftes remplirent
l’otient (le carnage & (l'Iiotteur. Revolntmns arnvees a
cc fujoc dans Vc^Wi'c. Auteur h confulcer. Quels lout Us
nouveaux iconociaftes. VU !. 4^7.
I:o.-iocUßcs, voy^i IMAGE. Livre compofe par ordre de
Cliarlem.iuue, pour réfuter le fécond concile de
avoir fait pluficm-s décrets contre les.conoclaftcs. n . 69^.
IC O N O L A T I IE '., {Hiß. eccl.) obfervanons fur Ictabhl-
fement des images dans l'églife. i«/’/?/. UI. 566.
ICOaVOLOCUE, feience qui regarde les bgures
Sc repréfeiuations tant des hommes que des dieux. Elle aliignc
à clt icnil les attributs qui leur font propres, fcc qui j.;rycnt a
les tllUlrcncier. Aittibuts tics principales divinités. V llI . qbb-
ICOS-A.EDRE, {Géorn.) comment on aura la lohdite de
l’icofaédre. V l l l . 48S. ‘J. r <• .. . t>
IcoßicJrc, mefurc de fa furfacc & de fa folmite. Rapport
avec la fphere dans laquelle il cll inferit. X IV . 41. t>.
IC R E POM O N G A , n^^.) ferpent manu des mers
du Bréfil. Propriété qifon lui attribue. Comment il s’empare
de fa proie. VIII. 488. b. - Foye-^ Jerepé-monga.
IC T E R E , cotte maladie prefque toujoursîfuivie de Hiy-
dropifie. III. 641. b. Caraélere du pouls des lacriqucs. XllL.
233. b. R-emedes anii-iftoriques,.voye^ V iscéraux. Details
fur Hclere à l’article J.iunijje.
IC TERIUS LAPIS , {Hijl. n.u.J pierre à laquelle on atm-
huoit la vertu de guérir la jaunifle. Quatre efpeces de cette
pierre, felou les defciiptions de Pline. VII I. 48S*i-. I D ID A (Géorrr anc.) deux montagne.s de ce nom. Mont
Ma m rrouc/rf Diverfes rivieres qui y prennent leur fource.
Horace l’appelle .2.,u.iùquc Partiadarités lur cette montagne
& fut l'anttc qu’elle a , felon Diotbre de S ta le , vets le
nullen de fa halttcur. VIII. 488. é. Dtverfes pentes d.a.ne
do montagnes qui partent du mont Ida m Creu p cne inCi
nui l’a rendu fanlcuv. Cette montagne Ii célébré dans la
noéfte , n’a nen d’agréable à la vue & ne fournit neu
d’utile. Origine du mont LU. Ibid. 4810 a.
L U , promontoire du mont Ida de Troade. ’VII. 5 4. i.
ID É A L , (Beaux-Arts) du beau ideal. Les objets de la
peinture four, ou l’imitation exaélede la nature,ou le choix
de la belle nature, ou h recberebe de a beaiue abüraite
& idéale Nulle perfoune un peu initiee dans les beaux arts,
qni croie que le choix de la belle nature Inffift au p.eintre
pour donner naiirance à un modele de beauté Sufpl. 111.
CI4 a Mais par quel moyen l’artine s d eve-t-il a ce concept
admirable qui furpaiVe en quelque iorte le ci-éateur,
fmon dans fos vu es , du moins dans fes oeuvres.^ Laiffaiir
à part ces opinions peu vraifemblables de quelques meta-
phvficiens fur ce fu je t, l’auteur expofe ici les reflexions mge-
nieufes que lui a communiquées M. Mengs, premier peintre
du roi TEfpagne, ou plutôt le premier des arnftes de notre
ftecle L-s i-lé« dit-il, que nous avons des ebofes eu géné-
l a l , font des idées abllraiies. Lorfque nous avons celle dtin
homnte .pat exemple, celle d’un cheval ce n u ll pom, a la
repréfeniltion de tel homme on de tel cheval en parnenher
que nous nous arrêtons , il femble au contra,rc qn,; nous
ayons reietté de notre efprit tout ce qn. cil part.cuher a telle
claffe d’hommes, à tel objet ifolé. O r c ell cette.dee ahflranc,
que l'artifte doit confultct , plutôt qti aucun fouvomt mdt-
éiduel : c’ell elle qn’tl doit s’efforcer d’exprimer ou for la
toile ou fur le marbre. Ibid b. T e l eft le fcntnnent de M.
Menas • c’eft aux gens de l’art à luget it cette tdee abftratte
peut lamais être all’cz v iv e , allez détermmee pont qu il fo.t
poffible an peintre de la tranfportct de ton nnagmatio,, fur
la toile,fans une efpece de tâtonnement, une forte dinfonS
de la main 8c du crayon, qni fait le ctampkment du premier
concept à mefnte qu’.l le reakfe Le célébré \Vmlte -
ma,, paroit defeendre à une théorie plus accefliblc. Lettuce
de l’antique eft à fon avis le plus sût moyen de former fcc
le goût 6c la inain. C ’eft le feul afyle qui tefte a la vert-
table beauté , & c’eft là feulement qu on doit la cberitlier.
Ibid s is a S i, convaincus maintenant qu il exilte un beau
ideal, nous voulons en acquérir une notion plus funplc &
plus e x a d e , U eft néceftaire d’examiner ce que l on entend
par beauté dans les ouvrages de l’art. — Soroit-ce à caufe
de fa fimplicité qu’on auroit rejetté cette idée fi claire ôc
fl naturelle , que la beauté relative eft ce qui plaît a nos
fens & la beauté abfolue ce qui plaît aux lens exerces &
peTfcaionnésparl’Iubitndc déjuger 6c de computer ! Lorf-
qu’on funpofe que la perfeélion eft le but des a n s , on tait
une étrange méprife en prenant les moyens pour la fin ,
car la periedion d'un ouvrage quelconque eft toujours relat
iv e , &. fe juge par l’impreftîou que cet ouvrage fait fur
nos feus. C e n’eft pa4 avec plus de fondement qu’on fubfti*
I D E tue à cc principe celui de rimitatioii ; car avant que l’imitation
eût plus ou moiii.s de mérite, la choie imitée avoir
plus ou moins de beauté. Ibid. b. Le principe de l’auteur
acquiert une nouvelle évidence , lorfque nou.s fuivons l’homme
dans les progrès de fon induftric. Ibid. 316.*;. Q u ’eft-c©
qui a pu conduire l'art en génèr.al à ce point de peifedion
que nous admirons, fl ce n’eft la recherche des fenfations
agréables? Et ne voit-on pas que la beauté à laquelle l’art a
donné nailTance , eft abfolumcut idéale ; qu’elle n’a été produite
que par une forte de tâtonnement, c’eft-à-dire, par
les difterentes tentatives que les hommes ont faites, jufqu’à
ce qu'ils aient éprouvé cette feufaciou agréable, l’objet de
toutes leurs recherches ? Si vous fulvez de même les progrès
de la inufique , vous trouverez que les beautés qu’elle
offre aujourd'hui font également idéales, produites encore
par le tâtonnement, ou par cet inftiuét qui nous fait aug-
menrer & diminuer, retoucher Sc corriger jufqu’à ce que
nous foyons contens de notre ouvrage. — La nature,il eft
v ra i, eft pour nous une fource féconde de feiilations vives
Sc iméreffantes; mais comme les objets qui les excitent font
femes au liazard, Sc variés à l’infini, nous recevons rarement
par eux des imprcflions profondes Sc durjiblcs; l'art
eft venu au fecours de la nature ; Sc fécondé par ces deux
"rands moyens, l’abftraélion Sc l’exagération, il eft pirvcnu
à nous intéreffer 6c nous toucher plus que la nature même.
Ibid. b. Ces principes appliqués à la tragédie foumiirciit la
réponfe aux critiques que les étrangers ont liazardées contre
nos poètes les plus eftimés. Quiconque ne voudra pas
rapporter la plupart de nos belles tragédies à quelque chofe
d’abftrait Sc d'idéal, à certaines beautés de convention Sc de
création, ne fera jamais en état de réfuter tant dobjeélions
vulgaires fur l’imitation de la nature, Sc fur la vérité de l’exprof-
fion théâtrale. Il en eft de même pour la mulique. C eux qui veulent
qu’un art tout magique, tout idéal, foit borné à runiiatioii
Sc à l’exprefllon, ne font pas dignes d’entendre les accens
mélodieux dont les Burancllo, les Piccini, les Sancliini ont
rempli l’Europe. Ibid. 517. a. Non-feulemeiit l’idéal entre
pour beaucoup dans les plus beaux ouvrages de l’a r t , il faut
ajouter qu'il en forme la partie la plus noble Scia plus pre-
cieufe. C ’eft de quoi l’on conviendra fi l’on obfervc que le
genre idéal réunit trois avantages particuliers, qui lui affu-
reni la prééminence fur le genre imitatif. 11 excite des fen-
facions nouvelles : il infpire à l’homme une haute idée de fes
propres forces : il donne un grand cftbr à l’imagination./éii/.
b. C e dernier effet a lieu , lorfque par une cfpece de réticence,
l’artifte ne fait qu’exciter la penfée, en forte que 11’é-
tanc point circonfcritc par de mimicieux détails, vous pouv
ez l’exagérer, la modifier à votre g r é , Sc la rendre d’autant
plus giaandc, qu’elle eft plus vague Sc indéterminée.
Les poètes que nous admirons, abondent en images riclies Sc
fublimes; mais ne defeendent pas à des détails topographiques
( Voye^ Esquisse). Les grands peintres ont fu raffem-
b ler , choifir,imaginer tout ce qui pouvoit produire uu eiïet
impofant; mais fe font abftenus de peindre ce que le fpeSta-
teur devoir imaginer {Foyc^ en particulier 1 article T iman-
the ). Enfin l’idéal encre dans le choix des ombres & des
lumières. Les peintres imagtuent de nouveaux accidens qui
font rigoureufement.d-T^s 1'^ nature, mais qu’ils n’ont jamais
obfervés, ôc auxquels ils font uniquement conduits par leur
imagination. Ibid. 318./Z.
Reflexions fur l'état aHucL de la peinture en France. Tous les
peuples du Nord font peu fenfibles aux cliarmes des beaux-
arts. S’ils les cultivent, c’eft plutôt par magnificence ou par
défoeuvrement que par un inftinél particulier. Ceux en qui
la rigueur du climat fait dominer le caraélere phlegmatique,
porteront tous les arts qui exigent de la patience à un graud
degré de perfeélion. Si delà vous paffez parmi ceux qui iiabi-
tent un climat plus doux , vous trouverez chez eux plus d’ef-
prit que de talens, plus de jugement que d’euthoufiafnie.
Approchez encore du midi, vous reconnoitrez bientôt qu’une
force centrale, une efpece de réaéUon fur rorgaiie intérieur ,
donne à prefque tous les individus, Senne imagination trés-
v iv e pour produire la penfée, Sc une forcetrës-cncrgique
pour la fixer Sc la méditer. Il femble que le midi préfente
à des yeux obfervateurs, l'image d'un feu qu’on n'eft pas
encore parvenu à éteindre, & le nord celle d’un feu qu’on
n’a pas encore ache-"é d’allumer. O r , f i le peuple françois
n’eft pas fcnfible aux vraies beautés de la peinture , comment
peut-il efpérer d’avoir de grands peintres? — Mauvais
goût, ridicule critique, faux jugement du public fur les ouvrages
que cet art produit. Ibid. b. Confeils aux jeunes artiftes.
Moyens à employer pour les progrès de l’art. Ibid. 5 1 9 .41.
Fon-î Beau. „
ID É A L IST E S , voyt^ Tgoistes.
ID É E , {Philofoph. Logiq.) les idées font les premiers
degrés de nos connoiftaiices, toutes nos facultés en dépendent.
Ce qu’on entend par fenfation,imagination, idéeintel-
leéhislle. L’auteur réduit à trois chefs ce qu’il fe propofe de
dire fur nos idées; 1“ . par rapport à leur origine, par
I D E rapport aux objets qu’elles repréfentent, 3’ . j>ar rapporta
la maniéré dont elles repréfentent ces objets.
1°. Recherches fur cette cjueftion , comment les objets pro-
duifanc feulement un mouvement dans les nerfs, peuvent
imprimer des idées dans notre ame. IDifférences opinions fur
l’origine des idées. V l î l . 489. b. Expofiiion de la partie du
fyllème de Leibnitz qui regarde cette origine. Difficultés attachées
à ce fyftème. Ibid. 490. a.
2'’. Des objets de nos idées. Ces objets font, ou des êtres
réels qui exifteut hors de nous 8c dans nous; ou des produ-
étiou-S de notre efprit qui joint diverfes idées; ou des fiélious
qui fout un effet de ce pouvoir que nous avons d’agir fur
nos idées, Sc qui pour l’ordinaire eft défigne par le mot
imagination ; ou enfin des êtres qui n’ont ni cxiftcncc réelle,
ni idéale, mais feulement une cxiftence verbale. Ne nous figurons
pas que nos idées foient des images parfaites de ce qu’il
y a dans le fujet qui les produit.... Les qualités des objets
lo n t , ou indépendantes de toutes relations de cet objet avec
les autres êtres, Ibid. b. ou dépendantes de ces relations.
Si ces qualités dépendent des relations de l’obiet avec nous,
tious les appelions fenfibles , fi elles fe rapportent à d’autres
objets, nous les appelions pui fances ou facultés. Les idées des
qualités premieres des objets, repréfentent parfaitement ces
objets. Il en eft de même des puiffanccs du corps, en vertu
defquelles il peut changer l’état d’un autre, ou en être changé.
Mais les qualités fenfibles ne font point réelles ni fem-
Llablcs aux idées que l’on s’en forme. Ibid. 491. a. Des êtres
qui n’ont qu’une exiftcnce idéale. Comment fe forment nos
idées univerfelles. Voyc^ A bstraction. Efpece d’échelle
eu de pyramide que nous formons en géiiéraliflint de pins en
plus nos idées, jufqu’à ce que nous foyons parvenus à la plus
générale de toutes, qui eft celle de l’être. Ibid. b. Chaque
degré de cette pyramide , à l ’exception du plus haut 8c du
Elus bas, devient en même tems efpece Sc genre. Pourquoi
îs idées deviennent plus difficiles à faifir Sc à retenir, felon
qu’elles font plus abftraites. Difficulté de former des abftra-
éliqns. Prefque tous les mots font des termes généraux. Leur
3°. De la maniéré dont les idées /, s peignent les objets. A
t égard on diftingue les idées en claires Sc en obfcures. La
clarté Sc l’obfcurité des idées peuvent avoir divers degrés.
Ibid. 492. a. Subtlivifion des idées claires en diftinftes &
confufes. Ce ne font que nos idées diftinéles qui font propres
à étendre nos coniioilTances. Quoique diftinéles, elles fout
encore lufccptibles de perfeâion. Pour cela une idée doit
devenir complete. Les idées diftinéles doivent être encore
ce qu’on appelle adéquates. Ibid. b. Quand on eft parvenu
à des idées claires, mais confufes, que l’on ne peut plus
réfoudre, il convient de s’arrêter. Importance de ne pas fe
contenter d’idées confufes dans les cas où l’on peut s’en procurer
de diftindes : ce qu’on doit faire pour cela. Comment
on parvient à acquérir de la profondeur dans l’efprit. Definition
de l’efprit fuperficiel. D ’où vient l’obfcurité de nos
idées. Comment des idées que nous avons eues diftmiftes
peuvent devenir confufes, puis obfcures. Ibid. 493. a. Il eft
des chofes dont on ne peut parvenir à fe faire des idées
diftinftes.... Un obftacle à nous procurer de telles idées,c’eft
l’imperfeftion & l’abus des mots comuu; %ne<; repréfentatifs
iiMis arbitraires de nos idées. Sage confeil contre cet abus'
Ibid. b.
Idée. Différence entre les idées Sc les fenfations. X V . 34.
b. i ° .D e l ’origine des idées. Réfutation du fyftème des idées
innées. VIII. 754. .1. Caufe produflirice de nos idées. 361. é.
Trois fources de nos idées. Suppl. I. 74. a. Nos idées viennent
des fens. I. ij. Difc.prélim. V I . loS. a. X V I . 701. a , b.
Idées adventices. Suppl. I. 177. b. Toute idée doit fe réfoudre
en dernicro décompofition en une repréfentation fenfible.
IX. 626. é. 2°. Des idées félon leur Jirnplicité ou compofiiion.
Des idées individuelles. I. 728. b. Suppl. I. 66. b. 70. a, b.
C e qu’on entend par idées fimples. V. 493. é. &e. Il eft impof-
fiblc de les définir. IV . 747. b. Notion des idées les plus fimples
par lefquelles il faut commencer l’expofition Sc la
recherclic de la vérité. I. 401. é. Modification que reçoit une
idée primitive par des idées acceffoires. VII. 173. b. Moyen
de corriger nosidées complexes lorfqu’elles font défeélueufes.
V . 910. b. Des idées abftraites. I. 43. a, b. Suppl. I. 72. a , b.
Idées univerfelles. Suppl. I. 68. b. &c. Comment nous acquérons
certaines idées luétapliyfiqucs. 134. ,i. Dift'érence entre
l ’étendue Sc la compréhenfion d'une idée. Suppl. I. 184. b.
3°. Des idées félon leur rapport avec leur objet. D e la réalité de
nos idées ; moyen de s’affiirer de leur conformité avec
l’objet qii'clles repréfentent. III. 896. a. 897. a , b. Idées adéquates.
I. 128. b. D e l’exaélitude des idées. V. 910. b. Importance
de revenir fur nosidées lorfqu’elles ont été mal conçues.
9 1 1 . a. 4". Du rapport des idées entr elles. Maniéré dont’ nos
Kices fe tiennent dans notre cerveau. X V . 333. a. Idées qui
font en nous les impreffions les plus durables. X IV . 200. a.
La convenance ou difconvenance que nous appercevons entre
nos idees, réduite à quatre çfpeces. III. 889. a. Ce que nous
I D I II appelions liaifon d’idées dans notre entendement. !X. 626. h.
D e la faculté de rappcller nosidées. X. 327. b. Liaifon de nos
idées emr’elles & avec nos befoins. 328. a. Comment nous
parvenons à counoitre les rapports de nos idées,à les com-
pofer Sc à les décompofer. 886. a. D e l’affociation des idées.
I. 771. b. fi't. D e leur développement. Suppl. II. 708. a. De
la comparaifon que nous faifous cntr’cllcs. III. 744. b. Pourquoi
tous les hommes ne difccriicnt pas leurs propres idée*.
IV . 1029. b. Idées abfülucs, Sc idées relatives. Suppl. 1. 62. /•.
63.^ a. Idées identiques. l î l . 889. a. Idées moyennes : leur
utilité dans le raifonnemenc. 891. a. 892. b.. 893. b. Idées
incompatibles entr’elles, Sc que nous lions par l'effet de certaines
impreffions étrangères. V . 9 1 1, La difficulté que nous
avons de trouver la connexion de nos idées, eft une des cau-
fes de notre ignorance. VIII. 349. b. 3'’ . De la communication
de nos idées. Liaifon des termes avec les idées. X V . 3 3. é.
Deux arts inventés pour les traiifmettre. V . 638. a.
Idée, notion, penfée, opération, perception, (enfation, conf-
cience: fignirication propre de chacun de ces mots. XII. 308. b.
Id é e , ( Antiq. grecq. & rom. ) furnom de Cybele. Ses mini-
ftres appelles Idéciis. Comment elle étoit défignée dans les
inferiptions. Sa fête célébrée dans toute la Phrygie. Jeux Sc
cérémonies que les Romains inftitucreuc en fou honneur.
VIII. 494. a.
ID É E N , voyci Dactyle, ( Lin. ) prêtre de Jupiter fur le
mont Ida. Incertitudes fur ces prêtres. Auteurs anciens à
coiifulter. La premiere fufion de la mine de fer fuite par les
daélyles idéens de Crete, Année de cette découverte. VIII.
494-
ID E N T IQ U E , équation identique. Iinuilité de
ces équations pour la folution des problèmes. VIII. 494, a.
Il faut prendre garde dans la folution de certains problèmes
compliqués, de tomber dans des équations identiques. Ibid. b.
Identique , propofition identique. XIII. 483. a. Kaifon identique
en géométrie. 773. b. Sans le principe de la raifon fuffi-
fante, il n’y auroit point de chofes identiques. X V . 633. a.
ID EN T IT É , {Métaphyf) id entité Sc unité ne difl'erent
point, finon par certain regard de teins Sc d elicti. Nous
concevons différemment l'identité en difl'érens êtres. L ’ufage
admet une identité de rc/Temblancc qui fe confond fouvent
avec la vraie identité ; divers exemples qui le montrent.
Voye:^ l’importance de cette obfcrvation par une réflexion
de B a y le , dans fon diélionnairc, au mot Spinosa. Rai-
fonnement fophiftique de Sénecpie, qu’il compofe des différentes
figiiifications du .mot identité. En quoi coiififte , felon
M. L o c k e , l’identité d’une plante ,' ou de tout corps orea-
nifé. VIII. 494. b.
Identité, cqWq de deux idées. III. 889. a. La perception
de cette identité fait la connoilTance intuitive. Ibid. b. Rapport
d’identité dans les mots. IV . 86. C e qui conftitue
l’identité dans les créatures vivantes. VIII. 684. b.
Identité, ( Gramm.) rapport qui fert de fondement à la
concordance. Diftin£Iion des différentes efpeces de mots en
deux claffes générales, celle des mots déclinables, Sc celle
des indéclinables. Entre les inflexions des mots déclinables,
les unes font communes à tous, les autres fout propres à
Îquelques-uns. C ’eft: entre les inflexions communes aux mots ui ont quelque corrélation, qu’il doit y avoir concordance.
feft ordinairement un nom ou un pronom qui eft le corrélatif
dominant; les adjeftifs Sc les verbes font fubordomiés.
Cette dépendance eft fondée fur un rapport d’identité. VIII.
493. a. Cependant, comme l’adjeftif Sc le verbe e.xpriment
très-diftinélemcnt une idée attributive, fort differente du
fujet exprimé par le nom ou par le pronom , rautcur montre
comment il peut y avoir identité entre des idées fi dlfpara-
tes. Véritable idée que l’on doit prendre de l’identité qui
fert de fondement à la concordance. Erreur de M. l'abbé
Fromant fur ce fujet. Examen du fentiment de M. du
Marfais,qui fonde la concordance fur l’identité phyfique.
Ibid. b. L’identité qui forme la concordance, eft l'ideiuité du
fujet préfenté d'une aianiere vague dans les adjeéiifs de dans
les verbes, Sc d’une maniéré précife dans les noms Si dans-
les pronoms. Ibid. 496. a.
ID E S , {Les) Calendrier romain. E.xplication de la maniéré
dont les Romains comptoient leurs ides dans chaque iT u > de
l’année. Cette méthode encore ufitée dans la clianceiierie
romaine, Sc dans le calendrier du bréviaire. V I I î. 496. a.
Moyen de trouver le jour qui marque les dates des iJes dom
fe fert la chancellerie romaine. Méthode à fuivre qu md on
voudra employer cette force de date. Ecymologi du mot
Ides. Pourquoi chaque mois avoit huit ides. Ibid. i .
Ides,, vers qui contiennent les regies du comput des calend
e s nones Sc ides. II. 350. b. Voye:^ CALENDRIER.
ID IO M E , langue (Synon.) IX. 249. b.
ID IO P A TH IE , ( Médec. ) maladie idiopathique. VIII. 496.
b. Apoplexie idiopathique. Pleuréfic idiopathique. Q u el eft
l’oppofé d'idiopathie & de protopathie. Ibid. 497. a.
ID IO P A TH IQ U E , {Patholog.) étymologie du mot. Ce
qu'oii entend par phrénéfie idiopathique. Les maladies idio-
I