c i i :
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beaucoup plus v iv e s cpiand elles font exprimées pav une
figure , que fi clics ctoicnt renfermées dans des expreflions
louics fimples. Jb:J. 157- D s Tufege qu'on doit fj.re du
fiyle figuré & des fujets auxquels il cil propre. Examen de
cette quefliou célèbre entre les philofophes, s’il y a des
mots dcsiionnétcs. Ibid. b. Tours honnêtes par Icfquelson
exprime des aélions, q u i, quoique légitimes, tiennent quelque
choie de la corniption de la nature. Ibid. 158. u. Voye^
D écence, Euphémisme.
Terme, dilFérenee entre terme, expreflîon, mot. X. 763.
b. Comment on s’écarte inlénfiblcment de la première figni-
fication des termes. IV . 862. Pourquoi les termes qui
n’ont rien que d'arbitraire, afFeélcnt fi fort nos idées. X V .
■ ^3. b. Des termes ablbliis & relatifs. Suppl. I. 63. a. Des
termes abllraits. I. 43. b. 46. a , b. 47. a , b. XVII . 763. b.
'’ 64. a. Suppl. I. 71 . a , b. Des termes employés dans les
arts. V I. 97. a. Termes complexes. l it . 763. u. ’Termes concrets.
I. 45. 46. , b. 47. a , E III. 828. b. X VII . 763 ■ b.
Suppl. I. 7 1 . b. Termes généraux, leur milité. VIII. 492. a.
.Termes imitatifs. Suppl. I. 384. a. Des termes appelles impropres.
VIII. 631. b. Termes métaphyfiques, leur abus. I.
46. b. Leur utilité, clrconfpeifiion avec laquelle il faut en
iifer. 47. a. D e la propriété des termes. IV . >;39. b.
D e Village des termes vukaîres & des termes Iciemifiques
en traitant des fclences. V . 493. b , &e. Termes appelles
tranfeendans en métaphyfiqiic. X V I. 545. b.
T erme s , (Logi^.) du nombre des termes dans les fyl-
logifmes. X V . 720. b. Leur définition. VI. 772. a.
' Terme , acceptions de ce mot en phyfique Oc en géoraé-
irie. X VI. 138. U.
T erme, { Algeb.) termes dans une quantité algébrique.
Termes d'une équation. Premier & fécond terme. X V I.i 58. a.
Termes. Art de chalTer les féconds termes d'une équation.
X IV . 837. b. Tranfpofition des termes. X V I . 361. j .
T ermes de proportion. {Aljthein.) X V I , 138. a.
Termes , maniéré de trouver le quaîrieme terme d’une proportion
géométrique. V I . 312. .r.
T ermes milTuires, { L in â .) tètes de divinités pofées fur
des bornes quarrées de pierre, ou des gaines de termes qui
fervoient à marquer les fiades des chemins. Ces termes
éiolent dédiés à Mercure. Termes à quatre têtes. X V I. 138. b.
Termes que les Romains plaçolent fur les grands chemins.
Comment ils étoieni conftruits. VÎIT. 168. b. 169. a.
T erme, {M yihol.) dieu proteftçur des bornes que Von
met dans les champs. Numa fut Vinftituteur de fou culte.
Le dieu Terme tint bon contre tous les efforts qu’on fit
pour l’enlever , lorfque pour bâtir le teniple de Jupiter
Capitolin, U fallut déranger toutes les fiatues. Comment on
le repréfentoit. Honneurs qu'on lui rendoit. XVI. 138. i.
Terme. Repréfcntation du dieu Terme. X V . 731. b. Fête
en fon honneur. X V I. 160. a.
T ermes , (J a n ^ r .) termes confacrés, termes démonftra-
t ifs , termes direéts, impératifs, iiidive^s, limitatifs, négatifs,
obliques, prohibitifs, propres. X V I. 138. b.
Terme, délai: diftereiite fignification de ces mots ufités en
iurifprudence. IV . 773. b.
T erme , ( ) llatue d’homme ou de femme dont la
partie inférieure fe termine en gaine. Terme angélique,
double, en bufle, en confolc, marin , rufiique. L'origine
des termes que nous voyons aux portails & aux balcons de
nos maifons, vient des liennès athéniens qu’on plaçoit aux
veflibules & dans les temples. On feroit donc mieux de les
nommer des hcrmes. Dift'érens noms que leur donnolent les
anciens. XVI. 139. a. Voye:^ CARYATIDES.
Terme. Différence entre termes, bornes & limites. II.
33'6. a. Origine des termes que nous mettons aux portes Ôc
aux balcons, & dont nous décorons nos jardins. V III. 169. u.
T er.m e s , (^Geogr. anc.) ville d’Efpagne. Appien parle de
Tcrmancia & de Termes : on ignore s’il a défigné par-là deux
villes différentes ou la même. X V I. 139. b.
T ermes d’un nivellement, (^Hydraul.'j X V I . 139. b.
T ermes , ( Marin. ) dont on décore la poupe des vailTeaux,
X V I . 139. i.
TE RM ESSE, ( Géogr. anc. ) ville de Pifidic. Arrien diftin-
gue TermcfTe en Lycie & Termefle en Pifidic. Médaille de
Termeffe. X V I. 139. b.
TE RM IN A ISO N , ( Gramm. ) obfervations fur le fens qiu
certains mots latins reçoivent paj- l’effet de leur terminaifon.
V II . 173. a , b. Terminaifons mafeulines & féminines. X.
17 1 . b. Différence entre inflexion & terminaifon, VIII. - j i j .
D e la terminaifon des adjeélifs. I. 134. b. 136. a, h. Des
différentes terminaifons d’où naît la pluralité des ca s , II.
734. a, h. Sc fur lefqiiellcs le fyllêmedes déclinaifons a été
établi. IV. 694. b. D e la terminaifon des mots fiifceptibles
de nombres. XI. 206. b. Reffemblance de terminaifon , voye^
A sSONNANCE & CONSONNANCE.
TERMIN ALES, [Antiq . rom.) fête inllituée par Numa
en l’honneur du dieu Terme. Les Romains avoient un grand
refpeél pour les pierres qui fervoient de bornes, ôc les gens
T E R
de la campagne rendoient de grands honneurs au dieu Terme.
X V I . 160. U.
T E RM IN I , ( Géogr. ) ville de Sicile : elle eft voifine du
lieu où étoit l’ancienne Himere. Hifloire de cette ville. X V I .
60. a. Golfe de Termini. Riviere de même nom. Ibid. b.
TE RM IN ISTES , (H iß .e c c l.) feélede calvinlftes. Leurs
opinions particulières fur la grace & la prédeflination. Ces
opinions contraires à l ’écriture , Sc abhorrées des autres pro-
teflans. X V I. 160. b.
T E R N A IR E , nombre. I^Arithm. ancien.) Dans quel fens
; nombre eft appelle parfait par Plutarque. X V I . lùo. b.
Ufage qu’on eu faifoit dans le culte des dieux. 7ÜJ. 161. <r.
Voyci^ T r o is .
T E R N A T E , ( Géogr. ) ifle do la mer des Indes, la principale
des Moluques. Sa grandeur. Ses produirons. Roi
de Tomate. Caraitere de fes fujers. Somme annuelle que
lui paient les Hollandois depuis qu’ils ont arraché les girofliers
de cette ifle. Defeription du volcan de Ternate. X V I .
161. a.
JcT/M«, volcan de cette ifle. X V l l . 443. b. Changement
arrivé dans l’air de Ternate , lorfque les Hollandois en
eurent détruit les girofliers. I. 233. a. Fleurs dont les
dames, & particuliérement les princefles de cette ifle fe
parent la tête. Suppl. I. 432. a.
T E R N I , {Géogr.) ville d’Italie dans l'état de l’églife.
Sa population. Beauté de fes environs. Fondateur cette ville.
Obfervations fur Tacite né dans ce lieu, 8c fur fes ouvrages.
X V I . 16 1. b. Eflime particulière que Léon X faifoit
des ouvrages de cet hiftorien. Ibid. i6a. a. Tradiufiions
françoifes que nous en avons. Ibid. b.
TE R P AN D R E , muficien de Lesbos. III. 488. b. IX. 398._4.
T E R P S ICH O R E ,( A/yM.) mufe qui préfidoit à la d'anfe.
Comment on la repréfente. XVI. 162. b.
TE R R A M ER ITA . ( Teinture) X V I . 27. .î.
T E R R A -N O V A , ( Géogr. ) bourg d’Italie dans le Floren-
...1, üluflré p a r la nailîaiice d u P o g g e , l’un des plus beaux
efprits & des plusfavans hommes du quinzième fiecle. Précis
de fa vie. Ses ouvrages. X V I . 162. b.
T er r a -n u o v a , {Géogr.) villes de ce nom en Sard.ai-
gne 8c en Sicile. X V l. 163. a,
T E R R A C IN E , {Géogr.) petite ville d’Italie dans l’état
de l’églife. Sa fituation. Ses noms anciens. Comparaifon de
ce qu’elle fut autrefois, Sc de ce qu’elle eft aujourd’hui. X V I ,
163. a.
T E R R A O N , (Gc'ogr. ) bourg de Portugal dans l’Alen-,
lejo. Infcription qu’on y a trouvée. X V I . 163. b.
T E R R A Q U É E , ( & Géog.) quelques philofophes,'
8c en particulier le doileur B u rne t, trouvant beaucoup de
défordres fur la terre , en attribuent la caiife au déluge. D ’autres,
parmi lefqucls fo trouve M. Derham, foutiennent que
la dillribution de la terre & de l'eau, ne peut être que
l’ouvrage d’une intelligence fuprême. XVl. 1,63. é. Sage proportion
entre l’efpace occupé par les eaux 8c celui qu’occupent
les terres fur notre globe. Obfervations fur réquili-
bre prétendu que M. Derham croit appercevoir entre l’océan
méridional 8c feptentrional, 8c entre les continens
d’A f ie , d’Afrique 8c d’Europe. Remarque.s fur le fentiment
du dofteur Burnet qui regarde la terre dans l’état où elle
eft aujourd’hui, comme un ouvrage indigne du créateur. Bou-
leverfemens que la mer a caufés fur notre globe. Ibid.
164. a. Caufes des changemens qu’il a éprouvés 8c qu’il
éprouve encore. Effets qui réfultent de l’abondance de terre ,
de fable 8c de limon que les fleuves charrient. Des changemens
brufques 8c fubits, arrivés par les inondations Sc les
tremblemens de terre. Troifieme caufe de changement fur
la furface du g lob e, les vents impétueux. Jbid. b. Exemple
d’une inondation de fable en France fur les côtesde Bretagne.
Ibid. 16 ^ a. Voye{ CONTINENT, T errE, M e r ,
M o n t a g n e , F igu r e de l a t erre.
Terraquée. D e la quantité d’eau dont le globe eft arrofé.
Suppl. III. 473. b.
TE R R A S SE , {A r t milit.) c’étoit dans les fieges des
anciens, un épaulement environnant fur le bord du folTc ,
femblable à nos tranchées, où les archers & les frondeurs
tiroient contre les défenfes delà ville. ConftiuRlon de cette
forte d’ouvrage. Autres ûgnifications du mot terraffe chez
les anciens. X V L 163. b.
T erra sse , ) conftruRlon 8c orneniens des terraffes.
Contre-rerraffe. X V I . 163. “ï .
T errasse, {Jardin. Archit.) terraffes que les Juifs con-
ftruifoient fur les maifons 8c tout autour d’un'mur à hauteur
d'appui. XII. 740. et. Petite terraffe que les Italiens
nomment meniane. X . 333. b. Maniéré de dreffer un ter-
rein que l’on coupe en terraffe. V. i i i . a. Conftruéliondcs
murs de terraffe. IX. 808. a.
Terraffe, terme de joaillerie, de peinture, de fculptiye,
de tireur d’or 8c d’architefture. XVI. 165. b.
T errasse , ( Blafon ) piece mouvante du bas de l’écu en
tome fa largeur. Sa dcltriptioii. Suppl, IV . 934.
T E R
TERRASSON. Sermons des freres André 8c Gafpard
Terraffon. IX. 777- b. Ouvrages de l’abbc Jean Torraflbn ,
frere des précédens. Ibid. Brevet que la fociété de la calotte
donna à l’abbé Terraffon. Suppl. II. 143. a , b.
T errasson , ( ) diftingiié dans la jurifprudence.
IX. 777 . b. Il a raffembié les fragmens du code papyrien.
III. 382. E V . 137. b. 6c expliqué les formules romaiiics.
VH . 184, b.
T E R R E , étymologie de ce mot. I. 733. a.
T e r r e , {Géogr. 6- Pltyfiq.) voye:^ FIGURE DE LA TERRE.
Mouveinens attribués à la terre planeie. On diftingue dans la
terre trois régions; la partie extérieure , la partie du milieu ,
TCinptie par les foffiles , 8c la partie centrale qui nous eft
inconnue. D'aiitr.es la divifent fimplcment en partie extérieure
& en intérieure, qu’ils appellent/rDy<2ü, X V I. 166./Î. Théories
de quelques phyficiens, fur les c.iufes des inégalités dont la
partie extérieure eft couverte. Origine des différens lits ou
conciles formées dans la terre. Hypothefe de Woodward fur
ce fiijet. Ibid. h.
Tene. De la formation Sc de l’origine de la terre;
C o smo go n ie 8c C r é a t io n . Fluidité de la terre dans ibn
origine folon ijuelques auteurs. IV, 800. a , b. Defeription
de la terre. V IL 618. b. — 626. b. Afteiftions générales de
fbn ofganifation extérieur;. 619. a , b. — 622. a. Divifioii
hy])otliciiquc de la terre en ejuatve continens. IV . .113 . b.
Des zones de la terre , de leurs différens climats, de leurs
habitans, wyc^ZoN'E 8c C l ima t . De la formation des montagnes,
voyy^ ce mot. Hypothefos fur la formation des
angles alternatifs 6c correlpondans des chaînes de montagnes
6c des vallées. IV . 802. a. De l.'idiverfe température
qui régné dans les diftéremes parties du globe. V i l. 624. b.
Chaleur permanente fur la terre, félon M. de Mairan. III.
29. a. Rcfle.xions fur le verd dont la terre cfttapifl'ée. XVII .
34. Vents de terre. XVII . 23. <r. AffcéHons générales delà
llruélure intérieure 8c régulière de la terre.V'II. 622. a , b , &c.
■ Des couches dont elle eftcompüfée./'byr^ C o uche s .Diverfes
hypothefes fur l’intérieur du e,\ohe.Suppl. III.476. a. Ouvrages
où l’on trouve plufieurs hypothefes relatives à la denfité des
parties intérieures de la terre. •Suppl. IV. 879. b. Matières
combiiftibles dont elle eft remplie en divers endroits. X V I .
580. b. MiiTcraux , foffiles qu’elle renferme, voyc^ ces mors.
 quelle profondeur le froid pénétré en terre. VII. 3 14, b.
541. é. Différ«ns degrés de froid, 8c enfuite de chaleur
qu’on éprouve en pénétrant dans la terre. III. 27. a. D e la
chaleur intérieure du globe terreftre. VIL 315. a. 341. a.
X. 779. a. Feu central que quelques philofophes ont imaginé
pour rendre raifon de cette chaleur. V I . 612. Obfervations
qui doivent fervir de fondement .à une théorie de la terre. V IL
6 18 .b. â-c.Théorie de la terre de Thomas Burnet, V II. 799. a,
X . 743. a. de Defcaries, IV . 799. a. de Wliifton , de Wood-
v a rd ,d e M. de Buffon , veycç les articles de ces philofophes.
Vove^ auffi l'article T erraqu ée.
T e r r e , ( AI}ronom,){^{{émes dePtoIomée 8c de Copernic.
X V I . 166. A Le mouvement de la terre connu de quelques
anciens aftronomes, fut rejette par l’effet d'un refpefl outré
pour les dogmes de la religion payenne. Ce fentiment ne
fut pas fort en vogue jufqu’.à Copernic, qui démontra fes
grands ufages dans l’aftionomie. Frivolité des argiimens allégués
contre le mouvement de la terre. Preuves en faveur de
ce fyftéme. 1°. Il expliqua toutes les apparences du mouve-
jnent du foleil. Ibid. 167. a. 2® Il expliqua les irrégularités
<ie celui des planètes. 3 °. L’orbite de la terre a , comme celle
des autres pianotes, le foleil pour centre. 4°. Comme il eft
prouvé que l'orbite de la terre eft fituée entre celles de
venus 8c de mars, il fuit d e - l.i que la terre doit tourner
autour du foleil. 3". Les périodes des diftéremes planètes
autour da centre de leurs mouvemeus, p rouvent que la loi
de la grc-itation eft par-tout la même. Or il eft certain
que'daiis la fuppofition du mouvement de la terre, fon tems
périodique fe trouve fiiivre exaélement cette loi. Ibid. b.
6". Si la terre étoit immobile, les étoiles fixes 8c les planètes
aufoient autour de la terre un mouvement proportionnel
à la ctilbnce où elles en font ; ce qui n'eft pas, puif-
qii’ellcs paroiftent toutes le mouvoir en vingt-quatre heures
aiirour de la terre. 7". La fimpUcité des moyens qu’emploie
le Créateur dans tous fes ouvrages, conduit à admettre le
mouvement de la terre. 8’’. Mouvement en fpirale qu’il fau-
droit donner aux planètes dans la luppofition de l'immobilité
de la terre. Ibid. 168. <7. 9". Démonftration du mouvement
de la terre fur fon ax e, par la différence de pefanteur
des corps terreftres vers les poles 8c fous l’équateur. 10“.
Démonftration du mouvement de la terre tirée des caufes
phyfiques, 8c de U gravitation qu’exercent réciproquement
i ’iin fur l’autre notre globe 8c celui du foleil. Ibid. b. Sup-
pofer la terre en repos, c’eft confondre 8c détruire tout
l ’ordre 8c toute l’harmonie de l’univers. Les aftronomes n’ont
pu calculer les mouvemens des planètes qu'en fuppofant
celui de la terre. Réponfe aux objeifions tirées de l’écriture-
iàinie contre Je fyftèrae de Copernic. GalTendi diftingue fort
T E R 763
à propos à ce fiijet deux livres facrés, l’un écrit ^___
appelle la bibU, l’autre qu’on appelle la nature ou le monde.
Ibid. 169. a. Les interprètes de l’un ne doivent point fe
mêler d’interpreter l’autre, lùti allélilme 8c m ouvement de l'axe
de la terre. Ibid. b. Voye:^ A xe.
^ T e r r e , {Ajlron .) la terre mife au nombre des planètes.
XII. 703. a. Pourquoi les Athéniens écoient attachés au
dogme de l’iinmobiliié de la terre. X IV . 600. a. Décifion des
commiffaires nommes par le pape Paul V , pour examiner
la queftion du mouvement de la terre. X. 390. a. Sur ce
mouvement, vo yq l’article C o pern ic , Demi-diamctre de
l’orbite de la terre. XI. 376. b. Di.imctre de la terre vue du
foleil. Suppl, IL 713, a. Tems qu’elle mettroit à tomber
fur le foleil. 703. a. Excentricité de fon orbite. 909. b. Arc
de fon orbite qu’elle parcourt dans un tems déterminé. V .
367. b. Pourquoi dans le lyftème du mouvement de la
terre, la fituation ni la diftance des étoiles fixes ne paroic
point varier. VI. 60. b. Mouvement diurne de la terre»
phénomènes qui en réfultent. IV. 1087. u , b. Révolution
d e là terre qui fait la mefure du jour naturel. VIII, 890. a.
Mouvement horaire diurne de la terre. 296. b. Expérience
qui fut propofée en Angleterre pour la démonftration phyfique
de ce mouvement. X V II . 614. b. Le mouvement
diurne 6c la gravitation de la terre vers le fo le il, regardés
comme caufe des vents. XVII . 19. a. Du parallélifine de
r.ixe de la terre. IX. 480. a. Effets de ce parallélifine. XI.
907. b. — 90p. Inclinaifon de cet axe. IX, 480. a. Son mouvement
de libration. IX. 479. b. 480. a. Voye-^ O b l iq u it é de
l’é c l ip tiq u e . Phafes de la terre vue d e là lune. IX. 728. a.
T e r r e , couches de la {Minéralog. ) diveifité dans ces
conciles. X V l. 169. b. Recherches des phyficiens fur leur
origine. Quelques-uns ont cru qu’elles avoient été formées
par des fubftances qui avoient été délayées dans un fluide
iinmcnfe, d’où elles fe font fucceffivenieiu dépofees , 8c ce
fluide, felon eu x , n’eft autre chofe que les eaux du déluge;
telle eft particuliérement l'hypothefe de Wood'ward. Réfutation
de cette hypothefe. L e fentiment le plus vraifembia-
ble eft celui qui attribue la formation des couches de la
terre , principalement au féjour des mers , qui ont fucceftî-
vement 8c pendant plufieurs fiecies,.occupé les continens
qui font aujourd’hui habités. Ibid.) 170. a. D ’autres couches
été formées par le limon tranfporté fur les terres par
les débordemens ces rivieres. D ’autres font l’ouvrage des
embrafeincns foucerreins 8c des volcans. Plufieurs montagnes
ne font formée; que d’un affemblage de couches de
terre, de pierres, de fable , ùc. placés les uns au-deffus
des autres , 8c ces montagnes font d’une formation plus
récente que les autres. Qbfervation qui prouve qu’elles
ont été couvertes autrefois parles eaux. Différentes maniérés
donts’cft fait Je dépôt qui a formé les couches de la terre.
Ibid. b. D ’où vient I’inclinaifon de certaines couches , &
les interruptions de quelques autres. Ibid. 17 1. a. Voye^
C o uche s .
T e r r e , révolutions de la , {Minéral.) événemens naturels
par Iclqiiels la terre eft altérée en tout ou dans quelques-
unes de fes parties. L’hiftoire nous a traufmis la mémoire
de quelques-unes de ces révolutions, mais il y en a un
plus grand nombre encore qui eft demeuré dans la nuit des
tems. Deux efpcces de révolutions, les unes générales, les
autres locales. Impreffions qu’ont dû faire fur notre globe
les changemens d’iiiclinaifon de fon axe 8c de fon centre de
gravité. Altérations produites*par les tremblemens de terre.
Autres eftets femblables caules par les vents 8c les feux
fouterreins. XVI. 171. a. Les eaux des pluies Sc le cours
des rivieres changent infcnfiblemcnt la face de la terre en
certains lieux. La torce de l’air 8c des vents peuvent tranf-
porter des montagnes de fable. Les volcans altèrent totalement
la face des terreins qui les environnent. Excavations
formées par les eaux 8c les ceux fouterreins. Ibid, b, J^oyq T err
aqu é e S’ R é vo lu t ion s .
T e r r e , {Chym.S'PhyJîq.) corps folide qui fert de bale
à tous les autres corps de la nature. Mais c'eft une erreur
que de la regarder comme un élément, ou comme un
corps parfaitement fimple. Becchsr regarde tous les corps
comme compofés de trois terres ;favoir, unererre vitrefcible,
une terre fulphureiife ou inflammable, Jé/a'. é. 8c une terre
mercurielle. Il n’eft point douteux que l'eau la plus pure ne
contienne une portion de terre, avec laquelle elle eft in-
timément combinée. L’air contient auffi une portion fenfi-
ble de terre. C e font des particules terreufes qui fervent
d'aliment au feu. On la trouve dans tous les produits des
opérations qui fe font par le moyen du feu. Enfin c’eft elle
qui eft la caufe de l’accroiffcment & de l’entretien de toutesles
fubftances./iiül. 172. .7. •
T erre, ( Chym. ) trois terres de Beccher.III. 433. a.X.i,K).b.
T er r e , {Minéral.) nature des fubftances à qui on donne
ce nom en minéralogie. Différentes claffes que les natura-
liftes en ont faites. X V L 172. a. L’auteur explique avec
£lu» de décatis les divifions de Wallerlus 8c de Mende»