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316 O D E O D O
quatrième ode du livre 1 1 1 d’Horaco. Oblcrvationsfur cette
ode. UiJ. 96. .J. De la matiere fur laquelle travaille le poeie
Ivrique. Toute »enfée , tout o b je t , de quelque ordre qu il
loit ! peut fervir de fujet à l’ode. Il s’agit uniquement de
h façon de le prefenter, de la vivacité , des explications
c.xtraordinaires, & du degré de lumière dans lequel le poete
le met. Ibid. b. Cependant le tiijet le pins ordinaire des ode s ,
auquel ont coutume de s’attacher les poètes qui ne (ont pas
doués d'un génie extraordinaire, e(l Pcxpreifion de quelque
fentimeni palHonne, & principalement de la joie , dÇ C‘d-
miratioii 6c de l’amour. Les odes peuvent être diviiees en
général, relativement à leur matiere , en rrois_ elpeces.
(Quelques- unes font des fuites de confidérations ou réflexions ;
elles renferment des deferiptions paflîonnées ou l’éiuiméra-
tion des caraéleres de l’objet de l’ode : d’autres foin des
peintures animées qu’une imagination ardente créé & met
l'oiis les yeux : Ibid. 97- enfin la troilieme efpe-cc clt re-
fervée an feiuimem. Cependant les odes les plus ordinaires
font telles oii ces trois efpeces de matières font alternative-
inem alTocices. Obfervations fur les unes 6c les aun es. Ibid,
b. E.xemples tirés des odes d’Horace , propres à faire ccm-
ptendre comment nue penfée, une image, lexpreflion dim
fentiment peuvent fe transformer en odes. Ibid. 98. «t. Ob-
fervations fur les odes dans kfquclles le poète feint un
fentiment ou une palfion qu’il n’a pas. On ne doit pas s attendre
d’y trouver la v ie , c’eft-à-dire la chaleur d’imagination
6c de fentiment qu’ont les odes diélées par une v éritable
infpiraiion. Des grands effets que le poète lyrique elt
capable de produire. Ibid. b. D ’où vient lobfcurité de eei-
laines ode.s fublimes des anciens. Importance 6c utilité de
ce genre de poéfie. 11 fert à donner à chaque faculté de
notre aine , un nouvel elfor 6c de nouvelles forces , qui
éteiuient la fphere de notre jugemeiu & fortifient notre
fenfibilité. Les odes les plus anciennes 6c en même tems
les plus excellentes, font fans contredit celles des Hébreux.
Ouvrage à confulter fur ce fujet. Poéfies lyriques des Grecs.
Ibid. 99. Les choeurs de leurs tragédies confidérés comme
des odes du ton le plus fublime. On ne iauroit concevoir
aucune fmiation de l’cfprit ob le poete puiffe fe trouver,
quand il entreprend de faire une o d e , qui ne fe rencontre
dans les odes grecques. Les Romains confidérés a l’égard de
ce genre de poéfie , comme fort iiiféi ieurs aux G r e c s , ii
toutefois l'on excepic Horace , qui dans les differentes
efpcccs d’odes, a eu les plus grands fuccès. Doge de la poéfie
lyrique des Allemands. Confidérations lur ceux de leurs
poètes qui ont acquis le plus de gloire dans ce genre. Klop-
ffock; IbiJ. b. Ramier; Lange 6c P y r a ; Uz ; C ramer. L’ode
paroir être le plus beau fleuron de la couronne des poètes allemands.
Ibid. 100. J. Ode, confultez les articles Hymne. VII I. 39 a , b. Poésie
LYRIQUE,IX. 779. b. 780. U. XII. 839. J , b. 6c POLTES
LYRIQUES. X II. 843. , &c. Trois parties que les Grecs diftin-
guoienr dans l’ode. I. 517. u. Stances des odes. X V . 491.
b. Strophes. 348. u. Obfervations fur le ffyle de Iode.
Suppl. III. 363. <7. Le ffyle fimple fe trouve dans l’ode avec
dignité. X V . 203. u. Ode aicaïque. I. 247. b. Ode ana-
créontique. 396. b. Tradmffion italienne d’une ode d’Anacréon.
144. U. Ode pythique de Pyiidare avec la nnifique,
vol. VII des planches , Mufique , planche 3. Fragment d’mic
ode attribuée à Méfomédès , avec la mufique. Ibid. Odes
pyndariques. XII. 639. b. Ode fapphiqiie : fragment d’une
ode de Sappho fur l'amour. VII. 806. Des odes d’Horace,
l’article Horace. Des odes de Malherbe 6c de Rouf-
feau , l ’oyq leurs articles. Ces odes peu faites pour le chant.
Suppl. I. 238. a. Ode fur le tems par M. Thomas. XVI.
6 d E D , foutenir, {H ip.fdcr. ) prophète qui v ivoit fous
le regiie de Pliacée, roi d’Ifrael. A fle d’humanité auquel il
engagea les Ifraélites envers les captifs qu’ils avoieiu faits
dans le royaume de Juda.5 «yip/. IV. 100. u.
O D É E , {Archil. & Antiq. ^recij.') lieu deftiné pour la répétition
de la mufique qui devoir être chantée liir le théâtre.
XI. 347. a. Le plus fuperbe odée de l’antiquité ciolt
celui d’Athenes. Sa defeription. Ufage auquel il étoit deftiné
avant la conftruélion du grand théâtre. Ce bâtiment
brillé pendant le ficge d’Aihenes par Sylla , 6c relevé dans
la liiite par Ariobarznne avec beaucoup de magnificence.
Defeription des vertiges de cet édifice qui (ubfiftem encore.
Cinq hàtimeiis qu’il y avoir à Rom e, portant le nom do-
deum. Leur ufage. Ibid. b.
O J « , ce théâtre de mufique trés-fréquenté parles Athéniens.
XI. 938. a.
O D E N A T , cliefdes Palmyrenicns. XI. 800. b.
ODENH E IM , (Gèogr.) état eccléfiaftique d’Allemagne.
Suppl. IV. 100. a.
O DEN K IR CH EN , {Géo^r.) fcigncuric du bailliage de
Liedbcrg , dans le cercle du bas-Rhin. Aéfe d’intolérance
que commit en 1627 Ferdinand I I , contre les protertansde
ce pays. 5 /r/J/j/. IV. 100.^.
O D E N SÉ E , {Geogr.) ville du Dancmarck. Origine de
fon nom. Obfervations furTliomas Baugias , ne à Odeiifée ,
6c fur fes ouvrages. XL 348. a.
Odenjee, ville du Daiiemarck. Obfervations fur la v ie 6c les
ouvrages de Jacques B cnigiie Win flow, célébré médecin , ne
dans ce lieu. Suppl. IV . 100. b.
Oder.jie. Origine de cette ville 6c de fon nom. XI.
350. a. r ■ ' O D E R , (Gèogr.) ce fleuve d’Allemagne autrefois nomme
Viadus. XVII. 227. b. Canal fait à l’Oder , près de 1 -rcïcii*
Suppl. III. 143. é.
O DEUR , ( Phyjlq. ) membrane pituitaire fur laquelle la
fenfation do l’odorat crt produite. Les fenfations de l’odorat
6c du goût ont beaucoup de rapport cntr’clles. XI. 348-
a. Le principal objet de i'üdorat'coniifte vraifemblablemenc
dans les fds volatils. Calcul tiré de la propagation des
odeurs , par lequel la clivifibillté de la niaticrc elt prouvée.
Odeurs qu'on peut tirer du mélange de deux corps inodores.
Les corps compofes peuvent répandre des odeurs
qui ne reffemblont en rien à l'odeur des corps fimples dont
ils font coinpofé.s. 11 y a plufieurs odeurs qu’on ne tire des
corps que par l’agitation. Ibid. b. Un corps dune forte
odeur peut la perdre par fon mélange avec un corps inodore.
Odeur gracieufe tirée du mélange de deux corps qui
ne fentent pas bon. L’efpric de vin inélé avec le corps qui
a le moins d’odeur peut en former une agréable. Le corps
le plus odoriférant peut dégénérer en une odeur puante.
D e deux corps dont run n’a point d’odeur, 8c l’autre en a
une mauvaife , il peut réfuiter une odeur agréable. Ufage
des odeurs dans les maladies liyrtériques. Modes par rap-
jjort aux odeurs. Los odeurs ne prodiiifent pas toujours
l’effet qu’on leur a attribué , qui elt de donner des vapeurs.
Odeurs excellentes dans les accès de vapeurs. Ibid.
Odeur. Méclianifme des odeurs. XI. 333. La volatilité
du feu en eft regardée comme le principe. Suppl. IV . 3 3 9 *
b. Diverfes quertions fur les odeurs. XI. 336. u .— 338. a.
Effet des odeurs fur quelques femmes enceintes. VU. 962.
J. Méthode pour tirer les odeurs des fleurs. 1 1 . 20i.</. D e
la mauv.aife odeur qu’exhalent certaines parties Sc les ex-
cremens du corps humain. XI. 398. u , b. Des odeurs des
remedes. VII. 187. b. Odeurs que répandent quelques in-
fcétes. V I I I .783. il.
O deur, (C rhiq.fucr.) différentes acceptions de ce mot
dans l’écriture. X L 3 49. .7.
O DIEUX. Diftéientcs maximesde morale à l’occafion de ce
mot. XI. 349.
O D IN , OthencuiV oden, {Mythol.) le plus grand des
dieux , félon les anciens Celtes. Détails touchant la doctrine
de ces peuples par rapport au Dieu fupiêiiie, 6c fur
le culte qu'ils lui rendoienc. Simplicité de leur premiere
religion qu’ils corronipitcnt enfuite. Changement qu apporta
chez eux un prince Scythe nommé Odin. Ils paioilfcnt avoir
confondu ce prince avec le Dieu fupréme. XL 349. ^-^Hif-
toire de ce conquérant. Origine de la ville dOdenfee 6£
6c du nom qu’elle a reçu. Attributs du dieu Odin , félon la
mythologie des Iflandois. Femme de ce dieu. Palais célerte
habité pur Odin. Ibid. 330. a. Comment on le, repréfentoit.
Culte qu’on lui rendoit. Traces qui reftent encore de ce culte.
Ibid. b.
Odin , dieu des Scandinaves. VIII. 917. <t, b. Poème qui
renferme les préceptes de morale que ce légirtateur avoit
apportés aux Celtes fcandiiiavos. 74. a. Les cavaélercs runes
apportés par lui dans le nord. X IV . 437. b. Palais dO d iii,
lieu de délices dans l’autre vie réfervé aux héros. X V I .
821. a. Voyei O tHIU.Suppl.
O D O A C R E , roi des Hérule.s. XI. 227. b,
Ü D O M E T R E , {Arpentage) inrtriimcnt pour niefurer les
dirtances par le chemin qu’on a fait. Pédometre.
Avantage de cet inftniment. Conrtriiéfion do l’odometre le
plus en ufage 6c le plus commode. X L 330. A Maniéré de
s’en fervir. Odonictrc préfenté à l’académie en 1724 pac
M. Meynicr , 8c perfeéfionné enfuite par M. 1 abbé Duthier.
Prouve de la jurtelfe des mefurcs qu’on peut obtenir par cet
iiirtri.mcnt./ii.L 33i.u. Odomeire, v o ye z vol. V des planch. Arpentage, pl. 2.
O D O N , comte de Paris, voyc^ Eudes.
O dON, {Saint ) X V I. 490. b.
Odon , philolbphe du onzième fiecle ; fes ouvrages contre
les nominaux. XIII. 839. b.
O D O N T A L G IE , {Médec. &• Chir. ) étymologie(lecc mot.
Différentes caiifes des maux de dents. XI. 33 x.u. D es moyens
de les guérir./ii."/. b.
Odonutgic. Cet article a quelque rajiport avec les articles
Gencive &• Erosio.v qu'il faut confulter. yoyci auff»
Cakie des dents. Principe de la doulein- qu’on éprouve
dans l’odontalgie. 1 . 306. a. Diflérciis remedes contre les
maux de dents. IX. 920. b. 921. a. XL 331. b. Ufage de
l’huile de girofle dans ccrtiynes odomalgies. V II . 67--,
O D O
Ufage du tabac 5 c de fon huile. X V . 783. b. Ufage de
l’Iuiilc de cade. VII. 380. a. Huile de cajeput employée
dans certains maux de dents. Suppl. IV. 28. b. Des topiques
pour les maux de dents. X V I. 419. a.
Ü D Ü N T A L G IQ U E , ( Chir.) diiférens remedes contre
les maux de dents.XI. 3 31.
o d o n t o ï d e , {Anatom .) apophyfe clans le milieu de
la fécondé vertebre. Etymologie du mot. Defeription. XI.
O D O N T O T E C H N IE , ( Chir. ) étymologie de ce m o t ,
par lequel on entend l'arc du dencirte qui a pour objet les
dents artificielles. D e la maniéré de réparer la perte d'une
dent par une autre dent naturelle. Matière donc on forme
les denrs artificielles. Recette d'une compofiiion pour faire
des deni.s artificielles , 6c pour i cmpiir une dent cariée. XI.
332. b. Voyei IV . 840. a.
O D O R A N T , principe , ( Chym. Pharm. Mat. medic.) principe
aromatique des végétaux. Subllances animales aromatiques.
XI. 332. b. Union du principe odorant des v ég é taux
avec riiuilc effentiellc. Coiniiieiit ce principe exirte
dans les plantes qui ne contiennent point de cette huile.
Mobilité de cette partie odorante. E^e ne nage point dans
l’eau de la végciaiioti. Il n’ert pa,s poffible d'en déterminer
le poids ni la mef'iire. On ne doit pas confondre avec le
principe aromatique , une ceriainc vapeur qui s’exhale de
prefque toutes les fubrtances végétales 6c animales appellees
inodores , 6c qui cil pourtant capable de faire reconnoitre
ces fubrtances par l'odorat. Ibid. 333. a. Le principe
aromatique doit être ménagé dans la préparation des méJi-
cainens odorans , comme un agent médicamenteux trés-clH-
cacc. Quelles font les maniérés de le ménager dans les décodions
, 6c dans le bain-marie. Ce principe a une faveur
générique qui le rend propre à exercer la vertu cordiale ,
ffoniachiqiie , fortifiante , nervine , fudorifique. Ibid. b. O utre
cela quelques-uns de ces principes ont des qualités partlcu-
licres 6c dirtindes : exemples. Ibid. 3 34. a.
Odorant. Fineffe des parties qui s’exhalent d'un corps
odorant. IV . 1073. b.
O dorante, Jubjlancc, ( Chym. ) c’ertprincipalement dans
le régné végétal qu’on trouve cette f'ubrtance. Petit nombre
de fubrtances animales aromatiques que nous coniioil-
Ibns. On ne comprend pas dans la clalTe des fubrtances odorantes
certaines matières minérales qui ont une odeur propre.
X L 334. a.
Odorante , fubjîancc , voyc^ AROMATIQUE & Parfum :
baume odoriférant. II. 163. b. bois odoriférant. I. 181. b.
700. b. Eaux elTentielles retirées des fubrtances odorantes.
V . 197. a. Prodigieulé ténuité des particules qui s’exhalent
des corps odorans. Suppl. IV . 775. b.
O dorantes, p.'frrej, {H ijl. nat.) l’ocleurde ces pierres
ert abfohiment accidentelle à leur fubftance. XI, 3 34. a.
O D O R A T , ( Phyfiol. ) organe de l’odorat. La différence
des fenfations du nez , du gofler , de la bouche, de l'ccfo-
phage , ert à-peu-près comme leurs dirtances du cerveau.
XI. 334. a. Méchanifme de l’organe de l’odorat. Ibid. b.
Méclianifinc des odeurs, objet de l’odorar. Partie «les végétaux
, des animaux 6c des minéraux qui crt l’objet de l’odorat.
Le feu üc le broiement tirent des odeurs du rcgiie
animal 6e végétal. De rémanatioii des corpufcules qui torment
les odeurs. L'odeur ik - corps odoriferans augm .nte
quand on en mêle pluiieurs enfuiible , ou quand 011 mêle
«les fels avec des corps huileux odoriferans. Ibid. 333. a.
Les parfums pLifoieiit bcaiieoup aux anciens. Maniéré
dont fe fait l'odorat. Ibid. b. Explication des pliéiioiiie-
nes de l'odorat. 1“. De l’artînité qui le trouve entre les
corps odoriferans Sc les corps favoiircux. Pourquoi des
odeurs défagrcables ne choquent point , quand clics font
dans des alimens dont le goût plaît. 2“. Pourquoi Pou ne
1 cm point les odeurs quand on cil enrhumé. 3". Pourquoi
les odeurs rendent l'ouvent la vie dans un inihmt, 8c fciiificnt
quelquefois d’ime fai,on fiiigulierc. 4“. Pourquoi le^ülleUlS
caufent quelquefois des maladies , la mo rt, 6« prel'qiie tous
les effets des niédicamciis 6c des poilbns. iLid. 336. a.
3". Pourquoi la niêinc odeur produit des eflets oppoi'és en
differentes jierfonnes. 6”. Pourquoi l’odorat cil fi fin dans
les animaux qui pm de longs becs, de longues narines, 6c
les os fjiongieiix confidérables. Ibid. b. 7". Comment des
corps odoriferans , très-petits , peuvent répandre très-long-
tems des odeurs fortes, fans que les corps dont ils s’exhalent
paroiffent avoir perdu de leur iiiafle. 8“. Pourquoi la
puaiytcur qui s'exhale des animaux ou végétaux punéfiés,
fait lur les narines une iniprcilioii fi longue 8: fi défagréa-
blc. Ibid. 337. a. 9“. Pourquoi l’odorat crt emouffe le matin
quand on s’éveille , 6c devient plus vit après qu'on a
cternuc. 10“. Pourquoi les jiliis Ions odoriferans font Iter-
niitatoircs. 11". Pourqiioi l’on ne f'eiu rien quand ou court
contre le vent. 12". Pourquoi certaines odeur' fortes blef-
0 n fems quelles .agifi'ent fur Podorat.
13 .po u rq u o i le tens de Podorat ell plus paifait dans
( E C O 317
les animaux que dans les hommes. Exemples , dont on
peut fufpeflcr la vérité , de quelques hommes d’un niei vcll-
leiix odorat. Ibid. b.
Odorat, {Phyjlol. Anat. & Phyjîq.) defeription des parties
qui compofeiic l'organe de Podorat. Suppl. IV . l o i . b.
Ecoiileinens ou émanations qui font l’objet de cet organe.
Ces écouleniens paioilfent foriir de tous les corps connus;
il n en crt aucun qui ne donne de l’odeur quand on le
fi'otie. Ibid. 102. a. La véritable nature des particules <[ui
frappent Podorat Ji’cll pas bien connue ; ce qu’on en fait ,
c ’cll qu’elles font extrêmement fines, Il crt probable que
ce font les nerfs fur lefqucls elles agiffent ; eux feuls ont
un lemiment aifez fin pour être ébranlés vivement par de
li fiibtiles particules de matiere. Effets lingulicrs des odeurs.
Les odeurs les jiliis iiifupportables confinent quelquefois dé
près aux plus cxqiufes. La caule principale de Podeur qui
s’exhale des animaux Si des plantes, paroit être la chaleur.
Ibid. b. Les particules odorantes fe développent plus difficilement
dans l’animal que les parties colorantes. L’agré-
ineiit de Podeur tient beaucoup au goût. Les animaux ue
font flattés d’une odeur qu’aiuaiit qu’elle leur annonce un
aliment convenable. 11 y a cependant de la réalité dans l’odeur
agréable. Mais cet ugréniem dépend d’une certaine
lîiédioeiité dans le dcveloppemeiu des particules odorantes.
Examen de la qiiertion , fi la matiere de l'odeur ell la même
que celle du goût. Du fiege de Podorat : les anciens le pla-
çoieiic dans les ventricules ainéiieurs du cerveau. 103.
.7- Mais aiijotirü’luii ou convient unanimemeiu que cet organe
ell dans les narines. Pour que ce l'ens puilî'e s’exercer, il
faut que Pair l'oit attiré dans leur cavité par l’inl'piration.
Examen de la partie des narines dans laquelle Podorat
s’exerce. Pourquoi Podorat ert moins iiéceffaire à l’Iiomme
(ju'aux animaux. Des nerfs qui font les coiiduéleurs de ce
Ions. Ibid. b. L'odorat plus fin dans les hommes qui vivent
dune nourriture (impie 6c uniforme. Mucofué néceffaire
aux nerfs qui app:irti^.nnem à ce fuis. Prefque tous les animaux
font pourvus de l’odorar. Utilité qu’iL en retirent.
Aucun aliment n’ell vraiment faluraire quand fon odeur ell
défngréable. Comme auffi tout aliment qui flatte Podorat
doit être regardé comme bon. Outre eet.e utilité, l’odoiat
a encore pour but le plaifir qu'il nous caufe. Ibid. 104.-7.
Odorat, lie Podorat des animaux. Suppl. IV . 13.^-. D ’où
procédé la liaifoii particulière qu'il y a entre le goût 6c
Podorat. \ II. 760. é. De lorgaiie dePotlorat, Narine.
Seudbilité de l'organe de l’odorat dans l’homme. X V . 30.-7.
Pourquoi certains animaux Pont beaucoup meilleur. XI.
1 29. a. Fineffe de Podorat de quelques animau.x. 263. *7. Voyc^
O deur.
Odorat , ( Sèméionq. ) pronoHics tirés de Podorat des malades.
XI. 338. a.
O D R ISÆ , ( Gèogr. anc. ) ancien peuple de Tiirace, dont
la capitale , nommée Odryjje, fut la patrie de Tlinmyi is ,
poète 6c nnificicn . divcrlés obfervations fur lui 6c fur fes
ouvrages. XI. 3 58. a.
O D Y S SÉ E , {Belles-Utt.) étymologie du nom de ce poème.
Son but, félon le P. le L’oflii, ell «le nous faire connoitre
l'état de la Grèce dans fes différemes parties. Expofition de
la table île POdyfl'éc. Moralité enveloppée fous cette fable ;
6c exprimée , felon l'auteur cité ci-ddlus, dans ce proverbe ,
il n ’ejl rien tel que l'ail du maître dans une maijon. Obf<.r-
vatioiis qui moniveiit que la moralité que voit ici le P. le
Boflu crt mal fondée. XI. 338. b Autre plan de Püdyffée
infiniment plus l'enfé. Le vrai but de ce poème eft de montrer
que la prudence jointe .7 ta v.iUur , triomphe des plus
grands obJlacUs. Ouvrage dans lequel 011 s’ert cfl'orcé de
prouver qu’Homeie a pris tous fes l'ujcts dans Pécritiiie. Ibid. 339. a.
Odyjfee, obfcrvation fur ce poème. XII. 817. -t, L f ey«-
atiflî les articles oii il ell traité de l’épopée. Supériorité de
PÜdylfée fur le pocine de l’Enéide. V. 826. a. Affion de
l’Oiiyflée. Suppl. 1 . 157. a. 158. .7. Noeud de ce poeme. XI.
183. b. Erreur de ce poème par rapport à i’irte de Pharos
près d’Alexandrie. X ll. 494. a. (E C
CECHALIA, ( Gi’egr. ) recherches fur la pofition de cette
ville. Pourquoi Hercule la cietruifii. Suppl. IV. 104. E
(E CO LAM PAD E , patrie 6c ouvrages de ce reforinateur.
VIT. 287. b. XVII. 622. -7.
(E CO N OM A T , ( Jurifp.) origine des oecononiats. A qui
ert confiée en France la régie du temporel des évêchés 6c
abbayes pendant la vacance. Emploi du tiers des revenus
qui fe portent aux oeconomats. A qui appartient l’examen
des affaires des oeconomats. A qui s’en rendent les comptes.
XL 3 39. b.
(ECONOME , {Jurifp.) oeconomes des ho^iitanx 6c cora-
mumuiics. (Economes lequellves du clergé. XI. 339. b.
ÛHconome Jpirituel.Xl. 359. b.
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