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528 PRO
auteurs y ont attaclièes. i" . Dans un Tons étendu & géne-
nd , prophète fîgnifie une perA)nnt' Ipécialcmeiu éclairée,
lott que fes connoltrances loieiu divines ou purement humaines.
2“’. Le mat de prophétie le prend pour une con-
noillimcc furnaturellc des chofes caeliécs, quoique préléntes
ou jiatTées. Ibid. 460. a. 3". On entend par proplicte, un
lionime qui ne parle pas de lui-même , mais que Dieu fait
parler , loit qu’il Cache que ce qu’il dit vient de D ieu , Coit
qu’il rignoic. 4". Un prophète ell celui tpii porte la parole
au nom d’un autre. Ibid. b. 3". Les poètes & les chantres
ont été aj)])etlés prophètes. 6". Le mot de prophétie a été
appliqué à ce qui étoit éclatant & merveilleux. 7 ”. On a
quelqueCois donné ce nom à un juflc ciifcernemctit (k à
une Cige prévoyance, qui l'ont qu'on penCe d’imc manière
judlcieul'e liir les clioCes à venir comme fur les prélentes.
Jbid. 461. U. S". Enfin , le mot de prophétie lignifie dans un
Cens propre ik plus rell'crrc , la prédiéHon certaine des
chofes futures, à la connoitrancc dd'quclles la fcicncc humaines
ne fauroit atteindre, /bid. b.
Propliits. Nombre prodigieux de prophètes qu'il y eut
autrefois chez les Juifs. IX. 851. b. D e l’onélion des prophètes.
XI. 473. h. Habit des anciens prophètes. X V II . 220.
b. Pourquoi les prophètes rcprochoient aux Ifraélitcs d’aller
adorer fur les liants lieux. V l l l . 74. a. Pourquoi ils ont
écrit jufqii’au tems de la captivité dans la môme langue que
celle de Moyfe. 83. b. Rien n’cll plus ordinaire dans les
écrits des prophètes que le langage entremêlé de finiilitudes &
ÖC de métaphores. X V . 202. b. De la leélure que les Juifs font
des prophètes dans leurs lynagogucs. VIII. 40. b. X V . 9x1. b,
X V f l. 163. , b. 166.
PROPHETES, ( Hiß. cccl. ) hérétiques nommés en Hollande
prophct.titUs. Leurs afrcmblée.s. Leurs principes & moeurs.
XIII. 461./-.
Prupheu, Devin ; différence entre ces mots. XIII. 461.
PROPHETE , ( Aeiiiq. ßrccq. ) miniflrc chargé d’interpréter
&. de rédiger par écrit les oracles dos dieux. Détails fur les
proplietes du temple de Delphes. XIII. 462. n.
Prophète. Sous-propliete chez les G recs. VIII. 41t. b.
P r o p h e t is égyptiens , ( Hiß. une. ) W./^-^j.b.
P R O P H E T E ,, ( Critiq. fier.) paffagcs de fancieu tcfla-
mein oii il efl parle des faux prophètes. X tlI . 462. a.
Pippl:etes,J'.2ux-, excités par le fanatifme. V I . 399. a.
Prophètes de {^Critiq. facr.) prêtres de ce dieu.
Culte de Baal établi par Advab , roi d’ifvacl , qui ne pro-
jetcoit rien de confidcrablc fans l’aveu de fes prêtres. Miellée
ayant été conlulté fur le fuccès d'une guerre que Jo-
faphat, roi de Juda , cntrcjirit conjointement avec cc roi
d’ifraèl , répondit, qu’// ovoit vu tout Ifraél épars fur les
montagnes, comme un troupeau de brebis qui n'a point de paj-
tcur, 6' que Dieu avait permis .i un cfprit de menjonge d'entrer
dans les piophctcs de Baal. XIII. 462. a. Interprétation qu’a
donnée M. le Clerc des dernières paroles de ce palfage ,
qui ont beaucoup embarraffé les critiques. Sentiment du P.
Calmct. Ibid. b.
PROPH É T IE , connoiffancc de l’avenir impénétrable à
l’efprlt Inimain. XIII. 463. a. Quelques auteurs ont penfé
que les Juifs avoient des colleges & des écoles où l’on np-
prenoit à prophétifer. Réfutation de cette erreur. Différence
entre les vrais prophètes & les devins, les imiiollcurs &
les cliarlatans que quelques princes impies avoient tolérés
chez les Juifs. DilRcultés qu’on oppofe à la preuve de la
divinité de Jefus-Chvift, tirée de raccompliffement des prophéties
dans fa perlbnne. ï". L'auteur montre, contre le fen-
timent de quelques commentateurs , que cette parole d ilate ,
une vierge jera enceinte & elle enfantera un f i s , qui jvra appelle
Emmanuel, doit être réellement appliqué à Jefiis-
Chrid. Ibid. b. 2°. Dodwel & Marshain ont avancé que la
fameufe prophétie de Daniel fitr les 70 fcmaincs , a été
accoaipUc lirréralement au tems d'Antiochus Epiphanes. Réfutation
do cc fentimcnc. 3". Grotius & quelques .autres ont
prétendu que la prophétie du Pentateuque , U Jéigneur votre
Dieu vous fufeitera un prophète , & c . ne contient que la pro-
meffe d’une fuccelTion de prophètes dans Ifrael. Cette interprétation
réfutée. 4“. Obfervations fur le fentiment de
ceux qui ont prétendu que les apôtres avoient des réglés
pour difeernor les prophéties de l’ancien tcllninent , qui
dévoient être prifcs clans un fens littéral, d’avec celles qu’on
devoir entendre dans un fens allégorique. Ibid. 464. a.
5". iM. Wliillon regarde toute interprétation des prophéties
de l'ancien teffamenc dans un fens allégorique, comme fauffe
& fanatique ; Jk. il avoue en même rems qu’il cil impoffible
d’interpréter autrement les citations des apôtres lur l’ancien
tcflament. Singulière hypothefû-è laquelle il a recours pour
f.iuver les inconvéniens qu'il croit réfulrer de là. Examen
de cette hypothefe. Ibid. b. Prophéties qui dans leur fens
littéral ne peuvent s'entendre que de Jefus-Chrift. Prophéties
typiques , qui ont deux objets. Auteurs à confuiter fur cette
matière. Ibid. 465. a.
Piophéiie. Langage allégorique dans les prophéties. Suppl.
PRO
I. 249. a. Accompliffement d’une pro[)hétie ou dlrcélcincnt,
ou par accommodation ; danger de vouloir interpréter la
fens des prophéties. I. 77. h. Obl'ervations fur la maniero
dont les prophètes font cités dans le nouveau ceftament.
III. 483. b. D e raccompliffement des prophéties en Jefns*
Chrift. X V I . 779. b. Prophéties qui annoncent la vocation
des gentils. V i l . 603. />. Ty|>es prophétiques. X V I . 778. b.
Sentiment de Sorvot fur les prophéties. XVII . 2 7 î-é . É’oycç
ORACLE.S DIS Heureux.
PROPHÉ TISER, ( Criiiq. fier. ) acceptions de ce mot dans
l'écriture. C e que dit Platon fur la ficulté de prophétifer.
XIII. 465. <i.
PROPICI.ATION , ( Thcolog. ) facrlficcs de propiclation
chezles Juifs. Sacrifice de jiropiciation félon les clirétiens. Fêtes
des Juifs pour la propidation. X llI . 465.
Propicialion , Jête de la. VI, 304. b.
IMIOPICIA"!OIRE , i^Crittq.Jaa.) table d’or fervànt <Ie
couvercle à l’arche de l’alliance. Ddeription. C ’eff fur le
])fopiciaroirc que repofoit le fclickina. Marques que Dieu y
donnoit de fa préfence. Adorations dirigées vers cc lieu. In-
tercdlion que te louvcrain f.icrilicateur y faifoit unefoischa-
que année. X lll. 465. b,
Propiciatoire, figures de chérubins dont il étoit orué. III.
298. b.
PROPO NT ID E , ( Géogr. an:. ) golfe entre rHcllcfpont
8c le Pont-Euxin. Origine du nom Propontidc. Autres noms
de cette mer. Température du climat oii elle eff fiuiéc.
Villes dont elle eff environnée. Ses iffes. XIU. 466. </.
Propontide. Protludious de fes environs. Suppl. 1 . 597. b.
P R O P O R T IO N , {Mathém.) égalité de deux rapports
comparés. Proportion tlifcrete. XIII. 466. a. Proporrion coii-
tiiuie ; pROG.REssiON. Des proportions arithmétiques.
Ibid. b. Des proportions géométi iques. Ibid. 467. a.
Proportion. Différence entre raifon ik. proportion. XIII.
774. b. Ternies de proportion. XVI, 158. <1. Regie de proportion.
V I. 312. a. XIII. 264. <2, b. XIV. 21. b. Règle in-
verfe de proportion. VIII. 852. a. XIV. 122. <2. Proportion
par converfion de raifon. IV. if>6.a. Proportion coiuiiuic , &
proportion dlfercre. IV . 115. a. 1034. <2. Proportion d’égalité
ordonnée, V . 414. b. d’égalité troublée. 415. a. Proportion
mixte. X. ^85. <2. Proportion réciproque. XIII. 832. a.
Proportion , ( Mufiq. ) détails fur quatre fortes de proportions
qu’il ell nécefl'aire de connoître pour entendre les
calculs dont les auteurs ont chargé la théorie de la mufique :
proportion arithmétique, géométrique , harmonique & con-
tr’harinoniqwc. Suppl. IV. 538. b. L’expérience a fait connoître
que les rapports de trois cordes, fonnant enfemble
l’accord parfait tiercc-majeiirc, formoient cncr’elles la forte
de proportion qu’à caufe de cela , on a nommée harmonique
: mais c’cll-là une pure propriété de nombres , qui n’a
mille affinité avec les fous, ni avec leur effet fur l’organe auditif.
Ibid. $39.22.
Proportion harmonique ou muficale. Si trois ou quatre nombres
en proportion harmonique, font multipliés ou divilés
par le même nombre, les produits ou quotiens feront aiilU
en proportion harmonique. XIII. 467. b. Méthodes pour trouver
un nombre moyen proportionnel harmonique entre deux
nombres donnés : pour trouver un nombre qui foit troi-
fieme proportionnel harmonique à deux nombres donnés ;•
pour trouver un quatrième proportionnel harmonique à
trois nombres donnés. Si on prend un nombre moyen proportionnel
arithmétique entre deux nombres, & un moyen
proportionnel harmonique entre les deux mêmes nombres,
les quatre nombres feront en proportion géométrique. Différence
remarquable , entre les proportions arithmétique ,
harmonique & géométrique. Ibid. 468. a.
Proportion conlr'harmonique. IV . 135.22.
Proportion. D u compas de proportion & de fes ufages. IIL
7 5 1 . , & t.
Proportion. Proportions auxquelles il faut prendre garde
en rédiiifanc une figure en petit. Selon M. Brifeux , les
bellev proportions en arcliiteélure font les mêmes que celles
qui prodiiifcnt les confonnnnccs en mulique. XIII. 468. b,
Poyc^ CuNSONNANCE, Mufiq.) la fin de l’article.
Proportion , ( Eogiq. Métaphyf. ) XIII. 468. b.
Proportion, { Beaux-ans) l’unité & la variété produî*
font la fymmétrie & la proportion. Différence entre ces deux
qualités. En quoi confiAe la perfeéfion d’un ouvrage de l’art.
XIII. 468. b. Foyei Suppl. II. 908. b.
Proportion, {Â rchit.) acceptions de ce mot. Ouvrage
à coufulter. XIII. 468. h.
Proportion, (/./ri/i/i/zg.) proportion entre la longueur
& la largeur des jardins. Proporrion dans les pieces découvertes
d’un jardin. Celle qui doit être entre l’étendue d’un
bofquct, & une làlle de verdure ou un balTin pratiqué au
milieu. XIII. 469.22.
Proportion , {Econom. anim.) des proportions que la
nature a établies dans les membres du corps humain , pour
en exécuter les fonélions. VIII. 260.22, b,
Proportion.
PRO
P r o p o r t io n , (P d / I t .) M .d cW a t c lc t croît que les premieres
idées d'imitations fe font portées à faire les copies
égales aux objets imités. Nous n’avons point de détails écrits
fur les mefurcs que les Grecs employoient à régler la proportion
; mais nous avons leurs llacues, ce qui vaut cnc*rc
mieux. McTure employée par les auteurs pour établir les
proportions du corps humain. XIII. 469. a. Le moyen de
rendre l’étude des mefurcs réellement utile, ell d e là fonder
premicreiuenr fur l’offéologie. Variété des proportions du
corps felon les difiérens âges. Ibid, h. Différence de proportions
occafionnee par la dift’éi ence du fexe. Autres caufes
qui font varier les proportions , comme la conftitmion ou
le tempérament, les moeurs , Ibid. 470. a. les modes même.
Le mouvement du corps y occafionne auffî des chan-
gcmeiis très-diffinéls & très-app.arcns. Toutes ces variétés
de proportion font principalement l’ouvrage de la nature ;
niais l’art qui eft fon émule peut anffi prétendre quelquefois
au droit d’en opérer, lorfqu’il les croit favorables à fes
illufions. Ot'lcrvations fur les proportions établies par Par-
Hiafius, Euphr.uior , tk Afclépiodore. Ibid. b.
Pioportions du corps humain. Suppl. H. 344, h. Ces proportions
dans le foetus & dans l’adulte. Suppl. I. 126. b.
Celles de la face & de toutes les principales parties :
proportion qui caraftérife une b;elle taille. VI. 356. b. De
la proponion dans les meinbres. VIH. 260. a. Différences
dans les proportions de l'homme & de la femme. Ibid. b.
lesplanthes d’anatomie ik de d -ifin, vol. l ik Hides
planehes.
P R O PO R T IO N N E L , (^M.ulématlq.) quantités proportionnelles.
Trouver une tiOifieme propoi tionnellc à deux
lignes données. T r o u v .r une moyenne pioportionnelle entre
deux lignes données. D e la méthode [jour tr. uvcr deux
moyennes proportionnelles entre deux lignes données. Trouv
er une moyenne proimrtionnellc entre deux nombres.
Trouver une moyenne proportionnelle harmonique. XIII.
471 . 22.
Proportionnel. Nombre proportionnel. XL 204. b. Moyenne
proportionnelle arithin iique ik gcoméirique. X. 844. b>,
Echelles proportionnelles. V. 248. a. Ul'age de la eiffbïde
pour trouver deux moyennes proportionnelles. 111. 481.22.
Trouv er par le compa> d . proportion une troifiemc proportionnelle
à deux lignes données ou une quatrième .à trois;
7$2. b. entre deux lignes droites données, trouver par le
même iniirument une moyenne pioporrionnellc ; 754. a.
entre deux nombres donnés, trouver un nombre quelconque
de moyens pro|>ortiomiels nriihméiii[ues; XIH. 432. a.
entre deux nomares donnés, trouver un nombre quelconque
de moyens proportionnels géométriques. ,434. a. T rou v
e r un moyen pro[;oriionnci contr’harmonique entre deux
quantiiésdonnées. iV . 13$. a.
P R O P O S A N T , i^Hifl. eccl.) examen à fubir avant que
d’être admis au grade de propofant. Droit que cuni'ere cegi ade.
X l l l . 471.
P R O P O S IT IO N , {Gramm.) cet article a été amplement
traité au mot ConfruBion. Obfervations fiircet objet. Remarques
fuiTa définition que M. du Marfais a donnée de la propofi
tion dans l'article cité. XIII, 471. b. Toutes les obfervations
que la grammaire eff chargée de faire fur la propoficion ,
fe réduifent à deux chefs , favoir la mattero ik la forme.
I. Matière grammaticale de la propoftion : l’analyle la réduit
à deux parties , le fujet ik l’attribut. Ibid. 472. a. L ’attrib
u t, dit M. du Marfais, contient effentieliement le verbe.
Conféquences tirées de ce principe. Le fujet Sc l'attribut
peuvent è t ie , 1°. fimples ou compofés. Le fujet cft fimple,
quand il prèfenie h l’efprit un être déterminé par une idee
unique. Il eff compofé , quand U comprend pluffeurs fiijets
déterminés par des idées ' différente^. Ibid. b. Obfervations
fur les définitions qu’adonnées M. du Marfais du fujet fim-
ple 6c du fujet compofé. L’attribut eff fimple , quand il
n’exprime qu'une feule maniéré d’être du fujet , foit qu’il
le faffe en un feul mot , foit qu'il en emploie plufieurs.
L ’attribut off compofé, quand il exprime plufieurs maniérés
d’être du fujet. Les propoficion^ (ont pareillement fimples
ou conipofées , félon la nature de leur fujet 8c de leur
attribut. Ibid. 473. a. Maniérés de réfoudre en propofitions
fimples, les dift'érentes fortes de propofitions compofées.
Ibid. b. L e fujet & l’attribut peuvent être complexes ou
incomplexes. Le fujet eff incomplexe , quand il n’eff exprimé
que par un nom , un pronom , ou un infinitif. Par
la définition que M. du Mariais a donnée du fujet fimple,
il paroît qu’il l’a confondu avec l’incomplexe. Le fujet eff
complexe, quand le mot qui l’exprime eff accompagné de
quelque addition qui en eff un complément explicatif ou
déterminatif. L'attribut eff incomplexe quand la relation du
fujet à la maniéré d’être qui lui eff attribuée eff exprimée
en un feul mot. Ibid. 474. a. Il eff complexe quand le mot
principalement defliné à énoncer la relation du fujet à la
maniéré dêtre qu’on lui attribue , eff accompagnée d’autres
mots qui en modifient la figntfication. Les propofitions
PRO 5 2 9
font Incomple.xes pu complexes, felon la forme de I’ci,..,,
dation de leur fujet 6c de leur attribut. Propofitions dans
lefquellcs l’ordre analytique de leurs parties eff renverfé ,
ou ne fe préfente pas d’abord d’une maniéré (ènfihle. Q u elque
compofée ou complexe que foit une propofition , l’a-
nalyfe la réduit enfin aux deux parties fondamentales, qui
font le fujet 6c l’attribut. Exemple. Ibid. b. H. l'orme grammaticale
de la propofition. Trois principaux afpeéls fous lcf-
quels on peut cnvifiiger cette forme. 1 “. Par rapport à la
totalité des parties qui doiveut entrer dans la compofition
analytique de la propofitioa. Elle peut être à cet égard ,
ou pleine , ou elliptique. Ibid. 47^. b. 2°. Par rapport à
l ordre liiccenif que I’analyfc affigne à chacune des parties
de l.i propofition , la phraleeft diieéte , ou inverfe , ou hy-
perbaiique, 3“. Par rapport au fens particulier qui peut d épendre
de la difpofition des parties de la propofition , elle
peut être ou finiplcmem expofuive ou interrogative,4-7(0. a. ibid.
Propofition. Différence entre phrafe 8c propofition. XII.
025. b. Propofitions conficlérées grammaticalement. IV. 84.
b. Doélriiie de M. du Marfais fur les propofitions. 81. 22.
85. b. Pourquoi il ne peut y avoir aucune propofition fans
verbe. X V l l . 49. a. De ta matière 6c de la forme des pro-
pofftions , en tant qu’elles font l’objet de la fyntaxe. VU .
844. a.
Proposition , (Logiq.) dans toute propofition , il faut
ncceffairemem qu’il y ait un fujet 6c un attribut. Copule
qui fort a lier ces deux termes. Pour connoitre la nature 6c
les propriétés de la propofition, l’on en examine ici la matière
6c la forme , la quantité, la qualité, les oppofitions,
les converlions, les equipolleiice-. La matière d une pro-
poiition c’eft ce qui en taie l’objet, L,i forme n’eff que l’arrangement
des termes dont elle réfiih c, 6c qui concouri.ut
tous à lexprcfTion d’un fens, XIH. 476. b. Explication des
différons membres qui peuvent encrer dans la ftruélure d’une
propofition. Ibid. 477. a. La quantité des propofitions fa
mefure lur l’étendue de leurs fujets. Une propofition con-
fidérée pur r.npport à fon étendue , eff de quatre fortes ;
ou iiniverfelle, ou particulière, ou fingulierc ,011 indéfinie.
Ibid.b. Les propofitions confiderées du côté de leur qualité,
le divifenc en affirmatives 6c négatives, en vraies 8c lauffes,
en certaines 6c incertaines, en évidentes 6c obfcures. Da^
goumer , philot'ophe fubtil, foutient, contre l’opinion com-
nuiiic , que tout jugement eff affirmatif. Réfutation de ce
feiuinie.,t. Ibid. 478. b. Des propofitions oppofées, Ibid. 479.
a. (_)n appelle converfion d’une propofition , lorfqu’on
change le lujet en attribut, 6c l’attribut en fujet , fans que
k propofition ceffe d’etre v ra ie , fi elle l’étoit auparavant.
lind. b. Les propofitions fe divifent en fimples, en complexes
8c en compofées. Les propofitions qui n’ont qu’un
lujet 6c qu’un attribut, s’appellent fimples. Mais fi le fujet
ou l’attribut eff un terme complexe qui enferme d’autres
propofitions qu’on peut nommer incidentes, ces propofitions.
ne lônc plus fimples, mais elles deviennent complexes. Ibid
b . 'Di la nature des propofitions incidentes. Ibtd. 481. a.
Examen de la queftion , s’il peut y avoir de la faiilTcté dans
les termes complexes qui forment les propofitions incidentes
, 6c ü cette iauffeté empêche la vérité de la propofition incidente,
principale. Ibid. h. Les propofitions compofées font
Celles qui ont ou un double fujet, ou un double attribut. O r il
y en a de deux fortes : les unes où la compofition eff expreffé-
nicnt marquée ; on peut les réduire à fix efpcces ; les copulatives
6c les disjonélivcs, les conditionnelles 6c les caufales, Ibid.
482. a. les relatives 6c les diferétives: les autres oii k compofition
eff plus cachée , 8c qu’on appelle pour cette raifon
exponibks: on pcutles réduire à quatre efpeces; les exclu-
fives , les excepcives , les comparr.iives, Ibid. b. &. les incepti-
ves ou définitives. D es propofitions frivoles. C e font celles qui
ontdc la certitude, mais une certitude purement verbale, qui
n’apporte aucune inftruélion dans l’cfprit : telles fo n t , i '’. les
propofitions identiques; 2®. celles où l’on affirme une partie
d’une définition du mot défini. Ibid. h. Les propofitions g é nérales
qu’on forme fur les fubffances , font pour k plupart
frivo le s , fi elles font certaines ; 6c fi elles font in ffruc-
t iv e s , elles font incertaines : d’où il arrive qu'on peut fou-
vent rencontrer des difeours fort clairs 6c fort fuivis , qui
fe réduifent pourtant à rien. Marques auxquelles on peut
connoître les propofitions purement verbales. Ibid. 484. a.
Propofition. Définition. IV . 81. a. Propofitions confiderées
logiquement. 84. b. Dans les propofitions on diftinguc le
fuje t, l’attribut ôc la copule , voye^ ces mots. To ute propofition
qui forme un fens complet, eff compofée de divers
fens ou concepts pariicutiers. I. 147. h. Différence effen-
ticlle entre les propofitions : les unes énoncent des juge-
mens , les autres n’entrent dans le difeours que pour y énoncer
certaines vues de l’e lp r lt , 6c peuvent être appellées
fimplement énonciations. IV. 81. b. Les propofitions diftin-
guces par rapport à leur étendue , en univerfelles , particulières
6c fuigulieres. I. 719. a. Autres diffinéUons des
S S S s s s
Vm