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404 P E D
C« crime felfln laloi JuUa. Comincm clic le punifToir. Sur la fin
de la i cpiibliv|ue on fut obliüe de fermer les yeux fur la punition
du péculacmilitaire. X lf. 232, b. Dans les coininenceniciu
de U république, ce crime étoit étendu à des cas qui mar-
qtioicnt la févérifé des moeurs de ces teins. Atloucidémcnt de
nos loix fur ce point. Difcotirs de Sclpion l’Africain aux Romains
, lorfqu’il fut acciifé de p icnlat. Ibid,
PÉ CU LE , (yt/n/pr.) origine de ce mot. U n’y avoit originairement
qu’une forte de pécule pour le fils de faniil c &
pour les cfdaves. Mais dans la fuite on les dillingiia. Droit du
clicfdc famille fur ce pécule. Le pécule du fils de famille fe di-
vife en pécule militaire & pécule bourgeois. Subdivifions de
Tun & de l’autre. XII. 233. a. Droits du perc de famille fur le
pécule profediceÖC le pécule adventice. Ibid. b.
Pccule. Comment chaque efclave tàchoit de faire profiter
fon pécule. V. 933. é. Pécule appellé wu/i/jirr chez les
Romains. XIII. 694. U. Réglemens fur le pécule des cfelavcs
de l'Amérique frinçoire. V.9 4 1 . b.
PecuU d'un rilipeux ou côte moite. Les conciles , les papes ,
les pères de l’églifé, fe fout toujours élevés contre les religieux
qui affedfüient de polTéder quelque chufe eu particulier.
Adüuciiremcnt que quelques auteurs ont cru convenable
par rapport à la lévéricé des anciennes maximes. XII. 233.
b. Juri'prudence du parlement de Paris fur le pécule d’un
religietix. Ibid. 134. a.
Peaile d’un religieux. IV . 301. a. A qtii appartient ce pécule
après la mort d’un religieux. X IV. 78. b.
P ECU N IA ,(^D io .i rom.') figuilicatious de ce mot. XII.
P E C U S l A , ( Droit A n s^lo 'ts a n c ie n ) fignificntionsdcce mot.
C e qu’on cmendoit autrefois par p c c u n ia e c c lc jh t S c p e tu n ia J'e-
puL/ira/is.Xll. 234.,/,
PÉDA(»OGUE , (_Liit.) forte d’efclavc chez les anciens.
Quel cil aujoiird litii le feus de cc mot. XII. 134. b.
Pédagogue, (^Lriiiij. Jacr.) fignification de ce mot dans
les épitres de S. P.uil,Xll. 234. A.
PEDAIRE , (Antiij. rom. ) ]eme fénatcur qui
fim'oii un fcniimcnc ouvert j>ar les anciens. Sign.ficaiiou de
cette pliiafe ,pedibus in fenicniiam ire. Quoique les fénatcurs
pécl.tiies n opiiiallent poiiu ordinaircincut, cet ufage a eu Ces
exceptions. Il paroit que tous les fénatcurs alloient au féiut à
p ic , ceux qui éit ieni incommodés , s’y taifoient jjorter eu litière.
X ll. 234. i.Sentiment d’Aulu-Gcllc fur les fénatcurs pé-
daivesexpofé 6c comb.ittu. Ibid. 235. a.
Pcd.t;:e , jcn.iteur.X'W .j.b.Suppl. II. 303.6.
P E D A L E , Clavier de., ( Z-üt//;. ) dcfcription de la couRruc-
tiou d’un cl.ivierde pédale dans l’orgue. XII. 23 3, a.
Pédale debombarJe , jeu d’orgue. V o y ez -MÎh Bombarde £• U
table du rapport de l ’ctcndue des jeux d'orpue. X lj. 233. b.
Pédale de trompette , jeu d'orgue. XII. 233. 6.
Pédale Je huit, ou pédales de huit piés, jeu d’orgue. XII.
a j3 . b.
Pédale Je quatre ou de quatre pies , jeu d’oreue. XII.
433. a.
Pédale Je clairon , jeu d’orgue. XII. 233. b.
PÉD AN É E , Jupe, ( Hiß. rom. ) juge inférieur à Rome
qui n’avoit ni tribunal , ni prétoire. Eonéfions de tes juges.
Pourquoi on les appelloit rrifj/.'â's. Comment on marquoit la
différence entre le inagiftrat & le juge pédanéc. Il faut dif-
tinguer ces juges de ceux queLoifeati appelle jupes fous l'orme.
Les juges pédanées confondus par Aulu-(,>ellc avec les féua-
tciirs pédaires. XII. 236. a.
Pedanées, jupes, leurs auditoires & ficges. I. 867. b. IX.
14. b. leurs ialaires. V i l . 418 b.
P É D A N IE N ,/ ,W , „ n . lX . i4 . 6-
P É D A N T , PedanterieGramm. Bell, leii.) la pédanterie
eu de toute robe. Mais cc défaut cfl particuliérement attaché
aux gens de college. Excès oppofé it la pédanterie dans lequel
les Prançois fe font jettes. X li. 236. a.
Pédant, charlatan. Différence entre ces deux cfpcces d’hommes.
III. 210. J.
P ÉD A U Q U E , reine-{ScuIpt.pothiq.) X IV . 48. b,
P EDES, {L it t .) fignific.ition de te mot dans l’architecture
navale des Romains. Son étymologie. XII. 236. b.
PEDEROS , ^ lieu où croiffoit cette plante ,
Iclon 1 anianias. Defeription qu’il en donne. XII 216 b
PÉDESTRES, iîatues, { h t l p t . ) X \ . 30t. b.^ "
PEDIANl/S, ( AJ'conius)\t jeune, grammairien. XI. 741 b
PÉD ICU LA IR E , {Botan.) caraétercs de ce genre de
plante. Scs cfpcces. Defeription de la princij>ale , qu’on
nomme en fran^ois, pédiculaire des prés. Lieux ou elle croit
XÜ.2 36. 6.
Pédiculaire , «a/uyiz, ( Médec. ) étymologie de cc mot.
Quatre cfpcces de poux qui attaquent le corps lùimaiii. Traire-
mem 6c piéfervacit. Lcffive contre les poux. X ll, 227 a Liniment
pour les poux. yérè. 6,
Pédiculaire , maladie. IX. 919. b.
^^^PÉoiCULAiRL , maladie, ( M a r k h . ) dans la cIicvai.5«ppL
P E I
P ÉDICULE . quelque s obfcrvatlons de botanU
que 6c de jardinage fur le pédicule des fleurs & des fruits.
X ll. 237. -r,
PEDIÉEN, {Aritiq. d 'A th .) citoyen d’un des quartiers
d'A tliencs. Divilion de cette ville en trois quaniers. Noms
domiésaux liabitans de cliaque quartier. Ces quartiers faifoieiit
louvent des faétions diftérciites. Etymologie du mot pédiéen.
XU.237.6.
P É D lLU V E , {Médec.) bain pour les piés. Comment ou
conipolc Ces bams. Leurs effets. X ll. 237. b. Les fetnuies doivent
s’eu abllenir aux approches de leurs regies, 6c lorlqu’clles
couleut aihiellcment.Lii quels cas les bains de piés font lalutaî--
res. Ibid. 238. a.
Pediluvcs, leur ufage. XII. 3 36. b. XVII . ly y . Exemple
d’un bain de pié qui guérit tout-à-coup une violente doulcuf
de tète. XIV. 309. a.
PEDÜMETRE ou Compte-pas, {Arpent.) en quoi con-
fillc cet iiiilrumciii. X ll. 238. a. Poyet;^ O dOMETRE.
P ED O TK lllE , {Aniiq. precq. ) officier du gymnafe. Scs
fonélions. Diflcrcnce entre cct officier 6c le gymiiufiarquc.
L’offivC de pédütribe étoit à vie. X ll. 23 8. a.
PeJütnbc. Diriérence entre cct officier 6c le gymnaflc. V IL
1016 a. XI. 743 .U.
P É D O fR Ü P H lE , ( Afè/re. ) nourriture des enfans. Ety-
mo.ügie (lu mot. Poeme fur t e fujet intitulé Pcedoirophia. XII.
238 b.
P É D R A F R IG O A , ) pierre dont les Portugais
font Ll.igc dans la luédeciiie. Quatre efpeces de cette pierre.
M.ihulics comte lelquellcs ils l’emploieiu. Comment ils s’en
IcrvCitt pour des applications cxiériciircs, XII. 238. b.
Pl.DRE i \ , {O om ) roi de Cafliilc ; foins qu’il prit
d’augmenter 6c d’améliorer les laines de fon pays. IX.
179 fr.
PÉÉLAN D , (Gct’ogr.) canton du Brabant hollandois ; tourbe
qu’on y trouve . foret de lapin qu’on y a trouvée enfévelie.
X V I . 46.;.,,.
PÉG A SE, (Afyréo/.) ce que raconte la fable fur ce cheval
merveilleux. Explication qu’eu a donnée M. Foiirmout.
XIl.239.rf. Poye^Siippl. U. 391.»;.
PÉGASE, {A r t numijm.) vilies anciennes dont Pégafe étoit
iefymbüle. X ll. 23g. u.
Pépafe , ligure fyjnl.'ol'qiie. X V . 734. a.
Pégase , {Blajon ) fon origine. Fontaine qu’il fit jaillir.
Conllcllaciou de Pégafe. Suppl. IV. 273. a.
Pégase , ( Ajlron. ) conllellation. X ll. 239. b.
Pepafe. Q»>*'d'ré de pégafe. Suppl, i l. 567. a. E to ile i la bouche
de pégafe appellee éntj. 806.6.
PEGLE , pain de réfinc. X ll, 634. a.
PEGMA , ( Théat. des Rom. ) forte de machine théâtrale.
Ufage qu’on en faifoit. XII. 239. b.
P EGMARLS, {H ijl. anc. ) fpcélacles barbares que don-
noient les anciens au moyen d’une machine appcllée pepma.
Q ui étoient ceux qu’on appciloit;>rg/nj/rj. XII. 239. b.
P E G OM AN C IE , ( Divinat. ) divination pur l’eau de*
foiuaiues. Etymologie du mot. Difiérentes maniérés dont fe
faifoit cette divination. Celle qui fc faifoit par le fort des
dés, à la fontaine d'Apon. C c fu t - là que Tibcrc conçut les
plus hautes cfpéranccs, avant que de parvenir à l’cin[/ire. Le
lieu où étoit cette fontaine fermé de muiaiiles par Théodoric.
X li. 240.<r.
PÉGONSE, ( Ichthy. ) efpcce de foie : en quoi ce poif-
foncndiflère.XU. 240. a.
PÉGU , le,{Géopy.) royaume d’Afic. Souverain auquel il
appartient aujourd’hui. X ll. 240. a. C c pays défiguré clans
les cartes ordinaires. Devoirs de morale dans Icfqudsles habi-
tansdu Pegufom coaftfler les principaux points de leur religion.
Ibid. b.
Pépu. Inondations de Pégu : avani.2ges que les Indiens
en retirent. V l l l . 772. a. Maffe d’eau formée par le reflux
qui (e porte avec violence vers rembouchiire de la riviere
(le Pégu. IX. 916. b. Obfervations fur les Péguans. VIIL
343. b. Leur commerce. I. 371. a. Divinité adorée dans
ce royaume. IX. 126. b. Principales fêtes du Pégu. X IV .
633. a ,b . Nobles. 943. a , b. Prêtres de la religion. X V .
86o.rf , b. Ufage d’engager fa fcmineoù fes enfans, établi duns
le Pégu. X V n .791.-/.
PEIGNE, {Conchyliol.) genre de coquille bivalve. Ses
caraélcrcs. Ses efpeces (liflribuées en trois daffes. ClafTe des
peignes garnis de deux oreilles. X ll. 2 jo. b. CialTe des peignes
qui n’ont qu’une oreille. Claflé des peignes qui n’ont
point du tour d’oreille. Quel cfl celui des peignes de ces
trois dalles qu’on cfliiiie le plus. Defcrijicion de l’animal renfermé
dans ce cotjuillage. Son moiivemcmprogrefTiffur terre ,
Ibid. 24t. rf. & dans l’eau. Ibid. b.
Peipnes. IV. 187. 6. Vol. VI. des plancli. Règne animal,
planch. 72.
Peigne, (.ffozi/rf«g.) on crolfoire. XII. 241.6.
Peigne; {Corderte) defeription de quatre fortes de peignes
différeiis ; favoir, les peignes pour les peignons, les
P E I
peignes ;'i dégroffir, les peignes ;’i affiner & les peignes fins.
Comment les dents dos peignes doivent être rangées 6c
Milices. X ll. 241. b-
Pe ig n e , {Draperie) travail du peigne pour les draps.
IX. ig-1-
Peigne. {Haute-lijfc) XII. 241. b.
Peigne. (PAffc-Ud'e) 241. b.
Peigne. {Lainapc) Xll. 24,2.
Peigne; {Marbreur) trois différentes fortes de peignes.
Leurs iifagcs. X ll. 242. a.
Peigne. {Maréch.) X I I ..242. a.
Peigne; {Rubann.) maniéré dont on fabrique les peignes
:'i rufage (le ce métier. Détails fur les diftércutes fortes de
peignes donc ou fe fort. Xll. 242. a.
I LIGNE ; ( P<i^7n. ) iiianicre de faire les peignes,
XII. 134. a. Façon des peignes de paffienieniier. Vol. IX. des
plaiich. , plauch. 23. — 26. du [lafficmentier. Peigne des rubaniers
nommé cajfe. II. 743. b. Auire dit cocaleiie, V.
929. i l , b.
Pcipric , infiniment du métier d’étollè de foie. Travail
des peignes pour la luauut'aéhire d'étollés d 'o r , d’argent &
de fo ie, 6c particuliérement des peignes d'acier. X ll, 243.
b. Figure où l’on voit la confiruéHoii du peigne. Ibid. 244. a.
Peigne de Vénus: (Bot.) caraeficrcs de cc tieiire de ehuuc.
X ll. 244. b. 3 1
P eigne ; ( C’emmer) iificnfilc de toilette. XII. 244. b,
Peipnc, inflrimicnc qui fort :i tailler les peignes. I. 432
Drefl'cr un n peigne.
pe'
Le tailler.. XV
X V . 837. a. D i^ r cu tes fortes de [leignes répiéprcpaiei
femes vol. IX. des planch. Tabletier-Conietier , plandi. 12 ,
13. travail des peignes. Jbid.
Peipnc parmi les ouvriers qui travaillent de la navette.
Defeription 6c ufage du peigne. XII. 243. a.
Peipne d’une futaille. X ll. 243. a.
P e ign e , ury.i/tT un {Tabicticr-peipnier) XII, 24': a
VllO^P. (Verpeier) X l l 243. i
P LK tNLR ; (Corderie) peigner le dianvrc. Comment fe
fait cotte opération. X ll. 243. a.
Pcipner le chanvre. III. 134. a , b.
Peipner le coton. IV. 307. b.
P e ig n e r , ajitller, {Jardin.) X ll. 243./..
Peigner U laine. {Manufadure de lain.tpe) XII, zAe.b.
PElCNT-n. (Verpei.) XU. 243, b.
PLIGNILR. (À/t. méch. ) Communauté des pcignlcrs dans
la ville (le Paris. En quel tems iis reçurent leurs liatiits.
Piincijjaux réglemcus de cette coiumuiiauté. X ll. 243. h.
PEIGN OIRS, de toilette , Suppl, 111. 734, ,i, b. d’iioiiimes.
738. b.
PEIN D R E : {Hijîoir.) ufage de quelques peuples de fe
peindre certaines parties du corps eu rouge & eu jaune
Supp!. I. 237.’ a. en différemes eouleurs. Foyer F a r i\
P eindre. {Bellcs-leti.) Foye:;^ PeineL re.
PE IN E , ( Cramm. ) dernier degré de la peine. Y a-t-il plus
de peines qitc de plaifirs dans la vie ? Quefiion encore
indécife. XII. 246. a. Foyc;^ Bien.
Peine , différence entre jieinc , affliéliou , ciiagrlii, 1. 162.
rf. Dangereux effets des peines de l’efiirit iiar rapport à la'
. famé. VHI. 386. b. XII. 149. rf, h. Quatre fotirccs de
peines, celles des fens, de rel'prii, du coe ur, Sc celles qui
réfultent du malheur d’autrui. X ll. 142. a , b. 143. a , b
Pe in e , Chdiimcnr, {Synonym.) Ill, 249. 6. ’
Pe in e , {Droit nat. civ. 6’ polit.) mal dont le fouverain
menace ceux de fes fujets qui feront difpofés à violer les
loix , 6c qu’il leur inflige aifuelleinent 6c dans une jtille
proportion, lorfqu ils les v iolent, iiulépeiidammeut de la
réparation du dommage, dans la vue de quelque bien aven
ir, 6c en dernier renbrt, pour la sûreté & la tranquillité
de la fociétc. Toutes les parties de cette dclinitiou éclaircies
& pioiiyées. XII. 246. IDifiiiiélion des peines en civiles
& criminelles. L ’iifage des peines , loin d’avoir quelque
choie (le contraire h l’équité, cfi abfolunu'iit iiécefiaire au
repos public. Si le fouverain a droit de punir, il faut qiic
le coupable foit dans quelque obligation à cet égard. Eu
quoi conftfie cette obligation du ctJiipable. 1 >. Une peine
pécuniaire doit être payée fans que le magifir.it nous y
force. 2°. Un criminel n’efi point obligé de s’acciifer vo-
Iputaircment.//'/y. 6. 3'’ . Il peut innocemment clierclicr fou
falut dans la fuite. 4". Lorfqu'il cfi comiamiio ;’i (iibir la
peine , il doit rocounoîcrc que c’efi avec jufUee qu’il y cfi
coudainué. Du but ciue le fouverain doit fe propofer en
infligeant les peines. Il ne doit punir qu’en vue de quelque
utilité. Le principal but des peines cfi la sûreté 6c la tranquillité
(le la fiidété. Mais outre cela le fouverain peut fé
juopofer, en infligeant des peines, dilréiemcs vues particulières,
comme de corriger le coupable, ou tic lui ôter les
moyens de c()mmettio de nouveaux ciinics. Ibtd. 247 4
On demande fl tomes les adious comraiics aux loix neuvcnc
KiC Icg.tmicmcnt pûmes. Rcp„„fc. Obfcrvaiions fuf les afles
u n in cu « & les pc.fées ce,.„aires a„x lois-, f , „ les fau.es
P E I 405
légères, & fur les vices communs. Des cas oii le fouverain
peut6c doit faire grace. Si le cnmc cfi ca clié ,il feioiidan-
gereiix de le publier en le ptmiffiam. Ibtd. b. Il faut balancer
les fcrviccs qu’un cotqiable a rendus ou p cm rcmlie ,
avec le crime qu’il a commis , & juger ])ar-là s’il cfi dans le
cas de grace. Quelquefois il faui faire grace à caufe du giaiid
nombre des coupables. La lévcrité des peines cfi toute entière
du génie du gouvernemem derpotiquc. Les peines ont diminué
ou augmenté à uiefure que l’on s’efi appioclié ou él<2jgné
(le la iiberté. Douceur des peines chez les Roin.iinsilllans
le tems de la république. Ou ule le refibrt du gouyerne-
mciit eu eiablKT.uit de nouvelles peines pour réprimer de
nouveaux abus. Il ne faut point mener les lioimnes par les
cxirèmcs. Ibid. 248. Une piciive dé ce que les
i’eliies tiennent à I;
'cniciuem , peiu encorc
fc tirer cics It.ur.uiui, , „ j cliiiugcoicni i cet é j in l 'de W»
Civiles , a iiieliire ((ii’ils eliangeoiciu de loix (xditiques Les
peines divifées en trois dalfes fous les empereuis. 11 efi
eliéiitiel (jue les peines aient de l’hannoiiie eiU’-’cHes, ( .’efl
le iiiomplic (le lu llberié, lorfipie les loix criminelles tirent
elKKiue peine de la nature p.irticuliere du crime. Quatre fortes
(le crimes. Les peines cloivem déiiv\r de l.i n.iuire'de elia-
euue de ces efpeces. Ibid. b.
Pc:,:c , loix doit tléilve le droit d’infliger des peines. IX
637. b. 638. ./ , b. 667. De l,i u.iune des peines 6c de
leiii difinbution dans un e-ai. IX. 36t. u. Qiialiié des peines
que les Barbares ipii tiémeiniirercnt i’empire romain pro-
noiiçoiem dans leurs jugemens. II, 69. De celles que les
Aiabes mfligem. .Suppl. L 301. b. Peuics cpie les loix d’A lfred
infligeoiem j)oitr dilféremes efpeces de crimes. XVII.
387, rf. Les peines doivent riénver de i.: nature des crimes. 1\ . 466. b. Details lur les dilléreurcs peines qui coii-
L, jullie.
ilépeiulun (le
cfi i -
dilïéremes efpeces de crimes. Ibid. éx. 469.4.
p-ines ainfi dillrihuees. 4O7, a. La i.uuiiion
■ .Xlll
(les crimes ne doit j.miais vioLi les loi.
533. 6. Du but des P me-., X lV . 608.
le gouvernemem n’a pas pris les foins (|ui
li (le prévenir le emne pour lec|iicl ceric
c, - Xttppl. 111. 392. b. Le fouverain ne doit
inHiger des pciiiys ipi'eii vue de tpidqiie milité ; Piui.ipes
très-imporians (iir ceiie maiiere. IV, 467. b. Comment fe
regie la meCiire des p.imtious, V. 669. b. Réflexions fur la
mclure &. l,i rigueur des peines: m.,ximes d’éqiut que les
jiiges düivcin axoir toujours préfemcs :i refpiii. lU. 250-
(.e quil f.uit ciueiulic ([iiaïul on dit qu, les peines font
arbitraires en Limiicc. IV, 468, b. De la cruauté des peines:
cette cruauté ne inanjiic gueic que la nuiliitude des mlrac-
tciirs. V. 340. rf. XVII . 43(;. l>. Sévérité tics pe.ii. s d.ms
les états defpotiqiies. IV. 8.-,S. a. Des peiu.s qui doivciu
tomber liir un corps donc les meiulircs (c font rendus coupables
de quelques crimes. 670. a , b. Si les eiifnis doivent
être punis pour le crime de leurs païens. V. 634. , b. 1 emes cünimin.uoircs. III, 700. b. Peines igiioniinicufes, fur
qiièlle forte de crimes eiles doivent lonioer. V fll. 349. ,7.
D e ht peine de mort : crimes que l'ordonnance de Blois
I)uiiit (le mort. IV. 468. b. La loi lalique ne prononce -ui-
cune peine de mort. IX. 671 .6. La peine de uiorr infligée aux
voleurs cfi injufie. XVII, 430. 6. De la fiippreirion des peines
capitales dans le cas d’alTafliiiat. Snppl. I. 635.6. Peine
(lu talion. X V . 864. b. De l’adouciffenii.iu d e là peine. III.
321.6. IV. 469, 6, Commutation de peine.lU. 738. rf.Lctires
de comimuatiou de peines. IX. 421, a. Sur les peines
vtiyc^; (.HATIMLNT, l-’UNlTlON, SUPPLICE. *
Peines, éternité des {Theolop.) L’idée de la bonté de Dieu
paroit inconqiatible avec les peines éternelles de l’enfei'. .S.i-
vans hommes qui ont cru qu’il ne falloir pas jiremlre a la
lettre les textes de récriture qui parlent de l'éternité des
peines. L;i même ojiiuiou cmbrallée p.ir les Sociiiicns ik ai>-
puyée de l’autorité du docteur Tillocfoii. P.u'oles de M. le
Clerc fur ce fujet , X ll, 249. a. dans lefc|iiclks il conclut
({U il vaut iiiteux jireudrc ce que l’évaugilc ciit des peines
éuenielles pour des peines coniminatoires , que de lejetier
i’évyiigilo , 6c cinbraffer le parti de roriginifme que celui
(le 1 incrédulité. Déclaration de M. Campluiyfcn , iniiiifire ,
fur le lueine fujet. Piiidcncc avec laquelle la non-éternicè
des poiiies doit être enfeignée. /tidicieux tuupérament
que S. Jérôme gardoit fur cc dogme. Poiircpioi l.Jieu a pio-
pofé fes menaces en termes illimités. Signification propre
des mots grecs 6c liébreiix que nous avons tr.idiiirs par le
mot (1 eiernhé. Doéleiirs anglois qui ont combatni nerteiuent
l’éternité projircmem ciiie des peines de l’enfer. P.irolesdu
dofieur .Samuel Clarke fur ce uijct. Ibid. b. Déclaration de
M. Whiilon, piiispofitive encore que le palfage de M. C l.uko
Ibid. 230. rf
Peines, éternité des. Articles fur cettc matière. IV, 619.
6. V. 668. b. X ll. 231. a. Semimem d Origene fur les peines
(le l’enfeT. Ibid. & VIU, 318. 6. Celui des Sociiiiens. X V I I
391. a , 6. Examen du fenümcm de Spiiiofa fur les peines
de l’enfer. XV. 467. ‘
K K k k k