S-jz ü M B U N I fVtf.v. DifTcrcns états par Icttjucls palTeiit les iilccres.
V IH . 645. J. Sinus qu’ils forment. .SV/’/j/. IV. 797, <7. Comment
fc t'eroit la cicatrilacioii d'un iilecre large à profond à
la partie antérieure de la cuiirc. VIII. 643. D e la régénération
des diairs dans les ulcérés. 642. l>. 643. j . Ulcérés
ichorcu.v. b. Ulcères malins Se invétérés, nommés
cliironicns. ill. 350. j . Ulcérés l'croptuileux. V. 373./». U lcérés
caulés par les dragonc.nux. X V I . 91 1 . a. Ulcère de l.i
matrice , X. 104. a , i. ctc la narine. X L 730. l>. 73 i. j , b.
\ er.s dans les ulccrc.s. X VII . 44. j. D e la maiivaiie odeur
des ulcérés. VI. 398. b. Les ulcérés feorbutiques lujcts à la
gangrene. V i l . 471. b. Divcrl’es obfcrvations fur la curation
des ulcérés. IV. 903. a. D e la cure des ulcères vénériens
6c feorbutiques. IbiJ. b. Tr.iitoment des ulcères qui fiippu-
tent. IbiJ. j , b. D e fiifage des tentes dans les ulcérés. XVI.
141. J , b. Collyre de Lanfranc pour les ulcères vénériens.
11 1,6 4 ;. b. Emplâtre pour tome foiie d’ulceres. II. 30;. j .
Précautions à prendre pour dcfloclicr certains ulcérés cacoë-
fiies. IV. S93, J. Ufage de la velvote ou véronique femelle
contre les ulcérés fordides Sc cancereuv. X VI. ^09. a,
U LEM A , {Hiß. turq.'^ nom du clergé turc. Diflérends entre
ce corps & les liilians. XVH, 374. .1.
ULEUGHELS , {le Chevalier') peintre. V^. 317. i.
U L IT -H E L AW A N , cfpecc de plante. Suppl. I. 413. b.
ULM , (Gregr.) ville d'Allemagne en Souabe. Sa deferip-
tion. Origine de l'on nom. Scs révolutions. XVII . 374.
Obfcrvations fur trois favans de cette ville , & fur leurs
oiis'rages : Jc.an Frcinslieniius ; Elie Hutterus : Jean-Albert
"Widniaiiftadius. Ibid. h.
ULM.AIRE. {B o u n.) Defeription de rulHiaire de V'irgi-
nie. > V l l . 373. a.
ULN A IR E , j.'-.'cri-. {Ar:at.) Suppl. II, 49. a, b.
U L S T E R , ( Geoç.r. ) province d’Irlande. Ses bornes. Q ualité
de ce pays. Hiitoire de fes peuples. XVII . 373. b. Xou-
vellcs colonies formées dans cette province, fous le regne
de Jacques L L')e la plus faiivage de la plus défordomiée
des provinces d’ L-lande, elle devint alors celle où le regne
des loix de d'une lieureiiü; culture parut le mieux établi.
J'iefurcs que prit Jacques 1 pour y introduire l’humanité
6c la jullice. ikid. 376. .7.
UL'\ .4 , {Bot. anc.) DiiTérentes figniiications attribuées à
ce mot. L'autour penfe que les anciens l’ont employé pour
un terme générique de routes les plantes qui croilfent fur
le bord des eaux. Dans Caton, de re rujUciî, cap. ce mot
dcfn;ne nettement U houblon. X VU . 376. b.
ULYSSE. (AR/A.) Caraaerc de ce prince- Ses aventures
ivnmortniilccs par Homere ; celles de fon fils Telémaqne,
célébrées par Ni. de Féiiéion. Monument où UiylTe ell re-
p réfeiué.XV IL 3-6. b.
Uiyjfe. Comment il mérita Pénélope. XII. 303- a. D e ces
deu.v amans. Suppl. IV. 077. a , b. Alfaires d'UlylTe & de
PaLrmede. 2!9- b. Aventure arrivée à fes compagnons chez
les Lotcph.'ges. IX. 696. .:. Danger qu’il courut chez Poly-
phéme. XII. 933. a. Précaution qu’il prit en palfanc auprès
des Sireues. X V. ; ;6 . a. Son voyage dans le pays des Cim-
mériens. Suppl. 1 1 . 430, a , b.
U L Y S S É A , {Georr. anc.) ville de l’Efpagne Borique.
On voyoit dans un temple de cette ville , dédié à Minerve ,
des monumens des voyages d’Ulyffe , q u i, felon Strabon ,
avoir pénétré jufqifen Efpagne. X VII . 376. b.
U L l'SSÎS PORTL'S , ( Géogr. anc. ) poit fur la côte
orientale de Sicile. Ce port entièrement comblé par les pierres
&. les cendres qu’a jettées le moiu-£uia. X V II . 377. *7. U M
U ’^ÎBELLIFERES. {Boian.) R ay difiingiie les plantes
umhelliferes en deux clalTes; la premiere eft de celles qui
ont les feuilles très-divifées , ÖC d'une figure triangulaire ;
X V lî, 377. a. la fécondé eli de celles qui ont les feuilles
ftmples &. fans di^•iflon, ou du moins un peu découpées.
Ibid, b.— f'ovc{ O mbELLIFERES.
U.MBILICAL , cordon. {Anatom .) Sa defeription. XVII.
377. b. Quellion propoiée par Boerhaave : pourquoi tous les
animaux mordent & déchirent le cordon umbilical de leurs
foetus, dés qu'ils font nés, fans qu’aucun périfl'e d’hémorrhagie
3 tandis que fltomme perd tout fon fang en peu de
tem s , fl on ne fait une ligature au cordon. Réponfe à cette
üueftlon. Uid. 378. a .~ Foyc^ O.m b il ic a l .
UM B IL IC A U X , vaij^caux. ( Anatom.) Ces vaiiTeaiix con-
fiftent en deux arteres, une veine ôt l’ouraque, dont on
donne ici la defeription 6c l’ufage. XVII . 377. b. — Yoyei^
O mbilical.
UMBILICU S, {Litter.) le milieu d’ une chofe. Opus ad
umbilicum ducerc, aclievur un ouvrage. Explication de cette
métaphore. XVII . 378. a.
UM BLE , {Ichihy.) poiflbn du lac de Laufanne , qui ref-
femble au faumon. Sa defaiption, XVII . 378. n. Qualité de
fa chair. Ihïd. b.
U wble-Ch e v a l ie r , {Ichthy.) poilToii du lac dc Lau-
faunc, qui rcfrcmble ciitiéicmcnt au lîuimon St à la nuire
faiimonce. En quoi il diffère de l’imiblc. Qualité de fa
chair. XVII . 378. b.
UMBRIE_, {Geogr. anc.) contrée d’Italie. Ses bornes.
Origine de fon nom. L’Umbrie maritime fut liabitée parles
Gaulois Sénonois. Properce écoit né dans l’Umbrie. XVII .
378. b.
UMBU, {BûtiW. exotiqß efpece de prunier du Brcfil. Sa
defeription. Propriété dc l'on fruit. X V I I . 379. a.
U N
U N , une. {Lang, franç.) Obfcrvations fur cet adjeftif,
I. 726. b. 730. a.
U N A U , {Zoolog.) voyrç Ha y & PARESSEUX. Cet ani-,
:uil repréfenté , vol, IV des planch. Regne «anim. pl. 15.
U N C IA L E S , {A r.nq.) XI. 473.
C 'N D A LU S, ( Geogr. anc. ) ville de la Gaule Narbon-^
noile. Viéloire remportée prés de ce lieu par les Romains.
Il y a apparence que les vrais «oms de cette ville font Fin-
calium oppidum ou Findulutn. Fleuve Fandalicus, qui pa-
oit avoir donné fon nom à cette ville. XVII , 379. b.
UHDECIM- F JR , {H iß. anc.) magiftrat d'Athènes qui
avoir dix collègues revêtus de la même charge. Fonéfions
de ces magillrats. Leur éleélion. XVII . 379. b.
U N D ER 'W A LD , {Géogr.) canton dc Suiffe, le ftxieme
en rang. Ses bornes. XVII . 379. b. Sa divifion en deux val-»
lées. Son gouvernement. Qualité du pays. Bailliage qu’il
polTcdo en commun avec d'autres cantons. Arnold de MelclG
tal, natif de ce canton , eft un des quatre liéros de la Suiffe ,
qui, en 13 0 7 , arborèrent les premiers l'étendard de la liberté.
Ibid. 380. a.
Underwald, fontaines remarquables dans ce canton. 'V II.
00. a.
UA’D U S , a , um , ( Lang, latin. ) des adjeftifs qui ont
cette terminaifon. V i l. 173. b.
U N ED Ü , {Botan. anc.) fruit que les anciens eftimoient
être un peu rafraichilî'ant aftringeut. Ce n’eft point le fruit
de l'arboifier, comme Pline l’a cru , mais le fruit de l'épimc-
, qui étoit une efpece de nefîîe appellee fitanienne , ou
peut être auffi une elpece de petite pomme fauvage. X V I I .
380. a.
UNGEN , ( Géogr. ) volcan du Japon. XV II . 380. a.
U N G U IS, {Anatom.) nom de deux os du nez. Leur def-,
cription. XVII. 3S0. b.
Un'GUIS. {Jardin.) X V . 380. A.
U N I , P lein, Simple. {Synonym.) Différences entre CeS
mots. X V II . 380. h.
Uni , ( Âgric. ) maniéré de labourer, appellée travailler
\ l’uni. En quel cas cette force de labour eft employée.
XVII . 380. b.
Uni. ( M.tneg. ) cheval qui eft uni. XV II . 380. b.
U NICORNÜ FOSSILE , ( Hifl. nat. ) nom bizarre donnÿ
à une efpece de terre, nommée terre laiteufe. Terre de cette-
efpece qu’on appelle aimant de chair. XVII . 380. b.
U N IFO RM E , mouvement. {Méckaniq.) Le mouvement
uniforme, eft la mefure du tems la plus fimple : c’eft auffi
celle dont il eft le plus naturel de penfer à fe fervir, parce
qu’elle eft la plus exaéfe. XVII . 381. a. Moyens de jugée
qu'un mouvement eft à-peu-près uniforme. Ibid. b.
Uniforme. ( A n milit.) Les troupes n’ont commencé à
avoir des cmiformes que du tems de Louis X IV . Les officiers
françois font obligés de porter toujours l'habit uniforme
, pendant qu’ils font en campagne ou en garnifon. Les
officiers généraux font aiifli obligés de porter une uniform
e , par iet^uel on diftingue les maréchaux dc camp, des
lieuiei’.ans généraux. XVII. 381. b.
Uniforme de la cavalerie , des dragons, de rinfanterie &
des milices. VIH. 10. b.
U NIG EN ITU S , conßiiuiion. {Hiß. du Janférüfme) Conf-
titution en forme de bulle, donnée à Rome en 1713 par le
pape Clément X I , portant condamnation du livre intiiulé:
réflexions morales fur le nouve.tu Teflament, par le P. Quefncl.
Hiftoire de cette bulle. XVII . 381. é. — Jansénisme.
U N IO N , Jonbîion. {Synonym .) Différences dans la lignification
de l’ufage de ces mots. X V II . 384. b, — Foye^
Jonction.
Union du corps de Lame, {Métaphyflq.) L 3 4 *-
Union chrétienne, {Hifl. eccL) communauté de veuves
8c de filles, donc le but étoit de travailler h la convetfion
des filles & femmes hérétiques, à retirer des femmes pauvres
, & à élever des jetmes filles. Hilloire de cette communauté
transférée de Charonne à l’.uis en 1683. Autre cta-
bhlTement appelle la petite Union. XVII . 384. b.
Union, \ Jurifpr.) jonftion de plufieurs bénéfices enfem-
ble. Trois différentes fortes d'unions. XVTI. 384. b. Regies
Ôc maximes dc jurifprudei^LC fur TiiAion des archevêchés Sc
évêchés.
U N I U N I 873
évêchés, 8c autres Bénéfices. Ibid. 383. a. Ouvrages à con-
fulter. Ibid. b.
Union de créanciers. Celle qui a lieu entre les créanciers
d’un même débiteur obéré de dettes. Elle fe fait par un contrat
devant notaire. Direfteiirs qu’ils nomment pour gérer
les biens du débiteur. X VU . 383. b.
Union. ( Gottvmz. PoTuiq.) Q u e lle 'eft la vraie union dans
un corps politique. Il n’y a point d’union fous le dcf/rotilme,
mais il exifte toujours une divifion fourde. XVII. 383. b.
Union, édit d\ {Hifl. mod.) V. 396. a.
Union de TÉcoJfe avec l'Angleterre. ( Hifl. moderne )
Inutiles efforts des rois d’Angleterre depuis Jacques l
jufqu’à la reine Anne , pour procurer cette union faUuai-
r e , qui réuffic enfin en 1707, du confentement unanime de
la reine A n n e , 8c des états des deux royaumes. En quoi
confifte cette union. Ibid. 386. a.
Union, {Chymie) voyr^ ce qui eft dit fur l’union des
principes chymiques, III. 417. a. voye:^ auffi Mixtion. Deux
fortes d’unions; l’aggrégative 8c la mixtive. Sur la premiere,
Cohésion. Sur la fécondé, voyei^ Mix t ion, Misci-
BiLiTÉ, Rapport.
Union de couleurs. {Peint.) Eta quoi elle confifte dans un
tableau, XVII . 386. b.
UNlQUE,.Sett/. (Sy/7 0 «.) Différence entre ces mots. XVII .
386. b.
UNISSON. {Mufiq.) Deux fous à l’uniffon peuvent différer
quant au timbre & au degré de force. XVII. 386. b.
L ’uniflon eft à la férié des intervalles, ce que le zero eft à
la férié des nombres. Ce qui conftitue l’iinilfon, c’eft l’égalité
du nombre des vibrations faites en tems égaux par deux
corps fonores. On s’eft beaucoup tourmenté pour favoir fi
l’iiniffon écoit ii.ae confonnance. Mais une queftion plus imf
ortantc eft de favoir, quel eft le plus agréable à l’oreille de
uniffon , ou d'un intervalle cortfonnam. llipunfeàcette quel-
tion. Recherclies de la caufe du fiémifiemcin d’une corde
au l'on d’une autre qui eft montée à l’uniii'on. Ibid. 387. a. —-
Foyer UNISSONI.
U NISSONl, ( Mufiq. ) ufages de ce mot dans la uiufique
italienne. L’uiiiiîbn général bien employé eft une des plus
riches fources de l’expreffion muficsle. Suppl. IV . 989. b.
U N IT A IR E S , {Tliéolog) feéle qui eut pour fondateur
Faillie Socin, 8c qui fleurit long-tems en Pologne Sc en Tran-
fylvaiiie. Caufe des progrès rapides que le focinianifme a faits
de nos jours, 6c qui s’étendant continuellement, ne peuvent
manquer de faire bientôt du proteftaniil'me en général un
focinianifme parftiit. LesSociniens doivent moins être coa-
fidérés comme des théologiens chrétiens que comme une
feéle de philofophes , qui , fecrétement attachés à un pur
dcifme, n'ont point voulu l’afficher ouvertement, pour ne
point ctioqiier trop direélement le culte & les opinions reçues
; XVII . 387. é. 6c qui ne reçoivent des écritures, que
ce qu’ils y trouvent conformes aux lumières de la raifon,
6c ce qui peut fervir à confirmer les fyftèuies qu'ils out eni-
brallés. C ’eft faute d’avoir fait cette oblervation, qu’on ajuf-
qu’d prélént combattu le focinianifme avec fi peu d'avantage,
eu oppofant perpétuellement aux Unitaires la lévélation,
qu’ils n'admettent qu’en apparence. Cet article eft particu-
tiéremenc deftiné à préfenter aux leéleurs par voie d’analyfe
un plan général du fyftême des Sociniens, extrait des ouvrages
de Socin, de Crellius, de Volkelius, 6: des autres
favans Unitaires, tant anciens que modernes. Comme on a
répondu dans divers articles de l’Encyclopédie aux difficultés
des Unitaires , d’une maniéré à faristaire tout efprit non prévenu
, l’auteur a banni de cet expofé toute dilculfion de
concroverfe. Toutes les héréfies des Unitaires découlent de ces
trois principes ; 1°. que la divinité des écritures ne peut être
prouvée que par la raifon ; z°. que chacun a droit de lisi-
vre fon eljirit particulier dans l’interprétation dc ces mêmes
écritures; 3®. que tous les jugeniens de l'antiquité, le confentement
de tous les peres, les décifions des anciens conciles,
ne font aucune preuve de la vérité d'une opinion.
Ibid. 388. a , b. L’auteur rapportant à fept principaux chefs
les opinions théologiques des Unitaires, donne un précis de
leur doéirine : i '’. mr l’églife : Ibid, 389. a , b. 2®. liir le péché
originel, la grace , Ibid. 390. a. & la prcdeftlnation :
3®. fur l’homme & les facremens : Ibid. b. 4 '. fur récernité
des peines & la réfurreélion ; Ibid. 391. i j , f>. 3“. fur le inyf-
tere de la Trinité : Ibid. 393. a. 6°. fur l'incarnation & la
perfonne de Jefus-Chrift: Ibtd. b. 7". fur la difdpHne ecclé-
fiaftique, la politique 6c la morale. Ibid. 394. b. Et pour
achever de remplir le plan qu’il s’eft propofé, il ajoute aux
articles précèdens , un abrégé de la philofophie des Soci-
niens, où l’on trouve de nouvelles preuves des écarts dans
lefquels on donne , lorfqu’on veut faire ufage de fa raifon ,
& où l’on voit que cette maniéré de pliilofopher n’eft au
fond que l’art de décroire , fi l’on peut parler ainfi. IbiJ.
396. b. Les deux principes de cene philofophie font ta cor-
poréité de D ieu , Sc l’exiftence étemelle 6c néceffaire de la
matière, & de fes propriétés infinies. Ibid. 398. a. Ces priii-
Tome II,
cipcî admis, les Sociniens montrent qu'il y a pende vérités
importantes, fyit en phyfiqiie ou en morale, qu’on n’erî
ptiiffc déduire. Il faut obfervcr cependant que cc fyftême
philofophique n’eft pas reçu 6c adopté uiianimeincnt par ces
hérétiques, mais feulement que c’eft l’opinion particulière dc
plufieurs favans Unitaires anciens 6c modernes, 6c de ceux
qui ont raifonné le plus confécpiemmerr. L’auteur s’appliquè
à montrer que ceux d’-entre les Unitaires qui ont voulu ref-
treindre 8c modifier les principes de cette philofophie, ou
rejecter quelques conféquenccs qui en découloient immédiatement,
comme trop hardies 6< trop hétérodoxes , ont
emhraffé un fyftême beaucoup moins lié , 6c fujet à des difficultés
trés-fàcheufes. Ibid. b. Ecarts malheureux dans lef-
quels doit tomber néceiTairement un homme qui ne fonmec
pas fa raifon aux principes de la religion catholique 6c de
la foi. Ibid. 400. a. Précis de la vie dc Lélic & dc Faufte Socin.
Progrès de leur fcéle. Ibid. b. Principaux écrivains Sociniens.
Ouvrages à confiihor fur le focinianifme. Ibid. b.
G 'm i t , {Maiiiém.) XVII. 401,^.
Unité, identité, {Métaphyf. ) différente fignification de
ces mots. VIII. 494. b.
Unité, {Ariihm. ) propriété que les pythagoriciens lui
atiribuoienc. XL 203. a.
Unité, ( Thèolog. ) un des caraéleres diftinélifs de la N'iri-
table églife. La mu'tiiude des eglifes particulières , répandues
dans le monde , ne préjudicie en rien .à cette unité. Quelles
font les perfonnes exclues de l’unité de l’^-gilfe. Examen de
h doftrine des proteftans fur cette unité. X V lI . 401.^.
Unité, {BcUcs-Lettr.) dans un ouvrage d’éloquence où
de poefie. Il n’y a point d’ouvrage d’efprit, quelle qu’en foit
l’étendue, qui ne foit fujet à cette regie. L’unité eft dans les
arts d’imitation, ce que font l’ordre 6c la méthode dans les
hautes fclences. Loin d’être incompatible avec la variété,
elle fert à la produire par le choix 6c la diftribiuion fenfée des
oruemens. i'^. Regies fur l’umté d’aéllon , dans la poéfie dramatique.
XVII . 401. b. Cette fimolicicé d’afition eft admirable
dans les poètes grecs. Les Anglois n’ont poi.nt connu cetre
regie. Nos auteurs dramatiques ne l’ont pas toujours exaéle-
iiient obfervée. Comment les épifodes p-euveni le concilier
avec la loi de l’unité d’aéiion. Ibid. 402. .n. La pafiion de
l’amour, introduite dans nos tragédies, étant naturellement
vive 8c violente, partage l’intérêt, 6c nuit par conféquent
trés-fouvent à I’unite d’aflion. Ü.niié d’aélion dans la poéfie
épique. Regies que preferit fur cela le P. le Boffu , & qui ont
été rigoureufeinent obfervées dans les poemes d'Hoinere &
de Virgile. 2=. Unité de tems dans le poeme dtamstique.
Préceptes fur ce fujet. Ibid. b. Le poëie Shakefpear, parmi
les Anglois, femble n’avoir pas feule,ment connu cetic unité.
Unité de tems dans le poème épique. Ibid. 403. a. 3’ . L’unité
de lieu eft une regie dont on ne trouve nulle trace dans
Ariftote 5 c dans Horace, mais qui n'en eft pas moins fondé«
dans la nature. Avant Corneille, elle écoit comme in conrue
fur notre théâtre. Slia'kefpear l'a fouvenc v iolée, & Corneille
l’a beaucoup moins obfervée que Racine. Ibid. b. Quant tai
poème épique, l'unité de lieu eft incompatiole avec l’étendue
de l’ailion qu’il décrit. Ouvrages à confulter. îb:d.
404. a.
Unité, {BeUes-Lettr. Poéfti) en quoi confifte l’unité de
deffein, l’unité de ton 6c de ftyle. Aiuros unités preferites
dans la poéfie épique & dramatique; favoir, l’unitéd’a ition,
d'intérêt, de moeurs , de tems, 6c de plus dans le dramatique
l’unité de lieu. De runite d'adlion. Quels font icsincidens,
les épifodes qui peuvent y encrer, fans que l'aclion celle
d’être une. Plus une aftion eft fimple, plus elle eft b elle ,
parce que le petit nombre de refforts employés fe développe
avec plus d’aifaucc 6c de force. Suppl. l'V. 990. a. D e la
fimplicité d’adion dans le poème épique Sc dramatique. D efaut
attaché au poème dc la guerre de Troie , provc.nanc de
ce que l’adion eft trop compofée. Mauvaife définition que
Brumoi a donnée de l’unité d’ailion. Faillie critique qifd a
faite de l’Iphigénie de Racine. IbiJ. b. Si l'épifode eft abfoiu-
mem inutile au noeud ou au dénouement de l’adion , il raie
duplicité d’adion. Examen de la queftion , fi l’amour dans la
tragédie nuit à l’unité d'adion. Del'umtc d'intérêt : ledeUr,
la crainte 6c l’efpérance peuvent fe réunir en un leul point ;
mais pour cela il n'eft pas néceffaire qu'ils le reuniffent fur
une feule perfonne. L'unité des moeurs confifte dans l’égalité
du caradere , ou plutôt dans fon accord avec lui-même. Ibid.
991. a. Cette égalité de caradere n’empêche p.as que ce qui n'eft
qu'un travers d’efprit, un égarement paffager, ne change
(i’im moment à l’autre. D e l’imite de tems dans le poème
épique ; cette unité n’eft réglée que par l'etendue del'adion ,
ni celle-ci que par la faculté commune d'une mémoire exercée.
De la durée de l'adion dramatique. A la faveur delà
diftradion que l’intervalle vuide d'un ade à l'autre occa-
fionne, 011 eft convenu d'étendre à l'elpace de vingt-qu.ure
heures le tems fid if de l’adion. Cependant il devroi: au
moins être permis de fiippofer, fi un beau fujet le dem.mdc ,
qu’il s’eft écoulé plus d'uu jour. Ibid. b. L'unité de lieu violé«
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