r a
'i'i' ‘viÆ
■ i Ï' 'ii> i
894 W O W W O O L S T O N ,( r/jomrtj) oblervationsfarfcs ouvrages :
liivans qni I’ont t cf'Lué. XI. 230. b.
U 'O ROE S T E R , ( ) ville d’Angleterre, capitale du
Worccftersliirc. Elle tiit bâtie par les Romains. Les Danois la
pillèrent en 1041 , & elle fut défolée par un incendie en
11 13, Diffcreiis noms qu’elle a eus. Son btatpréfcnt. Evêché
lie Worcdlcr. Obfcrvaiions furla vie de Jean Somers, grand-
chancelier d'Angleterre, qui naquit à'V^orceRer en 1652.
Eloge cui’en fait Addifîon. X VU . 637. b.
W O RCEST ERSH IR E, ( Gc-o^r.) province d’Angleterre.
Scs principales rivieres. Qualité & protluélions du pays. Ob-
Icrvationsfiir le.s ouvrages de quelques l'avans , nés dans cette
]>rovince; Thomas Liu'lcton ; Guillauine Habington ; XVII.
<138, h. George Hooper ; Ibïd. 639. a , b. Samuel Butler , auteur
d’Miidihias. ïb'ui. 640. a , b.
WORK.UM , ( Gco^'. ) petite ville desPays-Bas, dans la
Hollande méridionale. XV 1 1 . 641. i.
WOKKUM , ( Ccogr. ) ville des Pays-Bas dans la Frifc. Ouvrages
de deux littérateurs dillingués, nés dans ce lieu. Pe-
tveuisTiara ; Lambert Bos. XVII . 641. b.
W O RM S , ( Gtogr. ) ville libre & impériale d’Allemagne ,
dans le palatinat du Rhin. Etat préfent de cette ville. O b servations
fur le pape Léon IX , élu à Worms en 1048 ,
& fur Jean-André Schmidt , profeiTeur en théologie à
HclmR.idt, né à Worms en 1652. D e l’évêché de Worms.
X V II . 642. c,
WORM.s , {Je Vcvcejue Je) IV.68.*r.
W O R S T E D , ( Géogr. ) bourg d’Angleterre dans la province
de Norfolk. Henri Wharton, fivant théologien , naquit
dans ce bourg en 1634. Obl'ervations fur Ibn traité du célibat du
clergé. Il entreprend de prouver dans cci ouvrage les quatre
propofuions fuivantes. 1°. Le célibat du clergé n’a été inlütué,
ni par Jel'us-Chrill, ni par fes a p ô t r e s . I l n’a rien d’excellent
en f o i , & ne procure aucun avantage réel à l’églife & à la religion
chrétienne. 3". L'impofition du célibat à quelque ordre
elc perlbnne que ce foit, eft injuRe , & contraire à la loi de
Dieu. 4°. Il n'a jamais été preferit ni pratique univerfellement
dans rancienne églife. XVII . 642. b.
W O T T O N , { ffe n n )lX .iie ,.a .
WOTTON , ( Guillaume) un des plusilUiftresfavansde notre
fiecle. X V . 637. b.
WOUWERMAN'S , ( Philippe) peintre. V . 3 24. a.
W OW E R , de Hambourg. Ses ouvrages. VIH, 34.'^,
W Y L W R W R A T ÎS L A S , duc de Bohême. Suppl. II, 7. a.
WREDEN , ( Jean-Erneß ) anatoniilte. Suppl. 1 . 406. a.
W R E N , ( Chrißophe) antiquaire. Ses découvertes fur le
pendule. XII. p o . b.
WRISBERG , ( Henri - Auguße ) anatomifte. Suppl. I,
414. U. W U
W U L T E IU S , ( Herman) X V II . 607. h.
W U R T C H A F F T , {Hiß. mod. d‘Allem. ) ancienne fête dç
l’hôte ou de l'iiôteffe, dont l’empereur Léopold renouvella la
célébration en l’honneur de Pierre-lc-Grand. XVII . 645. a,
Dofcripiion de cette fête. IbiJ. b.
W U RTEM BERG ou U^irtemherg, ( Ge'ogr. ) duché fouve-
rain d’Allem.igne , dans laSouabe. Ses bornes & fon étendue.
L’empereur Maximilien I l’érigea en duché, en 1493. Branches
de la maifon de Wurtemberg. Qualité & produélions du
pay.s. Obfervations fur quelques hommes de lettres, nés dans
le Wurtemberg , 8c fur leurs ouvrages; Conrart, Airnommé
deLéonbergh, en latin Leoncorius , XV II . 645. b. Jacques-
André , théologien luthérien; Nicodême Frlfchlin; Ægidius
Himnius , théologien luthérien. Ibid. 646. a.
WU RZELB AU , fes tables des réfraéUoas aftronomlques. Suppl. IV. 899. b. W Y
W Y C H E R L E Y , ( Guillaume ) poète comique. Anecdotes
fur fa vie. Ses ouvrages. Son caradere 6c f«s talens. X V . 14c
^ .14 6 .0 ,^ .
W Y C K -T E -D U E R ST ED E , ( Géogr. ) petite v ille des Pays-
Bas , d-ms la province d’Utrecht. Oblérvations hiftoriques fur
cette ville. XVII . 646.
W Y E , la , o\x IVie, ( Géogr. ) riviere d’Angleterre dans
la province de Derby. Fontaines remarquables prés de fafource.
XVII . 646. b.
W Y L ou ffyien , ou W e il, ( Géogr. ) petite ville de
SuilTe, entre le Turgaw & le Toggenbourg, capitale des
terres anciennes de l’abbé de S. Gall. Les quatre cantons ,
Zurich, Luc erne, Schwitz 6c Claris , ont droit d’y tenir
tour-à-tour un liomm«, qui a le titre de capitaine du pays*
X V II . 646. b.
8 9 5
X
( Gramm. ) nous tenons cette lettre
des Latins , qui en avaient pris l’idée
dans l’alphabet grec. C ’étoit l’abréviation
de deux confonnes réunies
C .S. ou G. S. Difl'érentes valeurs de
l’.v dans notre orthographe , au commencement
, au milieu , 6c à la fin
des mots. XVII . 647. a. Valeurs de
X dans la numération romaine. Signification
de cette lettre fur les monnoics de France. Ibid. b.
X. Obfervations fur cette lettre, IV. 3^, a. R,-ipports dans
ranicnlation des lettres s , Ä 6c XVII. 683. d. Mots qui s’écrivent
avec une V à I.1 tin. Suppl. III. 132.0.
X , ( Midaill. Monn. Litt. ) on voit fouvent les lettres grecques
X & P , jointes ainfi fur les anciennes médailles.
M. Ward fuppofe que ce car.iélere eR une abréviation
du mot grec XPHM.à , qui fignlfie mc//7«oi< , que l’on a gravé
liir ces pieces pour iutliquer leur cours. C e caraRere fut
enfuite tranfporté par CcmRantin , fur fes monnoies 6c fes
drapeaux, pourdéfigner en abrégé le mot XPIKTOK. XVII.
647. b. Dans la fuite , cette marque fut employée dans Tes
mamifcrits, Rmplcmenc pour notes critiques, comme abréviation
du XPHia.MO.V , utile. Ibid. 648. a , b.
X ; ( Ecrit. ) formation de cette lettre dans récriture. XV II
648.
X : ( Econorn. ruflitj. ) pièce de fer dans un moulin , qui porte
le nom à'x. X V II . 648. a. X A
X.ACA ou Xekin on Siaka, auteur d’une religion répandue
dans le Tiincjuitijla Cliinc 6c le Japon , vemßuDSDOiSME
6c SlAKA.
X A G Ü A , {B ot.exot.) le xagua d’Oviedo paroît être le
g enijunic r, dont on a donné les carafteres au mot Gaiipa.
Defcrlptiüii (le cet arbre commun dans toutes les iRes de l'A mérique.
XVII . 648. a.
X a g u a , {Géogr. ) p on d e l ’iRe de Cuba , un des plus beaux
ports de l’Amérique. XVII . 648. a.
X A H U A L 1 , ( Boian. ) arbre de laNoiivcIle-Efpagne.XVII.
648, a. Ufages auxquels les Indiens emploient la liqueur qu’ils
en tireur. Ibid, b.
X A L C O C ü T L , {Botan.) nom que les Mexicains donnent
à un arbre qui paroitètre le même que le goyavier. Propriétés
8c yfages médicinaux de fes feuilles 6c de fon écorce
XV II . 648. i.‘
XAMABUGIS , { Hiß. mod. Superß. ) moines ou bonzes
japonois qui fiiivent le budfdoïfme ou la religion de Siaka.
Dureté avec laquelle ils traitent les pèlerins qui vont vifiter
les temples de leurs divinités, 8c auxquelsils fervent de cuides
XV II . 648. â.
X AM OE L LILH A , {terme de Relation) prière d’aftion
<le grâces que font après le repas les pauvres Arabes
lorfque leurs feigneurs les ont invités à leur table. XVII .
648. b.
X A N S I , (Gfogr. ) province de la Ch in e, C h an n .si.
X AN TH E , {Mytholog.) après le combat qui fut donné
fur les rives de ce fleuve , fon lit fe trouva chargé de corps
morts, fon eau fe déborda, on en retira les cadavres, & on
les brûla fur un bûcher. Fixions d’Homere fur cet événemenr
X V I I . 649. .t.
X a n t h e , {Géogr. anc.) trois fleuves de ce nom, favoir
I®. dans la T ro a d e , 2”. dans la Lycie , 3®. dans l’Epire!
Deux villes appellees Xanthe, l’une dans la Lycic , X V II .
649. a. l’autre dans l’IRe de Lesbos. C cR de Xanthe, ville
de L y c ie , cju’étoii Olen , poète grec , plus ancien qu’Orphée.
Méiiécrate étoit de la même v ille. Ibid. b.
Xanthe ,voye{ SCAMANORE. Defeription du Xanthe 6c du
Slmoïs. X V . 203. a.
X AN TH IQ U E S , {Antiij. greaj.) fêtes des Macédoniens,
qvi’ils célebroient dans le mois Xanthus. X VII. 649. b.
X AN TH IUM , {B otan.) genre de plante , qu’on a déjà
caraRcrifé fous le nom de petit gloutcron. Ses efpeces. Def-
criptioii de la plus commune. Lieux où elle croît. Ses nrourié-
tés.XVlI.649./-. ^ ^
XANTH URU S Indes, {Ichthyol.) poiRbn nommé
par les Hollandois geel-ßard. Sa defeription. X V II . 6to. a.
X A N TH U S , (H iß.nat.) efpece d'hématite ainfinommée
par les anciens. X V I I .630. a.
X a n t h u s , {CaUnd.dcs Macédon.) mois macédonien , le
fécond du printems. XVII. 6 jo . a.
X E N
XAN X US , ( Concbyliûl. ) coquillage femblable à ceux
avec Iclquelson peint les Tritons. Lieux où on le pêche La
compagnie hollandoife des Indes orientales débite ce coquillages
à un prix fort cher. X VU , 650.0.
X A R A F F E , {Comm.) efpece de changeurs dans les villes
de commerce de la cote de Malabar. Leur habileté à examiner
le titre des efpcces d argent. X V i l. 650. a.
X A T IV A , ( Géogr.) ville d'El'pagne au royaume de Va-
lence. Inhumanité que Philippe V exerça envers fes habi-
rans. Ublervations (ur quelques perfonnes célébrés nées à
Xativa ; le pape Callixte III ; Jean-André , né malioniétaa
6c converti au chriRianilmc ; Thomas Malvenda relkieux
dominicain ; Jofeph-Robert Ribera, dit l’Efpagnolet, peintre.
XV11.05O.r.
, X A V IE R , ( Géogr. ) château d’Efpagne dans la Navarre
ou Erançois 6c Jérôme X a v ie r , oncle 8c neveu , prirent
iiaiRaiice. Obfervations liir ces deux fameux miflîonnaires 6c
fur les ouvrages de Jérôme Xavier. XVII . 651, a. ’ Xavier, voyez François Xavier.
X A U X A OU la riviere de Maragnan , ( Géogr. ) une des
plus confidérablcs rivières de l ’Amérique méridionale Dcl-
cription de fon cours. Vallée de Xuuxa. X V II . 651. b Voy-z
Ma r a g n a n . ^ ^ X E
XENELASIE , * Laccdimonc, ( Hiß. anc. ) droit de
boiirpoiCc , OU qual.rc de citoyon de Lacédémone. La loi
xenelal.e empeclio.t aiiffi que tout étraneer eût à fa v o lonte
la Itlate entrée en Laconie. X V i l.' d p . i . Rie„ „e
contribua pins a faite des Lacédémoniens une nation ifolée,
que la belle lot de Lycurgue , de n’accorder la xénélafie à
aucun etranger, fans de prelTans motifs. C e ft cette loi qui
contnbua fur-tout a affotn.ir la conffitmion de Lacédémone
& toute la Icgillauon de Lycurgue. Elle étoit ptopre .a prévenir
toutes les violences & les jierfidics dont les étrangers
jaloux pouvorciu fe rendre coupables , & à empêcher les
rnnovaiioiis que leur commerce ne manque jamais de faire
clans le langage & dans les momrs. Ibid, dea a D ’ailleurs
le utre de citoyen de Sparte , rlevenu très-difficile à obte-
mr , acquit un nouveau prix dans l’idée des étrangers. Ouels
ftuent les etrangers célébrés en faveur defqiicls les Lacédé-
momens firent une exception à leur loi. Ibid. b. Laxénélafie
n empecliort pomt es Lacédémoniens d’appeller drez eux
des medeems & déru,res perfonnes habiles,S'r me f.ireq.fiil
on avoicnt beftjm. Comme aiiffi elle permettoit de recevoir
a Lacédémone les mm.flres étrangers, pour des raifons d’état.
Comment les Lacédémoniens dierclierent à expier le
crime qinls avoieiir commis en précipitant dans u^ puits
les ambaffiadenrs du de Perfe. Laxénélafie ne regafdci“
point les iroiqa^ étrangères qui venoient au fccoiirs L La-
tedemone. Ib,d 6 e , a. Dans les tems de fêtes, il étoit permis
aux etranprs Je venir en être les témoins. La xénélafie
crm encore c evoir fe relâcher dans les conjonflures en faveur
de quelques particuliers, ou même de quelques peu- .
pics entiers que des raifons uniques rendoient agréables à la
nation. Et r. mielques perfonnes eurent à fe plaindre de
l accucil^ des Lacedemoniens , c’eft à elles-mêmes qu’elles
durent s en prendre. Ibii. h. Cette extrême attention à réprimer
lafiliienco des étrangers dans leur pays, étoit d’aii-
taiit plus necclfaite, que ces etrangers s’aviiirem qiielque-
tois dabuler des bontés dont oia les lioiioroii, jufqii’à corn-
mettre de balfes mfoleuces au milieu même de Lacédémone.
Magiftrats cle Lacedemone appelles , établis pour
avoir 1 Oîil fur les etrangers. Jamais les étrangers n’eurent
plus .le bberte de venir chez les LacétIémoAns , nue '
orfqu I s fe furent rendus inaitres d’Atlieiies. l.ifenfibleincnt
la xuielafie s oublia. & les Spartiates perdirent leurs vertus Ibid. 05 4. <7. '
X ÉN IAD E , philofophe cynique. IV. 598 a
X EN IE S , (ZR/èr.//.)préfens que les Grecs faifoient à
XV II 65“ T ' " ' ^ cî’Jiofpicalité.
XÉNOCLÉE, (AJvf/jo/. ) clifpiite que cette prêirdfe de D e lphes
eut avec Hercule. XVII, 654.^.
X É N O C R A T E , piùlofophe platonicien. XII 740 b
XÉNOPHANE, fondateur de la feReéléariqu J S Sicile V
d r L o t c o d i S î f
X ÉN Ü l'H O N . fils de Gryllus , né à Athènes. Comment
d devint difciple de Socrate. Ses ouvrages. X V z fiT a
Retraite des dix mille conduite par ce capitaine, X iv " ’a i , '
i. Son banmiremcntclAtliçncs. 79s. a. Champ & temple