U ' ' fi’ïJhin
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756 T E M TtMPLES d 'Ifis , ( A /iiii/. Eÿ,ypt. ) tlelcription d'un temple
d 'lfis , découvert dans la balTc Tlicbaïde. X V I . 73.^. II pa-
roit alTez probable que cet édifice ruiné étoit Je temple donc
Hérodote fait mention , couftruit au milieu du Delta , dans
le villaçc de Ciifiris. îb'id. h.
T emples Je Junon, ( Anûq. grecq. & rom. ) fiatuc de la
déefie dans fou temple à Argos. Autres temples qu’elle eut
dans ta Grece & dans l'Italie. Statue de Junon tranfportée
de Veïes fur le mont Avemin. X V I . 73. b.
T emples Je Jupiter ,{^Antiq. grecq. & rom.) defcripfion
des deux plus beaux temples confacrés à ce dieu, celui de
Jupiter O lympien à Athènes, X V I. y^.a,b. & celui de Jupiter
Capitolin à Rome : luftoire de l'éreélion de ces temples, de
leurs réparations j fommes dépenfées dans ce but , Sic.
JbiJ. 75. II.
T emfle.s de Ljtone, (^A/iliq. grecq.) fes temples dans la
Grece & en Egypte. X V I . 73. />.
T emples de la Liberté, ( Aniiq. rom. ) fes temples à Rome.
X VI. 73. b.
T emples de Mars , ( Antiq. grecq. 6* rom. ) llatues placées
dans le temple que ce dieu aveit à Athènes. X V I . 7 , . b.
Temples qui lui furent confacrés à Rome. Obfervation fur
le choix du lieu où l’on élevoit des temples à ce d icu ./ iij'.-6 . a.
TEMPLES de Mercure , ( Antiq. grecq. &• rom. ) llatues qu’on
lui dreilbit fur les grands chemins. Ses temples dans la
Grece & à Rome. Tacite dit que les Germains l’adoroient.
X V I . 76. */.
T emples de Minerve, Antiq. grecq. & rom.) elle fut
d’abord honorée à Rhodes. Enluite les Athéniens lui bâtirent
un temple qui devint célébré. Elle eut aulH des autels en
Laconie. X V I . 76. a. Temple d'airain que les Lacédémoniens
lui élevereiu. Autres temples qu’ils conRruifirent en riion-
neur de Minerve Afia & de Minerve Ophtlialmitc. Relie du
temple que cette déeffe avoit à Sunium. Elle en eut aulTi à
Rome ; mais le plus célébré temple de la déelfe étoit à Sais
clans la baffe Egypte. Ibid. b.
T emples de la Atiféricordc, Antiq. grecq. & rom.) les
Athéniens & les Romains eurent la gloire de divinifer cette
vertu , & de lui élever des temples. X V I. 77. a. \
T emples AVpmnr J {Antiq. grecq. & rom.) débris d’un
temple que l’on trouva à Rome daas le dernier fiecle , 6c que
l'on conjcélura avoir appartenu à Neptune. C e dieu avoit
dans la Grece 8c dans les lieux maritimes d'Italie un grand
nombre de temples. X V I . 77. a.
TEMPLE de la P a ix , ( Antiq. rom. ) commencé par l'empereur
Claude, 8c aclrevc par Vefpalien. X VI. 77. .j. Sa def-
cription. C e t édifice fut ruiné par un incendie , ibus l’empereur
Commode. Ibid. b.
T emple.S des, P.irques , ( Antiq. grecq. & rom. ) elles n’eurent
que des ilanies en pltifieiirs endroits, 8c peu de temples
dans la Grece. X VI. 77. b.
T emple de la Piété, ( Antiq. rom. ) X V I. 77. b.
T emples de Pomonc, ( Antiq. rom. ) X V I . 77. b.
T emples de Proferpine, {Antiq. grecq. & rom.) les Grecs
& les Romains lui bâtirent peu de temples. Elle en eut plusieurs
en Sicile , lieu de fa naiffance. La ville de Sparte lui en
confiera un , de même que Rome. Strabon nous apprend
qu’elle eut un temple dans les Gaules. X V I. 77. b.
T emvlï. de la Pudicité, {Antiq. rom.) cette vertu eut des
temples à Rome. Les Romains diflinguerent la pudicité des
dames patriciennes , 8c la pudicité des damés plébéiennes.
X V I . 78. d.
T emple des dieux purs , ( Antiq. grecq. ) temple que ces
dieux eurent près de Pallantiuin. X V I . 78. a.
T EMPLES de la déejfe Quies , ( Antiq. rom. ) XVI. 78. a.
T e.MPLES de la Renommée, ( Antiquités) X VI. 78. a.
T emple de Romulus , {Ajuiq. rom. (X V I . 78. rf.
T emples de Saturne, { Antiq. rom. ) U en eut trois-à Rome ;
X V I. 78. a. dans l’un defquels les ambaffadeurs étrangers
étoient premièrement reçus par les quefIeurs:on y gardoit
certains aéles 8c regifires, 8c les affranchis y alloieni pendre
leurs chaînes, 8c les confacrer à ce dieu. Ibid. b.
T emples de Sérapis, { Antiq. égypt. ) il eut des temples en
Afie , dans la Grece 8c à Rome. Mais le plus ancien fe voyolt
à Memphis , 8c le plus célébré fut celui que Ptoleméc Soter
fit bâtir , 6c qu’on nomma Scrapéon. Il fut bâti hors des murs
d’Alexandrie. Obfervations fur fa ftatue. Rien de plus gai que
les pèlerinages qui fe faifoient à ce temple. Fourberies des
prêtres découvertes , lorfqu’il fut détruit par l’ordre de l’empereur
Théodofe. Temple de Scrapis à Babylone , où il ren-
doit fes oracles en fonge. X V I , 78. b.
T emples du Soleil, {A n tiq .) par-tout on éleva des temples
en l’honneur du fo le il, 8c on les dirigea du côté de
l'orient. Obfervations fur le temple qu’Héliogabale lui con-
facra à Rome, 8c fur le culte qu’on y rendoit à ce dieu.
X VI. 79. tf.
T emples de Tellus, {Antiq. grec. & rom.) décret qu’on
rendit à Rome dans le temple de T e llu s , après la mort de
Céfar. X VI. 79, a.
T E M
T emples de Thémis, ( Antiq. ) les Athéniens lui elevercnt
un temple. Mais aujouid'luii il ne nous reflc aucun momi-
ment de cette divinité, tout a péri avec elle. X V I . 79. a.
T emple de Théjée, ( Antiq. grecq.) oblbivations fur ce
temple élevé dans Athènes. XVI. 79. b.
T emple Je Vacune , ( Antiq. rom. ) X V I, 79. h.
T emple de Vénus, {Antiq. égypt. grecq. & rom. ) obfervations
fur ceux qu'elle eut à Memphis, à Cytheve , chez
les Eginetes, en Laconie, en Sicile , 8c à Rome. XVI. 79. b.
Dét.iUs fur le temple magnifique qui lui fut conficré dans le
liuitieme quartier de Rome, oc auquel la place , dite Forum
Ctcjaris , clle-mèmc luperbement ornée, fervoit comme de
parvis. Le culte de Vénus s’étendit dans les provinces avec
celui de Jules-Céfar. Infeription d'Ebora en Efpagnc , qui
montre ces deux cultes réunis. Ibid. 80. a.
T emple de la venu & de l'honneur, {Antiq. rom.) Marins
le fit bâtir par l’archiicéic Mutius. Belle moralité qu'on en
peut tirer. Le fenat y fur affcmblé , lorfqti’on voulut lappellcr
Marius de fon exil. X V I. 80. b.
T emple de Venumne , {Antiq. rom, ) XY\. So. b.
T emples de Vefla, {Antiq.grecq. 6’ torn. ) temple qu’elle
avoit à Athènes. Détails fur celui que Niima lui fit élever à
Rome. X V I . 80. b. C ’ell auffi un des beaux temples de
Rome , confacré à V c fla , que celui qui fe nomme aujourd’hui
l'églife de S. Etienne, fituéc fur le bord du Tibre. Def-
cription de cet édifice , 8c d’un autre temple que cette déeffe
avoit à Tivo li. Ibid.Si. b.
T emples de la Viéîoire , ( Antiq. grecq. &• rom. ) X V I. 81. i.
T emples de Vulc.tin , ( Antiq. égypt. & rom. ) celui de
Rome où le fénat s’affembloit. Temple magnifique qu’il eut
à Memphis. X V I . 81. b.
T emples des Chrétiens, ( RcUg. chrétien. ) obfervations
hiftoriques fur les premieres églifes des Chrétiens. Quelle
en étoit la difpofition. Leurs ornemens. X V I . 82. a. Auteurs
à confulter. Ibid. b.
Temples des chrétiens. V . 421. a , b. Quelle doit être la
diüribution dans les temples. IV. 1063. b. Voye{ Eglise.
T emples des Celtes, ( FhJ}. ) en quel teins ils commen-
cerem à en avoir.Il. 810.
T e.MPLES Chinois, {H ijï. de la Chine) multitude pro-
digieufe de pagodes qu’on voit à la Cliine. Les plus célébrés
font bâties dans les montagnes , où rinduRrie a fou-
vent fuppléé aux embelliffemens 8c aux commodités que
refufoit la nature. Defcriptioti de ces bâtimens. Defeription du
temple que les Chinois nomment le temple de la reconnoiJJ'ance.
X V I . 82. b. Voye^ PaGODES,
T emples des Gaulois, {Antiq. gaulai f e s ) Les Gaulois n’a-
voient anciennement d’autres temples que les bois Sc les
forets. A Touloufe , les bords d’un lac confacré par la religion
, leur fervoient de temple. Dans ces lieux ils avoient
leurs tréfors , Sc ils immoloicni à leurs dieux leurs criminels
8c leurs captifs. Les Semnores , Celtes d’origine, n’a-
voient auffi d’autre temple qu’une forêt. Mais les Gaulois
s’accoutumant enfin aux moeurs des Romains , éleverent des
temples à leur exemple. Ibid. 83. a.
T emples des Japonnois , { Idol, afatiq.) defeription des
temples des Sintoiïlcs. X V I . 83. b. Miuillres de ces temples.
Defeription de ceux des BnclfoiRes. Eccléfiafiiques qui
les deffetvenc. Nombre prodigieux de temples 6c de prêtres
dans Mlaco 8c aux environs. Ibtd. 84. a.
T emples des Mages, {Hift.dcs Perfes)7t.vtt.T\t Zoroaffrc ,
les Mages dreffoient des autels en plein air, mais ce lé-
gifiaceur ordonna d’ériger par-tout des temples pour y con-
ferver le feu facré ; X V I . 84. a. 8c pour le rendre plus vénérable
, il feignit d’en avoir apporté du ciel. Lieu de la
réfidence de l’arcliimage, fucccffcurde Z o r o a f t v e . b.
T emples dee Péruviens , ( Antiq. péruv. ) ces temples
étoient confacrés au foleil & a la lune. Defeription du
temple de Ciifco. XVI. 84. b.
T emples, {Hifl.dcs ans) obfervations fur l’architeélurc
8c les décorations des temples des Grec s, XVI. 83. a. 8t
des Romains. Ornemens que les chrétiens mirent dans leurs
églifes, par lefqucis ils s’éloignèrent de la belle fimplicité
des temples antiques. Architeéhire gothique de nos temples.
Mélange qu’on a fait de cette architeâure avec les beautés
de l’anti.-jiie, Ibid. b. Architeélurc des remplies mabométaiis.
Ibid. S L a.
T emple de la gloire. ( Morale ) La gloire cfi une illuAre
8c large récompenfe de pluficurs grands bienfaits exercés
fur notre patrie ou fur le genre luunain. XVI, 86. a. Ceux
qui y afpirent , ne doivent point attendre, pour prix de
leurs travaux, le plaifir des fens , ni la tranquillité de la
vie. Ils doivent marclicr dans cette carrière par amour pour
la vertu, 8c non pour captiver l’affeélion d’un peuple v o lage.
La paffion de la gloire ell un des plus nobles principes
qui puiffe enflammer une belle ame. C e ft à elle que
nous devons les grandes chofes dont parle ridftoirc dans
tous les âges du paganifme. On ne fera pas furpris de cette
ardente paflion qui animoit les plus fages des anciens , fi
l’ofi
T E M
l’on réfléchit que pluficurs d’entr’eux n’avoient pas la moindre
notion d’aucune autre rccompeiiib. Ainfipar une fiétion
agréable , ils envifageoient cette renommée à venir , comme
une propagation do leur vie , 8c une éteniifation de leur
cxiAence. Te lle étoit l’efpérance de Cicéron, 8c il faut convenir
qu’il n’a pas été déçu clans fon efpoir. 5>i quelqu’un
dcmatidoit quelles font les places du temple de la gloire ,
on pourroit peut-être mettre au premier rang les fondateurs
des empires, Ibid. b. nu fécond , les Icgiflateurs, au troi-
fiemc les libérateurs de leur pays opprimé, au quatrième
les conquérans. Mais la place émanée du mérite le plus
cher à l’humanité fera réfervée à ces princes , qui ont acquis
le titre de peres de la patrie , eu faifant le bonheur
(les citoyens. Après les places des fouveraius , viennent
celles des fujets dans le temple de la gloire. Les premiers
l'ujcts dignes de cet lionneiir, feront ces grands minifires
qui foulagent le prince fans accabler le peuple. Enfiiitc il
faut placer les généraux d'armées qui fe font rendus célèbres
par leurs belles aélions ou leurs viéloires. Après eux
fe préfoment ces mngiilrats , qui chargés de radminifir.1-
tion de la jiiflice , s’y dévouent avec héroïl'me : enfin ceux
qui dans tous les ordres de l’état, cultivent éminemment la
l'ageflè , les fciences 8c les arts. Ibid. 87. a. Mais au-defftis
des fujets 8c des fouveraius même, peut-être doit-on placer
CCS généreufes viélimes qui fe font immolées pour le
fallu de leur patrie. Deux fortes d’immortalité, felon le
chancelier Bacon , celle du fang 8c celle de la gloire. Ibid. b.
Temples. Deux colleges d’Angleterre , où les chevaliers
du temple faifoient autrefois leur demeure. X V I. 87. b.
Toyc^; T empliers. Obfervations fur une efpece de forte-
r^ffe , à Paris , nommée le Temple, qui étoit le monallere
des chevaliers templiers, Ibid. b.
8 {Outil de charron) defeription 8c itfage. XVI,
T emp le , {terme de Férandin.) efpece de crémaillère. XVI.
87. b.
T emp le, ( Tijferand) piece de métier du tiffernnd. XVI.
88. , b.
TEMPLIER , {H iß . des ordres relig. & milit.) hiftoire de
lordre des templiers, depuis fon inilitutlon en 1118 , juf-
q u à .fo n abolition par Philippe-le-Bel vers le commencement
du quatorzième fiecle. X V I . 88. a , b. Réllexioii fur
les accufaiions, les procédures ôc les fiipplices employés
contre les clievalicrs de cet ordre. Ibid. 89. a. Q uel fut
leur fort dans les différenspays de l’Europe. Ibid. b.
TEM P LO IE , {Relieur) defeription fic ufage de cet outil.
XVI.89.^. ^
T EM P LUM , Ædes facra , Ædiculum, Saccllum, Fanum ,
Ddubrum , ( Synon. ) fignifications de chacun de ces mots.
X V I. 89. h.
Tem p lum , ( Géogr. anc. ) nom que Tacite donne , d.aiis
la Vie d’Agricola, à une partie de laLy guric. Obfervations
critiques fur le paffage où ce nom fe rrouve. X V I . 90. a.
TEMPO G IU S IO , ( Mz;y/ç.) fignificaiion 8c nfage de
ces mots qu’on trouve quelquefois à la tète d’une piece de
mufique. Lescompoiiieursont tort d’employer des mots fi peu
fignificatifs ; ce qui cft tempo giuflo pour l'un , ne l’étant pas
pour l’autre. IV . 031. b.
TEMPORAIRE ,ƒ ! ƒ , { Jurifpr. ) VI. 716.-1.
_ TEM PO R A L , ( Anatom. ) defeription des os temporaux,
XVI. 90. a. 8c d'un mulcle de même nom. Ce miifde fe
nomme auffi crotaplilte , voye^ ce mot. Avis fur la maniéré
de faire l’incifion. lorfqu'on eft oblige de découvrir l’os
^IFd b°^^ le imfl'clc tempor.il, pour l'opération du trépan.
Temporal. Artère temporale. VIII. 264. b. Suppl. II. 246.
a , b. Ne r f temporal. V l i l . 264. h. Suppl. IV . ‘37. b. 38.i.
39.i>.Trous des temporaux. X V Î . 7 i o . i .
TEM POR E L , ( Théolog.) examen de la queffion , fi le
pape ou l’églife ont un pouvoir, foit direél, l'oit indinrél,
lùr le temporel des ro is , ou fi, ni l'im ni r a u n e , ne leur
appartient en aucune manière, Lc.s ultir.mont.ains fe partagent
fur la nature de cette autorité , qu’ils admettent. Bcl-
laimin rejette^ 8c combat avec force le pouvoir direéi des
papes Sc de iéglile fur le temporel des ro is ; mais il leur
t oune le pouvoir indireél, qui confide, felon lui , dans le
dioit de dilpofer de ce temporel , lorfqu'ils ne peuvent par
des peines fpirituellcs ramener les péclicurs. X V I , 90. b.
On ti.xe Ordinairement l’origine de cette opinion à Grégoire
\ I 1. Maximes de ce pape fur cette matière. Rail'on-
nemens par lefquels Bellarmin tâche d’établir fon fentiment.
Ibid. 91. a. Leur réfutation. Ibid. b. Obfcrx ations fur les
faits q iiil accumule pour appuver fa thefe. Amoritos 8c
raifonnemens fur lefquds les théologiens de l’églife galli-
cnne établiffent le fentiment contraire. Le premier principe
dont ils partent, efl que la puiffimcc que Jefu-s-ChriR a
donnée à les apôtres 6c .à leurs iliccefleurs , eR imicmem
piritncllc. Ibid. 92. a. Le fécond cR que l’églife ne peut
tliangcr ni dctiuirc ce qui cf. de droit divin. Or tclles-l'ont
T E M 757 la puiffance des fonverains fur leurs peuples, 8c i’obciffancc
que ceux-ci leur doivent , ce qui eR prouve non-feulement
]iar récriture même , mais encore par la tradition. Ibid. b.
Les fouveraius pontifes eux-mêmes avoient reconnu cette
v é r ité , comme il paroit par quelques pnffages cités dans
cet article. Il faut remarquer que la doRnne des ultramontains
choque la raifon elle-même ; car non-feulement le '
pouvoir dos dés n’a pas la force de dépouiller immédiatement
8c par lui inêmc des biens céloRes 8c des biens temporels;
mais de plus, la privation des biensfpirituels , effet
immédiat du pouvoir des clés , n’emporte pas par fa nature
la privation des biens temjiorels. Ibid. 93. a. Enfin on regarde
avec raifon cette doélrinc comme clangcrcufe, capable
de troubler la rranc|uillité des états, 8c de rciiverfer les fondc-
mensdela fociétc. Ibtd. b.
Temporel. JurifdiRion temporelle. IX. 81. a , b. JuRice
temporelle. 100. a. Pouvoir temporel. XIII. 338. a.
'i'EM-S, {Métaphyf) dl fiérentes opinions des philofo-
phos fur le tems. Comment s’acquiert l’idée du teins ,
felon Locke. Définition qu'en doniicm Ariflote 8c les pé-
ripatéridens , Ibid. b. les épicuriens 6c les corpufculaircs.
Plufieurs phiiof'ophes diltiiiguent le tems , en abf'olu , 8c
en relatif. Le tems abfolii cR le tems confuléré en lui-
même , fans aucun rapport aux corps ni à leurs monve-
mens. Le tems relatif eft la mefure de quelque durée , rendue
fenfibic par le moyen du mouvement. Ibid. ç/^f. a. D o c trine
de M. Formey fur ce fujet. L’on conviuu afl'ez généralement
que la durée n’eR que l’ordre des chofes fucceffi-
ves , en tant qu’elles fe fuccedent , eu faifant abRraélionde
toute autre qualité interne, que de la limple fuccellion. Ce
qui fait naitre la luccefhon imaginaire du tems, comme de
quelque chofe qui exifle iiidépendammem des êtres fuccef-
fifs , c’eR la poffibilité idéale. Difficultés qu'eiuraine cette
notion du tems. Fameuf'e queRion que M. Claike faifbit à
M. Leibnitz ; pourquoi Dieu n’avoir pas créé le monde fix
nulle ans plutôt ou plus tard. M. Léibuiiz renvetfa cette ob-
jedion du doéleur anglois, 8c fon opinion fur la nature du
icms p a r le principe de la raifon fuffifunte. Cominenc notis
arrivons à la notion du tems. Ibid. b. Coiumcnc nous devons
concevoir la durée de Dieu. Ibid. 93. b. La notion du
teins ne naît point du mouvement des corps extérieurs. Il
n'y a point de mefure du rcras exaècement jutle. Ouvrages
à confulter fur la mefure du tems. Diliinclion du tems
en aflronomique 8c en civil. Ibtd. 96. a. On diflingue auffi
dans l’afironomie le tems vrai ou apparent , 8c le tems
iwoytn. Ibid. b. lâ-deffus Equation du tems.
tems. Dift'érencc entre le tems 8c la durée. V. 170. b.
Définition du rems Sc de l'elpace par Leibnitz. Ordre 8c
difpofition des chofes dans le tems Sedans l’efpacc. 111. 390.
b. Rapports entre le tems 8c l’efpace. VI. 44, b. IX. 378.
a. Coimuent nous acquérons l’idee de la fucceflion des mo-
mens. X V . 396. b. Pourquoi le tems nous paroit quelquefois
s’être écoulé avec une vitcfl'e étomiaiitc. X!I. 328. a.
Des moyens inventés pour divifer le tems. V I ll. 298. b.
303. .J, b. Mefure du teins trouvée dans celle du mouvement
uinforme. X V II . 381. <t, b. Peuples qui divifoient le
rems par nuits. XI. 280. b. Trois fortes de tems, félon V .nron,
dans la durée du monde. V!. 33 2. a.
T ems, {A jh v n .) ditTérence encre le tems vrai Sc le rems
moyen. V . 833. a , b Suppl. 111. 369. b. 972. b. Mefure du
tems moyen dans le mouvement de l'équaieitr. Suppl. II.
832. a. Table de la converfion des parties de l’équateur en
tems 8c rcciproquLUncnt. V. 841. Suppl. II. 387. a. 832. b.
M.iniere de confiruirc cette table : fon iifagc. V. 843. a.
R.ipport des fccomlcs de ce tems aux fécondés de degré de
l'équateur. XIV. 838. b. Converfion des parties de l’équateur
en tems folaire moyen. Suppl. II. 832. b. Tems du premier
mobile. Suppl. 111. 369. b. Equateur du ceins. V. S33.
a , b. Méthode pour convertir le tems vrai en tems moyen
6c réciproquement. 836. a. Table de la diftércnce du tems
vrai au ceins mo.ycn pour le midi de chaque jour au méridien
de Paris. 863. b. Sec. Ufage de cette table dans l'horlogerie.
868. b, Difl'é’ieiues coiiRruélions de pendules qui
marquent le tems vrai 8c le tems moyen. 837. b. Pendules qui
ne marquent que le tems vrai. 862. f>. Maniéré dont les aRrono-
mes comptent Sc expriment le tems dans leurs tables 8: leurs
calculs. Suppl. II. 830. b.
T em.S , {Gtamm.) I. Notion générale des tems. On peut
dire qu’en général les tems font les formes du verbe , qui
expriment les différens rapports cl'exiRence aux diverfss époques
que l’on peut envifiigor dans la duré-e. X V I. 96. h.
i. Premiere divifion générale des tems, en trois fortes, lavoir
les préf'ens , les prétérits 8c les tunirs. 2. Seconde divifon
gcnétale des tems. La Ibus-clivifion la plu.s générale des rems ,
doit le prendre dans la maniéré d’envil'agor l'époque de com-
paraifon, ou fous un point de vue général 8c indéterminé ,
ou feus un point de vue fpécial 8c déterminé. Ibid. 97, a.
Delà la cliRinétion de préfent, de prétérit, de futur , définis
Sc indéfinis. 3. Troi/teme divifion générale des tems. Dif-
F F F F f f f f f