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tie du cerveau, qui cil le üege l'amiî* Oblervation qui
luonirc que l’ame ne réfide pas dans la généralité du coips.
S ensibilité , Sentiment. ( MJiicc. ) Définition de la
fenlibilité & du Icniimem. X V . 58. t. La premiere notion
dans l’animal , la feule q u i, vraiiemblablemeiu, foit
commune aux efpeces de tous les genres, porte lur la len-
faiion Ultime &. r.-idicale de fou exigenc e, foiircc de tous
les mouvemens qui confpircnc à la duiée de l’ètrc. Quelques
philofoplics ont même cru que la fenfibilitô ou le lemiment
étoit une faculté commune à tons les corps organifés. D ivers
femimeiis des philofophcs fur rdlence tk la natme de
l’ame fcnfmve. Ibid. 39. Expofition plus étendue de l’hy-
potiiefe de Vanhdmont &. de Willis. Hypothefe de l auteur
de cet article, ibid. b. Anecdote fur une maladie de
Galien , d'où l’on prétend établir la diliinilion des deux anics
dans rbomme ; favoir, la raifonnable éx. la fenfitivc. Dilfé-
rence notable entre Iboninie &. la brute, en ce que dans
le premier, la feiifibii.té >-ll dirigée par un principe fpirimel
qui efi l’ame de l'homme, ék que clans la brute elle lient à
un être moins paifiiit périlîablc , appcllé infiaiélou aine
des bêtes. Itid. 40. a.
Sa:Jib:ht£ de i'embr)-ûn. L’embryon ne repvéfente qu’un c y lindre
nerveux, d'une tenuité piefqiic infinie , nageant dans
un fluide muqueux. Accroillemcni de ce cylindre j deve-
loppeineiu de les organes. Ibid. b. ü n voit de la , i . que^
l ’ame fcnfiiive cil une avec la vie animale; 2'’. que le nerf
doit compofer eirentiJljmciit ranimai, en tant qu'être fen-
fible ou vivant; 3“. que les nerfs formant la bafe 6: l’efiénee
de tous les organes, toute partie du coips cioit être douée
plus ou moins de fenfibilitc; 4". que la fenfibilité fe mefii-
rant fur la difpofition des parties nerveufes, il doit en lé-
fiilter cliffércmes modifications de fenfibilité ; de là Icsdiffé-
rens goûis & appétits des n e ifs , & leurs dififérens ufiiges.
JùiJ. 41. <r.
Senjibdtic d.ms U foetus. Scnfhilhi d^ns l'cuit n.uurcl de
l'homme, ou p jr rapport à la pHyfiolofe. Nouveau degré de
fenfibilité qui le communique au icctus au moment où il
voit le jour. Fondement è i origine des cinq len s , qui la-
dicalement fe rédmfent à un, c eit-à-dire , le taél. Pi ii'.cipaiix
centres de fi-nfibilité qui doivent ablurbcr à eux leuK piel-
que toute l’aéHvité de l’ame fenfible. Ihid. h. Comment les
effets de la fenfib.lité fe maniieiltiu , parnculiéiemeni dans
l’eflomac , dans les organes des lecreiioiis, <;ans le flux nicnf-
tniel des femmes, dans la foi.êlioa du cccui Ck du fyüème
vafculaire , dans les organes de la rdpnat;on , dans le, operations
même de l'ame ; te'les que le plaifir, le chagrin, la
terreur. Ibid. 42. a. La théorie des centres de l’ame leuliiive
facilite encore l’explication de l.i diverfité des tempéraiiiens,
ôc des différenu, h.ibimdes de» individus.
SenfibiLitc aans i'et.ii conre n.tiuu , ou par rapport à la p.f
thol'itie Lorfqiie cene difirihution Cic cette aéliou économique
de ta ienfibiùté le irouveiu clé-angées , de là rélùlte l’état
de la maladie. Et !orfqi-e riiueiulté des caufes nuifibles
vient à fiilpciidre trop umg-icm.i l’exercice de la Cnfibilité
dans une partie , ceiie panic vient a le corrompre phyfi-
quemem , & par le prigiès de ceitc corruption, la maladie
amené h mou. P. uiquui les parues des animaux morts
de mort v.oleme pofiedeut pcnd.mt quelque tems un relie
de vie & de l’enfibilné. Ib'd. b. La nature tend toujours à
la fancé; ce qui fignifie que la üofe de fenfibilité une fois
donnée au ne r f, icud loujours a fe répandre dans les différentes
parties de ce ne f.
Des maladies ou des nnomalies dans l'exercice de la fenfi-
b'ilitè : les unes dépendent des imprdlions vicieiffcs desco//-
cepts morbifiques ; d’autrcs font les fuites prcfqne nécefiai-
res de la marche de la v ie ; d’autres enfin pafiageres, font
fondées fur la prcfence de quelque caufe qui iudifpofe l’organe
, Scc. La caufe morbifique, en follidtant la fenfibilicé
de 1a fibre animale, y produit des fecoulTes qui font ce
qu’on appelle la fiesre. Ibid. 43. a. Théorie^ de la fievie ic
de fes elpeces; la fievre humorale, & la fievre Rcrveufe.
Les trois principales époques des maladies , l’irritation, la
coélion & l’excrétlcn, font, du moins en partie, l’ouvrage
d e là fenfibilité. Ibid. b. Le principe de la fenfibilitô fert encore
à expliquer la caufe des inflammations, des bonnes &
des mauvaifes fuppurarions, & de l’effet des remedes. De
l’idée qui vient d’être donnée de l’économie animale , il rc-
fulte que les fseours qu’on a à efperer des remedes, fe ré-
duifent à bien peu de chofes. Uid 44. a. Réflexions fur
l’ufage de la faignée, Sl l’effet qu’on en peut attendre.
Ejfeis p.-,ücuiters de la fenfibilné. Ces afteélions nerveufes
particulières tenant à des concepts dans l’ame fenfifive, on
peut les difiinguer en originaires iSé en accidentelles. On
doit placer parmi les premieres quelques antipathies, fym-
pathieSj autres incommodités, dont il n’eft pas toujours
prudent d’entreprendre la curation. Différentes caufes des
concepts accidemeis. Ibid, b, Singulier exemple d’un vieillard
nommé Monroo, qui par une fympathic con tr^ ée de-
S E
puis l'enfance, ne pouvoit regarder perfoune, dont il ne
ait obligé d'imiter tous le, mouvemens. Exemple d'un homme
qui garda la fievre foixantc ans. Autre exemple d’un
homme qui ne pouvoit fupporter la vue d’un chiriagien
qui l’avoit guéri de la rage. Lffet de l’ame finfuive d.tns
la fympaihie qu’on éprouve en faveur de certaines perfon-
nes. Variétés remarquables qu'offrent encore les habitudes
coinraftèes & fubordonnées aux loix de la f.nfibilicé. Ibid.
45. a. La théorie des convtilfions, des fpafmes, & c . ne
prcllnte pas moins de fuigularités , donc l’explication découle
naturellement de la même foiirce , c’cll-à-dirc, îles
afl'eélions deS parties nerveufes , en conféquence de leur
fenfibilité. Void. b. Il n’eA pas même toujours befoin d'un
fentimem contre nature, ou de douleur dans une partie ,
pour ta faire contrarier ; il lui fuffit d’un léger mal-aife, ou
d'uii inllant de difpofiiion fmguUcrc dans fes nerfs. Les paf-
fions peuvent encore être les caufes occallonnelles de ces
fpafmes particuliers; & fi l’on confidere les différens organes
qui concourent à former le centre épigafirique, il lera
aifé de fe repréfencer les accidens qui peuvent réluher des
fi éqiiemes fécoufi'es portées à ce centre. Quehjuefois, les
forces du principe fenfitif fe cantonnent dans un centre ,
en abforbant la Ibmme d’aftivité des autres centres qui cor-
refpondent à celui-ci. Ibid. 46. a. On e.xpliqucra encore par
les principes des centres de fenfibilité, les fenfations que
rnppoiteiit les perfonnes mutilées au membre quelles n’ont
p lu , , 6c les caufes de régénération des os. Les grandes joies
6c les grandes douleurs peuvent aller jufqu’ù la dellruilion
de la ienfibilité. Exemples des effets fiiiguliers d'un excès de
lenfibiliié.
üai/ibilité dans les différens dges, les difiérens fexes. L’Iiom-
me cil l’animal qui doit pofféder la fenfibilité au plus haut
degré. Et parmi les hommes , les entàns 6c les perfonnes
du fexe font les êtres le plus éminemment fenfibles. Ibid. b.
Bons 6c mauVrtis efi'ets de la fenfibilité des enfans. Obler-
vacion <iir cel.c des femmes. La dôiniere époque de cette
flamme f.nfià ve eli la vieilldlé.
6enfib:l:té par r.ipporl aux qu.ditcs de l'a ir, £• à l ’impicffoa
de quelques autres corps externes. Influence de l’jir d.in. Certaines
maladies , 6c par rapport a l'eflet de certains rcmc-
des. Efl'et de l’air natal apré, une longue abfcnce. IbU. 47.
a. On dit que dans 110, provin.o, méndion.tlcs , l'air v if e f f
aiilli luneite aux phthiliques, que l’air gras leur efi falutaire.
On dit que les plaies de la tète font plus dnngercufc, à Paris
qu'à Montpellier ; 6c que les plaies des jambes , font
plus dang^reulcs à Montpellier qu’à Paris. On prétend que
les éiiianaiions des corps de perfonnes fraiclics 6c vigouren-
fe s , qu'on fait couclier avec des pcifonnes exténuée.? de
maladie ou de vieillcfle , produifent fur ces dernicres des
effets admirables. Examen de ces différentes traditions. Ibid.
b. Dans le voifinago des mines, des vo lcan s, des marais,
des grottes, l’air ne peut que faire des 'unprelfions ftineflcs
fur les organes de la fenfibilité. L’aéfion des caufes externes ,
plus fenfible fur les parties déjà irritées par la m.aladie. ElFec
de la fenfibilicé de la peau. En quoi coiififie l’adlon des topiques,
de certaines vapeurs purgatives, des friélions mercurielles,
des bains, de la gymiiaftique , 8cc. Jb'id. 48. a.
Eff'ets remarquables des difpofitionsparticulieres où fe trou-
Tcnt les parties fenfiblcs en conféquence de l’habitude, ou
de quelqu’autre circonllance.
SenfihdiU par rapport aux infiuences des afires. Les différenî!
poids de l’atmofphere qui varient fous les différens afpefls
des afires, donnent la ra'ifon de pluficurs phénomènes extraordinaires
qu’on rentarque dans le corps luimain. Relation
de certains faits trés-éionnans fur ce fiijet. Ibid. b. L’aftiort
des corps célefies fur l’ame fenfuive , fe inanifefic fur-tout
dans les maladies aiguës. Les bons obfervateurs recommandent
encore de faire la plus grande attention aux change-
mens de tem s, de faifons, 6cc. pour l’adminifiration des
remedes. Les variations des vents méritent encore les mêmes
confidérations. L’ame fenfitive de certains animaux n’efi
pas exempte, non plus que celle des hommes, des effets
de ces variations. Ibid. 49. a.
Senjibililé pur rapport aux clim.tts. En évaluant les tempé-
ramens de fenfibilicé par les différentes latitudes, on n’en
doit ].imais fépnrer l’idée phyfique de l’idée mornte. On doit
remarquer aiiîu que l’aélivité de l’ame fenfible cil la même
dans tous les individus d’une même efpece, 6c ne fiuiroit
éprouver de variété que dans fes organes. Ün peut juger
de l’influence des climats, par les affeélions corporelles qu'on
éprouve dans des pays d'une température différente de la
natale. X V . 49. b.
Du fyfiême de M. de Haller, fur l ’irritabiliié. L’irritabilité
n’eft autre chofe que la mobilité ou contrafiibilité , qui efi
l’une des afiions comprifes clans l’exercice de la fenfibilité.
D ’anciens philofophes l’ont reconnue, lorfqu’ils ont expliqué
cette palpitation , ce treinblottement de chairs fous des
dents qui les déchirent : palpitation qu’ils attribuoient à un
refie de flamme fenfitive ou de feu vital. Les Chinois ob-
SEN
fervent dans racupiinélurc des règles qui ne permettent pas
rie douter qu’ils n’aient acquis beaucoup de lumières, fur les
effets de la fenfibilité des parties. Enfin quelques modernes
fe font exercés à appliquer divers fiimulans à différentes
parties du corps, 8c ont approprié les pliénomcnes de cette
irritation fafiiee à leurs théories. Ibid. 50. d. M. de Haller,
après plufieurs expériences, a fait une divifion des parties
du corps en parties fenfibles , infenfibles , irritables , airrita-
bles, & en parties to u t-à - la - fo is fenfibles 6c irritables. Il
fait donc de l’irritabilité un être abfolument diftinél 6c indépendant
de l’ame fenfitive. Réfutation du paradoxe de ce
célébré phyfiologiffe. Ib'id. b.
Senfbditè, fentbnent, faculté de fentir. En quoi confifte
cette faculté. I. 471. b. La fenfibilité diflinguée de l'irritabilité.
Suppl. III. 663. a. 6Ö4. a , b. D ’où dépend la fenfibilité.
Suppl. IV . 28. a , h, Analyfe du livre de Campanclla,
dans lequel il attribue du fentiment auX êtres les plus infenfibles.
IL 578. a. Senfibilitc remarquée dans l'épine-
v inette, Suppl. II. 823. J. dans la plante fenfuive. X V . 52.
b. 6cc. Expériences qui prouvent que le fentiment 8c le
mouvement ont leur principe dans la fubfiance médullaire.
IL 863. b. Principe du fentiment dans le fyftême nerveux.
X IV . 873. b. 874. a. Les parties d’ou le Icntiment dérive
font infenfibles. VIII. 262. b. Il ne peut réfulter de la feule
organilation. V I. 147. b. Deux effets de la faculté de fentir.
VII I. 275. a. Toutes nos facultés intellecluelles naiff'ent de
cette faculté. 806. a. Caufe de la différence de fenfibilité
chez les hommes. I. 138. a. Inconvéniens qui réfulteroient
d’une trop grande l'erifibilite dans nos organes. II. 319, a.
D ’où dépend la fenfibilité du tact. VIII. 326. b. La feule fen-
fibllité de l’organe commun des fenfations peut caiifer des
maladies doloririqtics. V . 84. a. La faculté de iêntlr peut
procurer infiniment plus de mal que de bien. 83. b. Excès
de ienfibilité à la peau dans certaines maladies. XII. 2 :9. b.
L ’inflammation augmente la fenfibilité. Suppl. IV. 29. a.
Sensibilité. (^Mor.dc) Avantages des âmes fenfibles. X V .
Sensibilité. (^Littér. & Moral.') Cette qualité diflinguée
de la tendreffe. Suppl. IV . 933. b. Senfibiiiié requiié dans le
poète. Suppl. III. 367. b. Senfibilité attribuée dans les ouvrages
des poètes aux différences parties ou produélions de
la nature. 971. a , b. Voye^ Intérêt. D e la fenfibilité par
rapport aux ouvrages de goût. V i l . 763. é. La fenfibilité
pour nous-mêmes augmente de tout ce qu’elle perd pour les
autres. VIIL 787. b.
SENSIBLE. {^Phyfq.) Qualités fenfibles. V I I I . 491. a.
Elles ne fout point réelles ni feniibles aux idées qu’on s’en
forme. Ibid.
Sensible. {^Alnfq.) Accord fenfible ou dominant. Suppl.
IV . 779. b. Voyei A c c o r d . Note lenfible, voye^ N o te.
SEN SITIF , {Mécaphy/iq.) appétit feiifiiif. 1. 349. .z, b.
VI. 364. a. 365. rt, b. Ame fenfitive. X V . 39. a , b. 40. a.
A.mc fenfitive des bêtes. I. 348. a , b. Des lacultéscle l’être
fciTitif. VI. 147, b. Scc. Des facultés Icnfitives de l’homme.
V I . 364. a.
fenfibilité quand on la touche. Ses caraélercs. Defeription de
la fenfitive ordinaire. Expofition des divers phénomènes
qu’elle offre. X V . 32. b. Hypothefes imaginées pour l’explication
de ces phénomènes. D e la culture de cette plante , 6c
de fes différentes efpeces. Ib'id. 34. b. Des fenfitives étrangères.
Les vertus médicinales de la fenfitive font imaeinai-
res. Ibid. 33. a.
Scnfitive repréfentée , vol. V I . des planches. Rogne vég éta
l, pl. 96. Lfpece de fenfitive du Malabar. X V I . 3 68. a.
Scnfinve. Cette plante fe contraêle un peu aux odeurs.
Suppl. IV. 779. b.
SEN SU EL, {Morale) raifon qui doit nous éloigner dos
appétits fenfiiels contraires à la tempérance. X V I . 39. a , b.
SENTENCE. { A n orato'ire) Le mot de jententia chez les
anciens latins, fignifioit tout ce que l'on a dans l’ame, tout
ce que l’on peiil'c. Nous appelions aujourd’hui de ce nom
CCS penfées ingénieufes &: brillantes que l’on aftéélc particuliérement
de pincer à la fin d’une période par un goût particulier
à notre liecle. Défhûùon : une fcntcnce efi une pen-
fec morale qui cft iiniverfdlemcnt vraie 6c louable , même
hors du fiijct auquel on l’applique. X V . 33. b. Trois fortes
de lentcnces; les unes l.mples, les autres qui contiennent
la railon de ce qu’elles dilent, les autres compofées. Différentes
maniérés d’énoncer les fentcnces. Une penfée devient
j)his forte , lorfqu’ati lieu de l’énoncer d’une manière générale
& vagu e, on la rend propre 6t; particulière par l’application
quoi! en fait. Règles à obferver dans l’ufage des fen-
lences. Ibid. 36. a.
Sentence. {Poéfie épiq.) Regies à obferver fur les fen-
tenccs dans 1 épopée. X V . 36. b.
Sentence. {Luterat.) Les Grecs avoient grand foin de
faire apprendre a leurs enfans les fentcnces des poètes. Avantages
que CCS enfans e n retiroient. Quelques poètes avoiem
S E P 667
fait des ouvrages purement tilTus de fentcnces. Différentes
lortesde femeiices, expliquées par des exemples. XV, 36. b.
Sentences. Frefque toutes celles des anciens orieiunux l'uiit
dans un flyle figuré. VI. 783. b.
Sentence. {Jurifpr.) Sentence d’audience. Sentence rie
rapport. Appel d’une fentence. Sentence arbitrale , ci'raiciicn-
ce , contratliéloirc, par défaut, définitive, fur délib ’” ' '■ 6cc
Scc. X V . 37. a. .
Clief d’une fcnicncc. II!. 17 1 . Dilbofiiif d’une
lentence. I v . 1042. b. Sentence des arbiire.s. I. 378 b e jq
ri, b. Contirmation d’une fentence. III. 833. Exéemiop
des lentences. V I. 229. a , b. 23-5. b.
SENTENCIEUX. ( Gramm. ) Reponfe femcncieufe X IV
ï'^7._a,b.
S E N T IM E N T , A v is , Opinion. (Synonym.) Différence
entre ces mots. X V . 37. b. — Voye^ A v is
Sen t im h n t , />.„ƒ*, Opinion. Différences entre
ces mots. XII. 309, a.
Senti.m en t , {H'ifi. nat. Phyfiolog.) voye^ Sensibilité.
Le lemiment paroit appartenir à la plante comme à l’ani-
O du femiment dans les nerfs.
Supiü. l y . 28. ri, é. 6cc. Exemples qui prouvent qu’on peut
exciter dans un nerl le fentiment du ta é l, fans réveiller le
fentiment particulier à ce nerf. 637. b
Sentiment inùme. { Méurphyfiq.) Il n’efipoim de principe
de vente plus immédiat, que le lontimcnt intime de notre
cxiflence , pour nous convaincre que l’objet de notre penfée
exifle aufft réellement que notie penfée même. X V .
37. b. Certains philofophes modernes n’ont excepté de leur
doute univerlel, que cette première réglé ou foiircc de v é rité
qui fe tire de notre fentiment intime. Il fuit de ce prin-
cipe , i". que nous u’avons nulle certitude évidente de
lexiftence des co rp s ; 2". nulle certituclc évidente de ce
quhicr il nous arriva ou ne nous arriva p a s , ni même
fi nous exiftions ou nous n’exitHons pas; Ibid. 38. a. y .
nulle certitude enfin qu’il exifte -au monde d’autres êtres
que nous. Des conféquences niiffi bifarres prouvent l’abfur-
dite du principe même. Ibid. b. P'oye^ É goïstes.
Sentiment. {Liuérac.) Des diverfes caufes qui peuvent
produire un fentiment. VII. 763. i . h. Développement des
feiitiiuens. Suppl. II. 708. a. Deux fortes de fentimens ; l’un
qui a pour objet les vérités de morale, l’autre aftéilé à l’imitation
de la belle nature. I. xjv. Difc. prélim. Caraélere
du femiment dont l’orateur doit être rempli. V . 321. a.
Les parties du corps qui font regardées comme le fiege'des
pnflîons Sc des fentimens, fe prennent pour les fem’imeus
même. X. 469. b. Sentimens fublimes. X V . 367. a , b. Dif-
tinélion entre le fublime &. la vivacité du fentiment. 368.
ri. Le femiment doit fe développer, Sc non pas s’annoncer.
XV II . 185. a. Affoibliffemenc qu’il fouffre , exprimé dans'
une langue étrangère. Suppl. I. 384. b. D e l’art d’exciter
les fentimens, qu’on zppeWc exprejfion. Voyei^ ce mot. Piai-
fir de fentiment que doit donner la narration épique. SuppL
IV . 16. ri. De l’art d’exciter le fentiment, voyciPathùunu.
D e l’art du comédien d’exprimer les fentimens. Suppl. \\.
921. a ,b . Moyens qu’emploie la nnifique pour exciter les
fentimens. 922. ri, b.~~()%^. a. Propriété du rhvthmcd’exciter
le fentiment Sc de l’entretenir. Suppl. IV . 643. a, b. 6cc.
Baflcflé des fentimeni Suppl. J. 879. b.
Sentimens {P o é fe ) dans le poeme dramatique. Les
mceiirs formenti’aftion tragique, 6c les fentimens l’cxpofcnt.
Vérité des fentimens. X V . 38. b.
Sentiment. {Morale) Sentiment v i f que les objets excitent
en nous. I. 138. a. Sentiment moral, voye:^ Inst inct .
A quel point il peut influer fur les moeurs, ik nous porter
à la vertu, I. 803. h. Deux fortes de fentimens dans l’homme
; l’un , celui de l’homme qui penfe Sc raifonne; l’autre,
celui de la cupidité Sc de la paiTion. IV. 977. b. Délicateffc
de fentiment, voyei D élicatesse. Sentimens ignobles. VIII.
549. ri. Sentimens fublimes. X V . 567. a , b.
S entiment d'épée, fennr l'épée. {Efcrime) Ce qu’on entend
par fentiment délicat dans un efcriineur , 6ic X V
38. b.
Sentiment. ( Vénerie ) Chien qui a du fenâaient X V .
SEN T IN E L LE , { Art m'dit.) Etym.de ce mot. Sentinelle
perdue. Devoir de la fentinelie. Sa perfonne efi en quelque
façon regardée comme facrée. XV. 39, a.
S E P , {Agricult.) Difl'éremes grofieuis des feps. X V .
39. ri.
Sep de driffe , ou bloc d 'ffu s, { Marine ) Defeription &
ufages des pièces de bois qui portent ce nom dans la conf-
truélion d’un vaiffeaii. XV . 39. b.
SÉPARAT ION. {Jurifpr.) Trois fortes de féparations;
la féparation de biens, celle de corps, & celle des biens
de l’héritier d’avec les biens du défunr. Maximes de droit
fur ces trois différens objets. X V . 39. b. Ouvrages à confuU
ter. Ib'id. 61. ri.
Séparation. Différence entre une femme féparée de biens
f