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368 PAN clans Il'S quadrupèdes, niais non pas dans les hommes. Il n y
a point de membrane comimiiic des muTcles qui couvre le
cor[)s tomme un légumeiu. XI. 822. -t.
P.ANNON , { A n mUh.) t^emlard qui apparcenoïc à un
nmple gcntilliommc. Üi igine du proverbe , ./uire di primions
L\}nniere. Capitaines de (juartier à Lyon , qu’on appelle ;w/r-
7W H S. X l .8 2 2 ./>. P ennon.
Pannon , {B U fort ) XI. 822. P en NON.
PAN N O N ÎL , '( Gésgr. .tnc. ) contrée qu'occiipoient les
Pannoniens. Révolutions de ce pays. Quatre empereurs
romains oiiginaircs de la Pannonie. DiviAon qii’cn firent les
Romains. XI. 822./•.
P.jnno.'::~, étabiiiremcnt des Hongrois dans les deux Fan-
nonies. \ 'I ll. 284. h. Figure fyinbolique de la Pannonie.
X V. 732. t. _
P AN N üRM IE , recueil de canons qui porte ce nom. IV.
70(). l>.
PANO.MA, {Bû!.!/!.) arbre des Indes orientales. Propriétés
1111'ilitina'es de (bn bois. XI. 823. u.
PAN ON CEAU X , ( Jurifpr. ) étymologie du mot. Origine
de l'iilage des panonceaux. Panonceaux royaxix t pourquoi
on les nijpofe fur la porte d’imc maifon. XI. 823. u.
P AN Q U E , ( BoiJti. ) plante du Chily. Ufage qu’on en fait
pour teindre en noir. Defeription de (a feuille. XI. 823. i>.
PAN SEM EN T, (C'/br.) regies générales du pnnfement.
Maniéré dont on doit exécuter ces regies. XI. 824. Intervalles
qu’on doit menre entre les panfemeiis. Intervalle qui
doit s’écouler entre l'operation Sc la levée du premier appa-
rtil. Quand il s’agit de fojnentations, on les renouvelle ibu
v en t, mais on ne touche point chaque fois à l’appareil. Me
moires à confulter fur les cas où il convient de panfer fié
qucmmcnt,& ceux oii il convient de panfer rarement. IbiJ.t
P.ir.fanent, négligences des éleves dans les hôpitaux pa
rapport à U propreté dans les panfemens. V . 391. a. Pmcet
tes à panfer les plaies. XII. 638. b. Attention qu il faut avoi
dans le panfenient des plaies du vifage. X V ll. 33Ö. a. f'oyc
Plaie. Ponfancr.t des chevaux. Suppl. III. 4CO. b.
P.VNSER du fecrei. X V . 606. b.
PAN TA CH US , (Ga>"r, j/jc.) fleuve de Sicile. Lieu de
fon embouchure. Ce fleuve appcilé aujourd’hui Porcari. XI.
824. b.
P .VNTALEON , ( Luth. ) inftrument à cordes. Son inventeur.
Clavecin forte-piano appelle pantalon. Suppl. IV. 231. a.
P AN TA LO O N , ou Pantalon, ancien habillement dont
nos ancêtres fc fervoient fréquemment. Origine du nom de
cet liabit. Pantalons de th.éatre. Pantalons de Venife. Pantalonnade.
XL 823. a.
Pa n t a lo n , (AuyrrenV) forte de papier. X L 823. a.
PANTEUR , ( Cordier ) efpece de métier à-peu-près
quarré. Sa defeription. X L 825. b.
PAN TH ALÉÔN , auteur italien du quinzième fiecle. X V ll.
53. b.
PANTHÉE.Sa mort. XI. 634.U.
PanTHÉES, {Ani'iq, 6’ MéJ,ùU.)fi§na panlhea, têtes ou
flames ornées de fymboles de pliifieurs divinités réunies. Les
flatues de Junon avoient fouvent rapport à pliifieurs déelTes.
Statue panthée de la Fortune. Pourquoi l’on repréfentoit plu-
fieurs dieux enfemble. Etymologie du mot panthée. Médailles
qui nous oilVent aulEidespanrhées. Origine despanthées,l'alun
M. Baudelot. Ouvrages à confulter, XL 823. b.
PANTEIEON, ( Antiq. rom. ) temple en l’honneur de tous
les dieux. Dekriptlon du plus fameux panthéon des Romains,
celui qu’on appelle aujourd’hui ro/ottA-, Pourquoi on lui donna
la figure ronde. Il ne parole pas qtie ce temple ait été fait dans
un même teme, de qu'il n’ait eu qu’Agrippa gendre d’Au-
gufle, pour fondateur. Il efl fiir au moins qu’il a foiifTcrt bien
des chnngemens. 11 eniroic dans le deflîn des portes ilu pan
théon, l’arrangement d’une forte de clous, qui par h beauté des
orneinens de leur tète,coniribuoient infiniment à fa magnili-
cence. XI. 826. a. Defeription d'un autre panthéon de Rome
dédié pariicnliérement à Minerve Médecine. On croit que le
temple de Nîmes, qu’on dit cire de Diane, éroit un panthéon.
ibid. b.
Panthéon . vo ye z Rotonde, X IV . 383. a , & Temple de tous
les dieux. X VI. 70. b. Nobiefle & majeflé de cet édifice. X,
37. a. Obfervation fur fes portes. XII. 667. a. Panthéon d’A-
grippa, les planch, d’antiquité, vol. I.
Panthéon d'Athènes, ( Antiq. grecq. ) divers changemcns
arrivés à cet édifice. XI. 826. b.
PAN TH ERE, {Zoolog.) defeription de cet animal. XL
826. b.
Panthère repréfentée vol. VI. des pl. Regne animal, pl. 9.
Panti-IERE ,{ Zi/t.) pourquoi lapanihsre efl l’animal favori
de Bacchus. Elle efl auffile fymbole de Pan. XL 826.
PANTHERï,;?ifrrt: de{ Hiß.nat.) efpece de jafpe. XL 826.
PAN TIERE, ( Chaffe) filet qui fert à prendre les bécaffe
Comment fe fait cette chalTe. Pu/ifiere, fac à maille des chaf-
fettrs, XI. 826, i.
P A N P AN TO G R A PH E , {A n dudeßri)ou Singe. Defeription
& ufage de cet inflruinenr. Son milité. Comment Langlois
” a perfoélionné. XI. 827, a.
Panrogniphe. Sa defeription & foh u fage,vol. I l l des planch.
D clîein, pl. 3.
PAN’TO IS , ou Pantoife {Fuuconn.) trois fortes de maladies
de ce nom , qui lurvienneiu aux oifcuux de proie. Reme-
des. Signes auxquels on reconnoît le pantois. XI. 827. a.
PAN TOMIME ,{Jeux feéniq. des Rom.uns) pliifieurs geflos
des pantomimes étant de fignificarion arbievaire, il falloit être
habitué au théâtre pour ne rien perdre de ce ([u'ils vouloient
'ire. XL 827. b. Les pantomimes vinrent à bout de rendre
ar leur jeu des poèmes en entier. Origine de cette forte
e fpeftacle. Obfei vations fur Pylade ik Batliylle , les
deux plus fameux pantomimes des Romains. Parole liar-
die de Pylade ;i Aiiguflc. Les Romains laifoicnt eunuques les
enfans qu’ils deflinoiem au métier de pantomimes. Rien n’é-
toir plus difficile que de trouver un bon fiijct en ce genre-
Mafmie des pantomimes. Ibid. S28. a. Reproche que fit Pylade
aux Romains un jour qu’il jouoit Hercule furieux. L’arc des
pantomimes perfcéllonné depuis Augulic. Eloge que Caffio»
dore fait de ces a flems. Imprelfions protiigieufes qu’ils faifoient
fur les fpeflateuis. Ce genre imité à Londres, à Paris, à la
Chine Si en d’antres lieux. Paifion des Romains pour les repré-
femations des pantomimes, ibid. b. Le peuple romain partagé
en différentes factions par rapport à ces comédiens. L’école des
Pylades Sc des Bathylles foutenue par leurs é lev e s, dont la
fncceffion ne fut point interrompue. Les femmes recher-
clioient ces gens-là, non-feulement pour leurs jeu x , mais
encore par les motifs d’une paffion effrénée. Les pantomimes
chafl'és de tems en tems éroient bientôt rappelles pour plaire
an peuple , «S-c. Nombre prodigieux de comédiens que renfer-
moit Rome. L’ardeur des Romains pour les pantomimes fut
une des caufes de la chute de la bonne comédie. Ibid. 829, a.
On négligea les expreffions de l’organe de la v o ix , pour ne
s’appliquer qu’à celles que pouvokm rendre les geftes du
corps. Haute confidération qu’on avoit pour les maîtres de
cet art frivole. Ouvrages à confulter. Ibid. b.
P.ANTOMIME, {A rt dram. ) c’efl aux mouvemens de l’nme
les plus palTionnés que la pantomime efl ncceflaive : alors ou
elle fécondé la parole, ou elle y fiipplée abfolument. Suppl.
IV. 231. a. Chez les anciens, les aAeurs fous le mafqiie
écoient privés de l’exprdfion du v ifage, qui chez nous ell
la plus fcnfible. Pourquoi ils préféroient un mnfque. immobile
à un vifage où tout fe peint. Origine des pantomimes à
Rome. Raifons du fuccès qu’elles cmem. La pantomime parle
aux yeux un langage plus paffionné que celui de la parole, elle
efl pins véhémente que I'cloquencc même ; elle ne fatigue point
l’attention du fpeélateur; le pantomime efl original dans fou
jeu , au lieu que i’aéleur cft continuellement le copifle du
poète. Dans l'expreffion du gefle , les pantomimes donnoient
à la beauté du corps des développemens inconnus aux comédiens.
Ibid. b. On ne doit donc pas être étonné qu’un art
donc les moyens étoienc fi Amples, fi puilTans, & les fuccès fi
infaillibles, eût prévalu fur l’attrait d’un fpeélacle, où l’cfpric
Sc le goût étoient rarement fatisfaiis. Raifon qui doit faire
préférer à la pantomime la faine comédie Sc la tragédie. A
mefure que l’aélion théâtrale donne plus à la pantomime 6c
moins à l'éloquence, le fpeélacle devient pour la multitude
plus attrayant &c moins utile. Du bon ufage qu’on peut faire
de la pantomime. Obfervaiions fur le projet propofé, article
Poeme lyrique de l Encyclopédie, d’aßbeier la parole avec
la danfe pantomime. Ibid. 232. u. Quels font les fails cas où
cette alTociacion pourroii avoir lieu. La feule vo ix qu’on peut
donner à l’affeur pantomime efl celle de la fymphonie.
Réflexions fur le projet de fiibfliuier fur la feene lyrique, la
danfe pantomime aux ballets figurés. Ibid. b. S’il efl vrai que
prefque tous nos ballets font fans liaifons avec l’aélion,inutiles
8c déplacés, comme les critiques de l’opéra françols le
précendeiK. iéiti. 233. u.
Pantomime ancienne que danfoient les Magnéfiens Sc les
Athéniens. IL 698. a. Des pantomimes romains. IV . 681. a.
687. U.
PANTOMiME,(-4 rr (/tf //icu/. ) partie de l’art du gefle. Suppl.
IV . 161. é.
Pantomime , {Mußq.) caraélere des airs de pantomimes.
Suppl. IV. 231. a.
PAN TO U F L E , ( Chirur. ) inflrument pour contenir le
tendon d’Achille, lorfqu’il efl cafle. Defeription Sc ufage de
cette pantoufle. XI. 829. b.
Pantoufle , ( ƒ///?. anc. S' mod. Arts méch. ) voyei' S an d a l ï .
Travail des pantoufles pour homme 8c pour femme. Suppl.
IV . 814. b. Si<ÿ. b.
Pan to u f le , /er à {Maréch.) XL 830. a.
PANT-SÉE, {H 'ß ' Chinoij.) inflrument dont on punit
les coupables à la Chine. Defeription de la maniéré dont
s’exécute à l’audience du mandarin la baflonnaile du panr-fée.
XL 830. a. Cette meme peine infligée fur le champ à tout
homme du petit peuple, qui ne rend pas en public au mandarin
P A P
darin l'hommage qu’il lui doit. Ce même cliâilincnt employé
d.ii)5 les maifons des iiariiciillcis envers les difeipies , les
cnfms, les doincffiques. Ibid. b.
PAN V 1M , ( O.'iuphre) célébré religieux aiifriirtiii. VI.
4.0. b. X V ll. 89. b.
■ pAOLl, {Piijc.il) général dos Corfes. Suppl. IL 619. a.
P AO LO SA RPI , i Marco-l'r.i-) Sarpi.
PAON , ( Ornithol^ delcription tic cet oifeau , que l’on dit
avoir été apporté de la Ciiino en Europe. XL 8}0. b. Différence
encre le mâle Sc la femelle. Ibid. 831. a.
Pa o n , {Diet. M.tt. médic.) On ferc fur nos tables le
jeune paon.Les paons eflimés aux ifles d’Améi iquc plus que
les fiiifnns. X L 831..;. Cette nourriture ne lut dliniée des Romains
qu’à caufe tic l'a rareté. Quelques mituraliilcs ont
prétendu fans raifon, que la chair du paon fe confervoit
tiès-long-tcms fans puiréfaftion. V enus métiiclnales cio quelques
parties de ccc oilèaii , de fa fiente 8c de fes oeufs.
Ibid. b.
P.ion de la Chine ; defeription de cet oifean. Différence
entre le m.àle 8c la femelle de cette clpcce. XL
831. b.
P,ton du J.ipont fa defeription. Différence entre le mâle
8c la femelle. XL 832. u.
P.tûti de ma : l'a defeription. Pourquoi l’on a donné à cct
oifeau le nom d’uv/j- puguax. XL 832. a.
Paon de mer repréfenté vol. \'I, des planch, régné animal,
piunch. 44.
Paon petit , ou paon du jour , papillon diurne, XL
832. b.
Paon grand, ou paon de nuit, la plus grande tic toutes
les [ihulenes de ce pays-ci. Clicnille de cc papillon. XI.
$3 2. b.
Paon du Tibet: defeription de cct oifeau, XI. 832./>.
Pa o n , {lehthyol.) poiff'on de mc r ,e fp ccc de totird. Sa
dclcription. Qualité tic l'a tli.ùr. XL 832. b.
Pa o n , {Ajlrouom.) conflellation. XL 832. b.
P a o n , {L u t.) oileau confacré à Junon. J’ ortraits qu’eu
ont faits Lucien , Phedre 8c la Fontaine. XL 832. b. Les
llcb rcux ont connu les paons fous le nom de thuchitn. Ils
étoient d'uii grand prix chez les Grecs. PremLr romain
qui en fit apprêter dans les repas. Le paon eff roifeau favori
des rois d’Angola & de Congo. Paon d’Afrique ou de
Guinée. Erreur de S. Auguffin lur la chair de ccc oifeau. Ibid. 833. a.
Pa o n , {L ut.) figure fynibolique. XI. 730. rf. 734. a.
Pa o n , {B lajon) manicic de le repréi'enter. Paon rouant.
Suvpl. W . 233. a.
^AON, {Blafon) maniéré de le reprefenter. Suppl. IV.
124. a. Paon rouant. 682. b.
V AOtt , plume de {Pierre précieufe) XII. 800. b.
P a o n , vau du {BHjï. de la cheval.) cérémonie de ce
voeu que faifoient les chevaliers. La chair du paon ou du
faifaii ccoit la iiourriture des preux 8c des amoureux. Une
figure de pion fervoit de but dans les exercices des chevaliers.
XL 833. a. Honneurs rendus à table aux plus
vaillans des chevaliers après la cérémonie du voeu. Ibid. b.
Paon, vécu du. XVII . 4 1 1. b.
P A P A , obfervation fur ce mo t, commim à plufieurs
langues avec quelques légères difl'érences. IX. 261. a.
f'APAIS , ( Géogr. ) peuple de Nigririe , voycr BURAMOS.
PAPALE , dccimc. IV. 679. b.
P A P A S , {Hijl. eccUftafl.) nom que les Grecs fehifmati-
ques donnent à leurs prêtres, 8c quelquefois à leurs pa-
iriarches ou évêques. DlflinéHon que le P. Goar établit cti-
tre Ttarzxi 8c Trazsaç. Dignité de protopapas cliez les Grecs.
Cette dignité fiibfiffaïue dans l’églife de Mciî'me , 8c dans
l ’ifle de Corfou. XL 833. b.
PAPAUTÉ , pourquoi l’on n’en a point fait un facre-
ment particulier. VIII. 204. a.
P A P A Y A eu Pa p a u , {Botan.) caraifferes de ce genre
de plante. Defeription du papaya. XI. 833. b. Lieux où
croit cet arbre. Ibid. 834, a.
PAPE , ( Hip.. ecd.) cc nom donné autrefois aux eveques
& aux patriarches. Ce ne fut que vers la fin du onzième
fieclc , que Grégoire VII ordonna que ce titre demeureroit
au icul évêque de Rome. Patrimoine donné aux papes par
Conffamin. Ufage qu’ils en faifoient. La papauté rechcrciiée
par intérêt 8c par ambition. L'évcqiie de Rome n’avolt
cependant d’autre pouvoir que celui que peut donner la
v e rn i, le crédit ou l’intrigue dans les circonflances favorables.
XL 854. a. Les empereurs Sc le rois d'IiaUe refle-
rent les juges fuprémes de tout ( hors du dogme) , 8c des
papes ciix-mcmcs. C e u x - c i ne pouvoient être confacrés
quayec la permiflion de l’exarque. Foibleffc des empereurs
cl’Oricnt du tems des rois Lombards. Papes qui recoururent
à la pvoteéUon des Francs contre ces rois. Le pape Etienne
ï l î a recours à Pépin, & lui clcume l’onftion royale. Politique
avec laquelle ce pape affermit fa propre autorité en
lomcnant celle de Pepin. Ibid, b, P,roflcriiemens mutuels Tome II,
P A P 369
que fe rcndolent les rois 6c les papes , 8c dont c eu x -d
s’attribuèrent dans la fuite riiomieur à eux feuls. Donation
faite au pape de l’exarchat de Ravciinc par le toi Pépin.
Rail,ms qui font douter de la vérité du f.iit. Lettre nue
leignic Etienne, adrefféc par S. Pierre à Pépin 8c à Ves
cnlans , pour les engager à prendre les intérêts du pape,
/i.'i/. 833. .i. Effets de ccite lettre. Patrimoines ([ijc les
pontifes de Rome avoient alors dans plus d'im pays. Le
premier pape qui paroit avoir pretendu éric an inng des
princes, c’efl Adrien I fur la fin du hniticme fieclc. Cependant
il reconnut toujours renipcrciir Grec pour fon fou-
venfm. ()n a écrit que Charlemagne avoit conlirmé ia donation
de l’c-xardiat cIc Ravcniie, 8c qu'il y avoir ajouté d'autres
pays. Cependant on ne voit point que iufqii’à Innocent
III , Icsjiapes aient pofi'cdé cc pays ; 8c Charleinagne dans
fon tcfliimcnt, nomme â la tète des villes qui lui appar-
tiaincin Rome 8c Ravcime , auxquelles il fait des préfens.
lb:d. b. Ce qifi! y a do plus probable, c’eff que du tems
de Charlemagne, les papes obtinrent la Marthe d'.Ancônc,
outre les v ille s , les châteaux 8c les bourgs qu’ils avoient
dans les autres pays. Dans le onzième fie cle , M.-itltildc,
comteffe dcTofcaue, tic a Grégoire V 1 1 une donation authentique
de les états. Querelles entre les papes 8c les empereurs
occafiomiees jiar cette donation. Etendue des pays dont les
papes^ poffedont au;o; r.rinii la fouvernintté.'Comment le
comré VcniiiiTiii 6c celui d'Avignon font |)arveiuis an S.
fiege. Ibtd. 836. a. Üblcrvations qui monircnt que la prétendue
donation faite par Confiantin de ia ville de Rome
&. de plufieurs |)rovinccs d’Italie au pape S y lv c ffic , eff une
P/C'- liippofée. Reponfe adroite qu'un ainbaffadeur de Ve -
niie fit au pape Jules II , qui lui demamioit les titres de fa
république fur le golfe Adriatique. Par qui s'eff faite l’élection
des papes dans les différons ficelés de l'églife. H’id. b.
Epoque depuis laquelle les cardinaux font demeurés en
poffeliioii du droit d’élire les papes. Le pape peut être con-
iidcré comme citef de Péglife romaine , comme patriarche
, comme évêque de Rome, comme prince temporel. Ibid. 829. tf.
P.tpe ; julqu’à quel tems les papes furent tributaires des
empereurs. V. 224. b. Comment ils devinrent fouvcniins
de Rome. !b:d. übfervations fur la prétendue donation de
Conffantiii.XlI. iSo. b. Des caufes cL l'accroiffement delapuif-
fiincc papale. X lll. 3 39. , b. 360. a , b. Ui'agc que les papes
firent de l'inquifuion contre les panifsns de l’empire. VlII .
774. <7. Impollfions qu’ils ont levées en France dans certains
tems. III. 631. b. Remarques de Pearfoii fur les catalogues
des papes. XV. 246, b.
Pape, tfif/iuTi du { Hij'l, éccl.) Différentes formes qui ont
été pratiquées pour cette éleélion. XL 829. .2. Epoque depuis
laquelle l’éleffioii des papes efi attribuée aux cardinaux.
Quelle efl la forme qu’ils obRrvent pour cotte éleélion.
Quelquefois on a nommé des compromiffaires , auxquels
on donne pouvoir d'élire un pape. Premier pape qui a
changé fon nom en prenant la rlilare. Les papes ont le
pouvoir de gotiverner l’églife d’abord après leur élcffion.
Pieces fur lefquclles ce pouvoir efl fondé. Ibid. b. Cepen-
iLuu après Conflaiitin , les empereurs s’attribuèrent infen-
fiblemeiit le droit de confirmer l'éleffion des papes. Sous
les del'cendans de Charlemagne plufieurs papes n'attondirent
pas cette confirmation. Adrien lU en 884, ordonna que
les papes feroient fiicrés fans l’approbation de l'empereur:
8c dans le douzième fiecie , le clergé romain réitéra la mcine
déclaration. Couronnement du pape. Ibid. 830. La croffe
que les papes avoient toujours portée , rompue par Léon
"XTII, en préfence de l’empereur, des prélats 8c du peuple.
Marque de la jurifdifHoa fuperieure du pape. En quoi con-
fiffe cette jurifdiéflon. Par qui peuvent être jugées les caufes
des évêques. Conieflations entre les papes 8c les évêques de
Fiance fur les caufes majeures. Le pape ne peut exercer
une jurirdlcffion immédiate dans les diocefes des autres é vê ques.
Ibid. l. Quels font les cas dont ia connoili'ance lui
cil attribuée direélement par un ancien ufage, dans la ju-
rifdiélion des évêques. Légats du S. fiege : nonces, inter-
nonces. Confeil du pape, appelle con/i(loiie : fon autorité en
France. Expédition dos bulles. Brefs des papes. Pouvoirs du
pape. Soumiffion du pape aux décifions du concile écuménique.
Les grands domaines des papes augmentes par les conceflîons
de nos rois. Ibid. 831. a. C e ne fut que depuis le douzième
fiecle , que les papes commencèrent à fe réferver la collation
de certains bénéfices. Prérogatives dont ils jouürent
aujourd'hui par rapport à cct objet. Concours du pape 8c
du roi dans la collation des bénéfices 6c dignités eccléfiafli-
qiies de France. Le pape a le droit de conférer , fans attendre
lu nomination <iu ro i, les bénéfices confifloriaux qui
vaquent par le décès des titulaires en cour de Rome. Induits
accordés par le pape, quand ceux qui ont des bénéfices
confifloriaux vont réüder à Rome. Formalités pratiquées
lorfqiie le pape refufe , fans caufe légitime, des bulles
à celui qui efl nommé par le roi, Ibid. b. Jugeinens aitri-
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