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Phonneor. I c lèj^ifateur doit fc rélcrvcv le pouvoir cîe diAn- ■
buer librement une partie dés rccompcnfcs. IbU. b. De lu nature
tics peines & de leur diftributton. Le légiflatcnr peut
faire confidércr comme des peines véritables, ce qui dans
d'autres pays pourroit fervir de rccompenCe. Exemples. Des
récompenfes. Comment elles peuvent fervir à changer l’el-
pritde propriété en cfprit de communauté. Moyen de con-
Color la multitude de l’inégalité des richelEs inévitable dans
les gmnds états. Heureux effets d'une Cage diAribution des
impôts. Le légifluteiir ne regardera pas comme une chefe
indifférente l'étiquette, les cérémonies. Réflexions fur les
étiquettes & cérémonies de nos gouvernemens modères de
l'Eiiiope. IbiJ. '\6t. U. Soins que le légillaceur doit donner
aux m.aiiicres. Les jeux publics , les IpeAacles , 6\\ Icront
un des moyens dont le légiflaceur fc i^-rvira pour iimr en-
tr’eux les citoyens. JouilTance alTuréc que le legiAateur doit
procurer aux hommes à proportion de ce (juilsour perdu
d'egnlito & de liberté. EuueAes efl'ers de la négligence des
maximes développées ci-dciTus. Quelquefois le légifl.ueiir
voit la conflitutlon de l'écut fe dilfoudre, & le genie des
peuples s’éteindre, parce epe la légiflation n'av-.'it qu'un
objet, & que cet objet venant à changer, Iss moeurs d’abord
, & bientôt les loix nom pu relier les mém^s. IbU. b.
Objets de la Icgiflatlon de Sparte , de la Chin e , de Rome ,
de Venife. Souvent un légiflatenr borné déiie les^reilTorts du
gouvernement & dérange fes principes , parce qu’il n’en voit
paiEenfemble, & qu’il donne tous fes foins à la partie qu’il
voit feule, R^jl.^xions fur l ’éiM préfent ik L’Europe. Influence
dn fyAéme d'equilibre de l'Europe fur les relolutmns tic tous
les légiAateurs. Couféquences qui on réfultent. Il peut 'y
^voir de petites monarchies &. de grandes républiques. Il y a
aujourd’hui en Europe une Impoflibilité morale de faire des
conquêtes : inconvéïiiens qui en font réfuliès. Jbid. 362. a.
Quelques légiAateurs ont profité du progrès des lumières
qui fe font répandues en Europe. Influence des himiereskir
la légiA.ition. Réliexions liir l’eiuhoufialme de la patrie , aftoi-
bli par le progrès des coimoifiances humaines. Aftoibiiircment
des haines nationales par la même caule. Le commerce eA
devenu pour les hommes un lien nouveau. IbU. b. Mais d’un
autre cô té , il ôte renthoufiafine de la vertu. Objets vers lef-
quels les légiAateurs de l'Europe doivent aujourd’hni fe tourner
principalement. Caufes qui doivent de tems en tems em
brafer l’Europe , & s’oppofer au progrès de cette mollefic ,
de cette douceur exceflivedes moeurs, ctTct du commerce, du
luxe & des longues paix. Ibid. 363. <r.
Lépipieu'. Les légiAateurs pour infpirer le refpeA aux
peuples aiu toujours afpivé à rhonneur d'en être regardés
C0mme les organes de la divinité. III. 3S1. b. Ils ont entretenu
les peuples dans la fuperAiiion. XII, 963. <2. Ils ne
doivent pas être regardés comme les auteurs de la religion ;
mais ils ont abnfé du penchant naturel qui attache les hommes
à elle. 933. a. 963. b. En facrifiant ainfi le vrai à l'utile
, ils auroient dù s’appercevoir que le coup qui frappoit
fur le premier , frappoit aulfi fur le fécond. III. 382. a.
Conduire bien différente du légillatcur des chrétiens. Jbid. b.
Les vies de la plupart des anciens légiAateurs font calquées
à-peu-près fur- le même modèle : obfervation qui nous apprend'à
difeerner ce quelles renferment de fabuleux. VI,
53. U. Comment les premiers légiAateurs de la Grcce tra-
vaillerentà fubjuger les efprits. VU . 903. a. La qualité de Ic-
gîAateur diflinguée de celle de jurifconfulte. IX. 70. a, b.
Les légiAateurs fages n om point clicrché à exciter les grandes
paffions dans leurs citoyens : ils n'ont voulu que les
rendre honnêtes & heureux. V i l l . 287. u. Ils ont eu l’attention
d’exciter dans les differens états politiques refpecc de
paflion convenable à ces états, ibid. b. Maximes que le lé-
glflatcur doit fuivre dans la monarchie pour y maintenir le
véritable honneur ou l'y rétablir. 190. E Principes qu’il
doit übferver pour donner à fes loix la perfeélion dont elles
font capables , voyelles articles Loi.
LÉGISLATIF , ;ro«voir, {Droit polir.) fonrcc Sü borne
de ce pouvoir. VI. 18. a , b. Réflexions fur ce pouvoir.
XIII, 3 37. b. X V . 424. a. 426. U. Sous les gouvernemens
gothiques, il appartenoii à l’aflembléc du peuple : provinces
de France oii l’on voir un reAe de cet ufage. 1. 767. b.
L É G IT IM AT IO N , {Jurifvr.) Etat des bâtards chez les
Hébreux, cliez les PerfcsÔc chez les G recs. IX. 363. «ï' De la
légitimation chez les Romains. Différentes loix des empereurs
fur tcc objet. Ibid. b. Comment les bâtards adultérins & incef-
lueux peuvent être légitimés parmi nous. Légitimarion par un
mariage fiibféquent admife par le droit canon : effet de cette
legitimation en Angleterre. L c schufes de légitimation de bâtards
adultérins & inceûueux , quoique accordées par laccur
de Rome,font regardées connncabufivcs. Faculté de légitimer
les bâtards accordée par les empereurs à quelques familles.
Exemple. Ibid. 364. u. Droits des comtes palatins. Deux
maniérés de légitimer en France ; l’une de droit, l’autre de
grace. Nos rois ont quelquefois permis à certaines perfon-
ncs de légitimer le» bâtards. Exemples. Ce que portent les
Litres deléglriiii.nion. Droits qu'acquierent les bâtards léglti*
més. Ibid.b.Ùshx Icgitinutionà l'effet d'être promu aux ordres
facrés. Ibid. 363. i-’.
Léfrim.i:ion des bâtards. II. 138. b. Lettres de légitimation.
IX. 42.-1. b.
L É G IT IM E , ( .furi/pr. ) quelle cA celui à qui elle cA accordée
par h loi. C)i iguie de la légitime. Anciennement 1a légitime
ôc la falcidic étoicntbi meme chofe. En quel rems on
ceffa de les confondre. Proportion de la légitime felon les no-
veües 18 Sc 9 1 de JuAinien. En quels cas la légitime a ben.
Ibid. 363. a. Droit du Icgitimaire contre le donarairc. Le
droit de légitime n’cA ouvert qu’à la mort de celui lur les
biens duquel elle cA duc. Pour être légitimaire , il faut être
lié iiilc r, ix. n’avoir pas renoncé à la Inccefl'ion. La légitime
cAciiiclrpicfois qualifiée de créance. Une renonciation à une
fiicceffion exclut les enfans du renonçant de tout droit à la lé-
gifime. Une fille qui auroit renoncé par contrat de mariage ,
pourroit en certains c.is revenir pour fa légitime. Nous ne
voyons point de coutumes qifi privent abfolument les enfans
de rourc légitime. Suivant le droitromatn , les cr.fans naturels
»’■ ont point de droit de légitime dans la fuccdTion dn pcrc. Eu
quels cas ils peuvent prétendre à une légitime dans celle de la
mere. Ibid. b. D e la légitime des bâtards felon le droit & les
coutumes de France. Dlvcrfcs maximes de jurifpriidence feule
d'.oit delégiiimc , fur les perfonnesauxquelles il appartient,
fin- la quotité de la légitime , & fur les biens d’oii s'en tire le
paiement./âU. 366. <J. Durée de l’aiAion du légitimaire contre
les liéritiers &. donataires. Loix & auteurs à confuker. Ibid. b.
Légitime, Sur (luoi fe prend ta légitime due aii.x enfans ,
loifqù’ü y a pluficurs donataires. IV . 144./?. Sur quoi fe prend
le fupplémem de la légitime , lorfque les biens ne fuffifent
pas. 1053.f .V . 48.U. Dans les pays de droit écrit , tous ceux:
qui ont droit de légitime , doivent être inAitués héritiers ,
du moins pour leur légitime , ou déshérités nommément. VI.
236. b. V i t l . 8o2. a. Légitime des filles non mariées du vivant
de pere Si de mere , lelon la coutume de Normandie. X.
109. a. Lé'dilme appellee ijuune dans l’ancien droit romain.
X lll. 673 .' j . Rapport pour la légitime. 799. b. Efpece de
légitime, appellee tiers coutumier. X V I . 324. u.
Léÿttime des afcendans.lX. 366. E
Lc'^iiimc des collatéraux. IX. 366. b.
Légitime coutumière. IX. 366. b.
Légitime de droit. IX. 366. b.
Légitime de grace. IX. 366. b.
Légitime du 'mari, vtiyr^DON mobile &• SUCCESSION»
Légitime de la mere , voycr LÉGITIME des .ijcenduns.
Légitime naturelle , voyc? LÉGITIME de droit.
Légitime du pere, voye^ LÉGITIME des afeendans.
Légitime Aatiltaire. IX. 367. <r.
Legitime, adj. Curateur légitime. IV . 371. a. Héritier
légitime. VII !. 162. i . Mariage légitime & non légitime cl,.-z
les Romains. X. 1 14. é. Siicceifion légitime. X V . 397.^2, L 509.
O. Tutele légitime. X V I. 76^. b.
Légitime , ( P-uholog. ) fymptômes que les anciens appcl-
ioient légitimes. Ceux qu’ils appelloient Jaux ou bdurJs. Maladies
que nous nommons aujourd’hui/cgz/imer. l.X. 367.>*.
L E G S , {Junfpr.) antiquité de l’iifage tie faire des legs.
Exemples tirés de l’ancien tclbmcnt. D e Vufage des legs parmi
les Hébreux. Chez les Romains, la loi des douze tables, tirée
de celles d’Athencs , parle <le teAamcnt & de legs. Cet uf.'ge
introduit anciennement dans les Gaules. DlAinétion de quatre
fortes de legs chez les Romains ; fa'-'oir, per vir.dicaiiouem , per
d.vnn.itioncm, per fmendi modum ir per prteccptionem.W. 367. b.
Cette junfprudcncc perfeftionnéc par Jufeinien. Maximes d«
jurifpnitlence fur la matière des legs. Ibid. 368. u.
Legs. Délivrance de legs. IV. 792. b. Tranllaiion de leg<^.
X V I , 333. é. D e la tranfmiflion pour legs. 337. Des accef-
foires tbms les chofes léguées. Suppl. 1. 1 11. u , b.
LÉ G UM E , ( C/iym. Dicte & M.u. médic. ) Deux différente’«
acceptions de ce mot. Les légumes ou herbes potagères ont
peu de propriétés fcnfibles & diététiques communes. Les (e-
menccs Icgumincufes ont emr’elles la plus grande analogie t
quels font ces Icgumts ufuels. IX. 368. b. Ces femcnces font
du genre des farineux. D'oii dépend la compolition p-articu-
lierc qui les fpécific. Propriétés diététiques de ces femences.
ühfervations fur l’opinion afiez générale que ces légumes
épaiffiffent les humeurs. Les légumes mangés vcvcls & cruds
font une affez muuvaife nom-riturc. Les légumes, loit fe e s ,
foit verds, mangés cuits, font plus faciles a digérer. Ihid.
369. .2. Les légumes mangés avec les viandes font bons
en général. Les peaux de Icenmes peuvent ]yoi:r à certains
eAomacs ; il convient de les l eiettcr. Oblervatioivs fur la qualité
des eaux qui cnifent le mieux les légumes. Ibid. b.
Légume. Ufage de la houille pour la culture de divers légumes,
VIII. 324. E & pour tuer les chenilles qui s'y attachent.
Ibid. Des légumes nécefl'airc-s à la fubrnlancc d’une année.
X V , 3^3. <2. Légumes fariiicnx..9/2p/2/. T. 9 13. é.
LEHM.'^N. bes ouvrages de phyfique de de niinéialogic.
Suppl. II. 627. a.
LE IBN IT Z IAN LM E ,
L E 1
LEIBNITZIANISME. (JLiß. de la Réflexion fur
les grands philofophes qui ont fait la gloire des derniers fie-
des.^HlAoire de Leibnitz. IX. 369. b. Ouvrage de Leibnitz ,
intitulé > Catfarini Furfienerii, de jure fuprematûs ae legationis
principuirt Gcnmniee. A quelle occafion il le compofa. Ibid.
370. a. Publication d’un ouvrage qu’il compofa à Hanovre ,
intitulé , Code du droit des gens. Oblérvations fur fon ouvrage
intitulé , fcripcorutn Brunfvicenfia illußranttum. Thefe de Leibnitz
fur les Cas perplexes en droit, imprimée avec deux autres
petits traités ; l’im , fpecimen Encyclopedia in jure ; l’autre ,
fpecimc/i certitudinis feu deinonßrationuni in jure exkibitum in
doElrinâ conditioHum. Ibid. b. Ouvrage qu’il dédia à l’éleéleur
de Mayence t Nouvelle méthode d'enfeigntr 6> d’apprendre la
jurifprudence, a vec un catalogue des chofes a defirer dans l étude
du droit. Il donna dans le même tems fon projet pour l.i réforme
générale du corps de r/ro/f. Nouvelle édition qu’il donna du
traité de Marius Nizolius de Berfello , de vens principiis &
verâ ratione philofophandi contrâ pfeudo-philofophos, avec une
préface & des notes. Lettre qu’il publia , de Arißotele recen-
üoribus reconcUiabili. Théories du mouvement abßrait & du
mouvement concret, qu’il adreffa à l’académie des fcicnces &
à la fociété royale de Londres. Ibid. 371. a. Leibnitz a difputé
à Newton l’invention dn calcul différentiel , voye^ C alcul
différentiel, & FlUXION. Il entreprit un ouvrage de la fcience
de rinfini, qu’il n’a pas achevé. 11 propofa machines pour
l ’épuifement des eaux. 11 employa une partie de fon tems & de
fa fortune à la conAruAlon A'\int machine arithmétique. Ibid. b.
Ecrit de Leibnitz , intitulé , Sacro-fanéla Jriniias per nova
inventa logica defenf.i. Autres ouvrages de ce philofophc. D é tails
fur fa vieparticulicre. Ibid. 372. a. Caraftere & moeurs de
Leibnitz. Ouvrages à confeiker pour connoître plus à fond
la vie , les travaux 8c le caraélerc de cet homme extraordinaire.
Ibid. b. Principes des méditations rationnelles de Leibnitz.
Ibid. 373. rt, é. Sa métaphyfique. Ibid. 374. a , b. &c. Ses
principes de théologie naturelle. Ibid. 377. a , b. Expofition
des principes que Leibnitz oppofa à Clarke dans leur difpute.
Ibid. 378. a.
Principes du droit naturel, felon Leibnitz. Ibid. b. Jamais
homme peut-être n’a autant lu , autant étudié, plus médité
que Leibnitz ; cependaiir il n’exiAe de lui aucun corps d’ouvrage.
C e qu’il a compofé fur le monde , fur D ie u , fur ia
nature, fur l’amc , comportok l’éloquence la plus fublime.
Ibid. 379. b.
Lcibnitfianifmc. Eloge de Guillaume G o d e fro l, baron de
Leibnitz, par M. de Voltaire. IX. 380. b. Univerfité de fon
génie. I. 842. é. Rapports entre la philofbphie de Leibnitz 8c
celle des écleéliques. V . 273. a. Principes delà philofopine
leibnitzieine dans celle de Jordan-Briin. VIII. 882. b. Méta-
phyfiqiie de Leibnitz. I. xxviij. Z)//é. prelim. Son fentiment fnr
l ’origine des âmes. I. 330. i . Son harmonie préétablie: difficultés
attachées à ce fyfféme. II. 787. b. V I . 423. a. VIII. 33.
a , L 34. <2, b. En quel cas Leibnitz le propofa : diftérentes
attaques qu’il effeiya. 34. b. D e l’origine de nos idées , felon
ce pliiiofophe. 490, a. Sou fyffèmc fur la liberté. IX. 469. h.
Optimifme de Leibnitz. X. 23. b. iS-c. XI. 317. <7. Comment il
a attaqué le manichéifme. X. 23. b. &c. Principe de continuité
, félon Leibnitz. IV. 1 16. æ , é. Obfervations fur fon
calcul des infiniment petits. 983. b. 988. b. Examen de la
qucAion , s’il eA l’inventeur du calcul différentiel. 988. b. Son
fentiment fur l’efpace. V . 930. b. Sur les torccs vives 8c les
forces mortes. VII . 1 12. é. Ecrit de Leibnitz fur la ligne ifo-
chrone. VIII. 926. b. Ses controverfes avec M. Bernoulli, fur
les logarithmes, IX. 63 2. b. Son liypothefc fur les variations
du baromerre. II. 82. b. Comment il a prétendu déterminer
les loix que fuit la lumière. 789. a. Son fentiment fur la formation
des montagnes. X. 673. b. Effais de Leibnitz pour introduire
des caraéteres réels, au lieu des caraélcres nominaux
dont on fait ufage. II. 646. a. Caraéleres chinois déchiffrés par
ce Atvant. 111. 342. b. Projet d’une langue univerfelle qu’on lui
a attribué. IX. i 62. a. Ce philofophe mis au rang des phyfio-
logiAes. 5/2/>;2/. IV . 332. é.
LEICESTER , ( Géogr. ) v ille d’Angleterre , capitale d’une
province du même nom. Ses révolutions. Suppl. ÎII. 72 1 . a.
Son état préfent. Ibid. b.
LEICESTERSHIRE, ( Géogr.) province d’Angleterre. Son
étendue. Qualité dn pays. Ses rivieres. Hall {Jofeph) , Ç\r
Edouard Leigh 8c Tliomas Mnrfchall étoient du comté de Lei-
ceAcr : obfervations fur ces favans 8c fur leurs ouvrages. IX.
379- b.
Lciccßersliire.Ses bornes 8c fon étendue. Qualité Sc productions
du pays. Occupations 8c commerce des habicans. Sa
population, Suppl. III. 720. b.
LEIGH , { Edouard) IX. 380.22.
LEIGNEUX , ( Géogr. ) village do Forez, Chapitre de cha-
noineffes régulières de l'ordre de S. B enoit, établi dans ce lieu.
Suppl. III, 710. E
LE INSTER, L acénie, {Géogr. ) province de l’Irlande,
io n cteiidue; fes rivieres. Produéliojis du pays. Arclievè-
ch e s , evéchés 8c villes de cette province. Peuples anciens
Tome II.
L E M Ï09
qui riiabitoient, Changemens fucceffifs arrivés dans ce navs.
IX, 380. a.
LEIPSIC , ( Géogr. ) diverfes obfervations fur cette vilk-
d’Allemagne. Des gens de lettres nés dans Leipfic. Obfervations
fur les Carpzoves, IX. 380. a. les Ettiruiller , pere
8c fils ; Jean-Albert Fabricius, les Jungermaii freres les
Menken, pere , fils 8c petit-fils ; ChriÀiern Thomafius 8c
Leibnitz. Eloge de Leibnitz , par M. de Voltaire. Ibid. b.
Leip.sic , cercle de , ( Géogr. ) canton d’Allemagne ,
dans la haute-Snxe. Différens lieux 8c terres feigneuriales
qu’il renferme. Qualité 8c produéHons du pays. Suppl. IH.
7 2 t . a.
Leipfic. Détails fur les foires de cette ville ; fur fes mon-
noics d’ufage dans le commerce , 8c fur fes lettres de change.
S u p p l .m . j i i .a . *
L E IR A C , (Ge'ü^. ) petite ville de Guyenne , patrie de
Matliieu Larroqne, Scs ouvrages. IX. 380. é.
LEIR] A , ( Géogr. ) ville de Portugal, patrie d’un des grands
•poètes de ce royaume , Lobo Rodrigues Francifco. Obl'erva-
tions fur ce poète 8c fur fes ouvrages. IX. 381. <r.
LEITENBERG , ( Géogr. ) ville d’Allemagne , dans la
cercle de haute-Saxe. Obfervations fur ce lieu. Suppl. l i l .
72 1 . b.
L E ITU R G E S , ( Antlq. grecq. ) perfonnes d’un rang St
•d’une fortune confidérable chez les Athéniens. Leurs obligations
envers la république. IX. 381. 22.
L E L E B A , {Botan. ) efpece de bambou. Suppl. I. 773. b.
774. d , b.
LELEGES , le s, ( Géogr. anc. ) peuple d’A fie. Caraftere de
'Ce peuple. Peuples du Péloponnefe , appelles du même nom.
IX. 381. b.
L E M A N , le lac , ( Géogr. ) figure de ce lac. Sa fituation.
IX. 381. a. Sa longueur 8c fa largeur. Etendue de fa furface.
■ Obfervations fur fa profondeur. Trombes obfervées fur ce
lac. Efpece de flux 8c de reflux qu’on y remarque. Saifoits où
il croît 8c ou il décroît. Divers avantages de ce lac.Eloee qu’en
fait M. de Voltaire. Ibid. b.
Léman, lac. Rocher clans ce lac confacré au dieu Ncit. XL
146. a. Beauté de fes environs. XVI, 861.22, é. Chiite d’une
montagne du Vallais dans le lac Léman. X V . 941. a. Trombe
vue fur ce lac. X V I . 692. a. Poiffon de ce la c , appelle ferra.
V I. 342. 22. Truites qu’on y pèche. X V I . 727. é.
LÉMAU RE , {Mademoijelle)'iù.nziîA'î l’opéra. IV . 631.^.
LÉMÉiRY, {N icolas) obfervations fur ce chymiAe 8c fur
fes ouvrages. 111. 437- XIV. 393.22. Son fentiment furie feu,
III. 26. b. fur la chaleur. 31.22.
Léméry , ( Louis ) fils du précédent ; anatomiüe , Suppl. I.
404. a. 8cphyfiologiAe.i’/2;jp/.IV. 354. b. Sa difpute avec M.
W indow fur laproduélion des m onArcs.X. 671. b.
L E M G O W , ( Géogr. ) ville d’Allemagne , en WeAphalie.
Obfervations fur la vie 8c les ouvrages de Koempfcr ( Engelbert)
, né dans cette ville. IX. 382. a.
L EM M A , ( Botan. ) plante aquatique. Ses noms botaniques.
Caraéleres de ce genre de plante. IX. 382. a. On n’en connaît
qu’une efpece. Ibid. b.
LEMME , {Mathém.) propofirion préparatoire pour en
prouver un autre. C e qui caraélérife le lemme , c ’ell que la
propofition qu’on y démontre n’a pas un rapport immédiat 8c
direél au fujet qu’on traite aftuelleinent. IX. 382. b.
L EM N IS C A T E , ( Géom.) courbe qui a la forme d’un 8 de
chiffre. Exemple. To ut lemnifeate eA néceffairement du quatrième
degré au moins. La Icmnifcats cA quarrablc. IX, 382.^1
LEM N ISQ U E , ( Lut. ) efpece de couronne de fleurs, ré-
compenfe que rccevoit le gladiateur plufieurs fois viélorieux.
IX. 382. b.
LEM NIU S, {Lavimts) médecin. XV II . 719.22.
LEMNO S., ( Géogr. ) ide de ia mer Egée. Elle ii’avoit que
deux villes. Sa capitale Hcphædia eA te nom grec de Vu l-
cain , à qui Tide étoic confiicrée. Cliûte Sc féjour de ce dieu
dans cette idc. Pourquoi l’on a feint qu’il y fixa fon établill'e-
ment avec fes cyclopes. La fable de Vulcain connue encore
aujourd’hui des habitans de cette ide. Des vertus de la terre
lemnienne. Peines de Vulcain dans Lemnos. Loi de police fort
finguliere , à laquelle donnèrent lieu les fauterelles donc cette
ide étoit fouvent rav.igée. Culte en l’iionncur des oifeaux qui
les détrulfcnt. Pad'age de Pline fur ce fujet. HiAoire de deux
maffacres commis anciennement dans Lemnos. IX; 383. a.
Cette ide conquife par les Athéniens. Eft'ets de ia vengeance
de Vénus , qui n’étoit point honorée des Lemniens. Minerve,
Diane 8c Bacchus avoient des autels à Lcmno.s. Scs vignes, fon
labyrinthe. Révolutions de cette ide , depuis la chute de l’empire
g r e c , voyt’ç Stalymene. PhiloArate, littérateur, étoit de
Lemnos. Ibid. b.
Lemnos. Labyrinthe de cette ide. IX. 130. a.
Lemnos , terre de , { Mincralog. ) terre bollairc de l’ide de
Lemnos. On en compte trois efpeces. Cavaélcres & propriétés
de ces efpeces. Lieu unique de Lemnos, où fe trouve
la plus cAimée des treis. IX. 383. a. Foye^ Sigillées,
( terres).
ri