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2 . 2 0 MES MESunr qitarrtt ^ {_.4nt'tq. Arts 0 Comm.) L « mciures
•quarrt:^.•^ pour les {'in faces i’e font en multipUain une mefure
,longue par elle-mcine. Table des melurcs quarrées d’An|le-
lerre. Pletlirc des Grecs. Aire de l’aroure des Egyptiens.
Table des aires des mclures rcanaines réduites aux mefures
xl'Anglcterre. X. 41S. a.
jMlsure dc-s liquides. ( Antiq. Arts (S' Comm. ) Melures
•liquides d'Angleterre. X. 418. Celles de France ,d e Hol-
Jande , d’Fl'pagne , de Portugal, d'Italie, H’iJ. 419. u. d Alle-
anagne. JhiJ. l>. V o y ez , page ((oo , quelques tables des
•jnefurcs liquides de diflerenres nations. _
Mejurc des liquides dcs Grccs 8c des Romains. X ll. 853.
a. XIU. 672. y. Des anciennes nicliircs angloifes. X \TI.
639. h. D ’où vient la tüfficulté d'évaluer les mefures des
anciens : les mêmes düHcuhcs ont encore lieu parnu les
joiodcrnes. 111. 403. h.
M esure itinéraire. ( Géugr.) Le mille hébraïque. Le Itade
■ égyptien. Parafanguc égyptienne. Le grand Se le petit fehoene.
Parafanguc des PerfesrStade d’Ariflote, de Xenophon, &c.
Stade romain. X. 419. !>■ Mille romain. Ancienne lieue des
Gaules Sc d'Efpagne. RaÛc des Germains. Mefures itinéraires
de dlverfes nations d'Afie , d'Afrique & d Europe.
Jl>id. 420. a.
Mefures itinéraires anciennes comparées avec les modernes ;
■ :aé/e. VIII. 93^. l.
Mefure des terres. X V I . 176. a , h. Mefure des anciens
appellee/’err/cj. XII. 439. é. .Mefures du mineur. V IL 638.^.
Mefure appellee verge. X Vil. 63. l>- Mefures d efpaces terref-
tres anciennes & modernes. Suppl. IV . 878. rf. Comparaifon
des mefures de difîcrens pays : Autres tables relatives aux
mefures. 886. a. A rpent , A r pen tag e .
M esures liquides, Table des) d'Angleterre, qui font
d’ufage pour mefurer les vins & eaux-de-vic. Table des
mefures liquides des Grecs réduites à celles d'Angleterre. X.
420. a. Table des mefures de liquides des Romains, réduites
à celles d’A rgleierje. T.ible des mefures de liquides des Héb
reux , réduites à celles d’Angleterre. Ibid. 421. a.
Mes vkis rondes , { Antiq. A n s & Comn:.) ou mefures des
•chofes feches. Mefures rondes de France : le litron , le boif-
feau , le minot, la mine, le feptier , le muid, le tonneau.
Mefures rondes du Nord , de Hollande. X . 421. •», é. Mefure
d’Archangel pour les grains. Melures rondes d Italie. Mefures
rondes d'iifp.igne & 'd e Portugal. Table des mefures d'An-
gleverre pour les chofes feches. Table des mefures grecques
pour les chofes feches , réduites à celles d’Angleterre. Jbid.
422. .7. Table d(_s mefures romaines pour les chofes feches,
réduites à celles d’Angleterre. Table des mefures liébraicjues .
pour les cboles réelles, réduites à celles d’Angleterre. Ibid.
423. a.
Mefures rondes : de celle des Grecs & des Romains. XII.
851. b. &c. Des anciennes mefures angloifes. X VII . 639. b.
M esure., (^Gouvemem.) Les poids 8c les mefures d'An-
gleierre fixés par Henri 1. D e l’exécution de ce projet en
France. Avantages qui en réfulteroient. X. 423. b.
Alefure. Comparaifon qui fe fait d’uns mefure neuve .avec
k mefure originale. V . 954. b. D e l’étalonnage d’os mefures.
VI, I I . b. 12. a , b.
M e sure , {Pharmac.) Détails fur les mefures des apothicaires
& pli^rmacologirtes. Abbreviations par lefqiielles on 1-ss défigne. X. 423. h. Obfervations fur les melures dont
parlent les anciens médecins. Ouvrage à conlulter. Ibid.
.424. a.
Me su r e , {Comm.) Mefures de longueur & mefures de
continence. Mefures de longueur ; l’aune , la canne , X. 424. a.
la bralTe , le raz , la v erg e, C’ c. l’arcin 8c la coudée, le cobre ,
6’c. Divers lieux oii ces mefures font en ufage. Mefures de
coniinen.ee pour les liquides , dans les diverfes provinces de
Franc e, dans les principaux états de l'Europe, & fur les
<otes de Barbarie. Ibid. b.
M e sure , {Géom. pranq.) projet propofé par divers géomètres
d’établir une mefure fix e , invariable, 8e indépun-
ciante des prétentions diverfes de chaque pays. Le moyen
de l’exécuter lé préfente en déterminant la longueur d’un
pendule . q u i, dans un tems donné , fait un certain nombre
de vibrations, fous une certaine latitude terrefire. Details fur
ce fujet. Suppl, i l l . 916. a.
Mefures de longueur. Les différentes longueurs du pendule
■ propofées comme une mefure invariable 8c univeifelle des
longueurs. XII. 294. a , b. XVII. 230. b.
Mefures de continence pour les litpiides. 11 cfl: difficile de
déterminer la capacité des mefures par le poids des fluides,
à moins qu’(3n ne connoiffe individuellement le fluide même
qu’on a mefuré. III. 274. b. Diiliculcé d’évaluer exat^oment
nos mefures. 4O3. h.
Mefures de continence pour les chofes feches, dans les provinces
de France, dans les principales places de l’Europe ,
dans la plupart des nations orientales. Mefures de jauge.
X . 425. a. Mefures pour les bois à brûler, pour l’arpentage
des eaui & forêts de France^ 8c le mefurage des bois appar-
ME T •enans au roi. D u projet de rendre uniformes diverfes mefurag
de Fronce. Ibid. b.
Mefures de continence ppur les chofes feches : obfervations
fur l'inexaflitude de quelques melures de continence en ufage
à Paris. XII. 644. b. Deu.x maniérés de mefurer les graines.
III. 665. a. Refoulement du grain dans le melurage. XIII.
892. a.
»Mesure, ( Comm. ) Mefure de continence pour les grains ,
à Befançon, à G r a y , à Dan. X. 425. b.
M esure du quai, ( Comm. ) Mefure de grains au Havre-
dc-grace. X. 42-^. b.
Mefures dans la danfe. III. 369. a.
Mefures employées pour établir les proportions du corps
humain en peinture 8c fculpture. XIII. 469. a , b. Vo y ez k s
plancli. de Dcfl'm , vol. III.
Mefures en ardùtccfure : celle des colonnes. X. 604. b.
V o y ez les planches d'A rchiteélure , vol. I. 8c l’anicle
COLON'NE.
Mefure des différentes grandeurs des médailles. X. 231. b.
604. a.
Mesure pour Us raies, {Outil de charron) X. 425. b.
Mesures, (Pptngl.) X. 425. é.
M e sure , é/re en , (pyèrime) tirer de plé ferme ou en
mefure. Entrer en mefure. Etre hors de mefure. Rompre la
mefure. X. 425. b.
M e su r e , {Grojf. forge.) X. 426. a.
M esure , {Jeu de mail) X. 426. a.
M e su r e , {M.mcge) X. 426. a.
M esures , ( Tireur d ’or) X. 426. a.
M esure , ( Tailleur) Ditféremcs opérations qu’il finit faire
pour prendre la mefure d’un habit complet, 8c de la culotte.
Maniéré de marquer ces mefures. X. 426. a.
Mefure. Maniéré de prendre la mefure pour un habit ,
Suppl. IV . 926. a. pour un corps. 928. a.
MESURER, {Geom.) Divifion de la géométrie pratique
en longimétrie , altimétrie , nivellement, géodéfie ou arpentage,
llcréométrieSc jauge. X.426. u. Inffmmens dont 011 fe fert
dans l’arpentage Les mefures qu’on emploie en géométrie
doivent être homogpnes à la chofe à mefurer. Pourquoi la
mefure naturelle de la circonférence d'us cercle eft un arc.
Art de mefurer les triangles. Art de mefurer l’air , fa preffion ,
fon relTort, (S'c. Ibid. b. Voye:^ M e su r e , {Géom.)
Mefurer, art de calculer les dimenfions des ouvrages d’ar-
cl’.iteéhire, d'hydraulique, &c. X V I . 384. a , b. 385. a. Mefurer
un terrein. I. 238. Plan , Su r fa c e & T oise.
Mefurer les vaiffeaux en vuidange, voye^ Jau g e r & T oisé.
Mefurer un folldc régulier, vc>yf{ SoUDE.
M ESU REU R, ( Comm. ) Différentes communautés de
mefureurs à Paris ; on leur donne le nom de jurés-mefureurs.
Des jurés-mcfiireurs de grains 8c de leur office. Leurs droits.
Des mefureurs de charbon. Des jurés-mefureurs de fel. Offices
& droits des uns 8: des autres. Des jurés-mefureurs d’aulx ,
oignons, noifettes, no ix, châtaignes, &c. X. 427. _Des
jurés-mefureurs 8c porteurs de chaux. Mefureurs ou toifeurs
de plâtre. Autres melureurs de differences marchandifes,
Ibid. b.
MÉTABOLE , {Rkéc.) figure de rhétorique : exemple.
Cette figure très-commune dans Ovide. X. 427. b.
M ÉT A CA RP E , ( Anat. ) partie de la main entre le poignet
8c les doigts, Etymologie du mot. Defeription de cette partie.
X.' 427. b.
MÉT AG EITNIES , ( Amiq. grecq.) fêtes où l’on celebr(5it
le jour que l'on a quitté fon p a ys , pour s’établir dans un
pays voifin. Compofuion de ce mot. A quelle occafion les
habitans de MéJiie en Attique avoicm iiiftiiué ces fèces.
Epitliete de Metageiinios qu’ils donnèrent à Apollon. X.
428. .2.
M É T A G E ITN IO N , ( Amiq. grecq. ) fécond mois de
l’année des Athéniens. Origine de fon nom. X. 428. a.
M É T A IR IE , voye^ V il la .
M É T A L , ( Hiß. run. Chymie 6- Mitall. ) Enumeration dec
fix métaux. CaraÔeres principaux 8c diftinflifs des métaux.
Demi-métaux. Divifion des métaux eu parfaits Sc imparfaits.
X. 428. a. Les anciens chymiffes ont encore divifé les métaux
en folaires 8c en lunaires. Métaux précieux ou uobl«s :
métaux ignobles. Sept métaux fournis aux influences des lepc
plnnetes felon les anciens. Pefanteurs fpécifiques des métaux.
Leurs diftérens degrés de dutffilité 8c de fufibilité. Des nienf-
trues ou diflblvans qui agiffent fur les métaux. Il y a des
métaux qui ont plus de difpofitiou à fe diffoudre clans un
diffolvant. que d’autres métaux qui y font déjà diffous. Ibid. b.
D e l’amalgamation des métaux avec le mercure. Dilatation
des métaux par la chaleur. De la calcination des métaux.
Leur réduélion. Alliages métalliques. D e la pefanteur fpéci-
fiquo des métaux. Pourquoi deux hommes n’ont jamais été
parfaitement d’accord lijr la pefanteur d Cfn métal. Ibid. 419-
,1. SyAéme des anciens fur la nature des métaux. Syfféme de
Bêcher : dénomination qu’il donne de l’cxiffence des trois
u'il admet dans les métaux, favoir la terre vitref-
ciblc ,
principes qu il
ME T d b le , la teffc inflammable , & la terre mercurielle. Deux
fentimens généraux fur la formation des métaux, l’im que
les métaux fe forment journellement, l’autre qu'ils ont été
formés dès la création. Ibid. b. Sentiment de Stahl. Etat dans
lequel les métaux fe trouvent dans le fein de k terre. Métaux
natifs ou vierges. Métaux minéralifés. Métaux répandus à
la furface de la terre , ou roulés par les eaux. Ibid. 430. a.
Métal. D e k formation des métaux. X. 3 22. a. Leur niiué-
ralifatiofl. 541. et, b. Des principes des métaux felon les
chymiffes. Matière premiere des métaux felon Bêcher. IL
450. a. Huile des métaux. VII I. 339. a. Voyn^ Phlogis-
TIQUE. Quelques chymiftes ont regardé le mercure comme
la bafe de tousles métaux. X. 273. b. X V I . 172. a. Du mercure
des métaux. Suppl. I- 737. u , b. Tranfmutation des
fiibftances métalliques en mercure. X. 379. a , b. Diffribu-
tion méthodique des métaux. Suppl. III. 96. a. Différence
entre les métaux 8c les demi-métaux. IV . 812. b. Des noms
des fept planètes donnés aux métaux. III. 427. a. Des métaux
dans leurs mines. X. 5 1 1 . b. Fleuves qui roulent
des grains de différens métaux. V I . 870. a. Tous les métaux
triturés avec l’eau, pafTent pour fournir un certain fc-1. V .
189. h. Méthode d’annoblir les métaux. I. 314. a. Effet
du mélange de pluûeurs métaux. Suppl. IV 322. a. Métaux
qui s’unifient : métaux qui ne peuvent s’unir. V II . 400. b.
Compofition de métal fort eftimé des Caraïbes. II. 644. b.
Affinité des Aies arfénicaux avec les métaux. X L 663. a.
X V . 396. Æ. D e leur mélange avec l’arfenic. Suppl. I. 381.
b. L ’alkali phlogiAiqiie précipite tous les métaux difioiis. 286.
h. Preuve fenfible de l’extenfion des métaux par k chaleur.
V I . 323. b. Pourquoi les métaux blancs font plus blancs que
les autres corps, i l . 272. b. Rapport de l’acide marin avec les
métaux blancs, X IV . 922. b. Métaux cornés. Ibid. Les métaux
principes de couleurs dans les minéraux , végétaux, 8c
animaux. SuppL 11. 630. a. f^oye^ dans leur ordre alphabétique
, les articles Aiivans concernant les métaux. Alliage,
Amalgamation , Amalg.tme , Calcination , Chaux , Cémentation
, Dilatation , Dijfolvans , Dijfoluüon, Fujibilïlè, Fufion ,
RéduÜion , Régule, Tranfmutation.
M éta l , ( Aflrol. ) Des noms des fopt planètes donnés aux
métaux. III. 427. a. Origine de l’influence attribuée aux
planètes fur divers métaux. X V . 866. b.
M éta l , ( Blafon ) maniéré de repréfenter les métaux. V .
343. a. Origine de l’ufage de ne point mettre métal fur
méral. Suppl. II. 616. a. V o y e z les planches du Blafon , vol.
I I , 8c l’ariicle Ém a il .
M étal , ( Géomét. ) Ufage de k ligne des métaux tracée
fur le compas de proportion. 111. 734. a.
M é t a l , {Médec.) Vertus que les alchymifies ont attribuées
aux métaux. VIII. 731. a , b.
MÉTALEPSE , ( Gramm. ) Signification littérale de ce
mot. Trope par lequel on conçoit la chofe autrement que
le fens propre ne l’annonce ; efpece de métonymie , par
laquelle on explique ce qui fu it , pour faire entendre ce qui
ijrécede, ou ce qui precede pour faire entendre ce qui fuit,
^différentes fignifications données par métalepfe au mot latin
fors ôc fortes. Le mot cedo fignifie fouvem par métalepfe ,
dites, donncT^. X. 430. b. Autres exemples de métalepfe en
françois 8c en latin. Obfervations plus détaillées fur les divers
feus du verbe defiderari, être fouhaité , être mort , perdu ,
ou abfent, manquer : exemples tirés de divers auteurs. Ibid.
431. a. Le nom des différentes opérations de l’agriculiure
fe prend par métalepfe pour le tems de fes opérations :
Exemples. On rapporte auffi à cette figure ces façons de
parler des p o è te s , par Icfquelles ils prennent l’antécédent
pour le conféquent , lorfqu’au lieu d'une defeription , ils
nous mettent devant les y eu x la- fait que la defeription
fuppofe : exemples. Ibid. b.
M É T A L L IQ U E , {Annumifmé) hiftoiremétallique. Celle des
papes par le P. Romani. La F rance métallique, par Jacques
de Bric, graveur. Hiftoire métallique de Hollande. X. 432. a.
M é ta l l iq u e , ( Minéralog.) terres métalliques de Bêcher.
X. 429. b. Terre métallique de guhr par les Allemands. V IL
tooo. a. Filons métalliques. V I . 801. b. Incruftations métalliques.
VIII. 638. a. Végétations métalliques. 1. 637. b. 390. a.
XVI, 8 71. b.
M E T A L LU R G IE , (C.^ym.) partie de la chymie qui em-
hiafi'e toutes les opérations qui fe font fur les métaux. Le
terme de métallurgie fe donne particuliérement aux travaux
en grand, fur les matières minérales , du contenu defqnelles
on s'eA affuré par la docimafie. X. 432. a. Le’ travail du méral-
lurgifte commence où celui du mineur finit. Ses différentes
opérations. Le triage. Le pikge au boccard. Le lavage. Le
grillage. Fufion des minerais. Connoiffance 8c ufage des fon-
dans. Des fourneaux de fufion 8c de leur conAruélion »relativement
à k nature de la mine à fondre. Ibid. b. Comment
on augmente l’aéllon du feu. Opération qui fuit la fufion du
métal. Formation desfeories: leur ufage. Mélange impur
appellé marre, qui réfulie de la premiere fufion. Multiplica*
fiUB des feux en raifon du plus ou moins de pureté de k 7’l'r7;^ II,
M E T 221 rtatte. Grillage de la matte. Multiplication des travau.x pour
le traitement des mines de cuivre qui font les plus difficile*
à travailler. Ibid. 433. a. Opérations à faire lorfque le cuivre
contient une portion d’argent afiez confidérabk. Pourquoi I0
cuivre 6c le fer font de tous les métaux k s plus difficiles à
travailler. D u traitement des mines de plomb 8c cl'ét.iin,
Subftances étrangères dont l’érain fi; trouve quelquefois mêlé.
Traitement des mines d’or. Traitement des mines d’argent.
Ibid. b. Mélange des métaux dans k s mines, pour la l'épa-
ration defquels il a fallu imaginer une Infinité de moyens. Du
traitement des demi-métaux. Tous les travaux de l’alcliymie
relatifs aux métaux, font du reffort de la métallurgie. Etendue
des connoiffanccs que cet art exige. Ibid. 434. a. D e l’antiquité
de la métallurgie. Ses commencem-:ns. Il parnic que
les Egyptiens avoientde très-grandes connollFances dans cet
art. Comment le hazard a pu faire découvrir aux hommes
la maniéré de traiter les métaux. Cet art fcinble en Europe
avoir fur-tout été cultivé par les peuples fepcenirionaux ; 8c
le goût pour cet art ne s’ell point affoibli chez les Suédois
8c Tes Allemands. Ibid. b. Obfervations fur la vie 8c les ouvrages
de G eorge Agricola, qui peut être regardé comme le fondateur
de la métallurgie. O u vr .ges de Bêcher. C e l l fur-tout
à Stahl que la métallurgie a les plus grandes obligations. O u vrages
de M. Lælineifi', de Batthafar R o d le r , Ibid. 433. .r.
de Jean Chrétien Orschali,d’Emmanuel Swcdeiifaerg : ouv rage
de Chriffophe-André Schlutter, le plus complet que nous aient
donné les modernes. Celui de Geller traduit en françois fous
le titre de chymie métallurgique. Enumération de quelques
autres auteurs allemands Sc fuédois ,8c de leurs ouvrages en
métallurgie. Ibid. b.
Métallurgie. Elle a été exercée dans les tems les plus reculés.
111. 424. b. Son origine félon Borrichius, 423. b. 424. a.
Connoiffance des anciens gaulois dans cet art. Suppl. III. 188. i .
Auteurs qui ont écrit fur cet art. 111. 431. 432. a, b. Ouvrages
de Schlutter, voytp fon article. Des effais qui doivent précéder
les travaux de métallurgie, pour favoir fi ces travau.x
feront compenfés par leur produit. V . 984. a. Poids dont fe
fervent les métallurgifies. XII. 839. é. Planches de métallurgie
, vol. VI. Regne minéral.
M E T AM B A , (/îor.) arbre d'Afrique. Liqueur qu’on en
tire. Ufage du bois 8c des feuilles. X. 433. i.
M E T AM O R PH O SE , {Myth. ) les métamorphofes rapportées
dans la mythologie, font de deux fortes ; les unes apparentes,
les autres réelles. La métamorphofe a pluficurs agré-
mens qui lui font propres. Moyen de donner à k mét,imor-
phüfe une partie de l’utilité des fables. X. 4-^6. a.
Métamorphofe , celle de Nabuchodonofor : transformation
d’un homme en mulet, VI. 416. b. C e qu’on entendoit par
les métamorphofes racontées dans les poètes, de quelques
femmes en nymphes. XL 292. h. Obfervations fur le livre
des métamorphofes d’Ovide. XII. 813. a.
M e t am o r ph o se s»fsxkyêffM, {H ’tfl. nat.) VIII. 783. a , b.
M E T A N Æ A , {Géogr.eccl.) nom donné à un palais de Jnfli-
nien qu’il changea en moiiaffere, où il enferma les femmes
qui par mifere fc profticuolent. X. 436. a. '
M E T A N O E A , ( Hiß. de l'égl. grecq. ) cérémonie religieufe
que les confeiTeurs exigent de leurs pénitens. X. 436. a. Bon
mot que répondit M. de la Guilletiere à des Grecs qui lui
reprochoient la génuflexion comme une hcréfie. X. 436. é.
M E T A PH O R E , (Gw/nm.) définition. Exemples de cette
figure. Il y a une forte de comparaifon, ou quelque rap)>ort
équivalent entre le mot auquel on donne un feus métaphorique
, 8c l’objet à quoi on veut l’appliquer, 8c c’eft ce qui
diftingue k métaphore des autres figures. Définition que le
P. Lami donne d e là métaphore. X. 436. é. Origine de cette
figure félon M. Warbuthon. Style des barbares de l’AmcriÎ
ue. Le peuple eA prefque toujours porté à parler en figures.
»ifférence entre la métaphore 8c k comparaifon. Exemples
de certaines expreffions métaphoriques en ufage dans le dif-
cours; rapports de comparaifon dans les métaphores, Ibid.
436. a. La difette de mots a donné lieu à pluficurs métaphores
; mais il eA arrivé enfuite que ces images ont répandu de
l’agrément dans le difeours. La métaphore eA une figure très-
ordinaire. Ibid. b. Exemples de diverfes métaphores. Origine
de l’expreffion, lieux communs en rhétorique 8c en logique.
Ibid. 438. a. Signification propre 8c métaphorique du verbe
calleo. Paflage de Cicéron. Signification propre 8c métaphorique
du mot <^out. Ibid. b. La prolixité dont on aceufe M. du
Marfais, jiiAi^ée par l’auteur de cet article. Remarques fur
le mauvais ufage des métaphores. Elles font défeélueufes, i *.
quand elles font tirées de fujets bas. -2*. quand elles font forcées.
Ibid. 439.^. 3'’- Quand elles ne conviennent pas au
genre dans lequel oh écrit. 4°. Métaphores qui ont befoin
d’être adoucies par quelque correftif. 3". Lorfqu'il y a plu-
fieurs métaphores de fu ite , il n eA pas toujours néceflaire
qu’elles foient tirées exactement du même fujet. Mais il ne
faut pas qu’on les prenne de fujets oppofés, ou qui n’auroient
aucune relation entr’eux. Ibid. b. 6“. Les métaphores admiffi-
bles dans une langue ne le font pas dans une autre. 7». Toute
K k k
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