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342 O R D
pubUdtc. Exemple, Ibui ■ 589. la formule de h plupart
des oriloiinanccs de S. L ouis, do Phllippe-lc-Haidi & de
Pliilippe-ie-Bel , énonce quelles furent fuites au parlement.
Obfervution fur la maniéré dont furent faites t[uelqucs ordonnances
de Philippc-le-Bel. Depuis que le parlement eut
été rendu fédentairc à Paris, les ordonnances ne fc firent
plus guère que dans le confeit particulier du roi. Ibui. b.
Ordonnances que faifoit le prévôt de Paris, Ordonnances
faites aux états. Dififérens intitulés Sc formules par lefquels
commen^oient les ordonnances. De l’adreiTe qui etolt en tore
de plufieurs. Premieres lettres où l'on trouve cette forme
d'adreffe, .i nos .mes <*> ß jiix . ibid. ^yo. a. Style & forme
des ordonnances juibliecs fous ces derniers rognes. Ibid. b.
Premieres lettres adrclTées au parlement de Paris. Les juges
royaux ont toujours eu feuls le droit de faire publier les
nouvelles ordonnances dans leur diflriét. Anciennement nos
rois f.iifolcnt quelquefois jurer aux principaux perfonnages
de leur état , l'obiervation des ordonnances qui leur pa-
roilToient les plus importantes. Le roi faifoit lui-méme ferment
d’obfcrver certaines ordonnances. Ibid. 591. a. Oblcr-
vations fnr ce ferment. Obligation impofée aux juges de fc
conformer aux ordonnances pour leurs jiigemens. Ufage d en
faire la ieélurc à la rentrée du parlement & des aunes tribunaux.
Ordonnances tombées en defnétude. Principales ordonnances
de la trolfieme race. Ibid. b. Dépôt des ordonnances.
Quatre regifircs d'ordonnances les plus anciens, cotés
par les lettres À , B , C , D. Contenu des trois autres v o lumes,
dont ces rcgiflres font fuivis. Ibid. 592. ,2. Recueil
des ordonnances du regne de Louis X V . Diderens recueils
imprimés des ordonnances des rois de la troifieme race. Ibid.
1'. Auteurs qui ont fait des commentaires , noces & conférences
fur les ordonnances. Explication des principales dénominations,
que l’on joint fouvent au terme d’ordonnance.
Ibid. ^93. J.
Ordonruince, différence entre les édits, les ordonnances &
les déclarations. IV . d y i . b. V . 391. ,2. Loi par laquelle le
roi explique, réforme ou révoque une ordonnance. IV .
692. h. Enregifirement d’une ordonnance, 'd. 699. <2 , b.
Anciennes ordonnances connues fous le nom d’établùremons.
V I . 3. .2 , b. Commiffaires fur les ordonnances du roi. III.
709. <2.
Ordonnance des aides. X L 393. <2. Ordonnances barbines.
Ordonnance de Blois. Ordonnance c iv i le , du commerce ,
des committinuis, de la cour , ordonnance criminelle, ordonnance
du domaine , des donations , des eaux Sc forets ,
des évocations, du faux , des fermes, de Fontanon, des
gabelles, ordonnances générales , ordonnance de l’intendanr,
du ju:.;e. Ibid. b. O.doimance de loi , de la marine militaire.
Ordonnances de 1 3 3 9, de 1Ö67 , 1669 , 1670 , 1673 ’
1676. Ordonnance de jVloulins , de Néron , d’Orléans ; ordonnances
particulières, ordonnances des quatre mois, ordonnances
de RounîUon , du r o i, du royaume , ordonnances
ro y a u x , ordonnance des fubftitutions, Ibid. 594. u. des
icfiamens , des tranfaclions , de la troifieme race , ordonnance
de la ville , de Villers-Coterets./iii/. b. V o y e z Code,
£)écljr.nion , E dit, Loi.
O rdonnance, ( Finance) Ordonnance de comptant. III.
780. a.
O rdonnances du grand ieigneur , ( Hiß. mod. ) IX.
113,-2.
O rdon nances , ( jVL-'if«. ) D es formules pharmaceutiques
felon lefquelles ces ordonnances font écrites. V II. 186.
a , b. D e la formule latine ad ténias employée dans les ordonnances.
X V I . 186. b.
O rdonnance, (^Archit.c m U ) XI. 594. i.
O rdonnance, {P eint.) voye^ Pittoresque 6-Poétiq
ue , composition. La compofition poétique & la compo-
fition pittorcfque font deux talcns trés-differens. Oltfcrva-
tion fur les compofitions de Paul Véronefe, & t n particulier
fur fon tableau des noces de Cana. XI. 394. b. Les défauts
de l’ordonnance nuifent beaucoup à l’etfec des beautés
particulières.//'/*^. 393.m
O r d o n n an c e , (^rri^c/irr) X L 393.*2.
O R D O N N E E , ( Géom.) deux fignifications de ce mor.
11 n’eA pas efientiel aux ordonnées d’etre perpendiculaires
à l’axe. Le mot ordonnée , pris adjeftivement. Raifon ou
proportion ordonnée. Equation ordonnée. XI. 393. *2.
Ordonnée. A x c des ordonnées. 1 . 903. a. Ordonnées d’une
courbe. IV . 378.22. Demi-ordonnées. 813. .2.
ORDO.NNER, ( Gramm. ) Divers ufages de ce mot.
Le parlement .7 ordonné en 1761 , que les jéfuites ferme-
roient leurs noviciats , leurs colleges , jufqu’à ce qu’ils
fe fulTein purgés des aceufations portées contr’eux. XI.
393./.
Ordonner , Drcjfer, Difpofer , Former. Termes fynonyines
dans l’art militaire. V IL i8 a. b.
O R D R E , {Métaphyf.) Tout ordre détermine la place de
cltacitnc des chofes qu’il comprend 3 &. la maniéré dont
cctie place eft déterminée , comprend la raifon pourquoi
O R D telle place eA aAlgnée à chaque chofe. Cette raifon énoncée
par une propoiltion s’appelle regle. Obfervations fur ces
réglés. XI. 393. b. Ordre néceffaire. Ordre contingent. Pour
connoitre un ordre , il faut être au fait des règles qtii déterminent
les places. RéAexion fur ceux qui critiquent l'ordre
tic l'univers. Quand il leAe des déterminations arbitraires,
qui laiAcnt certainas chofes fans place fixe , il y a
mélange d’ordre & de confufion. Les cliofcs qui n'ont au-
cuiie dilTcrcnce imrinfcqiic peuvent changer de place cn-
tr’c llc s , fans que l’ordre foit altéré. C ’eA l’ordre qui dlAiiv-
guc la veille du lommcil. Ibid. 396. *2.
Ordre. Eloge de la théorie que M. W o lf a donnée (la
l’ordre & de la perfccHon. 11 fait confificr l'ordre dans la
relTcmbiance de ce qui eA fimultané & fiicccAlf. Remarques
fur cette définition. L’idée de l'effemblance qui y entre ,
ne fcinble indiquer qu’une certaine dpccc d’ordre , 8c nommément
celle où il entre de la fyinmérric & de rcurlilnnie»
8c où on a principalement égard à la difpofition fimplemcnt
locale des parties. Suppl. IV. 170. b. Il y a une autre efpece
d’ordre , où il n'eA pas qiicAion d'une fimple rcAemhlance
fcnfiblc ou c.xtéricurc , mais de liaifons bien plus réelles :
tel eA l’arrangement des moyens pour parvenir à un but.
On peut appeller cette fécondé efpece ordre légal owàs liai-
fon , & la première ordre loc.il ou de rejfcmblance. Si le
defaut d’ordre de refîemblance devoir être nommé hafard ,
non-feulemcnt on pourioit dire qu’il y a du hafard dans le
monde , mais qu’il y en a même dans la géométrie. L'ufage
que M'o lf 8c fes fuccclTeurs ont fait de la définition quil
a donnée de l’ordre, c’eA que non-feulement on en a déduit
plufieurs propoiitioiis qui peuvent être d’ulage j mais
on a encore tâché d’indiquer le plus 8c le moins qu’il peut y
avoir dans difi'érens ordres. Ils ont établi que l’ordre ell
d’autant plus grand, qu’il y a plus de reAemblances , Sc
qu’il s’y trouve plus de parties rcffembljintes. Ibid. 17 1. a.
Obfervation de l’amciir fur cette conféquence. Autre méthode
qu’il établit pour parvenir à la melure de l’ordre de
relTemblance.//'/*/. b.
O rdre , ( Morale ) D e l’amour de l’ordre. I. 374. a. VII I.
i88. b. Des plaifirs de l'ordre. V i l. 763. b.
O rdre , Commandement , Précepte , Injonction , Jujßon
( 5 y/.’o/J.) XIII, 268. d.
O rdre, {Geom.) on fc feic quelquefois du mot do
degré au lieu de celui d'ordre. Voye:^ DecrÉ , C ouRBE,
Genre. Lignes 8c courbes de differens ordres. Le mot
ordre employé en parlant des infinis 8c des infiniment petits.
X L 396. b. F o yq Infini 6 'D ifférentiel.
Ordre. Suites des nombres des dtiférens ordres. V L 781.
a. Les lignes géométriques diAinguées en genres ou ordres.
V IL 394. b.
O rdre, {Jurifpr. Canon.) facrement de i’églife catholique.
L’ordre inAiuié par Jefus-ChriA. Differens degrés que
l’on nomme ordres. Ordres mineurs 8c ordres majeurs de
l’églife latine. Matière 8c forme du facrement de l’ordre.
Caraélerc indélébile imprimé fur ceux qui reçoivent l’ordre.
Comment fe fiiù l’ordination d’un prêtre. XI. 396. é. Tous
les prêtres n’ont pas l’exercice entier du pouvoir reçu dans
l’ordination. Cérémonies de l’ordination d’un diacre , & d’un
fous-diacre. Comment fc confèrent les ordres mineurs. Par
qui font exercées les fonélions des ordres mineurs , 8c celles
d’exorciAcs 'en particulier. L ’ordination ne fe réitéré point.
Ordres reçus d’un évêque excommunié. Ibid. 397. a. 1 1 n’eA
pas permis à un évêque de donner les ordres hors de fon dio-
cefe. Quel eA l’évêque dont un clerc peut recevoir les ordres.
Par qui doivent être ordonnés les religieux. En quels
tems de l’année les ordres peuvent être conférés. Il n’eA
pas permis d’en conférer deux en un même jour , ni en
deux jours confécutifs. Qualités néceffaire.s pour être promu
aux ordres. Ibid. b. Autres maximes obfervécs par rapport
aux ordres facrés 8c aux perfonnes à qui on les confère.
Ouvrages à confiilter. Ibid. 398. *7.
Ordre. Différence entre l’ordre 8c l’ordination. XI. 381.
22. Ordres qui entrent dans la hiérafchic. VII I. 204. <7 , b.
Impofition des mains qui fc. pratique en conférant les ordres.
III. 330. *2, b. Irrégularités qui empêchent d’être
promu aux ordres facrés. V lIL 907. <2. Les ordres facrés
en grande eAhne chez les chrétiens de S. Thomas. X V I .
283. <2. Livre des Anglois qui contient la manierede conférer
les ordres. XI. 381. .2. Dlfpcnfe pour les ordres. IV.
1037. b. 1039.22, b. 1041. a. V I. 337. b. Voye:^ ORDINATION.
O rdre, {Jurifpr.) Jugement qui fixe le rang dans lequel
les créanciers doivent être payés fur le prix des biens
faifis réellement. En quelques endroits l’ordre fe fait avant
l’adjudication par decret , en d’autres, il fe fait après. Di-
verfes formalités obfervées dans l’étabn(Temem de l’ordre.
X L 398. <2. Ouvrages à confiilter. Bénéfice d’ordre./é/V. b-
O rdre religieux, {Hiß. eccl.) diAribution générale des
différens ordres religieux. Premiers religieux chrétiens d’Egypte
: leur manière de vie. XI. 398. b. Dégénération de
Hi
O R D la viemonaAlque. Deux fortes de religieux dans le feptieme
fiecle, les uns c le r c s , les autres laies. Nouveaux ufages
que reçurent an neuvième fiecle les religieux de S. Be
noir. Fondation de l’ordre de Clugny. Caufes de l’obfcu-
lité dans laquelle il tomba an houe de 200 ans. Ibid. 399.
a. Fondation de l’ordre de Citeanx. InAitution des freres-
l.ùs. Mauvais elTcrs de cette diAinélion entre les religieux.
Etudes auxquelles les moines fe livrèrent. Décrets du concile
de Latran de l’an 1213 , tendant à remédier au relâchement
des communautés religieufes. Tenue des chapitres
généraux tous les trois ans. Ibid. b. Défenfe ci'infiieuer de
nouvelles religions. Réficxion.s fur rétablilTenient des nouveaux
ordres qu’on nomme religieux mendians. Comment
le travail des mains ordonné par S. François cA devenu
odieux , 8c la mendicité qu’il n’avoit permife qu’à la deni’cre
extrémité , eA devenue honorable. Ibid. 600. -2. Célébrité
qu’acquirent par leurs études les freres prêcheurs & les
freres mineurs , dans les cominencemcns de leurs ordres.
Trente ans après la mort de S. F'rançois, on remarqua déjà
un relâchement c.xtrcmc dans tous les ordres de fa fondation.
Les freres mendians fc mclcrent de toutes fortes d’affaires
publiques 8c particulières. Ils fc chargèrent du f ibu-
nal de l’inquifition. Mauvais effets de l’oifiveté à laquelle ils
le l.vrcrenr. Ibid, b. Ils reprirent le faAe qu’ils avoicnc mc-
prifé , éieverent de grands édifices, fe montrèrent avides de
iêpultures, Se extorquèrent des teAamens fecrets. Schifme
qui divifa tout l’ordre, entre les freres fpiriniols, & ceux
de l’obfervancc commune. Les anciens religieux , tombes
dans le mépris depuis l’introduflion des mendians , tâchèrent
de relever chez eux les études. Des ordres auxquels
(e livreront ceux qui étudioient dans les univeifités. Caufe
naturelle du relâchement, la légércié de l’cfprit luinuin ,
que des voeux téméraires ne fimroient fi.xer. Abus des auf-
teriiés corporelles./ii*/. 601. a. Los exemptions , qui font
tme occafion de méprifer Iss évêques 8c le clergé qui leur
çA foiimis 3 les dlAincHons entre les freres , qui anéaiitif-
<ent 1 humilité 3 le mépris du travail des mains, qui nourrit
la parclfe3 nouvelles dévotions introduites, propres à
faire négliger la correAion des moeurs 3 la jaloufic entre les
divers ordres religieux , autant de caufes de relàchemcm
&c de corruption parmi cetix qui ont embraffé ia vie mo-
naAiqiic. L’inAitiir qui admet le moins de fujets eA le meilleur.
Obfervations fur l’opulence des ordres religieux , le
nombre incroyable des fujets qu’ils poffedent, îü la dépopulation
qu’ils caiifent. Ibid. b.
Ordres religieux, réduits à cinq clalTes, moines , chanoines
, chevaliers, mendians 8c clers réguliers : vo ye z ces
tirricies. Des ordres réguliers. X IV . 42. a , b. Trois fortes
de chapitres ou affemblées que t ien n en ^ s ordres religieux.
III. 181. b. Ordres exemptés des dixmef en France. IV .
1093. a. Tiers-ordre. X V I. 323. a , b. Des généraux d’o r dres.
V IL 33(S. a. Chanceliers dans Icsordres religieux. III.
103. A C h e f d'ordre. 272. a. Officiers choifis pour régler
les afiaircs d’un ordre. XL 744. b. Réforme d’un ordre.
XII. 891.22.
O rdre d'un état, ( Droit politiq. ) caufe 6c effet de l’altération
des ordres d’un état. XI. 602. a.
Ordre d'un état, voye^ Etat. Différence entre ordre Sccoin-
nninauté. III. 717. *2.
O rdres blancs, { Hiß. eccl. ) X L 602. <2.
O rdres militaires , \ Htß. mod. ) ordres de chevalerie pii-
Tcmeiit militaires , qu’il y a eu en France. Réf-lexions fur
ces divers ordres. Difiércnce entre cette efpece de clie-
valerie 8c l’ancienne. Elle produifit les ordres monaAiqucs
8c milîtaires. XI. 602. 22. Les fouverains ont un admirable
moyen de payer les grands ferviccs , en dignités , en rubans,
plutôt qu’en argent ou autres fcmbtablcs récompen-
Ics. Réflexion de Montaigne fur ce fujet. Ibid. b.
Ordres militaires ou de chevalerie. Réflexions fur Ics ordres
militaires iiiAitiiés dans des vues pieufes. II. 416. a.
Des ordres de chevalerie. III. 309. 22, é. De leurs chapitres.
181. b. Q uel cA de tous les ordres féculiers, le plus ancien
8c le plus ilhiflre. VIII. 462. b. Chanceliers dans les ordres
de chevalerie. III. 102. b. Commandeur des ordres du roi.
f'87. b. Marqiic.s de divers ordres niodernes , vol. I l des
planches, Blafon , planclie 23. — 25. Du collier. III. 640.
Ordre militaire. Ordre de S. Louis. Son iiiAitntton. Marque
de cet ordre. Il y a dans cet ordre huit grands-croix ,
8c vingt-quatre commandeurs. Grand-maître de l’ordre.
Penfionsdes chevaliers , 8c des commandeurs. XL 602. b.
Ordre de Calatrava. Il ii’eA aujoiKd’lHii ni religieux ni militaire.
XI. 602.i. Voyeq_ Ca LATRAVA.
Ordre du chardon e>\\ de S. André. Ordre militaire d’Ecofle.
Son inAitutioii. Marque de l’ordre. XL 603. a.
Ordre de l éléphant. Ordre mihrairo des rois de Dane-
niarck. Son origine. Marque de l’ordre. XI. 603. a. Foyer
Elepiîant , O rdre de l’.
Ordre du S. E fp n t, inflitité par Henri III. Habits de cé-
O R D 3 4 3
rémonic dc.s clicvaliers. XI. ^03. a. Marques ou croix , 8c
collier de l’ordre. Nombre des clicvaliers. Officiers de l’ordre.
Ibid. b.
Ordre de la table ronde. Réflexion fur l’inflitution de ce:
ordre. XL 604. a. Foycq^ T able ronde.
Ordre leutonique. Son origine. Premiere praifon de cet
ordre. XI. 604. a. Scs proerés. Les provinces de Cidm 8c
de Livonie données à Hcrmancl de Sahz , grand-maitre
de l’ordre , pour engager les chevaliers teutons à réduire
les Priifficns idolâtres, Suite de l’hiAoirc de cet ordre.
Ibid. b. Son état aAucl. Degré de fplondeur 8c de puifl'ancc
auquel il étoit parvenu. Ses armes. Ibid. 603. a. Foyer T eu-
TONIQUE , ordre.
0/ure de la loijun d or. Son infiitution. Grand-maître 8c
chevaliers de l’ordre. Divers feinimens fur fon origine. O u vrage
écrit fur ce fnjet, XI. 603. a. Habit de cérémonie 8c
marque de l’ordre, Ibid. b. Voyc^ T otson , ( ordtc ),
O k-dkî. de b,ita:Lle , { A n miiit.) Nouvelles réflexions Sc
(ibfervations à joindre à ce qui a été dit fur ce fujet dans
l’article A rmée. Intervalles auxquels U fau t , felon M. de
Pu yfé gu r, réduire toutes les parties de l’armée. D e l’ordre
de bataille en ligne pleine. Inconvénient attaché à l’ufage
de mettre la cavalerie aux ailes, 8c l'infanterie au centre.
Différentes maniérés d’y remédier. XL 60^. b. Les ordres de
bataille doivent varier d’une infinité de inanicres. Re<»!es
qui fervent de bafe à ces différens ordres. 1“. Il faut que
les ailes de l’armée folent à l'abri des entreprifes de l’ennemi.
Comment on remplit cet objet. 2”. Il faut éviter
d’etre débordé par l’armée ennemie. Ibid. 606. a. 3'». Chaque
troupe doit être placée fur le terrein qui convient à
fa maniéré de combattre. 4". On doit fortifier les villages
à portée de la ligne que l’ennemi ne peut pas éviter fSc
ralèr de bonne lieurc ceux qui font trop cloigné.s pour la
communication des troupes avec le reAe de l’armée, Ob-
ferver que toutes les parties de l’année aient des communications
sûres 8c faciles. 6". Profiter de toutes les circonf-
tances particulières du champ de b.itaille, pour que l ’armée
ne préfente aucune partie foible, 7 “. Néceflité des
réferves afin de pourvoir à tous les évenemens imprévus.
8'’._Excellent ufage des redoutes en av an t, fortifiées d’un
folle , Sc judicieuléinent placées. Ibid. b. 9«. Moyens de
couvrir quelque partie de l’armée qu’on veut éviter de
faire combattre. lo". Efpace de terrein qu’on doit confer-
ver dciricie la fécondé ligne 8c les réfeives , pour que les
troupes ne foient point gênées dans leurs manceiivres. Sept
difpofitlons géné.-alqs des armées que comptoient les anciens.
La premiere eA celle du quarVé long voyrç là-dcffus
l’article A rmée. Réflexion fur cet ordre de bataille, Ibid.
607. a. La fécondé cA l’ordre oblique ou de biais. Cet ordre
. regardé par tous les auteurs comme un des indlleurs moyens
de s’aiTurer de la viAoire. Ibid. b. La troifieme différé peu
de la précédente. Ln quatrième confiAe à enga^’ er le combat
par les deux ailes , en tenant le centre éloumé de l’ennemi./
é/*/. 60S. U. La cinquième confifte, en fuivant le plan
de la précédente, à couvrir le centre par des troupes légères
qui empéclient l ’enncrai d’en approcher. La fi.xicme
cA peu différente de la fcconde 8c de ïa troifieme. Ordre
fur lequel Épa.minondas combattit à LcuAres Sc à Mantt-
née. La feptieme (lifpofition ne confiAe qu’à fe conformer
au terrein , en profitant de tout ce qui peut affurer la po-
fition (le l’armée par des fortifications naturelles ou artificielles.
Ibid. b. Réflexions fur la néceflité de ne point s'en
tenir à la fimple pratique de la guerre , mais d’en étudier
la fcieucc dans les meilleurs auteurs. Enumératiçn des plus
eflime:, Ibid. 609. a. Voyei Bataille.
O rdre de bataille des Romains , ( Art. milit. ) Foyer
T actique des Romains , Suppl, planches II. de l'Art
militaire. Comment les haflaircs , les princes, les triai-
r e s , les vélites Sc les frondeurs étoient placés d.ins l’ordre
de bataille appelle quinconce. Soldats qui commençoient
le combat £c qui poiiriuivoient rennemi lorqu’ils avoient
ie deffiis. Ibid. b. Comment les divers ordre? rie foldats
s’appuyoiem les uns fur les autres. Difpofition de la cavalerie.
Pofles dq générai, des légats, tribuns Sc centurions.
Efpace entre les foldats. Défenié d ’abandonner leur poAe
fous peine de luort. Diflerens ordres de bataille qu’avoient
les Romains outre le ^///«c*7»cc. Ibid. 173. a.
O rdre , {Art. milit.) mot que l’on donne tous les jours
aux troupes : voyc^ MOT. Comment l'ordre fe diAribue à
l’armée Sc dans les places. XI. 609. b.
Ordre.cn terme de cornmerce, de billots & de lettres
(le change. Ordre flgnifie aiiffi le pouvoir 8c commiflî(}n
qu’un marchand donne à fon correfpondant. Ordre, bonne
regie dans le train du commerce. XI. 600. b.
O rdre, {Archit.) Trois parties principales dans un ordre
parfait, te piédcAal , la colonne 6: reniablement. O rigine
(les ordres adoptés par les Grecs , & du compofire inventé
par les Romains. C e fut inutilement que Louis X IV
promit une récompenfe à celui qui inventeroit un fixieme
III
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