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7 1 a SUB SU B JO N C T IF , i^Gramm.) Dcfitiitioii du mode fubjon-
Ûif. Ce ftiode ne peut jamais cünllituor une propofttion principale.
D ’où il fuie 1'"- qu’on ne doit point regarder comme
appartenant au fiibjonitif, un tems du verbe qui peut con-
ftituer, direiilernent par foi-mèine , une propofition prin-
cip.i!e. X \ ’. 562. C ’eB donc une erreur évidente que de
regarder eomine futur du fubjonftif, ce tems que je nomme
prétérit poiiérieur, comme amavero. Diverfes obfervations qui
confirment cette alTertion. Ibid. Il y a encore deux autres
tems des verbes françois , italiens , efpagnols , allemands,
& c . que la plupart des grammairiens regardent comme du
fubjonélif , & qui-n’en font pas , comme,yV lirais , j ’au-
rois lu , JC fortirois , Je ferais forti. 2°. On ne doit regarder
«omme primitive & principale aucune propofition dont le
verbe eft au fubjonélif. Remarques, i" . Les impératifs latins
n’ont point de premiere perfonne du pluriel. Ellipfe à fup-
pléer dans les propofiiions qui femblent employées avec le
préfèntdufubjonélif comme propofiiions principales./iiif. 563.
a. 2*. Ceux de nos grammairiens françois qui établHTent une
troifieme perfonne fmguliere. Si. une troifieme perfonne plurielle
dans nos impératifs, font «iiffi dans l’erreur. Ces per-
foimes appartiennent au lùbjonélif. Ibid. b. 3°. Par-tout où
l’on trouve le fiibjonélif, il y a , ou il faut fuppléer une con-
jonélion , qui puifTe attacher ce mode à une phrafe principale.
Obfervations fur les plirafes latines où la conjonftion
copulative fcmble réunir l’indicatif & le fubjonélif. Ibid. 364.
a. Supplément d’dlipfe par lequel ces phrafes font rendues
régulières. Ibid. b. 4°. Le fubjonétif efl un mode mixte, & par
conféquenr non iiécefTaire à la conjugaifon. M. Lavery fe
trompe dans fa grammaire angloife, lorfqu’il veut faire trouver
un fubjonélif dans les verbes angiois. Ibid. 565. a.
Subjonüif, pourquoi ce mode a été appelle fubjonélif &
conjonélif. III. 871. b. 872. a. Explication de ce mode. 879.
b. L’énonciation fubjonftive efl oblique. VIII. 673. ^.Des tems
du fubjoiuSif. X V I. I I I . b.
SUBLICIEN , Pont^Géogr. anc.) XIII. 7 1 . a. X IV .
349. b.
SU B L IM A T IO N , ( Chymie ) la confiftance des produits
de la fubliination eft de deux efpeces; ou elle efl ramaifée en
une feule malTe folide , ou elle fe préfeme fous la forme d’une
couche rare 6c fans liaifon. Vaifleaux lùblimatoires les plus
ufités. D e la théorie Sc des loix manuelles de la fiiblimation.
X V . 365. b.
Sublimation. X I. too. a y b. Fourneaux deftinés à cette opération.
I. 303. b. V i l . 233. a y b. 246. d. 247. a. Sublimation
de l’arfenic pour le féparer du foufre. Suppl. I. 382. b.
SUBLIME , ( Miithém. ) Géométrie fublime ou tranfeen-
dantc. X V . 36t. h.
Sublime , (Ar.atom.') nom de deux mufcles des doigts.
X V . 366.
Su b l im e , i^An orat. P o é f Rkétoriq.J Définition du fu-
bliiue. Deux fortes de fubllmes; celui des images, Sc celui
des fentimens. Exemples relatifs à la premiere efpece. X V .
566. a. Un raifonnement, quelque beau qu’il fo i t , ne fait
point le lublime. Trait fublime dans un ferment de Démo-
fihene. Ibid. b. Des fentimens fublimes. Exemples tirés des
pieces de Corneille. Ibid. 367. a ,b . Diftinftion établie entre
le fublime du fentiment, Sc la vivacité du fentimenr. Ibid.
368. a. Différence qu’il faut mettre entre le ftyle fublime Sc
le fublime. Longin confond quelquefois le fublime avec la
grande éloquence. Bel exemple que fournit Cicéron de ce
fublime dont parle Longin. Différence entre le fublime Sc le
grand. Ibid. b. Exemples deffinès à faire fentir cette différence.
Ibid. 369. a y b. Examen de la queftion , fi l’art peut fervir à
acqiicrir le fublime. Ibid. 370. a.
Sublime , {Belles~Uttr. Poéf.) C e qu'on appelle ftyle fublime
appartient aux grands objets , à l'effor le plus élevé
du fentiment 8c des idées. Suppofez auxpenfées un haut degré
d’élévation , fi l’expreflion eft jufte , le ftyle eft fublime.
Sublime dans le fimple. Sublime dans le figuré. A proprement
parler, il n’y a point de ftyle fublime ; c’eft la chofe qui
doit l’être : le feul mérite du ftyle eft de ne pas l’affoiblir.
Divers exemples de fublime. Suppl. IV. 833. b. Il confifte
fouvent plus dans ce qu’il fait entendre que dans ce qu’il
exprime. C e ft quelquefois le vague Sc l’immenfité de la
penfée 6d de l’image qui en fait la force Sc la fiiblimitc.
Quelquefois même le fublime fe paffe de paroles ; la feule
aélion peut l’exprimer. Lorfque les idées préfentent le plus
haut degré concevable d’étendue Sc d’élévation , Sc que i’ex-
preftion les foutient, ce n’cft plus un mot qui eft fublime
c'eft une fuite de penfées. Ibid. 834. a. On cite comme fublime
, & avec raifon, le qu’i l mourût du vieil Horace ; mais
ce qui eft fublime dans cette feene , ce n’eft pas feulement
cette réponfe , c’eft toute la feene , c ’eft la gradation des
fentimens du vieil Horace , Sc le développement de ce grand
caraélere , dont le qu'il mourût n’eft qu’un dernier éclat. On
attache communément l’idée de fublime à la grandeur phy-
fique des objets : quelquefois elle y contribue ; mais ce
n eft que par accident , Sc en vertu de nouveaux rapports
S U B
ou d’un caraftere fingiilier 8c frappant que riinagîrtafion ou
le fentiment leur imprime. Qualité eiTentielle à l’expreffion
du fublime. Ibid. b.
Sublime. Du ftyle fublime. X V . 332. d. Sublime renfermé
dans nos livres facrcs. V . 363. .i.Dans le fublime il ne faut
pas que l’élégance fe remarque. 483. a. Il n’y a point proprement
de ftyle fublime ; c’eft la chofe qui doit l’être.
321. b. Les morceaux vraiment fublimes font ceux qui fe
traduifent le plus aifément. 322. a. On voit de vives traces
du genre fublime dans le parlement d’Angleterre. 530. a. Du
fublime d e io d e . XI. 343. a. 346. b. Une langue pauvre eft
plus fouvent fublime qu’une langue riche. VIH. 88. b. D u faux
fublime ou de l’enflure. V . 673. b.
SUBLIMÉ carrofif, ( Chym. ) X. 374. b. X IV . 236. a. Con-
fidéré comme propre à empoifonner. Suppl. IV . 463.ùt.
SUB LIN GUAL , {Anat. ) glandes Sc artere fublinguales.
X V . 370. b. Voyes^ Suppl. IV. 709. b.
SUBMERSION par U fable , [^Phyfiq. ) Les cotes de Suffolk
expofèes à être fubmergées par le fable. X V . 370. b.
Moyen qu’on a trouvé pour garantir les habitations de ces
fubmerfions. Malheurs caufés par ces déluges fees près d&
T hetford, ville de la province de Norfolk. Submerfion par
le fable d’un canton près des environs de S. Paul de Léon
en Baffe-Bretagne. Les progrès continuels de ces fables contre
cette v ille , obligèrent les habitans , félon toute apparence ,
à l’abandonner./W. 371. a.
SU B O R N A T IO N , {^Jurifpr.) Deux fortes de fuborna-
lions. D e la peine contre ceux qui fiiboriient les juges. D e
la fubornation des témoins. Difficulté d’acquérir la preuve
de ce crime. Quelle en eft la peine. Ouvrage à confulter. X V .
571. b.
SUBREPTICE , ( Jurifpr. ) Lettres de chancellerie fub'»
reptices , lettres obreptices. X V . 371. b.
SU B R O G A T IO N , ( Jurifpr, ) Comment fe fait la fubro-
gacion quand il s’agit d’univerfalité de biens Sc de droits unt-
verfels. D e la fubrogation par laquelle un créancier prend
la place d’un autre. X V . 372. a. Difpofitions d’un réglement
du parlement de Paris de 1690 , Sc d’un autre du parlement
de Rouen de 1666, fur cesfubroeations. Ouvraees à confulter,
Ibid. b. » 6
Subrogation. Coutume de fubrogation. IV , 418. a. Lettres
de fubrogation. IX. 429. a.
SU B RO G É , ( Jurifpr. ) Confeiller fubrogé. Créancier fub*
rogé. Subrogé tuteur, X V . 372. b. Voye^ T uteur.
SUBSIDE , {Terme de droit) Comment les Angiois le
définiffent. X V , 372. b. Remarques hiftoriques fur les fub-
fides levés en Angleterre. Quelquefois une nation foible paie
un fubfide à d’autres foiiverains pour les engager à la défendre.
Quelquefois auffi une nation puiffante donne des fubfides à
fes voifins plus foibles pour les empêcher d’être accablés
par les autres. Ibid. 373. a. Un homme de mérite ayant raffem-
blé fous un même point de vue l ’apologie d’un des meilleurs
politiques de nos jours (M . le marquis de Mirabeau ) & la
critique de quelques articles de l’Encyclopédie fur la finance,
on a cru devoir placer ici les obfervations de cet auteur.
Réflexions fur un ouvrage polémique intitulé , doutes pro-
pofés à l'auteur de la théorie de l'impôt. Ibid. b. S» fuiv. Ob-
lervations furlesarticles Ferme , Finance, S: Financier yAtVEa-
cyclopedic. Premier principe de M. de Montefquieu. « La ré-
» gie eft l’adminiftration d’un bon pere de famille, qui levé
» lui-même avec économie, 8c avec ordre fes revenus. « Ob-
fervations de M. P. tirées de l’article Ferme. Ibid. 373. a. Réponfe
à ces obfervations. Second principe. « Par la rég ie , le
w prince eft le maître de preffer ou de retarder la levée des
» tributs , ou fuivant fes befoins , ou fuivant ceux de fes
3» peuples ». Obfervations. Ibid. b. Réponfe. Troifieme principe.
« Par la régie , le prince épargne à l’état les profits im-
» menfes des fermiers , qui l’appauvriffent d’une infinité de
» maniérés ». Obfervations. Réponlê. Quatrième principe.
•t Par la régie , le prince épargne au peuple un fpeétacle d®
>3 fortunes fubites , qui l’afBige ». Obfervafions. Réponfe.
Ibid. 376. a. Cinquième principe, u Par la régie , l’argent le-
33 vé paffe par peu de mains, il va direéfement au prince,
» & par conféquent revient plus promptement au peuple 33.
Obfervations. Réponfe. 5ixiê/n<; principe, u Par la régie, le
33 prince épargne au peuple une infinité de mauvaifes loix 3?.
Obfervations, Réponîé. Ibid. b. Septième principe. « Le trai-
33 tant fe rend defpotique fur le prince même ; il n’eft pas
» légiftateur , mais il le force à donner des loix ». Obfervations.
Réponfe, Huitième principe. i< Exemples allégués en
33 faveur de la régie. Les peuples les plus malheureux, font
33 ceux où le prince donne à ferme fes ports de mer & fes
» villes de commerce 3). Ibid. 577. a. Obfervations. Réponfe.
Obfervations fur l’article Financier de l’Encyclopédie. Principe
(le M. de Moqtefquieu rapporté dans cet article ; « U y a
» un lot pour chaque prot'effion ; le lot de ceux qui lèvent
33 les tributs eft la richeffe , & les rccompenfes de ces ri-
33 cheffes font les richeffes même. La gloire & l’houneur
33 font pour cette noblcffe , qui ne connoit , qui ne v o i t ,
» qut
S U B
3» qui no fent de vrai bien que l’honneur & ia gloire. Le 3» refpcd Sc' la confidération font pour ces miniftres Sc ces
» jîiugiftrats , qui ne trouvant que le travail après le Travail,
» veillent nuit Sc jour pour le bonheur de l’emoire >3. Ibid
b. Oblervat.ons de M. P. tirées de l’article Financier fur ce
paffage de M. de Montefquieu. Ibid. 378. a. Réponfe. Con-
Jtderations fur la finance. I. Réflexions fur la quantité d'ouvrages
lur ragriciilturc , le commerce , Sc la finance , qui
paroilTent en France. 2. Efpece d’inconféquence dans les principes
de M. de Montefquieu. Sa taxe porte fur les befoins réels
qu i veut favorifer, & l’exemption fur les befoins d’opinion
qu;i veut proferire. Ibid. b. 3. Comme il n’y a point de
clKiiigemem qui ne foit fiifceptible d’abus , il faut fouff'rir un
mal leger & momentané pour un bien folide Sc durable. 4.
Un bon minilhe doit avoir affez d’intrépidité pour immoler
au bien public tout ce qu’il a de plus cher Sc de plus fa-
CTt.Ibul. 379. a. Moyen d’avoir un tel ininiftre. 3. Si dans
des tems m alheureux, un miniftre fage eft obligé de recourir
a^ des expédiens qu’il condamne , il finit bien fe garder de
ceder a des cris ftupicles, en le privant de fa place. 6. C e ft
une opération imparfaite , que celle par laquelle , voulant
convertir en efpece l’argent ouvragé , ou n’en remet cependant
qu iine_ partie à celui qui apporte la matière. 7. C e ft
ime mauvaile opération . que la fiifpenfion du paiement de
tous les papiers fur Icfquels porte le foui crédit dont jouiffe
une nation. 8. Cependant ces fautes peuvent être exeufées
par les circonftances. Caraélere d’un miniftre propre à affu-
rcr le bonheur du gouvernement auquel il préfidera. Ibid.
• 9. Les profufions d’un roi n’enrichiffent point l’état. Fà-
cheules coiuéquences du défaut d’économie dans le gouvernement
du fife. 10. Reffource que le roi de France fe procura
en 1736. «V ingt places nouvelles de fermiers-gené-
33 raux , 5c quelques emprunts, fufffrent, « dit M. de Vol-
33 taire , pour foiuenir les premieres années de la guerre ,
»tandis que la grande - Bretagne s’épuifoit en taxes exor-
33 biumtcs n. Ibid. 380. a. Erreurs de M. de V . fur tous ces
points. I I . Quoique la régie air fur la ferme plufieurs avan-
circonllances préfentes ne font point favorables à
letabliilemeiit de la premiere. 12. Preuve du diferédit de
ic ta t : ce difcredit paffe bientôt du dedans au dehors. 13.
Vrai moyen d’encourager ragricultiire 3 baiffer l’intérêt de 1 argent, 6c augmenter le produit des terres. Ibid. b. 14. Le
ieul moyen de favorifer la population 8c l’agriculture, eft
celui qui prend fa force dans l’intérêt même du propriétaire
des fonds. 13. Q uel eft le meilleur réglement qu’un fuuve-
rain peut faire pour augmenter le commerce. 16. Comment
une compagnie de commerce fe rend nuifible , nulle , ou
im.e a letat. 17. Etat préfent des finances de l’Angleterre,
par lequel on voit que ce royaume , loin de pouvoir éteindre
les capitaux , augmentera fes emprunts pour fiiffire aux in-
terets, & fera forcé à une banqueroute générale, s’il ne tire
de Ion feni un revenu plus confidérable par des moyens extraordinaires,
ii/i/. 581. a. Etat préfent de la France. i8. Réflexion
lur ces hommes qui imaginent fans celle de nou-*
veaux impôts, & ofent ,cn preffer l’établiffemenr. 19. Des
taxes fur les coniommations du luxe. Projet pour remplacer
à Paris la capitation 6c le dixième d’indullrie , par une taxe
fiir les domeftiques Sc fur les fenêtres, h id . b. 20. Réflexion
lur les faifeurs de fyftêmes politiques. Ibid. 382. a.
l>fibfide voye^ IMPOT & T a XE. Diftinaion entre impôt
& fubfide. V . 346. Colleaeurs des fubfides. III. 631. b.
bubfides plus confidérables , que le roi tire des pays d’état
que des pays d’éleéllon. ’
.SUBSIDIAIRE, {Jurifpr.) Hypotheque fubfidiaire. Con-
clulions fiibfidiaires. Moyens fubfidiaires. XV. 382. a.
SUB SISFAN CE , Subfiance , {Synonym. ) Différence entre
ces mots. X V . 382. a. \ j >
Subsistance , Existence , {Synon. ) Différence entre ces
mots. VI. 267, a.
Subsistance , ( Art miUt.) deux fortes de fiibfiftances ;
les unes le trouvent dans le pays , les autres fe tirent de
loin. Conlidérations fur les fourrages nccelTaires à une armée
Utilité de la paille & des bois, foit de chauffage, foit de
charpente, Les campemens doivent fe faire, autant qu’il eft
poflible , auprès des rivieres Sc des ruilfeaux. Soins qu’un
général doit prendre par rapport aux eaux. X V , 382. i.D e sd if-
lércntes efpeces de légumes nécelfaires à la fubfiftance. Comment
on doit fo les procurer. D e la pâture des chevaux. Fourniture
du pain. Celle du bifeuitau lieu de pain frais : quelle en
doit être la ration. Ibid. 383. <1. Atténtion que doit avoir l’in-
tendaiK de Urinée fur le détail, la diftribution, Sc la quantité
de la viande. Ration de viande aux foldats. Marchands de
v in , deaux-dc-vie , de bierre , à la fôreté defquels on doit
p o u r v o i r . i . T'oyi-- MUNITION.
Subsistance des pièces, ( Artiil. ) Prix fixé pour mettre
X V ^'383^*^'^'^ ùaiterie.iSi; pour fa fubfiftance chaque jour,
SUBSTANCE^ (P/n/o/; Log. Màaph.) Trois fortes de
qualités dans a fubftance ; les «nés en font efl-eniicllemcnt
iomc II,
U 713
ùifeparables; les autres font durables, mais cependant peu......
ctre retranchées , fans que les (iremiercs foient anêaiiii^’ s on
les a nommées fabfiances modifiées ; les troificmes enlin ne
font que des inaniues dcire (-uc l’on appelle modes. XV .
503- b- Exemple qui fort ù imliquor tome la gradation des
qualites duiie fubftauce. 384. r:. Les fiibilance. nous
lout entièrement mcoimucs, 5c nous n’en connoiffons que les
modes. En quel lens nous pouvons dire que l’effence des fubf-
tances nous eft connue. Comioilfance que nous avons de l’ef-
Icnce de l’ame, Sc d ecdlc du corps, ibid. i.Comment nousnoiis
devons à H fubffance infinie, pi .miore caufe de tomes les fub-
ances créées. De cc que nous connoiiTous en général l'ellcnce
de aille Sc du corps, 011 ne dt>i: pas eu condinc que nous
connoiffons l’effeiice de toutes les i-mcs & de tous les corps
en particulier. Faiiffete de la définition que i’on a donnée des
lubflances , comme cr qui ejl en J o i, & conçu par foi-
meme y ou dont l'idée n'a pas bejom pour être fumtee de l'idée
d aune chofe. Ibid. 383. a.
Subfiance. Différence entre lafidiftance Sc l’effeiicc. Suppl.
L 1 13. a. D e la connoiffancc que nou.s avons des fubftauces.
À les anciens
delaliibltaiice unique dont ils croyoient que les êtres tiroient
i 33- Toutes les définitions des
pbilofophcs fur la nature des fubftances font vaines Sc frivoles.
IV. 746. b. Sentiment de Spinola (tir la fubilance. X V .
4 >4-'I- 470- 471. .2, b. 472. a , h. 475. a. De l’effence des
lubltauces , roye^ Essence. La fubftancc confidcrée en tant
que fubüance, n’eft qu’une idée abftraitc. Suppl. 1. 113. a. La
(ubftance ne peur fubfiffcr fans les accidens , ni les accidens
iaas la fubltance. Ibid. b. 1 14. a.
_ Su b s t aN'CES anim.tles, {Chym.) toutes les diverfes par-
ties fülitles des animaux que la ciiymiC a foumifes à l’ana-
lyfo. Les chymlftes n’eu ont retiré jufqu’à préfent que les
memes principes. Certaines parties fluides des animaux ont
aufli la plus grande analogie chymique avec leurs parties fondes.
II eft incine connu que ia nuicofité animale , Sc la
hmplie , font au fond une même fubftance avec les parties
l(3lides ou organiques des animaux. Quant à cette Juimeur
generale connue fous Je nom de fang , voy'c^ fon article par-
ticulier, 5*1/2^, {Chymie) X V . 383. b .O n nouvera auffi un
article particulier Graifie , ( Chymie ) Sc un article Lait ,
( Chymie). Les divers excrémens des anl.maux ont auffi leurs
articles particuliers. Les produits pierreux de plufieurs animaux
doivent être rangés dans la claffé des pierres, voyer
P ierre Sc C h a u x , {Chym.). Les os Sc leurs différentes
efpeces.ne différent chymiquemenr de ces concrétions pier-
que du plus au moins. Le calcul biliaire doit être
diftingué des matières pierreufes dont on vient de faire men-
ou C a l cu l HUMAIN, Differens produits
des diftillacions des fubftances animales par diff’érens déférés
de fcii. Ibid.ej^C. a. Erreur de la plupart des chym iftes^r
1 exillencc d’un acide que l’auteur compte p.'irmi les produits
de CCS dillilliirions. Coê.xiftence d’un acide Sc d’un alkali
cans une même liqueur extraite des fubftances animales.
Experience (le M. Pott, qui démontre l’exiftence de l’acide
animal. Obfervations fur cette expérience. Ibd. b. Cet acide
n eft point un des principes immédiats de la compofition
des fubftances animales, mais l’effet du feu , Sc de diverfes
réafllons cjui (urviennciic dans les dillillations à la violence
du feu. Ibia. 387. a. Utilité qu’oii retireroit de notions exaéles
fur la fubffance animale. Ibid. b.
Substances . ( Chym. & Pharmac. ) Subftances qui font le
fujet des diftillationscliymiqnes. IV. 1033..2, b. Obfervations
fur les fubftances lerrculès animales, 8c fur les fiibihmces
terrculés Sc pieireul'es tirées du régné minéral. XVI. 173.
L alkali volatil regardé mal-à-propos comme le produit car.ic-
ténftique de.s fubftances animales. 870. a. Effets du chaud
Sc du froid fur ces fubftances. I. 233. Deilicacion qu’on en
fait pour les conferver. IV. 893. b. Subftances végétales. X V I
869. a , b. SjQ. a , b. Subftances minérales, M ineral. •
Maniéré de conferver les fubftances médicales. IV. .• i . .2 b
893. b.
Substance refineufe , {Hifi.nat. CIlir.) fuite de l'article
Réfine elafiique. Caicid dc la force de compreftion d'une bande
de cette fubftancc. Suppl. IV. 834. b. Moyen d’avoir des lanières
plus minces que celles dont il eft parlé dans l’article
cité , Sc conféqueiiimcnt plus convenables à cert.iii]cs opérations
cbimrgicales. Obfervation fur fon iifiige clans l’opération
du bec-de-lièvre. Sondes que font les Américains , conf-
truires avec du taffetas ciré de la meme refine. Ibid. 821 a
SU B S T A N T IF , (Gr.,mm.) I. fubffanùf Toiîs Ic5
Grammairiens, excepté M. l’abbé Girard , dlvifent les noms
en deux efpeces, les fubftaïuifs Sc les adjeftifs. Obfervations
de rnuteur contre cette divifion. XV. ç^y.b. i i . l'er-
be fubfiantif. Ce verbe eft en françois le verbe être. Mais il
y aiiroit plus de juftcft’c 5c de vérité à l’appciler abjlrait, 5c
alors les verbes que l’on nomme adjetlifs devroiein s’appcller
concrets. Ibid. 388. b.
Subfaniif : diftiivéUoii des noms en fiibftantifs Se abftr-c-
S S S S s s s s