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370 P A P iniés an pnpe clnns le cas d'appdl.ulon des reiuences rendues
par les primats on par les métropolitains cpii relevenr ini-
inécliatcment du S. lieue. Autres prérof;atives que les enuo-
iii/lcs ultramontains attribuent an pape. On tient en France
que l’amoritc du pape ne peut s’étendre liir le temporel
des rois. 11 ne peut par conleqiicnt faire aucune levée de
deniers en France. Celles que les papes ont faites autrefois
fur les biens eccléfialliqucs, ne fe raifoicnc cpic par la per-
miflion de nos rois, & depuis long-tems il ne s’eil rien vu
de femblable. Limites impofccs en France au pouvoir des
papes fur d’autres objets. Av,/, 83c. a. Des difpenl'es ti’agc
accordées par eux pour certains bénéfices. A qui appartient
le droit de conférer les bénéfices en commendo. Antres
droits dont le pape jouit par l’ufage. En France, le pajie
ne peut |>as déroger en patronage late. Véritable époque de
la piiillancc temporelle des papes. Ibid. b. L’e.'oireliat de Ra-
venne donné à l’évèqiic de Rome par le roi Pépin. Equivoque
qui fervit de fondement à la [iréienduc donation de
Cüiiihaniin. Ciiarlemagne reconnut les donations faites an
S. fiege , en fe réfcrv'ant U l'uzeraitieié. Quand & comment
les papes devinrent fouverains dans Rome. Ils prétendirent
que les empereurs étoie'it obliges de venir en Italie
le faire couronner. Abolition de ce couronnement en
1338. En quelles occafions les papes fe font prévalus du
droit qu’ils s’attribuoient de difpofer des couronnes. Ibid,
833. Ouvrage à confiilter. Ibid. b.
P.ipe y ccrémojiie pratiquée immédiatement après fa mort.
Suppl. I. 44t. b. Ce qui fe pratique après la mort du pape
pour qu'aucune bulle ne foit e.xpédice. H. 463. a. En quel
teins le droit d’élire le p.ape fut donné ati.’c cardinaux. 681.
b. AlTembléc du conclave pour l’éleélion du pape. III. 819.
b. Hlec'tioii du pape : ceremonie de la cbaife percée dans
cette élcélion. 13. b. Efpcce de chaire où l'on faifoit alTeoir
le pa]>e après fon éleéiion. X V . 310. rf. Profeflïon de foi
qu’il faifoit d'iinc maniéré folemnelle après avoir été élu.
I I I . 816. b. Oiigiiic de l’ufage de changer les noms des papes.
XI. 200. d. Autrefoi.s, la confècration des papes étoit
différée jiilmi’.à ce ([uc l’empereur eût donné fon confen-
temenr. XIII. 81. b. 82. u. Éleélion des papes par l’atlora-
tion. I. 144. d. Signilication du mot accès, ufité à l’élection
des papes. I. 69. a. Ce qu’on entend par iiifpiration
dans cette cérémonie. VIII. 793. a. b.
Pape, fa tiare. X V I . 313. n. Suppl. 1 1 . 642. a. Son palais.
X V I . 838. a , b. Ses armes. Vol. IT. des planch. Blafon , pl.
53. Confeil du pape. II. 680. b. Confifloires qu'il tient avec
les cardinaux. IV. 47. b. Ses titres , il eff (|iia!ifié ordinaire
des ordinaires, XI. 380. b. évêque univerfel, XVII. 406. b.
8c apofloliqiie. I. 337. a. Conffitutions des papes : décrétales.
IV . 718. a , b. VI. 337. b.
P.ipe y pouvoirs & privileges; il faut diffinguer avec foin
ht cour de Rome, le pape & le S. fiege. VII. iij. Difc. prélint.
Einimération des cas dont le pape s’ell réfervé l’abifolution.
11,739. Caufes majeures réfervées au pape. 791. n. Du
droit qu’il a de convoquer les conciles. III. 8i i . a. Origine
de ce droit. X V . 682. b. On ne peut tenir un concile
général fans fon coiifentemcnt. l i l . 812. a. Préfidence
du pape dans les conciles. 813. a , b. — 8 15. a '. D e l’obligation
du pape à fouferire au concile général. 817. a. Il eff
permis d’appeller de fes décifions au concile général. Ibid.
Epoque depuis laquelle les papes n’ont pins payé de tribut.
VII I. 380. a. D e l’infaillibilité du pape. VII. ij. Difc. prélim.
VII I. 69/), b. Droit des papes de porter le pallium. XI.
792. b. Dn balfement des piés du pape. XII. 338.-2. D e la
primauté du pape. XIII. 363. a , i . — 367. a. Argnmens par
lefquels on l’attaque. XVII. 389. a , b. Origine du droit
que les papes fe font attribué de transférer leuls les é v ê ques
d’un fiege à un autre, & d’ériger de nouveaux évêchés.
IV. 723. b. Des appellations au pape. Ibid. Droit que
les papes fe font attribue de confirmer l’éleélion des empereurs.
V . 756. b. Comment ils vinrent à s’approprier peu-
•à-peu la collation de prefque tous les bénéfices. V I . a86.
a. Du pouvoir que le pape s’attribue fur le temporel des
rois. V IL ij. Difc. prélim. X V I . 90. b. 247. b. Abus que les
jjapes ont tait du pouvoir qu’ils s’aitribuoieiit d’excommunier
les fouverains. VI. 224. b. 223. a , b. 227. b. Crédit
& pouvoir qu’ils accordent à leurs neveux & à leurs p.v
rens. X L 98. a. Refpcél des Polonois pour les papes. XII.
931. -7.
Pa v e , (G/ff-) jurifconfulte. VII. 942. h.
PAPE BROCK , (^D.inid'^ fon ouvrage fur la vie des faims.
II. 313. a. C e pere cité lur l’art diplomatique. IV. 1021. a. 1022. a.
PAPEGAI , {Ufages) oifeau de bois que les habitans
d'une ville on d’iin bourg fe propofent d’abattre à coup de
fufil. Réflexions qui devroienc engager à fupprimer cet exercice
, 8c à convertir le prix qu’on y donne en objet d’encouragement
pour les operations cliampêtrcs. Projet propofé
à cet égard. XL 833. b.
PAP£LINE,(AId/u9QA.)0riglnc du nom de cette étoffe.
P A P
Différentes fortes de papelines. Largeur qu’elles doivent
avoir. Maïquc qui les diffingue des étoffés de pure foie.
XI. 833. b.
PAPESSE JE AN N E , {Hifc. des papes) En quel tems on
place cette faullé papeffe. C e qui en eff dit clans le fonge
du vieux pèlerin. Lieu où elle naquit felon M. Lcntanr.
XI. 83.V
PAPE TERIE, ( Arc/iit.) Situation & diffribution de ce
bâtiment. XI. 834. a.
P.ipetcrii, art de fabriquer le papier. Defeription des atte-
[iers, Sc explication des différentes opérations nécclfaires
pour la fabrique du papier. XL 834. i . Defeription du moulin
à nuiillets. Ibid. 833.-2, b. Delcription du moulin à la
Hollaïuioife, ou moulin cylindrique. Ibid. B-^6.a ,b. T a rif des
grandeurs 8c des poids des différentes fortes do papiers qui
lé fabriquent dans le royaume, fixé par arrêt du conléiï
d’état du 18 feptembre 1741. Ibid. 844. a , b.
Pupetaie, arbre de la roue d’un moulin de papeterie. I.
591. É Maillets dn moulin, IX. 873. Chaudière. III. 234.
b. Inffnimeiu appelle drapant. V . 106. b. Étendoir des papeteries.
VI. 43. J. Formes. VII. 181. -2. Sorte de grille de
iîois que l’on met aux fenêtres de l’ctcndoir. XII. 428. b.
Balancier des papeteries. II. 31. b. Triage du chiffon. XVI.
638. i . Lavage qn’on en fait. IX. 307. b. Pute vanante dont
on fait le papier commun. X V I . 829. a. Matières différentes
des chiffons tju’on pourroit employer pour faire le papier.
III. 333. b. Battre le papier. 1 1 . 160. a. Collage du papier.
III. 621. E Triage du papier. X V I . 610. j . Papier teinte. XVI.
S. a. Maniéré d’empêcher le papier de boire. 1 . 3 12. u. f'oyer
les planclies de papeterie , vol. V. vers la fin.
Pdpeterie , commerce du papiei'.'Oél. 843. a.
P A PH L AG O N IE . {Géosr.auc.) province de l’Afie mineure.
Peuples qui riiabitolent. Noms qu’elle a reçus
fous les derniers empereurs grecs & fous les Turcs. XI.
843.
PAPHLAGONIENS trompés par les impofturcs d’Alexandre.
Suppl. I. 272. a , b.
PAPHOS , {Gcûgr. anc.) ville de Tiffe de Cypre. Deux
villes de ce nom dans cette iffe , la vieille 6c la nouvelle
Paphos. Leur finiation. Fondateur de la nouvelle. Ces villes
dédiées ù Vénus. Converfion qu’opéra.S. Paul dans la nouvelle
Paphos. XI. 843. é. Cette ville réparée par Auguffe.
Sopater, poète comique, né à Paphos. Magnificence du
temple de V énu s , bâti clans cette ville. Vénération qu’on
avoit pour fon prêtre. Offrandes faites à la déelfe. Comment
elle y étoir repréfentée. Délices 8c ciiarmcs du
climat de fille de Chypre. Ibid. 846. <2.
P AP IA ,/ c ji, IX. 666. b. Le ferment de garder le célibat
étoit annnllé par cette loi. 11. 804. -2.
PAPIER , ( A n s ) Eiyni. de ce mot. Des différentes matières
fur Icfquelles les hommes ont imaginé d'écrire jems
pcnlécs. XI. 846. a. Différentes fortes de papiers en ufage
chez divers peuples cl’Afic. On garde dans (le vieux cloitres
quelques fortes de papiers irréguliers , manuferits, dont les
critiques font fort cmbarralTés de déterminer la matière.//»/A
b. Polfibilité de convertir en papier l’écorce ou le bois de
certains arbres de nos climats. La filaffe de chanvre fimple-
incnt battue, a produit une pâte dont on a formé un papier
allez fin , 8c qui pourroit fe perfeélionner. Arbres 8c plantes
d’Europe donc on pourroit détacher pour cet ufage les fibres
ligneufes. M. Giiettard a effayé de cirer du papier du coton
8c il y a reuflî. Heureufes expériences qu’il a,.faites dans le
même but fur la foie de la chenille commune. Differens v é gétaux
dont on a fait du papier en Angleterre. Ibid, 847. <2.
Auteurs à lire fur le papier. Principaux papiers qui mêrireni
notre examen. Ibid. b.
Papier, de l’iiivention du papier. I. 714. h. VIIT. 848. b.
Matières fur lefqtielless’écrivoient les anciens aéles. IV. 1023.
b. Papier auguffe. I. 877. -2. Papier des anciens, nommé ma-
crvcùlum. IX. 838. a. Papier perpétuel. 5.49. a.
Papier d’Egypte. ( A n s anciens) Memphis a la gloire d’avoir
la iircmiere Ai faire le papier dn papyrus. D e toutes
les matières fur lefqudles les anciens ont é crit, il n’en eff
point qui préfeme autant d’avaïu.ages que le papyrus. XI.
847. b. Les anciens ont encore écrit fur des boyaux S: fur
des feuilles d’ivoire. Du tems où l’on a commencé à fe fer-
vir du papyrus. Maniéré donc les Egyptiens faifoient leur
papier, l^ift'érens noms donnés à ce papier. Ibid. 848. a. Variétés
dans la largeur. Ufages des différentes fortes de papiers
d’Egypte appelles papier d’A iiguffc , papier livien, ]ia-
pier claudien, Inconvénicns du papier poli, de celui qui n’a-
volt pas été trempé avec précaution , on auquel on avoit
rapporté des morceaux. Nouvelle façon qu’on donnoit à
ce papier, du tems de Pline. Des préparations que lui don-
noient les Egyptiens. Ibid. b. Obferv'ations fur les papiers
faits avec le papyrus, mais préparés 8c travaillés à Rome.
Pour les mieux conferver , on les entremêla de feuilles de
parchemin fur lefquelles l’écriiiirc étoit continuée. Vieux
maruifcrit de S. Auguffin conferve à l’abbaye de S. Germain
P A P
des pr-:s. Commerce que les Egyptiens faifoient de leur papier.
Difette de ce papier à Rome du tems de Tibere. Prin-
cip.aiix arts qu’on exerçoii .à Ale.xandrie. Ibid. 849. a. Les
empereurs fe fervoient des feuilles de ])npier d’Egypte pour
cerne leurs lettres 8c mem ires. Le public dcchurgé par
Tliéodoiic, roi d'Italie, des inijiôts fur le papier. Cli.irte de
Juffinicn écrite fur du papier d'Egypte. Mamilcrit du fixiemc
fiecie pour lequel on s’étoit ferv; de ce même papier. Evangile
de S. Marc gardé dans le tréfor de Venife, auflî écrit
fur du papier d 'Egypte, effimé par le P. Momfaucon être
dn quatrième fiocL. On fe fervoii , félon le même pere ,
en Franc e, en Italie 8c en d’autres pays de rEurope , dû
papier d'Egypte- pour des Ictire.s mi des aCies publics. Ibid. b.
D u tems auquel on a celTé do faire ce papier. Ouvr.tgcs à
confultcr fur cette matière. Obfervations fur quclquc^uns. Ibid.B^O. a. Voyei pAPlRt'.S.
Papier de coton, (A n s) Avantages de ce papier fur celui
d’Egypte. Du tems auquel l’ufage en a conunencé. Nom
grec de ce papi-.-r. Obfervations qui moTitrent que ce fut
au nenvi.-me liecte ou environ, qnc l’on commença dans
l'empire d'Orieiu à faire du papier de coron. A la fin cln
onzième 8c au commencement du douzième fiecie , l’iifiige
en étoit répandu dans tout l’empire d'Orient, 8c même dans
la .Sicile. XI. 830. b. Cette découverte fut fort avaniageufe
dans un_ tems oii il paroit qu’il y avoit grande difette de
parchemin. Comment cette difette nous a'” fait perdre plu-
lieurs anciens auteurs. C e fut l’invention du papier de co ton
qui fit tomber en Orient le papier d’Egypte. Ce papier
de coton nppcllé aufii c/urta damajeena. Auteurs à confultcr. Ibid. 831. a.
Papier d’écorce , (A rts) On prétend qu’il exiffe encore
des livres des anciens, faits de ce papier. Auteur à confnl-
tcr. Difference entre le papyrus Sc le papier d’écorce ou liber.
XI. 85 c. a. Le favant Maffei prétend qu’on ne fe fer-
tablettes de poche.
Papier de U Chine, ( Arts ) Les Chinois font les peuples
chez qui le papier paroit être le plus ancien. Beauté Sc différentes
efpeecs de leur papier. Chaque province a le fien
parriculier. Manière de fabriquer le papier des diverfes écorces
d’arbres 8c particuliéremcm de bambou. Qualités de ces
papiers. XI. 851. b. Le papier fait de l'arbrilTeau qui porte
le coton, eff plus effimé que celui de bambou. Celui dont
on fe fort le plus communément à la Cliine , eff fait d’im
arbre appelle chu-hi ou ku-chu. Maniéré de le préparer. Procédés
par lefquels on fait du papier avec l'écorce 8c toute
la fubftance du bambou 8c de l’arbre de coton. //-/-/. 832. -2.
Opération par lacpielle on rend les feuilles fermes , Sc on
les met en état de fiipporter l’encre. Moule avec lequel on
fait la feuille. Maniéré de mouler. Comment on fcche en-
fiiitc les feuilles. Secret des Chinois pour argenter le papier
Ibid. b. Différeme.s matières fur lefquelles ils écrivoient avant
l’invention de leur papier. Difficulté de conferver le p.aifier
dans les provinces du midi de la Chine. Papier des Coréens.
Commerce qu’ils en font. Tributs qu’ils payèrent à l’empereur
avec ce papier. Divers ufages auxquels on l’emplcaie. Ibid. 833. a. Voye^ Suppl. I. 773. b.
Papier du Japon , ( A n s ) On le fait de l’écorce du moms
papyrifera /a tiv .i, ou vériiabL arbre à papier. Maniéré
dont on le prépare. X I .833. a , b. Maricre dont on fait le papier
groflier. Qualité du papier du Japon. Efpecc de papier
fort épais qu’on vend à Syriga , grande ville du Japon. Def-
cription des quatre arbres dont on fait le papier clans ce pays,
i" . Celle de l’arbre à papier que les Japonnois nomment
haadfi. Ibid. 854. b, 2°. Celle (lu faux arbre à papier, que
les Japonnois nomment katfi hatjïra. 3". Celle de la plante
appellee au Japonortfl/. Ibid. 833. <t. 4®. Celle Awfuto-kad-
fura. Ibid. b. 11 eff parlé à l’article CansCHY d’une forte de
papier que font les Japonnois.
Papier t/e imge_ ( A ns ) papier européen. XI. 833. b. Les
anciens ne l’ont jamais connu. Sur quoi étoient écrits les
libri lintei dont p.arle Titc-Livc. Recherclics fur le tems &
le lieu où le papier de linge a été inventé. Ibid. 836. a. Tout
ce qu’on peut recueillir de plus certain de ces recherclics,
c e ff que la fabrique de notre panier étoit déjà connue dans
le quatrième fiecie. Divers manuurits de ce tems-là écritsfur
cette forte de papier. Le doéleur Pridcaux penche à croire
que les Sarrafms d’Efpagnc ont apporté les premiers d’O-
nent l^ivention du papier de linge en Europe. Explication
/ f v ; operations par ielquelles on fait ce papier. Ibid. b. Manière de faire le papier de vieux linge , de chan-
v r e , & de lin en Angleterre. Ibid. 837. b. Lieux de l’Europe
meilleur papier. Il dépend beaucoup de la
qualité du Imge dont on fe ferc dans les lieux oii on le fa-
riqne. n quel rems on conffnilfoit en Angleterre le premier
moulin de papier, /ü-/. 838. £
U i Principes qu'on en retire à
1 f Ï ° 'V ° “ * f“ particul.cr. Ufage
de la fuinie du p,ap.„ contre le , y a p e „ , hyd riq u e s, XI. S 5 8. i.
P A P 371
Papier (A n s ) D e quelle manière on le fait en
Aiicletorre. XI. 839. l'oya;_ Ma r r RéUR de papier.
^ 1 APIER, commerce du ( Lomm. ) Differentes (ortes cIc papiers.
Par-tout le papier le vend en rames, excepté dans les
niamifaélurcs d Auvergne où il fe vend au poid,s. Le papier
c^c l'r.inec fe divifc en grand, moyen 6c petir. Enumération
des petites lot tes , des moyennes, XI. 839. b. & des grandes
Diminution du commerce du papier de France avec I'cti-aii-*
ger , depuis le commenccmcn: de ce fiecie. Ibul. 860. -2.
Papier d'asbefe, (A n s) ce papier peut fupportor le foii
ians être endommagé, Hiltoire naturelle de r.isbeffc par le
doéleur Briickmann. Exemplaires de ect ouvrage ininrimés
lur du papier d’asbefle. .Manière dont M. Loyd a fabriqué
ce papier extraordin.drc. XL 8 6 c , -2.
Pa p ier , (Eerinire) Qualités du bon jiapicr à écrire M-i-
niere de laver & cio vernir le papier pour éeiire. XI. 860. ï.
I a Pier blanc y (Imprim.) XI. 860. b.
Papier bleu , ( Papeterie.) XI, 860. b.
Papier brûlant ou J fleurs & figures brillantes , forte de pa-
piei que le fieur Papillon avoit trouvé le moyen de rendre
tres-agreable. Moyen qu’il empJoÿoit. XI. 860. b.
_ Pa p ier /vg/è ( M ufo.) Deux cfpeccs de formats de i;a-
pier regie. Quel eff celui ciu’on doit préférer. Surpl IV 22 t b. t^oye:^ Suppl. II. 390. a. ‘ DS^
Pa p ie r brouillard y (P.ipeter.) Ufages de ce papier. XL
Papier de couleur tout uni , papier qui fe fait avec une
grolle brofie 8c de tomes lories de coiilcurs. Manière de
8 6 ? ‘^^“ >curs & de les étendre fur le papier. XI.
•à'e^effiner, (P.ipctcr.) papier blanc fur lecniel 011
86?* '-■ P^nge imprégnée d’eau de fuie. Son ufage. XL
doré & argenté. Différentes façons de papier dore.
Ulage que font les religieufes des papiers dorés & argeiués
& des cartons dorés liir tranche. Oii fe font ces papiers*.
Ccnnnient fe fait Je papier doré d’Allemagne. XI. 861. />. '
Papier f/c-Ve^r,2/7, (Eventaillifies) Différentes Ibrtes d’ouvriers
employés au travail des éventails. Maniéré de colicr
enfembic les deux feuilles qui fervent à un éventail Lx-
phcation de la pl.tnebe de l'iveniaillifie. X L 861. b.
Papier fojfde. XI, 861. b. J v y q CuiH FOSSIUE.
Pa p iers & e^jeigr.emais , (M arine) papicis qui fe trou-
X ? 86 vailleau. Papier de cartouche ou de gargmiffc.
Pa p ie r , (Miroitier) Quel eff cc papier. Son ufigc. XI
062. b. °
Pa p i ir s ( R a ic r ) Ceux que les relieurs incuciu cuire
le carton Sc les feuilles rlu livre. XI. 86i u
Pa m i r .R é g iÉ , { foie) popier qui repri-
Icntc un noitibie infini de lifuics qui le croifent à aneles
droits. Comment la cliofe s'exécute. XI. S62. ,i. P.iulcrs de
dix en ili.x , & do'luiic en dix. Foyccc DlXAlAIS. Qiniités
des p.ipicrs dont on fe fort pour les tieffins reprélSntatifs
CC pour le.s deffins démonffratifs. Maniéré de dcffiiier iiir
ce.s papiers. Ibid. b.
Pa PIER.S royaux, (Policiq. & Comm.) Ceux que le roi
a créés au défaut d’argent monnoyé. XI. 862 b
Papier-Terrier, (Jurifpr.) XI. 862. b.
Papier & parchemin timbré, (Jurifpr.) Co qu’on entend
par timbre, üngiiie de ce mot. En quel ciulroit de la feuille
s’appofe le timbre. On doit avoir attention d'nppofer le timbre
ou d’ecrire l’aéle de maniéré qu’on ne puiffe pas fupprimer
le timbre, fans altérer le corps de l’affc. XI. 862. b. Comment
on imprime le timbre en difl'érens lien.v. La formalité
du timbre paroit avoir été totalement inconnue au.x anciens.
Comment les aiffes publics étoient diffingnés des écritures
privées. Jiiffjnien fut le premier qui établit une efpecc
de timbre. En quoi coiififtoit cette force de timbre , qui étoit
appelle protocole. Ibid. 863. a. Cette origine du papier 8c parchemin
timbré , remarquée dans une caiife qui fe plaida
au parlement dA ix en 1676 , a été aulfi remarquée par
M. (le B a fv iîle , intendant de la province de Lnnguecioc.
Mais cette formalité n’étoic établie que pour les aéles des
tabellions de Conlbminoplc , 8c fculemem pour les originaux
de ces affes. Ibid. b. A l'imitation des Romains, pîij-
fieurs princes l’établirent peu de tems après dans leurs
émts , entr’autres les comtes de Provence. Différens états
où cette formalité a été iinroduite. Rapport que les timbres
ont avec les fccaux publics dont on ufe aujourd’hui en
France 8c en d’autres pays. Ces deux formalités ne doivent
cependant pas être confondues : différences elîcmielles qui
les diffingiient. Ibid. 864. a. L’appofitlon du fce.au donne
feule le droit d’exécution parce. Utilités de la formalité du
timbre. Deux arrêts de la cour des aides 8c finances de
Montpellier des années 1633 & 1673 , portant étabiifie-
ment du timbre. Ibid. b. Autre déclaration du 2 juillet 1673
pour le même objet. Origine du nom de formule donné au
papier 6c au parchemin timbrés. Réglement du 3 avril 1674