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fecrciaires cTètj! , donne à ces oflîciers. UotablltTemcnt de '
ces clercs du focret n'enipédia pas que les rois n’eiiffciii toujours
des minières auprès d’eux ; mais la diftinélion de minières
d'état & de minières du roi n’arriva que fous Louis XI.
Oliieiers rléfignés par le titre de rninißres d'ùtat. Leur nombre.
JluJ. 554. a'.’ Comment s’acquiert 8c fc conferve ce titre.
Minières des affaires étrangères, de la guerre, de la marine ,
des finances. Les minières d’état ont entrée au cqnieil des
dépêches. Ratig de ces officiers. Us ont l'honneur d'être allis
en préfencc du roi. Leurs audiences en leur hotel. Contre-
feing des lettres qu'ils écrivent. Importance du choix des
minières d'état. Ibid. h. Réflexions fur les devoirs qu ils ont
à remplir. Maux que caufent .'i l’état les mauvais minières.
Analyl'e de ce que le ficur de Silhon a dit fur les fondions de
minière , dans un ouvrage imprimé à Leyde en 174J , intitulé
, le mir.ißrc d ’àat^ avec le véritable ufage de la poliiicpie
jnocicrne. JbiJ. Auteurs à confnlter. Ibid. b.
Minißre d'éim, veyc^ HOMME a et,a. VIII. 279. a , b. Du
titre de minière d'état acquis à ceux qui affilient au confeil
des affaires érrangeres. IV. 17. b. Devoirs d'un minière d’état.
0 1 7 . . ! , /'.Poids du fardeau dont U e è chargé. XVII . 8 6 t .i .
Son habileté à conferver le crédit de l’état. V . 598. a , b.
Conduite qu’il doit tenir dans les querelles de religion. VIL
Caraèere d'un minière qui contribue a un regne glorieux.
719. b. Du fecours que les minières d’état peuvent tirer
des officiers fubalternes, X V .- jô i . .3. Des traités faits par les
minières. X V I . 535./’. Diverfes conèdérations èir les minil-
tres d ' f a t .X V .5 7 9 . „ , i . ^
Minißres du roi dans les cours étrangères. Minières refi-
dens aiiprès du roi de la part de ces mêmes cours. Le nombre
do CCS différeiis minières n’oè pas fixe. P ouvoir qu'ils exercent.
X . 336. a.
Ministres, ékÜion des, {H iß . ccd. des Provinces-Unics')
Comment fe font les éleélions des minières de révangilc dans
les Provinces-Unies. X. 3 3 6. u.
Minißres des fy'nngogues juives. X V . 744- et, h. Minières
presbytériens en Angleterre. Examen qu'ils ont à lubir pour
obtenir le droit de prêcher. XII. 400. Des minières épifeo-
paux. V. 8 t i . b. Minières apôtres. I. 340. b. Minières dans la
religion mahométane , voyt^; C hatib fÿ Iman. .
MINIUM , {Chym. Sc A r ts ) préparation de plomb auffi
appellee vermillon. Coin ment fe fait cette préparation. X. 336.i.
Minium. Moyen de le dîèinguer du précipité rouge. 1. 604.
a. C e que les anciens entendoient par minium. Ufage qu’ils en
fiifoient. 111. 433. é. ■*
Minium , ( Pharm. & Mat. midie. ) fes propriétés pour Tu-
fage extérieur. Son emploi le plus ordinaire. X. 336. b. Emplâtre
de minium. Le nom de minium donné par les anciens au
cinnabre. Ibid.
Minium , trochifque de, X . 3 73. b.
MTNNIM , ( Mußq. inßrum. des Héb. ) divers fentlmeiis fur
la nature de cet inèrument. Suppl. 111.939. *i.
M h \O R , Minimus. {Lang, latine) Ecym. de ces adjeélifs,
n i . 730. 4.
MINORITÉ des rois , ( Hiß. mod. ) durée de celle des rois
de Suède, de Danemarck Sc des provinces de l’empire. Celle
des rois de France. Obfervarions fnr l’ordonnance de Charles
V , qui termine la minorité à l’âge de 14 ans. X. 537. b. Voyf{
REGENCE.
Minorité, appellee fous-âge. X V .4 1 3 . b. Déport de mino'
rite. IV , 862./-.
M IN ORQ UE , ( Géogr. ) iflc de la Méditerranée. Son éten-
due.Origine de fon nom. Ses produélions. Son port. Sa capitale.
X. 337-^-
Minorniic. D c la pluie qui y tombe. Suppl. IV . 418. a.
MINÔS , {Mythol.) juge fupérieur des enfers. Comment
les poètes en ont parlé. Ce que nous apprend l’hièoire fur
Minos L X . 337. b. Hoyei l’hièoire de Minos I I , cI-deiTous
article Minoiaurc.
Minos , légiflateur de Crête. VIL 909. a. Ses loix. IX.648
d. Juge des enfers. 7. a.
M iN O T , ( Comm.) dimenfions dc cette mefure. Son ufage.
Différentes contenances du minot , felon les différentes mar-
chandifes, àla mefure clefquelles-tl e è employé. D e la inanieie
de mefiirerau minot. X. 3 38.<x.
Minot. Capacité de cette mefure. Suppl. 111.939. b.
M .INO TAUR E, {Mvthol.) fictions fur le minotaure. Expo-
firion des faits hièoriques qui ont donné nailfance à ces
fiflions. Hièoire des amours de Pafiphaè & de Minos II. X.
538. b. Réflexion fur les ornemens que la fiélion prête à ’
poéfie. Ibid. 3 39. a.
Minotaure. Fêtes athéniennes en mémoire de fa défaite. XL
680. b. Tableau d'Herculanum qui le repréfente. Suppl. 111,
336. a.
M IN TU RNE, ( Géogr.) ancienne ville d'Italie. Avcnturc,s
de Marius dans cette ville. X. 539. a. Précis de fa vie depuis
ces événemens. Ibid. b.
Minturne. DéeiTe Marica adorée dans cette v ille. Aventures
Marins à Minturne. X. ï i o .a , b.
M I R
M IN U C IEN N E , v o le , porte, halle , ( Aaùq. rom. ) X VH .
416. b.
M IN UTE , ( Géogr. 8c Aßron. ) les divifions des degrés
font des fraftions dont les dénominations croiffent en raifoii
fexagecuplc. Minure.s de tems Sc minutes de degré. X. 339. b.
Minute. Grandeur d’une minute de degré du méridien ter-
reère. IV. 762. b.
M in u t e , {A r ch it.)X . 339.^.
M inute , ( Médec. ) X. 3 39. h.
M inute , ( Jurifpr. ) original d’un aéle. P.ar qui les minutes
des aéles font ègnées. X. 3 3 9. b. En quels lieux font dépofées
les inimités. Ibid. 360. a.
Minutes du parlement dc Paris. XII. 1 3, />. Minutes du greffe
criminel du même parlement. 18. a. Minute de notaire, voyei
ce dernier mot.
M IN U T IE , Minutieux. Danger de fe tromper fur ce qu’on
appelle minutie. Des caraéleres minutieux. X. 360. a.
MIN UTUS Aiigunnus. Statue érigée en fon honneur. X V .
498. b.
Minut îus F e u x , orateur romain. I. 332. b. XII. 342. a.
MIPHIBOSETH , de m.i bouche fort f ignorance, { Hiß.
facr. ) fils de Saul 8c de Refpha fa concubine. Suppl. 111.
939. b.
M iph ib OSeth , {H ifl.facr.) fils de Jonatiias, pctir-fils dc
Saiil. Conduite généreufe de David envers lui. Suppl. 111.
939. b. • , _
MIQ UFXET S , ( Hiß. mod. ) efpcce de fantaffins ou brigands
des Pyrénées. Leurs armes. Ufage qu’en font les Efpa-
nols. X. 360. a.
MIQUENES ou Méquinei, {Géogr.) ancienne ville d’A frique
au royaume de Fez. Auteur à confnlter. Defeription
de cette v illk X. 360. a. ^onélions auxquelles c è employé
le chef que les Juifs y ont. Pofition de Miquenez. Ibid. b.
M IRABE AU , ( HiHor de Riqucuy, marquis de ) défeiife de
fa théorie de l'impôt. X V . 373. b.
M IR A C L E , ( r/)èo/üg. ) divers feinimens des théologiens
fur la nature des miracles. Définition de Clarke. Sentimenc
de l’abbé Houtevillc. Celui du P. Calmet. Dièinftion établie
par un théologien moderne ejitre le mir.icle pris dans un fens
populaire , le miracle pris dans un fens général, 8c le miracle
pris dans un fens plus propre 8c plus étroit. X. 360. b. Définition
du miracle proprement dit. Sentiment de Spinofa fur
les miracles. L’cxlèence des miracles atteèéc par les livres
facrés Sc par les auteurs eccléfiaèiqiies. Miracles arrivés dans
la ville d’Hippone , au rapport de S. Auguèin. Deux excès
à éviter fur ce fu je t , la fiiperèitieufc crédulité , Ibid. 361. <r.'
8c l’opiniâtreté des incrédules. Examen de la queèion , fi les
démons peuvent opérer des miracles. Divers fentimens des
peres & des théologiens fur les prodiges opérés par les magiciens
de Pharaon. Expofition détaillée de celui de S. Augu-
èin. Ibid. b. Sentiment de quelques autres dofteurs fur ce fujet.
Caraèeres qui dièingucnt les vrais miracles d’avec les faux.
Ouvrages à confnlter. Ibid. 361. a,
Mirades. Principes par lefquels on peut conflater la v é rité
des miracles, comme tout autre événement naturel.
II. 849. b. &c. Examen de quelques prétendus miracles du
paganiftne. 860. a , h. XIII. 422. a. D es prétendus miracles
opérés fur la tombe de l’abbé Paris. IV . 17 1. a. D e ceux
des magiciens de Pharaon. IX. 850. b. 831. a. 832. a. D e
ceux des reliques. X IV . 89. a , b. 321. b. Réflexion fur les
miracles. V IIL 436. b. Les Spinofièes ne peuvent nier d’après
leurs principes, la poffibilité des miracles. X V . 476. b.
ElTai fur les miracles , ouvrage de Fleetwood. X V I . 463,’
b. Intervention des phyficiens pour décider par autorité ec-
cléfiaèique, fi certains événemens rentrent dans le cours de
la nature, ou doivent être attribués à des caufes furnatu-
relles. Suppl. IIL 888. a.
M IR A C U L E U X , différence entre furnaturel 8c miraculeux.
X V . 691. a , b. Des dons miraculeux. IX. 832. b. D e
la djflinéUon entre le naturel 8c le miraculeux. XI. 44. b.
43. a.
M IR A G E , (A/jr//2.) efpece de phénomène nommé amfi
par les marins. Suppl. IV . 470. a.
MIRAMOLIN , commencement des rois d'Afrique qui
prirent ce nom. Suppl.W. 131. a.
M IR AN D A , ( Géogr. ) petite place d’Efpagne dans la Navarre.
Hièoire de Barthclemi Carranza , dominicain, né clans
cette ville. Iniquités du tribunal de l’inquifition. X. 362. b.
Miranda, riviere d’Efpagne. X. 362. b.
Miranda do Duero, ville de Portugal. X. 362. b.
Miranda de Ebro, ville tl Eipagne. X. 362. b.
MIR nN D O LE , ( Géogr.) ville d'Ii.ili, Ses révolufions.
X. 362. b. Détails fur Jean-François Pic de la Mirandole.
Ibid. 363. a. Foye^ PiC.
MIRE , ( Artill. ) fronteau de mire. VII. 341. a. Ligne de
mire. 393. b.
MIROIR , ( Catopt. ) antiquité de Tufage des miroirs.
Miroirs d’airain dont il e è parlé dans le livre de l'Exode,
X X X V I I I . 8. X. 363. b. Principes généraux fur lefquels eè
M I R
fondé'' la fcicncc des miroirs. 1°. La lumière fe réflécliit fur
un miroir, de façon que l'angle d’incidence foit égal à l’an-
ele de réflexion. 2'’. Les rayons envoyés par différèns points
'de l’objet fur un même point du miroir, fe fepareront de
nouveau apres la réflexion, de façon que la fituation de
ciiacun des points où il parviendra, pourra indiquer ceux
d’où ils font jtartis. Diftérenfes efpeces de miroirs. Loix &
ife is des miroirs-plans. Ibid. 364. a. Méthode pour mdurer
des liauteiirs inaccclfibles au moyen d’iifi miroir plan. Un
globe qui defeendroit dans un plan incliné , peut dans un miroir
paroirre monter dans une ligne venicalc. Ibid. b. Phénomènes
qui réfultent de la combinaifon des rhiroirs - plans
emr’cux. Ibid. 363. a. Pourquoi les miroirs-plans paroilTeiit
qiieh[uefois réfléchir deux images au lieu d'une, lu ne plus
loible, l’autre plus viv e . Ibid. 366. a.
Miroirs convexes, {d e s ) Deux opinions des opticiens
fur la maniéré de déterminer le lieu de l'image d’un objet
vu par un miroir convexe ou concave. Celle du P. T a quet.
Ibid. b. Celle de M. Barrow. Sentiment moyen
qu’embraffe M. "SVolf. Ibid. 367. a. Loix Sc phénomènes des
miroirs convex es, expliqués d’abord fuivant le principe des
anciens, 8c enfuitc félon le principe de Barrow. X. b.
M iroirs concaves , { d e s ) loix Sc phénomènes de ces miroirs.
Ibid. 368. a , b. Formule pour trouver le foyer d’iin miroir
quelconque , convexe ou concave. Miroirs cylindriques,
paraboliques 6c miptiques. Phenomenes ou propriétés
des miroirs cylindriques. Ibid. 369. b. Propriétés des zniroirs
elliptiques, paraboliques. Ibid. 370. a.
Miroirs. De leur invention. X V I I . 93. b. Obfôrvatîons fur
les miroirs métalliques. Suppl. II. 880. a. Propriétés des
miroirs concaves. III. 802. b. 8c des convexes. IV . 168. a.
Miroir p lan.X ll. 696. b. D e la réflexion des miroirs. XIII.
888. />. — 890. a. Images d'une figure difforme, vue dans
leur figure rwturclle par le moyen de certains miroirs. I.
405. J . b. Boîte compofée de plufieurs miroirs : fes effets.
II. 779. b. Travail des miroirs, voye[ MIROITIER. Compo-
fuion des matières dont les miroirs de tclefcopcs doivent
être faits. X V I . 48. a , b. Science des miroirs , voye^ C a -
TOPTRIQUE.
M iroirs ardens, {Phyßq. Chym. S- A r ts ) Deux maniérés
de faire les miroirs ardens métalliques. Nouvelle maijipre
imaginée par M. Hoefen , qui remédie aux inconvéuiens attachés
aux métiiodes précédentes. X. 370. a. Quatre miroirs
de cette efpece que M. Hoefen fit annoncer en 1733- Expériences
faites avec l’un de ces m i r o i r s . b. — A r dent.
M ir o ir s des anciens , ( Hiß. des inventions ) Premiers
miroirs artificiels. X. 370. b. Il ne paroît pas que du tems
d’Homcrc les miroirs‘ fiffent une partie confidérable de la
toilette des dames. Riclieffe des miroirs chez les Romains.
Divers ufages qu'on en faifoitpour rornement. D e la forme
des anciens miroirs. Miroir d’acier trouvé à Nimegue dans
un tombeau en 1647. Événement qui donna la premiere
idée de la façon du verre. Beaux ouvrages que les anciens
ont faits avec cette m a t i è r e . 371. a. Premiers miroirs de
verre. Efpece de miroir de v'erre connu des anciens fous le
nom de vitrum ohfuiianum. Différence entre les miroirs des
anciens 8c la pierre fpéculaire. Origine de l'ufage de ces
pierres chez les Romains.Diverfes utilités qu’ils en retiroient.
Autre pierre connue des anciens fous le nom de phengïtés.
Ufage qu’en firent Néron 8c Domitien. Ibid. b.
Miroirs des anciens. Celui qu’Archimede avoir inventé.
1. 623. b.
M ir o ir , fronton , {Marine.) X. 371. b.
M i r o i r , {Archie. ) X . 371. b.
M ir o ir , {Chamoif.) X. 371. b.
M ir o ir , {Mcrt. en auv.) X. 372. a.
M ir o ir , ( Vénerie.) X. 372. a.
Miroir , ( c/iajfe au. ) III. vol. des pl. chaffe , pl. l î.
Mir o ir , divination par le, ( Divin. ) II. 780. a , b. IV .
529. b. V . 693. a.
M IRO IT IE R , {Comm.) communauté des miroitiers. R égle-
mens principaux de cette maîtrife. X. 372. <j. Divers inèrumens
curieux 8c tuiles dans l’optique , dont ces nrtifles font
fournis. Outils , inèrumens 8c machines dont ils fe fervent.
Matières qu’ils emploient pour travailler leurs verres.
Ibid. b.
Miroitier, planches de fon art contenues dans le VIII.
>'ohime.
MIRTILLE , Airelle, Brinbdle , Raifin de bois , Morette ,
t^Diete, Pharm. Mat. médic.) goût de ces fruits. Leurs
propriétés. X. 372. b.— Voye^ A irelle.
MIRZA , ou Myr^a , ( Hifl. ) fils du prince chez les Tar-
tares. Les filles de mirza ne peuvent époufer que des mir-
zas. Mais les princes peuvent époufer des cfclaves. Toutes
les princeffes Tartares font fujettes , dit-on , à la lunacie.
Pourquoi leurs meres s’en réjouilVent. X. 372. b. Cérémonies
qui fe pratiquent lorfque la lunacie s’eè manifeèée.
Ibid. 373. éj
M I S 2 D' MI.Ç, ( Hiß. du las-Empire ) coinmiffiiires que les fols dé*'
léguoiciit dans les généralités. Uoii/.e mis nommés par Char-
les-k-Chauve. Erreur d’im bibliothécaire fur im tmité de
Mijfis Dorninicis. Fondions de ces mis. Officiers qui leur ont
fucc édé, X. 373. a. Voyet^ M i s s i D oM iNict.
M i s , ( Jurifpr.) aile de mis. X. 573. a.
M ISA IN E , ( Marine ) nuit d’avant; voyct^ Ma t . Détails
fur la èniéhire de ce nuit , 8c les différentes pièces qui
lui appartiennent. X. 373. a. Au-dclïïis du mât de hune e è
un autre mât appelle le perroquet. Defeription de ce niât Ôc.
dc toutes les jiaities qui s’y rapportent. Ibid. 374, a.
M IS A O , l’un des dieux des Indiens , fils de Farabrama^
XI. 883.
MISCIBILITÉ ou Solubilité , {Chymie ) cette propriété e è
toujours relative , 6c il ne peut exifler aucun corps qui
foit iTÜfcible avec tous les autres corps. La inifcibilité des
cliymiècs différé par ce t ’ excrcice limité, de la cohéfibilité
ou attraélibilité des phyficiens, qui c è une propriété abfo-
lue. Tant que les phyficiens le renferment dans les bornes
des fujets phyüqiics, leur doéirine fur la cohéfibilité
c è vraie. Mais s’ils s’avifent de fonder les profondeurs de
l’union chymique , ils écrivent dogmatiquement des abfur-
dités, démontrées telles par les faits chymiques les plus
communs. X. 374. b. Voye^ So lu bil ité.
MISENE , Promontoire de , {Géogr.) promontoire d’Italie.
Origine de ce nom félon Virgile. Ville du même nom,
dont les deux Plines ont parlé. Lieu où mourut Tibere :
caraècre de cet empereur. X. 373. a.
Mifcne. Flotte des Romains près dc ce Heu. Suppl. IV ,
671. b.
MISÉRABLE , , {Synon.) IX. 943. b,
AUjérable fuceeßion , ( Jurifpr. ) X V . 399. b.
MISERE, il y a peu d'urnes que la mifere n’abatte 8c
n’avililTe à la longue. C e font les fouverains qui font les
mlfêrables. X. 373. a.
Mifere & opulence , fuites de la mauvaife adminièration ,
V n i . 676. a , Si. du luxe. X lII. 102. a. Mifercs de l’hu-
maniré. X V II . 732. a.
MISERERE, {Médec.) voyei C h o r d a p su s Sc Il ia q u e ,'
p a s s io n .
M IS E R E T , {langue Latin.) obfcrvatlons fur ce verbe,
V IL 387. rt.
M IS É R ICO R D E , déejfe de la , {Myt/t.) autel qui lui
étoit confacré clans Athènes. Tous les particuliers, tontes
les nations dévoient lui offrir des facrifices. Refuge des Hé-
raclldes auprès de l’autel de cette déeffe. X. 373. b.
Mféricorde, temples de cette divinité. X V I . 77. a.
MISIL IMAKIN AKS , funérailles de ces peuples. V IL ’
373. b.
MISITRA. , ( Géogr. anc. 8’ mod. ) ville de la Morée. Origine
du nom Mifitra. État aftiicl de cette ville. Riviere qui
paffe auprès de Mifitra. Son château. Defeription que Pau-
fanias a donnée de Lacédémone. Ruines qu’on trouve au-'
près de Mifitra. On ne retrouve clans la Mifitra moderne
aucun v eè ige de l’ancienne Lacédémone. X. 373. é. Suite de
Ja defeription de cette ville & de fes environs. Obfervations
qui montrent combien elle a déchu de fon ancienne fplen-
deur. Officiers établis à Mifitra par Mahomet IL Tribut pour
les mâles , qu’on y paie au fulran. Juifs établis dans ce
lieu. Rèponle de Leodehidas , lorfqii’on lui demanda pourquoi
les Lacédémoniens étoient les feuls des Grecs qui ai-
moient fi peu à b o i r e . 376. a.
Mifitra , pays de Mifitra, voyeç LaconIE : prifon publique
de cette ville. XII. 303. a.
M 1S L A , {H ifi. mod. Dicte) boiflbn des Indiens qui habitent
près (le i’ièhme de Panama. Deux efpeces de mifla,'
X. 376. b.
MISNA , la , ou Mtfchna , ( Théol. Rabbir.iq. ) Ce terme
fignlfie la répétition de la loi. Précis de cet ouvrage. Hif-
toire de ce recueil félon M. Prideaux. X. 376. b.
Mifnai IV . 223. b. 224. a. Expofé de cet ouvrage ; tems
auquel il fut fait. Ses imperfeèions. IX. 38. a , b.-'-Voye^
T almud Sc G émare,
MISN IE, ou Meißen, ( Géogr. ) province d’Allemagne.’
Ses bornes. Ses anciens peuples. Ce pays érigé en margrâ-
v ia t , en faveur de la maifon de Saxe. Ses produirions 8c
fon étendue. Divifion géographique de ce pays. Obferva-
tions fur les ouvrages de Ptiffendorf, né en Mifnie , 8c particuliérement
fur fon droit de la nature S- des gens. X .e ,j j .a .
Mifnie , roches remarquables de quelques montagnes ds
cette province. VI. vol. des plancli. Regne minéral, pl.
deuxieme de la quatrième colleélion.
M lS S l D OM INIC I, {Jurifpr.) commiffaires de ce nom;
VII I. 807. b. XII. 2. b. X V II . 232. a. Suppl.W. 292. a,
M IS S IL IA , ( Hifi. anc. ) préfens qu’on jettoit au peuple.
Ces iargeffes abolies par l'empereur Léon à caufe des dé-r
fordres qu’elles entrainoieiit. X. 377. b.
MISSIO , ( Art. rnilit. des Rom. ) quatre fortes de co a î
gés militaires chez les Romains. X. 577. a,