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ail ME T TTicwphorc qu'on emploie f.ms necdUtc , on qui ne donne
.point à ridée pins d’énergie ou de décence, cil déplacée. Les
métapliores juftes & employées à proi>os, loin le plus beau
& le plus mile des tropes. ÙiJ. 440. J.
ditVérencc entre comparaiton & métaphore. lU.
74P l>. En quoi confide celle-ci. X V . 201. XV 1. 699.
Des métaphores qui font image. Suppl. III. 562, L»«
celles î>ar Iclquclles le poète fiippofe une ame a tout ce qui
dans h nature donne quelque figue de vie. 971. Laineta-
nliore paroit due originaircmem à la grolfiéreré de la conception.
VI- 766. a. De l’iifagc de cctce figure. V. 974. ,i._Lex-
prdiion métaphorique donne fouvent de la datte au clilcours.
Suppl. II. 919. U. Difconvenance qui fe trouve quelquefois
«laiis les mots d'une métaphore. IV . 1032. b. Exemple dim
ftyle ridiailement chargé de métaphores. VI, 783.
définitions mécaphoriiiues. IV. 74^. b. Du
fens métaphorique des livre.s faciès. 'V. 366. a. Preique tous
les mots de la langue fe tranfportcm du fens propre au métaphorique.
11. 666. d. Utilité de la combiuaifon du <ens _me-
tanhorique des mots avec leur fens propre dans l étude d une
langue, IV. 960. .2, Autre iifage qu'on peut tirer de la dil-
tindion du fens propre & du fens métaphorique. Ibid.
MET A PH RAST E Simon ) légendaire. IX. 346. b.
^"^METAPHYSIQUE, fdencc desraifons des chofes.Tout
a fa métaphyfique &. fii pratique ; l'une fans l'auire ne forme
qu'une fcience imparfaite. X. 440. _ _
Mitdphyjîque. Obfcrvation fur la maniéré de la dctinir. V .
493. n. AiJplicaiion de la méthode géométrique à la méta-
phyfique. L 5 P - 823. b. Application de la métapliyfi-
([iie à la géométrie. I. 533. *2. La métaphyfique 8i la grammaire
fc prêtent im fccours mutuel. 739. u- Ufage de la
ciiiiqne en métaphyfique. IV . 492. u. En emoi confide la
métapliyfique de chaque fcience. V . 492, i. Principe inéta-
phvfique propre i convaincre tous les efprits, à expliqiicr
tous les problèmes de }3hyfique & de métapliyfique. XV'II.
183. J. De la métaphyfique de Newton ; de celle de Locke.
I xxvii. D:lc.préhm. IX. 626. b. Métaphyfique de Leibnitz,
i xxviit. Dife. prciirn. IX. 374. a , b. Celle des Cliinois, 111.
244- /’• éded iqu e s , V . ^Z 6 .d ,b. des prêtres égypr
e n s , 438. ‘î- de la léd c cléatique , 449. u. de Hobbes , M i l .
233. Cl, b. d’Arifiote. X l l . 369. .2.— fur ce fujet les
articles particuliers de chaque fede philofophique.
ALv.2p/tv/tVi2‘' » ^dj. DilTérencc entre les noms phyfiques &
les noms métapbyfiques : abus qu’on fait de ces derniers. I.
46 ,2 b Adjedifs métaphyfiques. 133. u , b. Abfiradioii
métaphyfiquc.5«;>y/, 1. 68.^. 6 9 ..I , b. Certitude niécaphyfi-
qiie. II. 846. .2. D e la vérité métaphyfique. X V 11. 70. b. -ji.b.
182. b. Svfiémes métaphyfiques. X V . 777. b.
METÂPLASME , étymologie du mot : nom général que
l'on donne en grammaire aux figures de didion. Mctaplafme
par au<2mentacion. Métaplafine par foullradion. Méta[>lafme
par iimmuacion. Toutes les efpeces de métaplafmcs caradé-
rifccs dans fix vers techniques. Rien de plus important clans
les recherches étymologiques, que d’avoir bien préfemes à
l'efni it toutes ces ditférenc.s efpece.s. X. 440, b.
M E T A PTO SE , {Mcdcc. ) changement d’une maladie. Le
changement en mieux s'appelle duidochc i le changement en
pis,-7!et,2ffj/c. X. 441-<'• . r i t A
Mctapiofc, changement par metaptoie dans le caraéteie
d’une maladie. IX. 937- „ .1 •
M ET A ST A SE , ( Mcdec. ) étymologie du mot. Il ell pris
indifféremment dans prefquc tous les ouvrages de médecine ,
pour exprimer un changement quelconque dans le fiege
d'une maladie , foit en pis, foit en mieux. Diverfité dans les
fymptomes c|iii accompagnent la métuflafe. Symptômes qui
ont lieu lorfqiie la métaîiafe ie lait du dedans au dehors :
lorfqu’ellc fe tait du dehors a\i, dedans. X. 441. a. Difculfions
fur la maniéré dont ces métafiafes s'opèrent. Ibul. b. Efpece
d’uniformité c|u'on obferve dans cjuclques métafiafes , qui
femblent s'opérer par une forte de fympatiiic, De.s caufes qui
déterminen; les métafiafes du dehors au dedans , 8c du dedans
au dehors. Objervaiions de pciiiique. i''- Moyens de féconder
ou de déterminer les métafiafes qui le font de l intérieur à
l ’extérieur. 2“. Dans les aifcéVions extérieures qui dépendent
d'une calife interne, U faut éviter les répcrculTits. Moyens de
rappdler une maladie qui a fouffert une niétaftalc daugercu-
(q Ibid. 442. a .— Voye:^ CONGESTION.
M étastase , les airs de ce poète préférés à ceux de Zeno.
Suppl. I. 238. 7. Des duo de ce poeic.5u/>;>/. 11. 743. i . Morceaux
de fes opéras. Suppl. IV . 1 33. -2, Z>.
M E T A T A R S E , {A u d i.) partie du pié. Etymologie du
mot, Defeription du métatarfe. X. 442. b.
Méiatiirje, artere do cette partie. Suppl. IL 660. u.
MET A TH E SE , ( Gramm. ) Etymologie du mot : efpece
tic métaplnfme. Exemples. L’euphonie eft la principale caufe
de cette figure. X. 442. b.
Metatuese , ( Médcc. ) X. 442. b.
M E T A Ü R O , { Giogr.) riviere d’Italie3 çélebre par la
ME T vléfoire la plus importante, la plus complette, 8c la plus
fingulierc que les Romains aient jamais remportée. Relation
de cet événement. Suppl. Ill, 916. />.
M É T A U X , comment on difiitigne en gravure
l'or 8c l’argent. Leur fignirication. Règle lur la maniéré de les
employer. Suppl. 111. 916. b.
 IÉ T A Y E R , ditférence entre fermier 8c métayer. V I.
327. b. Lequel vaut le mieux employer pour la culture des
lenes , ou le fermier , ou le métayer. 3 29. a , b. 3 3 3. i-. 3 38.
b. D e la petite culture des grains par les métayers. V IL 814.
C olon & V t iu c u s .
METEDORES , ( Comm. ) ef[>eces de braves dans Cadix ,
employés à une forte de contrebande. Détails fur les manoeuvres
de ces gcns-là. Leurs profits. X. 443.
MÉTEILI^ {Econ. r«/?. ) mélange de blés. I. 915-
Gros 8c petit méieil. 922. b. 923. a. Leur prix. Ibid.
M E T E L IN , {Géogr.) l’ancienne Lesbos, ifie de l’Archl-
pcl. Sa defeription. X . 443, a. Origine du nom qu elle porte.
Situation étendue , produélions , population , commerce ,
ports de cette ifie. Momimcns antiques qu’elle icnfenne.
Ibid. b.
MET ELLA loi. IX. 663. a.
METELLUS , ( C'Æc/’/tHj) fervlce qu’il rendit aux
vefiales clans un incendie. X V I. S i. 22.
M etellus Ma c ed o n iCUS, ( Q. Cctcilins) fa conduite
généreufe envers les habiiaiis d’une ville des Celtibériens. IL
821. A.
MÉTEMPTOSE , ( Chronolog.) équation folaire à laquelle
il faut avoir égard pour empêcher que la nouvelle lune n arrive
un jour trop tard. Etymologie de ce mot. Différence
entre la luétempiofe 8c la proeniptole. Ralfons pour lel-
quclies le cycle des épaéles, qui revient au bout de dix-
neuf ans, 8c qui fait rctoml'er les nouvelles limes aux memes
jours , me fauroit être perpétuel. X- 443. b. Tables confiruites
pour indiquer le changement qu’on doit faite au cycle des
épa fie s , fi'it dans les années féculaircs non bilTextilcs , foit
au bout de 300 an s , à caufe du peu d exactitude du cycle do
ans. Ufage de ces tables. Ibid. 444. a.
MÉTEMP SYCOSE , ( Màapkyf. ) cette dofirine aclmifu
par les Orientaux. But de la création d’un monde matériel >
felon Origene. X . 444. a. Trois efpcces de révolutions que 1©
dogme de la métempfycofe a fouffertes. Ibid. h.
Mluuwfycofc par les Egyptiens 8c les Orientaux.
Suppl. VV. 810.22. Origine de cette doCtrine eu Egypte. 1.
330. 22. Doctrine de Pythagorc fur la mèteinpfycole. XIII.
620. .2, b, Abllinences qui en croient une fuite. 1. 44. b. 111.
I l , Z'.Mécempfycofe des Budfdo'ifics. I. 734.22.111. 3 . i. ^oye^
SlAKA. Doctrine des druides fur ce fujet. II. 810. b. Celle
des Pliarifiens chez les Juifs. IX. 33. i. Des anciens Arabes.
Suppl. 1. 305. 2J. Des Celtes. Suppl. II. 283. Z'. SeCte de maho-
métans attachés à la métempfycofe. X. 861. a. Cette doCtrine
admife par les Samanéens , pliilofophes dans les Indes. X IV ,
39t. b. ccc. Soins que prennent certains prêtres indiens attachés
à la métempfycofe pour ne blell'er aucun infeCte. II.
871. .2. La métempfycofe a donné lieu à lu zoolatrie. X V II .
743. é .— T r an sm ig r a t io n DLS AMES.
MÉTÉOB.E, ( Phyfiq. ) trois fortes de météores ; les météores
ignés, les aériens, 8c les aqueux. X. 444. b.
Météores , leurs caufes. I. 233. a. Les ailcieus en ont per-
fonnifié quelques-uns. Suppl. III. 189. b. 190. b. PTetéorcs
ignes. l'oye^ T o nnerre, F lu fo l le t , G lobe de feu , See.
Caufe de lu lumière qu’ils donnent. III. 322. u. Méiéo rcs ,
appelles par les anciens des noms de poutre , torche , flèche,
ibid. Exhalaifoiis qui font la maciere de divers météores. V I .
233.22. Sorte de météore, appelle prefter. XIII. 333. a.
M-tcores aériens, voye^ Ex h a l a iso n . Météores aqueux,
vûyei Nu a g e , A r c -en-c ie l , G hf.le , Pl u ie , 8cc. Météore
appiaié trombe. X V I. 689. b. PoilTon qui annonce les change-
mens de teras. XI. 117.22. Livre d’Aiifio tc fur les météores.
I. 637. b.
MÉTÉORISME , ( Mcdec. ) Etymologie de ce mot. Ses
dirt'crvines lignifications dans les ouvrages cl’Hippocrate. Ciicz
les modernes,ce mot fignific une teiifion 8c élévation doii-
lourcufe du bas ventre , qu'on obferve dans les ficvres p iitii-
des , 8c fur-tout dans celles qui font firifiement malignes. X.
444. b. Moyens de difilng'.icr le météorirmc inilammatoirc ,
de celui qui ne dépend que d’un bourfouflemein des boyaux ,
occafionné par les vents ou par des matières vaporeiifes, qui
eft propre aux fièvres malignes. Conduite que le médecin
doit tenir dans l’im Sc l’autre cas. Ibid. 443. a.
M É T ÉO RO LO G IQ U E , ( Phyfiq. ) Obfervations météorologiques:
inftriiir.ens inéteorologic|ucs. X. 443. 22.
Météorologiques , ohkTVationS. XI. 32I. <2, />.— 323.22.
X V I . 1 1 - . 22 i. 6cc. Obfervations méréorologiqucs pour la
Su lffeS c i’Anglecerre. X V l, 118. Utilité des obfervations
8c des tables météorologiques. Suppl. III. 476. 22. Oblerva-
tions météorologiques faites en Suiffe en 1761. Suppl, iü-
806. a. A Paris 8c à Rome. Suppl. IV . 421. 22, b. En divers
çndroits. 417- h. 418. .2, b. Utilité d’iui recueil du
ME T obfervations. 420. a- Météorologie afirologlquc, roycç Influence
DES a stres.
MÉTÉO ROM AN CÎE , (/?.Ù7,>2. ) divination par le ton-
iieire 8c les éclairs. X. 443. .2. Cette matière traitée ù fond
par un gr.avc magifirat de l’ancienne Rome. La plus ancienne
maladie 8c la plus incurable du genre liumain , c'eft l'envie
de connoitre les événemens à venir. Ibid. b.
M É TH O D E , {Logiq.) la méthode de trouver la vérité
s’appelle anatyjc , celle de l’ciifeigner, fynihcfc ; voyez ces
mots. Regies de méthode en phÜofophie : i°. que les termes
l'oient exaft.ment definis ; 2’ . que tous les principes foienc
futfilamment prouvés ; 3". que toutes les propofitions découlent
, par voie de tonféqu-nce légitime, de principes démon-
tics ; 4°. que les termes qui fuivent s'c.xpliqucnc par les pre-
cédciis ; X. 443. b. 3". que les i^ropofuions qui fiiivenc fe
démontrent par les précédentes j 6 '. que la condition fous
laquelle rattribm convient au fujet foit exaélemem déterminée
3 7'-’. que les piu/bakilités ne foient données que pour
telle s, 5c que les hypothefes ne prennent point la place des
thefes. Lu médiude dont on vient de preferire les regies eft
celle des mathématiciens. Ibid. 346.22. Parfon ufage, on trouvera
que les différentes fciences font aufll lufccptibles de clé-
monfirat'.oii que les mathématiques. Ibid. b.
Méthode, analytique , fynthétique , analogique , voyc^ ces
mots. Avantages des méthodes analytique 8c fynthétique. V.
493. 22. Leur iitiruc pour donner aux jeunes gens l’cfprit d'ordre
8c de précifion. VII. 373. 22, b. Méthode de Defeartes. 31. 7 17 . b.
M é th o d e , {Mat/iém.) route expliquée par un géometie
pour réfouctre plufieurs queftions du même gen re , 8c qui
lb.it renfermées comme dans une même dafic. Mérite des
méthodes générales. Moyen de gcnéralilcr une méthode par-
îiculiere. X. 446. b.
M é th o d e , {M.c;hém.) deux méihodes, l’analyfe 6c l.i
fymhcic. P.ir l’anulyfe on chcrclie une vérité inconnue : par
la fyiitltefc on p:üiive une vérité énoncée. Suppl. III. 917. a.
O n dü.iiie encore ie nom de fynthefe à l.a géométrie des
anciens, 8c celui d’analyfe à l’algebre littérale, employée
par les modernes. Av'nntagcs de la méthode des modernes
fur Celle des anciens. De rnfage de la méthode analytique
pour l'afironomie pratique. Ibid. b.
Mnhode géométrique ; fon application à la métaphyfique. 1. 332. b. Utilité que Defeartes lui attribuoic. II. 718. b.
719. .2.
M é th o d e , {Gramm. ) Etymologie du mot. Pour fe faire
des idées nettes de la méthode d'enfeigner les langues, il
faut clifiingucr, i". entre les langues vivantes 8c les langues
mortes , 2'’- entre les langues analogues 8c les tranfpofitlves.
I. I . Méthode à fuivre dans l'étude des langues vivantes.
X . 446. b. 2'". Celle qu'on doit employer pour apprendre les
langues mortes. Obfervations contre l’iifage de faire compo-
fer des thèmes à ceux qui étudient ces langues. But de l’étude
de l’iiébrcu , de l’ancien grec 8c du la i;i. On doit étudier les
l..ngiics Vivantes comme fin , 8c les langues mortes comme
iiio) en. Ibid. 447.22. II. I®. Méthode qui convient aux langues analogues.
2” , Celle qui regarde les langues tranfpofitives. Ceux dont
l ’idiome maternel cfi tnmfpolitif, éprouvent moins de difficulté
à apprendre une langue étrangère aufiî tranfpofiiivc :
tel efl le cas oii fe trouvoient les Romains qui écudioient le
grec. Ibia. b. Affinité entre le latin 8c le grec. I! doit en coii-
t,.r davantage aux François, aux It.diens, 5c aux Efpagnols
pour appiciulrc le latin , qu'aux Romains pour apprendre le
grec. Ibid. 448. a. Le moyen le plus lumineux , de donner
aux commençans l’iiuclligcncc du grec 8c du l.itin , e ft, i". de
ramener la phrafe l.itine ou grecque à l’ordre 8c à la plénitude
de coiillriufiion analytique, voyc^ INVERSION. 2®. Il
faut .donner aux comnKiie.ins des principes qui les mettent
en éta t, lu plus prompiemcnt qu’il eft pofiible , d’analyfer
leuls 8c par eux-mémes. NécefTité de mettre entre les mains
des cnfiiiii des livres élémentaires. Raifon de rejetter la plupart
de ceux qui exiffent. Ibid. b. Caufes qui ont contribué
à rendre ces livres difficiles à faire, Sc qui en ont empêché
le fuccé.s. Direélions fur la manière do les compoier. Elîni
d’aiialyfe propofé par l’aiueur, afin d’indiquer à-peu-prés
l'clpece de principes an-alytiqucs, qui peut convenir ù la
tiiéti'.ode dont il a corifeillé rufage : l’auteur reprend le dif-
Cüurs (le la mere de Sp. Carvilius à fon fils , dont il avoit cn-
lamé l’explication (article In v e r s io n ) d’.iprés les principes
de M. Pluche.
Q/2//2 prodis, mi Spuri, ut quoliefeumque gradum fades , toiles
till cuariim v ii’utiirn veniat in mcnuin. Ibid. 449.22, b. Réponfes
aux objeélions contre la méthode qui vient d’être développée,
îiétlexions contre la méthode des thèmes. Ibid. 431^^. De
la capacité natuiellc des eiifans à concevoir 8c à raifonner.
Ibid. 432. a. Pourquoi certains ciifans, après avoir donné les
plus grandes cfpéranccs, retomîient dans une forte d’inertie
6c de médiocrité. EfquifTc des livres élémentaires que iuppofe
néceiraireiuent la méthode analytique, i “. Eléraens de la
N i E 1. 5-23 grammaire générale appliquée à la langue françolfe. Ce livre
(liyifé en trois traités ; lavoir, des élimens de la voix , des
Clemens de l’oraifon, 8c des élémens de la propofition. Ibid,
b. M.iniere d’en faire ufage. Avantages de cette pratique.
Ibid. 433. a ,b . 2®. Elémens de la langue latine. Ibid. 434. a.
3“^. Elémens grammaticaux du difeours figuré , ou traité élémentaire
des métaplafmcs, des tropes 8c des figures de con-
firiiifiion. 4 ‘. Selct'ice è probatißhnis feriptonbus cclogce. Ibid. b.
Comment on pourroit rendre ce dernier ouvrage utile par le
fonds autant que par la forme. Tradiiélion élégante 8c ndellc
donc on pourroit l’accompagner. Par cette métliodc, on dé-
barralferoic iesenfans de quantité de difficultés qui n’ont dans
lc.s livres d’autre réalité , que celle qu’ils tirent de l’inexafU-
tiidc de nos principes 8c de notre parcll'c à les difeuter.- Ibid.
43 Cette réflexion jiiftifiée par l’examen de la maniéré
dont on explique communément un paffage de i’Enéid©
déjà cité au mot Inverfion. VIII, 836. a , h. Explication
de ce palTage felon les principes de l’auteur. Ibid. b. Par cec
échantillon , l’auteur a prévenu l’objeéfion qu’on pourroit lut
faire, que l’exnmen trop fcrupuleux de chaque mot peut conduire
les jeunes gens à traduire d’une maniéré contrainte Sc
fervile. Application de ce reproche à l’auteur d’un ouvrage
intitulé : Recherches fur la langue latine , principalement par
rapport au verbe, & de la manière de le bien traduire. Ibid. 436.2t.
Réponfc .à l’objefiion tirée de lalongueurdes procédés qu’exigo
la nouvelle méthode. Ibid. b. Réflexions qui tendent à la
développer davantage, à en faire connoitre l’efprlt Scies
utilités, Ibid. 437. a. Examen de la méthode de M, du Marfais:
en quoi elle diffère de celle qui vient d'être e.xpofée. Ibid. b.
Obfervations fur cette différence. Ibid. 438. a.
Méthode. Dlvifion mécliodique des différentes prodiiéiions
de la nature en elaffes , genres , efpcces , vqyfç ces mots. Dès ■
que l’on veut diftinguer les produélions do la nature avant;
de les connaître , il faut ncccffairement avoir une méthode.
Les différences 8c les rclfemblanccs qui fe trouvent entre,
divers objets , étant combinées , confiiuicnt clos camélerc.s
difiiiiifiifs qui doivent les faire connoitre ; on en compofe
une méthode pour donner une idée des propriétés effontiellcs
à chaque obj-ot. La divifion d’une claffe en genres Sc en efpe-
ces ne feroit pas fuffifanic ; on eft obligé de former des divi-
fions intermédiaires entre la chiffe 8c le genre ; on divife la
claffe en plufieurs ordres ,chac[ue ordre en plufieurs familles
ou tribus, S’c. chaque famille en genres, Sc le genre en ef-
pcccs. Plus i! y a de divifion dans une cliftribution méthodique
, plus elle eft facile dans l’iifage , parce qu’il y a d’autant
moins do branches à ciiaquc divifion. Comment M. Klein a
divilé les quadrupèdes. X. 438. b. Utilité des difiributions
méthodiques. Elles fuppofent la connoiffancc de chaque objet
cil entier. Quoique l’on foit encore bien éloigné de cette
connoiffancc , on croit pouvoir , parle moyen des mctiiodes ,
fuppicer en quelque façon les connoiffances qui manquent.
Au defaut d’une coiinoifi'ance exaéle de toutes les parties internes
8c externes des animaux , les methodiftes fe font contîntes
d’obfcrver quelques-unes des parties externes. Car.i-
éleres fur lefquels Linnæiis a fondé fa divifion des quadrupèdes.
Les feules différences externes ne fuffifent pas pour
fonder ces diftributions./É’2/. 439.22. Obfervations de M. de
Büfton lut la divifion du premier ordre de la méthode de Lin-
næus en trois genres, qui ont pour carai-fteres communs quatre
dents inclfivcs dans chaque mâchoire , 8c les mammelles fur
l.i poitrine. En parcourant plufieurs mctiiodes, 011 reconnoîc
facilement que leurs principes font arbitraires , puifqu’ellcs
ne font p.is d'accord les unes avec les autres. Différentes places
affignées à l’élépbant dans les méthodes de Klein , de Rai
8c de Linnæus. Caufes de ces différences. Ibid. b. Danger des
méthodes arbitraires, Ibid. 460. a.
Méthode. Utilité des difiributions méthodiques dans les trois
règnes. Suppl. III. 93.22.
M é th o d e , {A n s 6" Sciences) méthode dans un o u v n g e ,
dans uii difeours. La méthode eft comme rarchitcélure des
fciences. Méthodes profondes & abrégées pour les enfans de
génie. Méthodes claffiques pour les efprits communs. A voir
la marche qu’on fuit dans la plupart des écoles, on diroit que
les maîtres 8c les difciples ont confjiiré contre les fciences.
La méihode eft un ornement non feulement effemiel, m.ais
abfülument néccfl'aire aux difeours les plus fleuris, 8c aux plus
beaux ouvrages ; palTage d’Addiffbn fur ce fujer. Auteurs à qui
le manque de méthode eft pardonnable. Ibid. 460. a. La
méthode dans un ouvrage eft avaïuageufe , Sc pour récrivain
Sc pour fon leélcur Excès dans lequel tombent certains orateurs
méthodiques. Méthode voilée que fuivoientles favans de
Rome 6c d'Athenes. IbiJ, b.
Méthode. Le défaut de méthode nuit à la clarté du difeours.'
Suppl. II. 433. a.
M É TH O D IQ U E , {Hiß- de U Aîédec.) lêfte d’anciens
médecins. X. 460. 22. Ch e f des méthodiques : leur doéirtne
combattue par Galien. Le nom de mciliodiqucs donné mnl-à-
propos à ceux qui fuivent la doftrinc de Galien 6c des écoles,
Ibid. 461. U.