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53° PRO
propofitions : Propofidons abfolucs &c reJatives. IV. 82. i
XI V'. 5^. a. affirmatives tk negatives , Suppl. 1 . 184. a , b
complexes, III. 765. a. compofees, IV . 85. b. explicati
VC-s , clcrerminatives. 83. b. Propofmons principales 6c inci
dentes, 83. b. VIII. 647- b. 648. /j , b. 649 • — h. expiidres, implicitcj., •=•'1:-.-;-..-- n
XIII. 372.
f.cxpiiLites,n i ip i i e n e jo n elliptiques, iIvV.. 0844.. a. D1 4 eess
propolitions hypotliétiqtics. VIII. §30. a. D c celles qu’on
ap|.’eUepncoinpréhenfibies. 633. b. Propofitions inverfes ou
converles. 849. b , Sec. direilcs Sc obliques. XI. 306. b.
rédiiplicativcs. XIII. Ï83.
Pr o po s it io n , ( Theolog. ) divers degrés de propofitions
crroniiées. II, 819. b.
P r o p o s it io n , {Mathcm.) XIII. 484. b.
Propojiiion. Il n’y a point de propolition imthémafique fi
compliquée , dont on ne piiilïe former une clinine comimie
jufijii aux premiers axiomes. IV . 730. .7. Propofition direéfe
ou disjointe, 1034. .j. Deux cliofcs à confidérer dans une
^opoluioji mathématique , l’hypotiiefe 6c la conféquence.
P r o pos it ion , ( Poéjïc ) c'efl la premiere p.artic Sc comme
1 exorde du poeine. La propolition, comme i’obferve le P.
feulement contenir la matière du poeme ,
c efl-.i-diie 1 nélion 6c les perfonnes qui rexécutent, foit div
in e s , Ibit humaines. On trouve tout cela dans les débuts
de 1 Iliade, de l’OdylTée & de l’Enéide. X III. 484. a. De
plus , le caraétere que le poète veut donner à ibii héros
& a tout fon ouvrage ell marqué dans la propofition, par
Homère 6c par Virgile. Maniéré dont la propolition tloit
etre laite. Horace fe contente de prelcrire la moclelHe 6c
la fmipliclié. Ibid. 485, j . Cette fiinphcité ell fondée , fur
ce que le poème épique étant un ouvrage de longue ha-
leioe , il^ ell dangereux de commencer lur un ton difficile
a fourenir également. Ibid. b.
Pr o po s it io n , pains de ( Théolog. ) Pains que le prêtre de
lemaine mettoii tous les jours de labbat fur la table d’or
dans le lieu fami. Détails fur cette forte d’offrande. XIII.
483. b.
Pr o p o s it io n d erreur, ( Jurïfpr, ) étoit une voie pour faire
reformer un arrêt qui avoir été rendu fur une erreur tie
fait. X ü l . 485. b. Par les anciennes ordonnances, le feul
moyen de fe pourvoir contre un arrêt du parlement, étoit
d obtenir du lOi la permilfion de propofer qu’il y avoir des
erreurs dans cet arrêt. Dilpofitioiis des ordonnances de
1331 , de 1339 6c de quelques autres fur cet objet. Ibid.
486. a. L ordonnance de 1667 a abrogé les propofitions
d erreur. Ouvrage à confiilter. Ibid. b.
attribut propre à une efpecc. XIII,
Propre , ce qu’on entend par l ’univcrfel propre dans les
écoles. X V l l . 403. b.
Pr o pre des noms propres. I. 731 . b. L’article
ell inutile devant ces noms, Ibid.Si. 732. a. Diverlés
obl'ervations fur les noms propres. X I. 196. b. 198. a , b.
199. J , é. De leur termin.iilbn numéiique. 206. b. L’ufage
des termes propres donne de la clarté au difeours. Suppl f l
919 U.
. ^ ROPRE, {^Langue franc.') différentes acceptions de ce mot.
X III. 486. b.
_ Pr o p r e , (iVfjt/ie'm.) fraélion propre, ou proprement dite.
X III. 486. b.
Pro pre , ( Jurifpr. ) bien affcflé à la famille en général,
on à une ligne par préférence à l’autre. Regies établies par
les Romains pour la confervation des biens dans les familles.
XIII. 486. b. Origine dc l’iifage des propres obfer-
v e en France. Ibid. 487. a. Des biens auxquels la qualité
de propres peut être imprimée. Cette qualité oppofée 1 celle
d’acquêts ou de conquéis. Différentes maniérés dont les acquêts
immeubles deviennent propres réels. Ibid. b. D e la
fucceffion aux propres. Des dilpofitions qu'on en peut faire.
Ibid. 488. a. Propres fiélifs ou conventionnels. Obfervations
fur ces flipulations de propres. Différentes caufes qui font
ceffer les effets de ces flipulations. Ouvrages à confiilter Ibid. b.
Propre. Différence entre les acquêts 6c les propres. I. 1 12.
a. Ameubhffemcnt d’un propre. 1 . 337. b. Fief propre. VI*
713. ^HOriticr des propres. V I l l . 164.4. Succeffion des
propres, X V . 398. b. Succcffion en propre. 399, a. Terme
premre. X V I . 139. a. Sur les propres , voye^ Héritier.
Pro pre , {Jurifpr.) Explication des différentes quaüHca-
fions que reçoivent les propres. Propre ameubli , ancien ,
avirin , de communauté , contraéluel , conventionnel , de
côté 6cligne , X i l l . 489. a. de difpofuion , d'cftoc & ligne,
f ifli f, de ligne, fans ligne, propre à lu i , propre maternel*
naiffant, naturel, originaire, paternel, papoal , ou de pa-
poage , réel , de retrait. Ibid. b. Propre aux fiens , propre
de fucceffion, de fucceffion 6c de difpofuion , propre à tous
égards. Ibid. 400. a.
Propre , ( Sucrerie ) citaudiere où l ’on cuit le fucre. XIII.
490.
PRO
PROPRETÉ , {Morale) penfée de Bacon fur la pronra«
té du coips. X U i. 490. a. ^
PROPRl T E U R , {Hijl. rom.) Comice où l’on élifoit ce
ra.igiilfat. III. 681. a
l'RO PRIÉFA IRE , {Jurifpr.) droit du propriétaire d’un
heritage. Ouvrages à conlùlrcr. XIII, 490. a. '
Piopricuiie , to-propriétaires. IV . 177. é. Fief propriétaire
X L 714. a. Rente propriétaire. X IV . i i8 . a.
PROPRIl T É , ( Meuphyjiq. ) Les philofophes appellent
propriété d une chofe , ce qui n’ell pas ibn effenec, mais
ce qui coule 6c efl déduit de fon effence. La différence de
la propriété d’avec l’effence , n’cfl point dans la conllitiiiioii
reelle des eires , mais dans la maniéré dont nous concevons
leurs qualités nécelfaires. L’effence fe conclut tout auffi bien
de la propriété, que la propriété de l’effence. XIII. 491. a.
Propriété , diverfes claffes des propriétés ou affeétions. l".
137. f. Q ua l it é .
P ropriétés des corps, ( Phyfiq.) Comment nous parvenons
à les comioitre. I. v. Dtjc. prd m. Ce n’efl que par l’effet de
notre ignorance que nous obfervons dans les corps des propriétés
qui nous paroiffent indépendantes les unes des autres,
ï. jx. Les propriétés générales des corps ne nous font bien
connues que par l’experience. V . 300. b. Les différens degrés
de Cühéfion conllitULiit les différentes formes 6c propriétés
des corps. I li . 606. b. Les propriétés des corps diflinguées
en communes 6c particulières , IV . 262. b. en extérieures 6c
inrérieures. UI. 412. u , é. Autres diffinélions. IV . 262. b. 263. a. Voye^ QUALITÉ.
Pr o p r ié t é , {H ifl. nat.) Des propriétés des plantes. II.
344. a , b. Des plantes médicinales. Suppl. IL 31. a. Recherches
qu’il y niiroit à faire fur les propriétés des plantes
des animaux 6c des minéraux. V llI . 227. a. *
Pro prié té , ( Droit natur. & poUtiq. ) une des principale»
vues des hommes en formant des fociétés c iviles , a été de
s’alliircr la pollcffion des avantages qu’ils auroient acquis. Les
hommes n’ont donc jamais préiemlu donnera leurs fouve-
rains un pouvoir ablolu 6c illimité fur leurs biens ; 6c le»
bons rois ont toujours refpeélé les poffeffions de leurs fujets.
XIII. 491. b. ‘
Propriété, la premiere loi de focicté a dû être celle qui affure
à chacun la propriété de fes biens. VII. 789. a. Principaux chefs
auxquels on peut réduire le droit de propriété. IV . 660. a D ifférence
entre le droit de propriété fur les hommes ou fur les
chofes. V. 937. a , b. idc droit ne s’étend point au de-là de
la vie du propriétaire, 344. .j. Droit de propriété du citoyen
X V II . 836. b. Devoirs qui réfiiltent de ce droit. IV. 916 b.
Deux fortes de propriétés j Tune individuelle, l’autre civile.
X V II . 333. .a. Chofes appellees mancipi chez les Romains
, qui étoicnr poflédées en pleine propriété. III. 373,
b. De la propriété acquif'e par prefeription. X III 311
Propriété finiple. X V . 205. a. D c Iti propriété acouife p „ uVil-
capjoii. X V i l. 526. 2 , 4 . 327. a , 4. Pourquoi les biens tis
!a famille uen doivent fornr que le moins qu’il eff poffible
V. 344. b. 6i un enfant à naître peut acquérir un droit de
propriété fur les biens qu’on lui transféré. 634. a Titres
dc propriété. X V I . 360. d , b. Relief de propriété. X IV (,7
b. Vindication de propriété. X V I I . 307. b. Démiffion de propriété.
IV. 816. a. Tranlpoit de propriété. X V I . 360. « b. Sur la propriété, voyc^ IDoma in e . ’ ' *
^ PROPRIÉTÉ /iy/f, {Belles-lettres) Le ftyle ne plaît &
n aiiache que par cette qualité. La propriété du llyle renferme
la propriété des termes , c’efl-à dire l’afforiimem du Hyle aux
idées 3 lu propriété du ton, c’efl-à-dire l’affortiment du ftyle
au geure i ia propriété du tour, c’eft-à-dire raffortiment du
ityle au fujet 3 la propriété du coloris, c’eft-à-dire l’afTorti-
mem du ftyle à la chofe particulière que l’on doit peindre.
Suppl. IV . 339. b. La propriété des fens, c’eft-à-dire l’affor-
timent du ftyle au mouvement de l’aflion qu’on décrit • la
propriété des traits , c’eft-à-dire l’aftbrtiinent du ftyle à la
paftion qu’on exprime 3 enfin la propriété de la maniéré c’eft-
génie de l’auteur. Ibid. 340. a
PROPYLÉES , ( Anaq.grecq. ) fuperbes veftibtiles ou portiques
qui conduiloient à la citadelle d’Athenes. En quel tems
ils furéiit bâtis. Prix .que coûta leur flriiélure. Obfervations
fur la citadelle d Aihenes : trois fortes d’animaux qui ne pou-
voient y entrer X llI . 492. .7. Voye{ Portiere , ( LiitéLt. )
PROS , {Archit. navale ) efpece de chaloupe ou de bâtiment
(les Indiens des iftes des Larrons. Eloge de cette forte
de bâtiment. Extrême viteflé de leur cours. Leur defeription.
X I ll, 492. b. ^
PR O SC EN IU M , {Littér.) Voye^PuipiTUM.
PROSCRIPTIO N , {H ifl. rom. ) il y en avoir de deux
fortes : Tune inteidifoit au profcrii le feu 6 c l’eau jufqu’i
une certaine diftance de Rome 3 XIII. 493. 4. l’autre ordon-
noit de mer la perfonne proferite , par-tout où on la trou-
veroit. Comment fe piiblioient les décrets de profcripiion. Détails
fur les proferiptions de Sylla. Les maffacres des prof-
criptions renouvelles par les triumvirs Lepide , Oélave &
Antoine. Ibid, b.
P R O
Proferiptions du fécond triumvirat. X V I . 673. b. 673. b.
Suppl. L a. 703. b. Lieu où s’en forma le plan. Suppl.
111. 87.
Pr o sc rip t io n , ( Hiß. des Grecs ) Formalités avec lef-
qudlcs les proferiptions fe faifoient chez les Grecs. X i l l .
494. .7.
PROSE , {Littéral.) Etym. de ce mot. XIII. 494. <2. La
profe n’a pas d’abord été conlacrée aux ouvrages d’efprir ,
ni meme à coufe^ver la mémoire des évenemens. Premiers
auteurs qui ont écrit en profe chez les Grecs. Les premiers
ouvrages (pic les François ont écrit en profe , n’ont pas
été cranfmis à la poftérité. Obfervations fur ce femiment de
M. de la Moihe, qu’il peut y avoir des poèmes en profe.
L'éloquence 6c la pCiéfie ont chacune leur harmonie , mais
fi oppofées , que ce qui embellit l’une , défigure l’autre.
Ibid. b.
Profe , différence entre le ftyle profaïque & le ftyle poétique.
X V . 332. a. Suppl. IV. 933. b. Du ftyle de la profe.
X V . 532. a. La proie 6c la poéfie fe prêtent mutuellement
tantôt la forme qui les diftinguc , tantôt le fonds même
qui leur ell propre. X l l . 837. a , b. D c l’harmonie dans la
profe. V . 524. h. VIII. 32. rt , b. Les anciens dans leur profe
évicoient de laiffer échapper des vers , V . 323. a. mais en
françois la profe harmonieufe contient beaucoup de vers. Ibid,
h. Du nombre dans l.i proie. H. 312. b. XI. 209. a. Du rythme.
X IV . 267. b. Du poème en profe. XII. 836. b. Peu de
poètes ont bien écrit en prolê. V. 326. b.
P rose , {Uifl. ccd.) hymne compofé de vers fans me-
fure , qui fe chante après le graduel. XIII. 494. b. L’ufage
dos proies a commencé au plus tard au neiivicme fiecle.
Obfervations fur les quatre principales profes que nous avons.
Retranchement qu’on a fait d’un grand nombre de profes dans
les dernières réformes du fervice divin. Celles qu’on y a
fublliuiées. Ibid. 493. <1.
PROSE LYTE , ( Critiq. fier. ) Deux fortes de profélytes
chez les anciens Juifs, diftiiigués parles noms de profélyccs de
la porte , 6c de profélytes de la jiiftice. Qualité dc profélyte
d e là porte attribuée à Corneille ie cemenier. XIII. 493. a.
Conféquence criminelle qui réfultoit de ce principe outré ,
que toutes les relations naturelles d’un profélyte de la juf-
tice s'évanouiffoient. Origine des noms dc profelyte de la porte
6c de profélyte de la jußice. Engagemens que prenoient ces
deux fortes dc profélytes. Ibid. b. Initiation 6c privileges des
prolclytos de la jufticc. Ouvrages à conlulier. Ibid. 496. a.
Pr o sé l y t e s , baptême des {Hifl. de l'églife primitive) D e feription
de ce baptême. Paft'ages de S» Chryfoftome fur les
effets de ce facrcment. XIII. 496. a.
PROSERPINE , ( Mytkol. ) fête par laquelle les Siciliens
célébroient l’enlevemem de Proferjiine , 8c la recherche que
fit Cérès de fa fille dans le teins des femailles. Proferpine
étoit la divinité tutélaire de Sardes : médailles qui l’acteftent.
XIII. 496. a. Scs fêtes célébrées à Sardes. La plupart des
mythologiKs regardent l’cnleveinent de Proferpine comme
une allégorie qui a rapport à l’agriculture. Le peuple croyoit
que perfonne ne pouvoir mourir , que Proferpine ne lui
eût coupé un certain cheveu. Ibid. b.
Projerpine, nom d’Hécare donné à cette divinité. VIII. 93.
a , b. Ses temples. X V I . 77. b. Temple d’Eleufis en l’hon-
Dcur de Cérès 6c de Proferpine. 7 1 . a. Temple qu’elle avoit
à Villa-Viciofa en Portugal, XV II . 276. a. Antclphorics célébrées
en Sicile en fon lionneiir. I. 496. a. Expiation qu’on
lui oft'iüli. XU. 380. a. Culte qu’on lui reiuioit à Sardes.
X IV . 632.(1 , b, 653. b. Symboles de Proferpine. X V .
730. b.
PP..OSEUCHE , {Critiq. facr.) oratoire des Juifs , bâti
dans leurs maifons des fauxbourgs , ou fur des lieux élevés,
pour y faire leurs prières. Notre feigneur paffa une nuit d.ins
linde ces oratoires. Luc , v j. i2 .S . Paul enfeigna Philippe dans
un autre. A é le s , xxvj. 13. 16. X III. 496. é. Dift'érence entre
les fynagogues 6c les profcuches par rapport à leurs ufages,
leurs ftruétures, 6c les lieux où elles étoient bâties. Ces oratoires
avoient ordinairement des bois facrés. Ibid. 497. a.
PROSODIE , {Gramm.) Obfervations fur la définition
que M. l'abbé d’Olivet a donnée de la profodie. X llI . 497.
a , b. La véritable notion dc ce qu’on doit entendre par pro-
foclie , n’eft pas encore bien décidée. Après avoir examiné
l’étymologie du mot profodie , l’auteur la définit, l’art d’a-
dupter la modulation propre de la langue que l’on parle , aux
différens fens qu’on y exprime. Ibid. 498. a. Divers objets
compris dans la profodie d’une langue. Ibid. b.
Pr o so d ie , {Littér. Poéfie) On attaque ici le préjugé de
ceux qui prétendent que la langue françoife ii'a point de
profodie. S’il eft vrai que les langues modernes n’onc point
de fyllabes qui foient longues ou breves par elles-mêmes ,
CCS langues admettent des fyllabes longues 6c plus longues,
brèves 6c plus breves, Sc une infinité de douteufes. — Comment
la quantité prolodique des douteufes prend une valeur
déterminée. - C e l l dans les vers que la profodie d'ime langue
doit être comme en dépôt. — IV . 341. a. Comment le
P R O 511
lyftême profodique s’eft formé chez les anciens. Des regle»
par Icfquelles on peut fixer la profodie de la lancue françoife.
Ibid. b. ^
Profodie , tranfmutation d’une fyllabc longue en hreve
dans la profodie grecque 8c latine. X V . 781. b. Règles da
profodie poétique pour la langue françoife. Suppl. IV . 983. b. 986. a , b. Foyei QUANTITÉ 6c StllaUE.
Pr o so d ie s , { fh ß . anc.) efpece d’hymnes en l’honneur
des dieux, ôc en ufage chez les anciens Grecs. XIII. 498. b.
^^PROSODIE , {Mufiq. des anc.) forte dc nome pour les
flûtes. Inventeur des profodics. Suppl. IV . 340. b.
Pr o so d ie , ( Mujlq. ) La négligence de la profodie dans
la compofition eft une des caufes du peu d’effet de
notre mufique. Pourquoi les François tolèrent ce défaut à
l’opéra. Les Italiens plus blâmables encore d’cnfrcindie les
loix de la profodie dans leur langue. Le récitatif même fe
trouve louvent plein de pareilles fautes. Suppl. IV. 3 40. b.
PR O SO D IQ U E , accent profodique : en quoi il dift'ere
de l’accent oratoire. XIII. 498. b. Caraéleres profodiques :
il y en a de trois fortes ; favoir , des caraéleres profodiques
d’expreffion ou de Ample prononciation , des caraéleres profodiques
d’ac cent, 6c des caraéleres profodiques de qu.an-
tité. Ibid. 499. a.
Profodique , accent profodique. Suppl. I. 107. a , b. D ifférence
du ton profodique 6c du ton pathétique. I. 64. b.
Caraéleres profodiques. VII. 843. b. D c la quantité profodique.
X l l l . 633. b. Sic. Suppl. I. 107. b. Raifon naturelle
de cette quantité. Suppl. I. 604. b. D u fyftéine profodique
des anciens. Suppl. IIL 306. b.
PIIOSOPOPÉE, ( Rhéior. ) figure de rhétorique , l’une des
plus brillantes parures de l’éloquence. Etyin. du mot. Ufages
de cette figure. Exemples. XIII. 499. a.
Piofopopcc , figure dc penfées. VI. 771. b. Ufage de cette
figure. Suppl. L 300. b. Suppl. IIL 972. a
PROSOH T ES , ( Géogr. anc. ) nom d’un nome ou d’une
province d’Egypte? Siege que les Athéniens foutinrent d.ms
la ville de Profopiiis , contre les Perfes, qui vinrent à bouc
de la prendre. XIII. 499. b.
PROSOPOGRAPHIE , ( Art orat. ) tantôt on appelle
cette figure hypotypofe , 6c tantôt échopée. Elle peint les
faits , les vices , les vertus des hommes. Exemples tirés de
poètes françois. XIII. 499. b. Voyei Etopée 6c Hy p o t i -
POSE.
PROSP ÉR ITÉ, (^ les biens qui nous viennent de
la profpérité , fe font fouhaiter ; mais ceux qui viennent
de l’advcrfiié, attirent l’admiration. Comparaifon de ces deux
états. Hiftoire d’Abdolonyme qu’Atexandre mit fur le trône
dc Sidon. X i l l . 300. a.
Profpérité, dift'érence eiirre bonheur 6c profpérité. II. 323.'
a. V I. 463. b. Gloire de la profpérité. VII, 71Ö. b. Réflexions
fur la profpérité des médians alléguée comme une
objeélion contre la providence. XIII. 517.(7.
PROSTAPHERESE, ( Afironom. ) dift'érence entre le lieu
vrai 6c le lieu moyen d’une pJanete : 011 l ’appelle auffi éqtia^
tion de l’orbite OU du centre. XIII. 300. a. Etym. du mot. Sa
fignification chez les anciens aftronomcs. L’inégalité obfer-
vée dans le mouvement du foleil ou dans celui de la terre
n’étoit qu’apparente felon eux. Ibid. b.
P R O S T A T E S , {Anatom. ) nature de leur fubflance. Leurs
conduits excrétoires. Ufage de rhiimeur qui en fort. D e feription
des proftates par Boerhaave. X ill. 301. a.
Pr o .state , ( Anal. ) defeription de cette glande , unique
dans l’homme , 6c double dans les quadrupèdes. Suppl, IV .
341. b. Humeur qu’elle produit. Son utilité. Caufe mccha-
nique dc l'on excrétion. Différence entre la proftate 8c les
glandes rondes ou proftates inférieures, auffi nommées glandes
de Cowper. Ibid. 342. a.
Proßaies , defeription de ces glandes. XVII . 492. b. Utilité
de riiuineur qui en fort. XIV. 939. b. Différence entre
cette humeur 6c celle de la femence. Ibid. Proffates inférieures
dans les femmes. Suppl. 1 1 1 . 699. a.
Pr o s t a t e s , maladies des ( Médec.) Enflure & dureté accidentelle
de ces corps glanduleux. Maladie provenant du
relâchement des proftates. Comment ces maladies doivent
être traitées. XIII. 301. a.
P rostates , ( Antiq. grecq. ) patrons que dévoient fe chol-
fir les étrangers qui féjouriioieiir à Athènes. XIII. 301. a.
P R O S T A T IQ U E , ( Anat. ) defeription des quatre mufcles
dc ce nom qui s’inferent aux proft.iies. XIII. 301. b.
P R O S T E R N A T IO N , ( Critiq. facr. ) honneur que les Juiff
rendoient aux perfonnes en dignité. Exemples. Profternement
des mages devant J’efus-Chrifi. XIII. 301. b.
PROSTHLSE, ( Gramm. ) efpece de métaplafme qui change
le matériel du mot par une addition faite au commencement
, fins en changer le fens. Exemples. Etym. du m ot pro-
flhefe. XIII. 301. b.
PROSTITUÉ , ( Hifl. anc. ) Obfervations fur les cour-
tifaniies 6c les femmes prollituées, fort communes chez les
Grecs. Suppl. IV . 542. b.
m