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40 I N J en fon linmiclir. XI. 778. ». Mis nu nomkic Jes jmtomfflcs.
^ T v G rÏ t ITUDE. {M^r.,k) Poiirquoi les Ingrats s'atti-
l'cnt la haine gàiiéralc.... Trois foiirces ,nngramuclc ; Im lcn l-
bilité , l’oreu'eil & riiiiérét.... Le nom d ingrat « i p e une
Ibrte dccTiTaâtei-cpliisiiitanic iiuc celui cl injuite.... \ iH-744- •
Tant de coiidiclons Ibiit rcciuifcs pour s’iicqmtter^dignenieiu
trim bienfiiic notable , ane les ftolciens ont cru qu il n y avou
que leur (bçe qui Ics sdc remplir.... Devoirs de la rcconnoif-
fance. C e f t xmc Ibrce de mcconnoiflancc , quand Ion sein-
prelTe trop de ibrtir d’obligation.... De ceux qui prdement
lies choies fnvolcs en compenfaiion des ferviccs importons
qu’ils ont reçus. De ceux qui rendent le mal pour le bien.
Loix portées uuricfois contre ringrutiiude.... Ibid. 745. u. i our-
qnoi l’on n’en a point établi parmi nous. Le mente d un bienfait
fero’ c perdu fi l’on pouvoit poiirCiiivre un ingrat comme on
po’.irliilt un débiteur. 11 faut toujours compter lur 1 ingratitude
des hommes, & plutôt s’y expoler que de manquer aux mile-
rablcs. Jl-'u/. h.
Ingrantidc, doit être trei-xirdmaue parmi les hoinmes. VIK.
Ancienne piece de théâtre, intitulés \£.njnnc ingi.it.
Snvpl. III. 96a. n y h. . 1 1 ?
Ingratitude. {Jurifpr.) Effet de l’ingratitude du donataire
envers fon donateur vivant. Comment le donataire s «m
rend coupable. Le droit de révoquer une donation pour caule
d ’ineratiauie,iie paffe pas à l'héritier du donateur. \ U l . 74 v é .
Effet de ringratitiide du vaffal envers fon leigneur. Comment
il s’en rend coupable./WJ. 7-j6. .1. _
ÎNGREDIENS , EsplCE.s. Etant données les pelnn-
teurs fpècifiqiics de plufieurs eliofcs melees enlemblc , Ci la
pefanteur Ibédfique de leur mélange , trouver la proportion
des insrédiéns dont le mélange eft compole. V . i.44. a. Des
cxcipièns qui fervent à lier les différens ingrêdiens d'une com-
pofuion. V I. 22D. U.
INGRl E , ( Geogr. ) province de l’empire rulhen. La pcche
& la diaffc abondâmes dansce pays.Deleription des Ingrie^s.
Leur langage. Conquête de l'Ingrie par Pierre-le-grand. VIII.
Obfervations fur les habitans de cette province. VUE
^"^^NGUINAL. {C/iir.) Defcript'ion du bandage inguinal. Son
iifage. Inguinal double. Hernie inguinale. \ 111. 746. a. Foyc^
Hernij: ,
INHUMAT ION . En quel lems on a commence d inhumer
dans les églifes. VIIL 74b. ,
Inhum-nion. Quelle fut la premiere mamere ü inhumer. Les
deux ufaves d’inhumer & de brfiler les corps fubfiftercnt en
giième tems chez les Romains. II. 448. b. Comment la coutume
de brCiler les corps fuccéda à niihum;uion._ 758. m La
plupart des princes en France étoient inhumés près les grands
diemins. IV . 102^ b. Réflexions contre l'iifage d’mluimer
dans les églifes. V . ^54. b. VU . 374. b. Enterrer 6-
SiPULTURE. _ „ . . . ,
INJECTER, Malpighi & GlilTon fe font lervi
de liqueurs colorées pour les iajeitions ; mais Swammerdam
paroît être le premier qui ait employé une préparation de cire.
Inllriimens ncceffaives pour les injeftions, publiées parGraaf.
Prodiges que Ruyfch a opérés dans cet art. Defcription des
inftmmens dont on fc fert pour pouffer la liqueur dans les
vaiffeaux. V I ll. 746. b. Des différentes liqueurs employees
pour le sinjeaions, & des préparations quelles exigent. IM .
747 .1 b Re^-lcs générales pour le choix d un fiijcc convenab
le ./w k 748.“ ^. Manière de le préparer Sc de faire l’injeaion.
Ibid. b. Vov^i aufli Préparation anatomique.
InjeHerXci injeaions anatomiques pénètrent jufques dans
les vaiffeaux les pins déliés. Suppl. H- 494- D e l’cmbnume-
meut par injeftion. 800. Ciiye^ Inject ion.
INJEC TIO N , ( Anatom. ) elle a beaucoup fervi ù perfectionner
rhiftoite des vaiffeaux du corps animal, à en découvrir
la ffmflnre U plus intime. C ’eft Jacques Bcrcnger
Carpi qui le premier s'eft fervi de l’injeélion à l’eau fimple.
Swammerdam fubflitua la cire aux liqueurs colorées, &
Riiyfch fubftitua à la cire une liqueur plus fine, moins tenace
& moins dure. Suppl. III. 601. b. Beauté de fes préparations
dont nous ne connoiffons pas le lecret. Moyen de lendre
pour un tems au cadavre d’un enfant toutes les graces de la
vie & de la fantc. Inconvcniens des préparations de Ruyfch.
Des inieéUons d’Albinus ; de celles de Lieber Kubn , de Nichols
&. de Humer. Liqueurs à employer pour les injeaions
ordinaires. Avis fur la manoeuvre des injeaions. Ibid. 602. a.
Couleurs à employer. Ufage de finjeaion du mercure. Comment
elle fe fa it./WJ. E Injecter.
Injection, {Cfiirarg.) médicament liquide qu’on pouffe
au moyen d’un feringuc dans quelque cavité du corps. Incon-
veniens que quelques aiuc-urs modernes ont trouvés dans les
injeaions. Lhifage nicrhoclique des injeaions détruit ces in-
tonvénienu Leur utilité dans bien des ca s , particuliérement
(Lins les abcès du ce rv eau , du poumon & du fo ie, dans le
C3S d'épanchcmcjic fa.ngiiiii dans la cavité du bas-ventre ou de
î N J U ponriiic. VIIT. 749. h. Injeaions à faire dans les épanene^
mens de pus. Les injeaions font d’une très-grande utilité dans
les maladies des cavités naturelles du corps, cours ufiiges
dans les maladies de la veffie , dans l’atonie des fibres milieu-
leiifes , & ‘lans leur corrugation. Injeaions dans l’uretre,
le xTigin , l'inteflin reaiim , la matrice. Mémoire do M. Ro-
colinVur les injeaions dans la matrice. Des injeéllons dans les
cas de gonorrhées. Ibid. 750. a. Divers cas où les injeaious
dans la matrice ont été três-lalutaires. Injeébions dans les maladies
des oreilles , dos voies lacrymales , du fuuis maxillaire,
lorfque quelques corps étrangers ont été arrêtés dans
l’oefopiiage. Règles à obferver dans l’ufage des injeaions.
Injeihims. Seringues à cet ufage. X V . 97. b. Algalie pour
injeéler dans laveliie. I. 2$9. (t.
Injection , {Pb-irm.) liqueur deffinée à être portée dans
différences cavités, ibit naturelles , foit contre nature. La defti-
nation de cette liqueur ne demande, do ta parc de l’artille,,
aucune confidéraiion particuliere , 6*c. V I ll. 75 i.a.
IN IG O , ( Jo.-ics ) littérateur anglois. X V . 3 34. i.
IN JO N C T IO N , Jufion , Commandement, Précepte, Ordre ,
( Synon. ) XIII. 268. n.
IN IT IA L , {Gramm.) Quelles font les lettres initiales qui
doivent être inajulcules. VULy^i.^t.^
Initiales, lettres. Obfervations fur celles des légendes des
médadles.IX. 331. />, C es lettres appellees/?^/«. X V . 183. j.
INITIÉ. {L iti.) Nous n’avons aucune connoiffance des
devoirs & des formalités qu’on exigeoit des initiés. Ils fe rc-
gardoient comme un peuple cb o ifi, qui devoir tout attendre
de la proteftlon des dieux. Ce qu’on connoit de leurs cérémonies
UC coiififte qu’en des chofes fimples & honnêtes. Quelles
étoient leurs diftérentes offrandes. Ils rcconnoiffoient que les
dieux étoient des hommes qui avoientvécu fur la terre avant
que de monter au ciel.Lesinities aux myfteres orphiques chaii-
toient des hymnes eompofés par Orphée. Exemple d’un de ces
hymnes. V lU . 7 5 1.
Initiés aux mylteres de C évès.V. 307. h. X. 921 . b. Leur noviciat.
922./!. Cérémonies de l’initiation. Ibid. Sacrifices pratiqués
dans CCS cérémonies. Suppl. I. 177. b. 178. .1. Hymnes des initiés.
VIil.3 93.rf,/'. O n n'enfeignoit qu’un feiil dieu aux initiés,
303. b. — J^oye:^ MvSTERE.
INJURE. ( Jurifpr. ) Les injures fe commettent en trois maniérés
3 par paroles, par é crit, ou par effet. Tableau injurieux
à la reine Straconice, que fit le peintre Clcxldes. Les peintures
injurieufes font défendues à l’égard de toutes fortes de per-
fonnes. Loix romaines contre les injures faites à un homme ,
en fa barbe, en fes cheveux , ou en fes habits. VIII. 732. a.
Condamnation d'un jeune homme qui .avoli fait un gefte injurieux
à un juge de village. Defeiifcs aux comédiens de le
fervir d’habits cccléfiafiiqucs & religieux. Exemple d’injure
par effet, réparée par ordre de jufiiee. Circonftanccs par iei-
quelles une injure devient atroce. Les injures par écrit font
ordinairement plus graves que celles qui fe foin vcrbalemenp.
Difpofuions de Théodofe , Arc.idius & Honorius à l’égard dc
ceux qui auroient mal parlé d’eux. On pourfiiit la rejiaratîon
d’une injure, ou par voie c ivile , ou par voie criminelle. /WJ. b.
Formalités prcfcrices par la loi pour la pourfuite de la réparation
de différentes fortes d'injures. Par qui la réparation peut
être follicitée. C e que doit faire le juge quand le fait ne lui
paroit pas affez grave pour mériter une inftruéHon criminelle.
Les difeours diffamatoires , quoique véritables , font réputés
injurieux. Des faits injurieux qu’on d l obligé d'articuler en
certaines caufes. Q ui font ceu.x qu’on ne peut pourfulvre en
réparation d'iiqurc. Injures dont on ne peut porter plainte.
Ibid. 733. a. Des peines en réparation d’injures. Loi chez jes
Romains, qui fixoit en argent la réparation de certaines injures.
Pourquoi cette loi fut bientôt révoquée. Autres loix anciennes
citées. En Fiance , la réparation des injures efl arbitraire.
L’adion en réparation d’injures croit , chez les Romains , du
nombre des tihxonsfarncn/es. Du terme fixé pour intenter cette
aftion. Il n’y a point de g.iraïuie en fait d'injures. Comment
l’aélionen réparation d'injures peut s’éicindre. Loix àconfultej:.
Ibid. b.
Injure , tort. Différence entre CCS mots. VIII. 734. u. F
T ort.
Injure. Différence entre injure Si. tort. X M . 434- a. Cérémonie
chez les Scy th es , par laquelle ils fe ptocuroient les
moyens de fe venger d’une injure. IL 294. a. L impudence 8e
l’injure curent un temple dans Athènes. VIH. 632. i. D>i
Cornelia Je IX. 637. a. Formalités qui soblervoienc
chez les Romains en matière d’injure. XVI. 793. b. Mæiiere
dont les peuples du Nord vengeoient les injures. 603.«. Ceremonie
«UC devoir pratit|uer, dans quelques coiiuiines, celui
qui avoîi injurié cjuclqu’im. IX. 1 7 6 . Punition impofée en
Ruffic à l’auteur d’une injure. II. 266. b. Sobriquets injurieux.
X V . 249. « ,W , .
INJUSTICE. ( Droit n.:ntr. ) Divers degres dmjullice.
Faiifictc du principe de Holmes , qui prétend que toute mju-
ffice cHvers les bommes fuppofe des loix humatues. VIII.
“ ■ h ju f ia .
I N O //7yK/?/Ve. Examen de la.quefiion , fi la raifon d’état aiitorifc
les injuffices. XIII. 776. a. Réflexions fur les injuiHces entre
particuliers. X V I . 434. a , b. Crainte cxcefiîve qu’avoit un
Chinois de participer à aucune injufiiee. 397. a.
INNÉ. Il n’y a d’inné que la faculté de femir & de penfer ,
tout le relie c ll acquis. Démonffracion de ceue propofuion.
VIII.734. -t.
Innées, idées. Leur réfutation. 1. 134. u. To rt qu’a fait à Def-
cartes fa prévention en leur faveur. V. 88. a. S’il eft vrai que
nous ne coiinoilîbns le fini que jiar l’idée innée de I’infiiii.
V I. 817. a. 5 b. Des notions prétendues innées. X. 233. a.
L ’idcc d cD iciin’clI point innée en nous, felon le doéleur Péar-
Ion. X V . 246. b.
IN NOCENCE. Si le méchant conccvolt une fois les charmes
que ce mot exprime , dans te moment il Jeviendroit
homme jtiflc. Que les méchans fe raficmblem , qu'ils conjurent
tous contre l’innocence , il eff une douceur fecrete
qu'ii.s ne lui raviront jamais. Le charme de rinnocence
trouble Si confond le crime , il ne peutfupportcr fon regard ;
plufieurs fois il s’eff perdu lui-meme pour la fauver. V i ll.
734. W
Innocence. D e l’état d’innocence , felon Baïus. IL 166. h.
Danfc de rinnocence à Lacédémone. IV .626..r.
IN N OC EN T . {Jurifpr.) L’aceufe n’eff admis qn’après la
vifite. du procès à ht p reuve de fes faits jitllificatifs. On ne déclare
pas innocent ; on renvoie abfoiis, 6v. Lorfqii’il y a quelque
doute , 011 met feulement hors de cour. Lettres d’innocen-
taiion que le roi accorda au prince de Condé. VIII. 734. b.
Innocent I I I , pape : interdits qu’il prononça fur quelques
royaumes. V III. 816. *z, é.
Innocent I V , pape : il reçoit fous fa proteftion Mendog,
ch e f de Lithuanie , & lui donne la qualité de roi. IX. 591. i.
11 implore le fecours de différens princes contre l'empereur.
Suppl. IL 443.<1, b.
Innocent V . Obfervations fur ce pape. X IV . 773. b. X V .
ç o i . b.
Innocens , les , { Théolog. ) Danfes Si repréfentations
qu’on faifoit autrefois à la fête des innocens. VIII. 734. b. Dé-
fenfe 8c. abolition de ces abus. Ibid. 733. n.
Innocens, fête des : comment elle étoic célébrée autrefois.
.VI. 376. a.
INNOMÉS contrats. IV . 123. a , b.
INNOMINÉS o s, voyc çHanche & I les : pieces de ces
'os nommées ifehion, VIII. 9 1 1 . b. 8c pubis. X llI . 330. <j.
Nerfs innominés. X V I . 642. b. Glande innominéc , voyc{
Lacrymal. Veines innommées. Suppl. IL 492. a.
IN N O V A T IO N , ( Gouvern. poliriq.) Les innovations font
des difformités dans l’ordre politique. Lenteur avec laquelle
les innovations utiles doivent être introduites dans l’état.
Comincnt on doit cholfir les exemples fur lefquels on veut
appuyer une innovation politique. V lII , 733. a.
Innovation. Reflexions fur les novateurs, X l. 254. b. 8c fur
les innovations. 266. a.
IN O , femme d’Atbnmas. VIII. 930. h. Suppl. I. 668. a.
voye^ Leucothoé & Matuta.
IN O CU L A T IO N , ( c/iir. Médec. Moral. Polit.) Hifloire
de l'inoculation jiifqu’en ijyp. Cet ufage fubfifte de teins
immémorial dans les pays voifins de la mer Cafp'icnne. L’inoculation
tranfportée en Grece , pratiquée fur les côtes de
Barbarie^ & en divers endroits de l’Inde. V i l l . 733. a. Elle
a été anciennement connue dans quelques parties occidentales
de l’Europe. Comment elle fut apportée ou renouvellée
à Conftantinople dans le fieclc paffé. Cette pratique adoptée
8c publiée par Emmanuel T im o n i, médecin du grand-fei-
g n eu rj 8c Jacques Pilarini qui l’avolt été du czar -Pierre.
Thefe en faveur de l ’inoculation foutemie à Leydc par
Antoine le D u c , médecin Grec en 1722. Propofuion fou-
tenue en faveur de cette pratique, par M. Boyer en 17 17.
Commencemens de l'inoculation en Angleterre. Ibid. b. Pièces
contenant le réfuhat des expériences de la nouvelle méthode
8c une nombreufe colleâion des faits recueillis en différens
lieux. Hiffoire de ce qui s’eft paffé en France à l’occafion de
l’inoculation. Ibid. 736. a. Succès de cette méthode à la Chine ,
en Tartarie, 8c en Amérique. Ses progrès en Angleterre. Le
même ufage adopte à Genève. Ibid. b. Comment il fut pratiqué
en îtalie en 1730. Divers ouvrages qui parurent en
1734. Premier mémoire de M. de la Condamine , en faveur
de l’inoculation. Exemples qui l’accréditerent. Relation de M.
Hofty. Ibid. 737. a. Clameurs des anti-inoculiftes. Progrès de
rinociilation en France. Ces progrès fiirpaffés par ceux qu’elle
a faits dans le nord, en plufieurs endroits d’Allemagne. Exemples
d’inoculations en Suifl'e , 8c en divers lieux d'Italie.
Ouvrages contraires à cette pratique , publiés en Italie 8c à
Vienne en Autriche. Second mémoire de M. de la Condamine.
Ibid. b.
Pratique de l'inoculation. Différentes maniérés dont l’infer-
tion fc fait en différens lieux : «a Circaffie , à Bengale , à
<.onflantinople, à Tripoli de Barbarie , au pays de Galles ,
à la Chine. Méthode employée par un chirurgien de Padoue.
Tome II,
I N O 41
Obfervations faites fur la méthode par incifion , mife en pratique
par Timoni. De la matière propre à Finocubtion, Elle
peut fe conferver plufieurs mois. Ibid. 738. a. M.rhode pratiquée
par M. Ramby , qui c/l celle qu’on a fiiivie le plus
communément à Geneve. Préparations. M..nicre de frire
l ’opération. Conduite 8c fympcômes de la maladie. Quelle
cft b iaifon préférable pour Finocubtion. Ibid. b. ü n n’inocule
guère à l’hôpital de Londres les adultes paffé 33 ms.
Avantages de l'inocuLnion. Danger de la petite vérole. Ibid.
739. .7. Propofuion établie entre le nombre des hommes qui
lu ifiem , & le nombre de ceux qui fubiffuit la petite véiole.
Pjoportion établie entre ce dernier nombre 8c celui des victimes
de la petite vérole naturelle. Ih-d. 760. a. Pourquoi
Finfertion ne produit pas toujotirs ion effet. Obfervation fur
les accidens de l’inoculation. Ibid. 761. a. Irie Fàge le plus
convenable pour cette operation. Jufqu’à quel âge il y a de
l’avantage à fe faire inoculer.
Objcüions contre l ’inoculation , 6- reponfes. T. La maladie que
l’on communique par l'inoculation cft-ellc une vraie petite
vérole i Ibid. b. 2. La petite vérole inoculée cft-elle moins
'dangereufe que la petite vérole naturelle i* 3. On peut avoir
plufieurs fois la petite vérole ; Finocubtion ne peut donc
empêcher le retour de cette maladie ; l’inoculation cft donc
en pure perte. Réponfe des inoculiftes. i . Il n’eft pas prouvé ,
ôc beaucoup de médecins nient encore , qu’on puiffe avoir
la petite vérole plus d’une fois. a. Quand on pourix>it l’avoir
deux Ibis naturellement, il ne s'enfuivroic pas qu’on pût la
reprendre après Finocubtion; 8c l'expérience prouve le contraire.
3. Quand il y auroit eu quelque exemple , ce qu’on
n ie , d’un inoculé attaqué d’une féconde petite vérole , il
ne s’enluivroit pas que Finocubtion fût intitilc. DifciiFiion
de CCS trois points. Ibid. j 6 i . a. Efpece d'éruption qu’on a
füiivent confondue avec la petite v éro le , quoiqu’elle en foie
fort diftéreiue , 8c qui a donné lieu aux bruits qu'on a répandus
de prétendues rechutes apres Fiiiocuhnion. Ibid. 763. a.
Exemple cité par les anti-inoculiftes de b fille du célébré
Timoni, morte de la petite véi oie , apres avoir é té , difoit-oti,
inoculée par fon pere. Examen de ce cas 8c de fes circonf-
tances. Ibid. b. 4. OhjeSion. Le pus tranfinis dans le fiing de
l’inoculé, ne peut-il pas lui comimmiquer d’autres maux que
la petite vérole ? 3. L’inoculation biffe quelquefois de fâcheux
reftes , comme des plaies , des tumeurs, S‘ c. 6. L’inoculation
fait violence à b nature. ObjcBions moiuLes. 7. C ’eft
iffurperles droits de la divinité, que de donnei une maladie
à celui qui ne l’a p a s , ou d’entreprendre d'y ibuftr.iire celui
q u i , dans l’ordre de b providence , y étoit naturellement
cieftiné. 8. Il n’eft pas permis de donner une maladie cruelle
8c dnngeroidc à quelqu’un qui ne Fatiroit peut-être pas ctie;
Ibid. b. 9. T e l qui ne feroii peut-être mort de la petite vérole
naturelle qti'à l’âge de 30 ans ; fera perdu pour la fociété »
s’il meurt dans fon enfance , de la petite vérole inoculée.
10. La petite vérole inoculée multipliera les petites véroles
naturelles , en répandant par-tout la contagion. Ibid. 763.
a. n , Quel préfervatif que celui qui donne un mal qii’cn
n’a pas, tandis qu'il n’eft pas permis de faire le plus petit m.rl
pour procurer le plus grand bien ! 12, Le fiiccés de l'inoculation
n’eft pas infaillible ; on ne peut donc s’y foumettre fans
expoferfa v ie , dont il n’eft pas permis dedifpofer : l’inoculation
bleflé donc les principes de b morale. Ibid. b. 13. Quelque
petit que puiffe être le rifque de Finocubtion , ne fût-il que
d’un fur mille, un pere doit-il expofer fon enfant ? Paffages
tirés des mémoires de M. de la Condamine , pour répondre
à cette quefiion. Ibid. 766. a. Examen de la queftion fuivante ,
à qui appartient-il du théologien ou du médecin , de déterminer
fi l’inoculation en général eft utile 8c falutaire } .... Ibid.
b. Lequel des deux court un plus grand rifque de la vie , ow
celui qui attend en pleine famé que b petite vérole le faififfe ,
ou celui qui la prévient en fe faifant inoculer.......... Conféquence
des faits établis........ Ibid. 767. a. Exemple que nous
donne l’Angleterre. Puiffantes raifons qui devroient nous engager
à le fuivre en France. Ibid. b. Conduite que doit tenir le
fage en travaillant à bannir l’ignorance, la fuperftition 6c le
préjugé. Différens motifs fort étrangers à l’amour du bien
public, qui concourent fouvent à un établiffement utile. Ibid.
768. a. C ’eft à la partie penfante de la nation d’écbircr ceux
qui font fufceptibles de lumière , 8c d’entraîner par le poids de
l’autorité cette foule fur qui l’évidence n’a point de priu-^
Expériences 8c obfervations qui peuvent mettre hors de doute
rutilicé de l'inoculation. Circonftances qui contribueront peut-
être un jour à l’établir en France. Différentes fources dans lef-
quelles Fauteur de cet article a puifé. Ibid. b.
Inoculation. Motifs qui engagèrent les Arméniens à co.nfa-
crer chez eux Fiifage de l'inoculation. Cette méthode répandue
enfuite à Conftantinople 8c à Smyrne. Effais d'inoculation
faits par Pilarini ; fa lettre à b fociété royale de Londres. VIIT.
769. a. Obfervations fur la relation adrefféc par Timoni à la
meme fociété. Epoque 8c origine de l'inoculation en Angleterre.
Effais de cette méthode faits fur fix malfaiteurs condamnés
à mort. Suites de ces expériences. Premieres inocula