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aucun fondement, du moins apparent, dans la nature. Com*
ment s’eft faite ceitc tranfniilUon. Ùîd. b. 2". Des Çaufes
qiiiont introdiiic dans les langues des différences materielles.
L e climat, l’a i r , les lieux, les eaux , le genre de vie pro-
diiil'cnt des variétés confidérablcs dans la fine ftructure de
l’orgaiiifation.L’ufage désarticulations rudes défigne un peuple
fauvage. Les articulations liquides iont une marque de
iioblclTe de de délicaiclTe. Application de ces principes aux
langues chinoile , italienne, latine, grecque, trançoilc , allemande,
angloile , elpagnolc. IbiJ. 262. u. Jugement de
Cliaiies -Q^dic fur quelques-unes de ces hn^na.IbiJ.b.
§. III. i", D e la génération fucediive des langues. De
ce qu’on appelle ordinairement Lingue mere. Quels lom les
titres qu’ûii a coutume d’alléguer de la filiation des langues.
Comment le P. Bouhours caiaélérifc les langues elpagnolc ,
italienne ffançoife qu’il regarde comme derivé..s du latin.
Obfervations de l’abbé Girard lur cette prétendue dérivation
de ces trois-Lingues. IbiJ. C/aruétercs auxquels on peut
'recoiinuiue Lurlgii'e & la parenté des langues, impollibilité
de détei miner les langues (pii doivent être qualifiées de lan-
gucs-meres. L’analogie des mots ne peut être une preuve
l'tillîlante de la filiation des langues. Quel eff le vrai moyen
d'établir cette filiation. IbiJ. 263. .2. Comment peut fe taire
la génération des langues &. ce qu’on entend par une langue
nouvelle. De deux langues engendrées l ’ime de l'autre,
rancicnne & la moderne Iont également analogues ou éga-
•Jcment tranlpofiuves. Jbid. b. Différences quelles peuvent
avoir ; cauiés de ces différences. 2°. Examen de la quelVion
dn méiite refpeélif des langues & du degré de prétcrcnce
qu’elles peuvent prétendrc lcs unes lur les autres. Ibid. 264.
a. Si l’on ne porte lés vues que fur la funple énonciation
de la penfée , on comprendra ailément qu’il n’y a point de
langue qui n’ait toute la pcrleftion pulTiblc & nécelTaire a
la nation qui la paile. Si l’on veut cnvHager tout le parti
que l’art peut tirer de la différente conflitution des langues,
pour ffatter l'oreille , Si toucher le cceur , aulli - bien que
pour éclairer rcfprii , il faut les conliderer dans les procédés
de leur conJhuéfioii analogue ou tianfpofitive. Jugement
que l’auteur de laUiinJui les fourds & muets porte fur la
langue françoife , Si fur les langues grecque, latine, italienne ,
angloile. Jb'tJ. b. Les langues analogues font plus propres à
l'expofition nette & précile de la vérité : 6c les langues tranf-
pofitives trouvent dans leur génie plus de rclîources pour
toutes les parties de l'art oratoire. Divers caraflcrcs que la
langue francoil'e a pris avec fuccès, Si l'on envifage les langues
comme des inllriimcns dont la connoilTance peut conduire
à d'autres luinicres; elles ont aiifli chacune leur mérite.
Ibid. 265. U. Utilité de la langue hébr.iique 6i des autres
orientales langues : celle de la langue grecque : celle
de la langue latine : celle des langues allemande, angloife,
italienne éx Irançoile. IbiJ. b.
Langue, i". De Conginc des langues. I. x. Dije. prelirn.
L e concours d’un grand nombre de circonftances les a formées.
1. 293. a. Réflexions fur la manière dont les langues
ont pris naiirance. IV. 80. b. Übfervaüüii qui femblc
prouver que toutes les langues defcciKlent d’ime l.mguc
primitive. V il. 173. a. L>e la première langue des hoiimies
& des califes qui l’ont altérée. X. 762. b. Néceffvté d'.admet-
tre que Dieu donna tout-à-la fois à nos premiers parens la faculté
de parler, 6c une langue toute faite. X L 199. u.Imper-
fcéfion des premières langues. II. 645. a.
2". De la tnuliipiic.iliori des langues. Divlfioii des langues
fclon rhiifoire faime : fuites de cetie divilioii. L I . 396. b.
Caillés de Li diva-rfiié des langues, il. 4. b. Circonüances
qui occaiicnncrent les differentes langues. 643. b. Une dts
cauiés de leur diverlité, c’ell la difpofition de certains peuples
à mettre en aftion certains organes dont d'autres ne
font point ufage. IV. 34. a. IX. 403. b. Autre caiife de
cette diverlité, les difléreiis afpefls fous leiquels les hommes
ont été déterminés à envilager les choies. XL 483. b.
Troifieme caufe alléguée, rinfluence des moeurs 6c du génie
despcupleslur le langage. \ 111. 300. u.
3'’. Analyje & comparaifon des langues. Les langues ne font
prefque toutes qu’ im recueil d’images que l'habitude a inifes
au rang des déiiominations primitives, 6c que l’on emploie
fans s’en appcrcevoir. üuppl. l l l . 363. b. Les articulations
font la partie cnéntielle des langues. XI. 669. b. Divifion
des langues en deux elpeccs , appellccs anabgres 6c iranj-
pofulvcs. V llI . 833. b. X V I. 361. a. Des inverl'.on.j dans les
langues , l'oye'^ ce mot. Langues qui admettent des cas dans
les noms; langues dont les noms font indéclinables. I I .733.
a , b. IV. 693. a , b. Avantage des langues qui ont des aiti-
clcs fur celles qui n’cii ont point. I. 738. .1, b. Carafterc
d’une langue abondante en monofyllabes. X. 669. a. Dans
toutes les langues, il faut diffinguer ce que la nature enfei-
gne , d’avec ce qui elt l'ouvrage des hommes. VIII. 834.
d. 11 y a des principes fondamentaux comimms à toutes les
langues. VU. 841. b. Cependant 011 ne peut rien conclure
par analogie d'uue langue à une autre. IV . 641. b. En diadift'érens
que langue particuliere, les différentes vues de rcfpni font
défignées de la maniéré qu'il plaît à l’ufags do chac[uc langue
de les défigner. Ibid. a. Combien les hommes de génie
ont perfeéHonné les langues. V . 658. c. Du caraftere de
douceur dans une langue. Suppl, l l l . 303. a. 509. a. Une
langue doit avoir de quoi marquer 1-e caraéfere de chaque
idée. 303. a. Les langues modernes peu iinific.ales. Suppl. 1\ ,
138. b. iCo. b. Do leur préclfion. 326-L Do Lur profo*
dio. 341. a. Des moyen-, de fixer une langue 6c de la iranf-
meure à la pollérité dans la jieifeitioii. 'VL 637. b. — 640.
a. Moyen que l'auteur d'un diélioniialrc do langue doit employer
pour empêcher qu’elle ne i'c dénatme. IV. 961. a.
Une langue a d.ins clle-:nemo un piiuoipe de variation. N I.
y8. a. Des caufes de l’altération du langage. IV, 8Ó2. V L
loq.é. 103. L Caufes des variations des langues vivantes. SuppL
I. 429. b. Diverfes caufes des différences qui fo trouvent
entre deux langues , ou d.ms une même langue exami-
1
Le foi t des langues a
des nations qui les 1
6c ea dift'érens lieux. VU. 842. b.
:é toujours t e l , à-peu-piès, que celui
t parlées. V llI . 8 5 . bou;ces inépui-
fables de changeinciis dans les langues. XVII . 319. b. Des
façons de parLr adaptées au génie propre d'une langue. \ IlL
497. b. Rapport entre l'imprellion 6c le génie d'une langue. II. 638. U. Caufes des irrégularités qu’on y remarejue. f lL
881. U, VIII. 908. .1, b. Caufes de la richelté 6c de l.i paii-
v ie té dos Lingues. Suppl. 1. 67. a. Suppl, lll. 309. a. Dos
langius pauvres : elles font v iv e s, toiicli.imcs , 6: foiiveut
pins lublimes qu’une langue riche. \ ’ 111. 88. b. Tout ce qui
a formé l’éloquence u’elt dû qu’à la pauvreté des langues
piimiiives. 8y. a. L ’allégorie née de l’indigence des langues.
Suppl. \. 298. b. D e l'ui.ige par rapport aux langues. X V i l.
316. a , b. — 319. b. Rien de plus aifé que de le méprendre
fur le véritable ufage. VU . 843. a. Pourquoi l'on ne rccoE-
noit dans les langue.s que les décilions de l'ulagc. XL 668.
b. Des langues vivantes ; de leur accent. I. 63. a. SuppL L
106. b. Los langues diff'crem les unes des antres p.ir le plus
ou moins d'accent, 1. 108. h. Piufieurs tic nos languos
comieiincnt beaucoup de mots pliénlcicns. V i lL 87. b. Ce
feroir un ouvrage aulii curieux qu’utile (juc les cî^ inologics.
des langues vivantes tirées de Li bible. 88. a. Il eff plus dif-
tiçile cl’ccriic 6c de bien parler l'a propre langue , qu’une
langue morie. l l l . 636. b. Les langue giecque 6c latine ont
une énergie , qu'il cil ditliciie d'imiter d.ms nos langues vi-
vantes. \ Î 1I. 777 . b. Alioibliiremeut que fuuffre la penfée
ou le (èntiinent expiimo d.ins une langue étratigore. SuppL
I. 3 84. A
4''. (^udijues obfeivaciüus générales fur les langues. Les langues
ont plus d'cxprcirions pour les défams 6c les douleurs
que pour les perfeéiions 6c les pl.iilirs. JX. i;6 . a. A mel'urc
qu’une langue fe polit , Los divers flylos s’r.ffoihliffem 6c
leur cercle i'e rciroolt. Suppl. I. 383. b. Méthode à l'aide de
laquelle cliacun pcuirroit lé faire ..iiieiulte , lans lavoir d'autre
langue que la ficnnc, X\ '. 817. b. ComLàen la langue
nous üonne de préjuges. IL 121. b. La langue d'un peuple
indique l'on dcgic de connoiùances. V . 657. e. Du Icrvice
que 1.1 coini.yiiiaiioe des iaugiies a rendu à la philufopiiie. "VI.
108. U.
3'‘. De l ’étendue des langues, foit mortes^ fait vivantes. X,
446. b. — 438. .i. De la inr.nicrc d'en étudier les mots. XIII.
747. .1 , b. Comment il faut étudier l'a langue. Suppl. W .
334. a , b. La combinaifon du feus métaphorique des mot»
avec leur feus propre, peut aitlor l'efprit 6c la mémoire dans
l’étude des langues. IV. 960. a. Manière dont nous avons
appris lu nôtre. Ibid. Quel eff le incill-.iir moyen d'apprendre
une langue. 966. a. Utilité des rodierches étymologiques
pour la connoiffance des langues, IV. 107. b. Pour faiie
des progrès dans une langue, il laut donner une attention
finguliere à la formation dus mors. VU. 174. a. Dcsdiéiion-
naircs de langues. iV . 938. b. — 966./>. De la prononciation
des langues. XIII. 437. a , b. Q uel accent il faut imiter
pour bien parler une langue vivante. 1. 63. a. 11 eit
inipoffiblc de faire coniioitre à quelqu’un par écrit la pro-
nonciacion'exaéle d'une langue étrangère. IX. 406. a. l) if-
fcrcnce entre la prononciation 6c l’onliographc d’une Lingue,
XL 94. a. Sur la manière d’étudier ou d’ciilcigner les langues,
voye^ G uamma:ke.
Langue faerée. Tous les fages de raniiquité fe font fervt
dans leurs annales d'une langue pairicuiicre & lactée. VIII. 86.4.
Langue angloi/e. {Gra/nm.) Cette langue conipa-ée à la
françoil'c. Divers caraéleres de cette langue. Teins auquel
on commençaen Angleterre à fe fervir de la langue angloife
dans les cours de judicaiure 6c dans les aéles publics. IX. 266,
a. Voyei A nceois.
Languefrancoife, ( Gramm. ) Principale caufe qui a comri-
buéà répandre cette languedans tome l’Europe. Qualités qui
la difflnguent; l'ordre , la jiiffeffe , la modefiie , Càc. C'cjicn-
dant la inodelUe d’une langue tient plus aux moeurs do ceux
qui la parlent, i[u’.'i la iiatuie delà langue même. A l’égard de
b clarté, Li languefrançoife mérite de gnuideslouanges j mais
LAN il n’cffpas toujour.s né-celfaire de porter cette clarté au riernier
degré de la certitude , 6c il paroit que c’cll notre lot. IX. 266.
a. Le génie timide de notre langue ol'e rareniciu entreprendre
de rien faire contre les règles, pour atreiiulre à des beautés où
il .irrivetoit, s'il étoit moins fcrupuleiix. Elle ne peut admettre
les iiiverlions, 6c cependant les plirafes françoifes auroieiu
encore plus bei'oin de l’invcrfion pour devenir Jiarmonieufes,
que les plirafes latines n’en avoient befoin. Elle ne jieiit éviter
iouveiit une collifion défagréable de fous entre les voyelles,
qu'en liicrifiant l'énergie du l’ens à l’harinonie. Les G recs abondent
en terminaifons 6c en inllexions, le hançois fe borne à
tout abréger par l'es articles 6c fes verbes auxiliaires. Notre
langue ell peu propre au llyle Lipid.iire. Ibid. b. Elle n’a point
en partage rharmouie imitative. EUemuiupie de mots compo-
féi', 6c par conféqiicnt de l'énergie qu'ils procurent. Elle a peu
de diminutifs. Enfin ily a un très-grand nombre de chofeseli'en-
tielles , qu’elle n’ofe exprimer par une Lui ife délicatelî'e. Des
riehelfes que la langue françoife a acquifes fous le regne de
Louis XIV. Elles l'oiu femblables à celles que reçut la langue
I.mne fous le liecie d’Auguffe. Les lumicrcs que les fiecles ont
amenées, fe fout toujours répanclues lur la langue des beaux
génies. Ces deux derniers fiecles ont produit dans notre langue
tant d'ouvrages admirables, qu’elle eff devenue la langue des
nations 6c des cours de l’Europe. Ibid. 267. a. Richelfe que le
François tireroit des arts , s’ils étoient plus familiers. Défauts
de cette langue. Si en lui confervaiu l'on g énie, on l'enrichif-
füit de la vérité de rimitation, cemoyo 1 la rendroit du moins
propre à faire naître les émotions dont no is fommes fufeepti-
bLs. üiivrages fur la langue françoii'e. Ibid. b. Foye^ F r a .v -
ÇOIS.
Langue des Caniabres. ( Hijl. des langues ) Langue des ha-
bitans de la partie fepientrionale de FEfpagne , avant que ce
pays eut été fournis aux Romains. IX. 267. b. Il n'eff pas vrai-
femblable que cette langue ait été ci.llc de toute l’Efpagne.
Provinces oii elle fiibffffe encore. Elle n’a point de rajiport avec
aucune autre langue connue. Lu plupart de fes noms riniffent
en .tau ûngulierôccn ae au pluriel. Commencement de la prière
dominicale danscettj langue. Ibid. 268.4.
Langue nouvelle. Projet de former une langue univerfvlb
attribué à M. Leibnitz. Impoffibilité do faiic réulîir ente en-
treprife. Confoils du P. Lami fur la maniéré de compofer cette
iaiigua. Explication d'un fyffèmc qu'a t ouvé l’auteur, au
moyen duqu-el on peut former un Lmg.igc laconique 6c fim-
p!e, qui peut être varié à rinfini 6c avec lequel onoff biciuot
en état de parler Sc d’écrire, de maniéré .'t n’écre entendu que
par ceux qui en auront la dé. IX. 268. a. Plan de la conjugai-
fon. Ibid. b. Modele de conjugaifon abrégée du veroe auxiliaire
correfpondant au verbe être, d’un verbe a i l i f , d'un
verbe paffif, 6c d’un verbe réciproque. Ibid. 269. a , b. Plan 6c
modele d-e d-iclinaifon. Ibid.zyo. b. Pronoms. Noms de nombre.
Ibid. 271. a.
Langue nouvelle, {projet d'une) Suppl. III. 309. b.
Langue de cerj , ( Botan. ) caraéleres de ce genre de plantes.
Defcripiion de l’el'pcce la plus commune. IX. 2 71 .4 .
Capfules élaffiques où les fcmences font contenues. Expérience
de Ray qui montre la maniéré dont ces fcmences s'élancent
de ces capfules. Lieux où croit cette plante. Ibid. b.
Voye[ Scolopendre.
Langue de cerf , ( Mat. rnêdic. ) odeur 8c goût de cette
plante. Analyfe, Vertus qu’on lui attribue. ivLil.idies auxquelles
elle convient. Maniéré d’en faire ufage. IX. ly i.b .
Langue de chien, ( Botan. ) caradores de ce genre de
plante. Son nom botanique eff IX. 271. b. Defeription
de la principale cfpece de cette plante. Son odeur. Propriétés
de la racine. Ibid. 272.4.
L\tiGV£.dcfcrpent, ( Botan. ) caraélerede ce genre de plante.
IX. 272. 4.
Langue de ferpent, ( Mar. médic. ) conqiofitions dans Icf-
qiiclles fa feuille eff employée. IX. 272. a.
L a n g u e s uat.) dents de poiflbns pétrifiées.
IX. 272. 4. foyrçGLOSSOPETRES. 1.ANGUES ùc-/’im , {J.irdin.) IlUS.
L angue , dans l’ordre de Malte, ( Hiß. mod. ) nom général
qu’on donne aux iuiitdivilions des différentes nations qui
compofent l’ordre des clicvaliers de Malte. Noms de ces nations
felon le rang qu’on leur donne. IX. 272. a.
La n g v e s , {O rdrede Alaltc) IX ,931./). Palais du grand-
prieur de la langue de France. X V I . 87. b.
Langue, {sVfarinc) IX. 272. a.
Langue, {Maréch.) partie de la liouchc du ciieval. Dé-
fmts de cette partie. Explication de quelques termes de niarc-
thallcrie relatifs à la langue. IX. 272. b.
Langue de carpe, outil d’arquebufior. Sa defcrlption 6c fon
ufage. IX. 272. b.
Langued une balance.W. 272. b.
L a n g u e s , / « , (Gevgr.) pays d’Italie. Sa divifion. IX.
272.
LANGUÉ. {BLifon) Differentes acceptions de ce mot.
Suppl, lu . 703. 4.
Tome II.
L A N 97
L A N G U E D O C j {Géogr.) province de France. Scs bornes
6c fon étendue. Ses principales rivieres. Auteurs qui en
ont écrit l’iiiffoire. Anciens peuples du Languedoc. Conquêtes
de ce pays par les Romains, enfuite'^par les Goths
qui le nommèrent Goihie ou Septimanie. IX. 272. b. l.-js
IVlaures devenus polTelTcurs du Languedoc après la ruine des
'Wifigoths. La Septimanie foumife à la puiff'ance des rnis dé
France , 6c cnfuice à celle de fe.s ducs qui s'en rendirent
maitics. Ceffioii de cette province à Louis VIII en 1223.
Quelles étoient les provinces comprifes fous le nom de
Languedoc. Ancienne divifion de la France en langue d'oui
6c en iarigie d'oc. Pourcpioi le Languedoc étoit nommé S'ip-
timai.tc. En 13 6 1, le Languedoc fut exprefféinent réuni à la
couronne. C ’eff la province où le clergé eff le plus nombreux
6c le plus riche. Sa fertilité. Singularité^ qui en remlcnt l’hif-
toirc naturelle iiHétetr,mie. Commerce de cette province. Règles
arbiiiaires établies fous les nrms <\c ir.nte-foraine tk. t\e
rraitc-dom.iniale, qu'il importeroit d’abolir.///./. 273. 4. Autre
vice intérieur 3 les liiens de cetto province mu augmemé de
v aleu r , les impô.s n’y ont pas mijiiieuté dans la même [iro-
portion , 6c cependant les ouvriers 6c laboureurs y font dans
une polltiun moins Iteu-eufe que dans d’autres provinces. Rai-
fon d’un fait fi extraordinaire. Ibtd. b.
Languedoc, i". Qv.iôtcf' du climat 6’ produéiions du p.iys.
Provinces comprifes autrefois fous le nom de la Languedoc.
IV . 337. b. Mines d’argent de ce pays. I, 638. b. D e
la culture 6c du produit des terres de cett-.- [iiovinec, VII.
813. b. Vciit qui aiiKiie le ))Uis fouvent la neige d.ms lu
bas Languedoc. X i. 87. b. Ii.;liien..c des neiges des montagnes
u’Auvergne 6c de Dauphmé fur la nature des vents
de ce pays. 88. a. Vins d-e Languedoc. XVII . 291. b. C a nal
du Linguedoc. Suppl. II. 172. b. — 185. a. LX. 273. b.
2". Des habiian.s. L ; haut Lang ietioc autrefois occupé par
les I eélofages. XVI. 2. b. Anciens peuples du Languedoc.
XV II . 443. a , b. 446. b. Caraélcre do la langue des Languedociens
IX. 243.4. f . De lajurifprudencc du Languedoc.
Ch.iinbre de Languedoc. III. 33. b. Clianccliers de Languedoc.
l o i . a , b. Chancellerie. it6 . b. 122. 4 , b. I:n-
polition dans cette province , nommée récjiiiY.iIcnt. V. 893.
4 , b. Et,us de l.i Languedoc ; états du Langued<.'C. VI. 29.
b. Comp.traifon de ce que le roi tire de ce pays 6c de la
Normandie. VIU. 809. i. Chambre ou requêtes de la Lan-
guedoe. X il. 27. i.. Parlement de la Languedoc. 37. L Parlement
de Languedoc. 6 4 .4 , b , 8cc.
L.INGUEDOC, can.il de, {HyJrauL Archil.) hiffoire de
cette enrieprife. Art avec lequel Riquet a conffruit ce
canal. IX. 273. b. Dépenfes coiifacrées à cet ouvrage.
Comment Riquet auioit pu en étendre I’ lnilitc. had,
274. 4.
Languedoc , can.tl de. Suppl. II. 172. b. 183. a. ■
L A N G Ü E I )O Y L , aneieiine divifion de la France en langue
d’oc 6c en langue d’oui. IX. 273. a. Provinces qui étoient
comprifes Ions le nom de la Languedoyl. IV . 337.^. Etats
de la Languedoyl. VI. 29. b. Parlement de laLanauedoy!. XII.
37. b.
L A N G U E T , {Hubert) homme célébré à 'Witteau en Botir-
gogne. XVII . 3 /7. a.
L a n g u e t t e , terme d'imprimerie , de luthier, de maçon
, de mciiuifier, d'oi fevre 6c de potier d’étain. LX. 274. 4.
L anguette , /i/o.jf/'ü4 à U , ( C'/iym. PAum. ) 'VI. 808. i .
LA N G U EU R , ( .Wam/r) caufe de la langueur de l'ainc ,
6c do la langueur des états. IX, 27.^. b.
L angueur, ( MLi/rc. ) elle eff univerfe'lc ou particulière,
Defcri|)tion de cet état. Maladies auxquelles il fcmblo ajipro-
prié. Langueur dans les opérations de r e fp n t , c.iufec par
celle du corps. Romedes les plus propres à cer état. IX. 274. b.
LANH AM , ou L.ivenham, ( Géogr. ) ville d’Angleterre,
dans la province de Suffolk. Diverfes obfervations fur ce
lieu. Suppl. III. 703. 4.
L A N IE R , {Ürnithol. ) oifeaii de proie; la defeription ;
lieux oil il niche ; fon ufag-e à la chaff'e. Auteurs à con*
fuher. IX. 274. b.
Lanier, il cil parlé de cet oifeaii. XII. 333. b. 334. 4.
LAN IST E , G ladiateur. V i l. 693. 4.
L A N N O Y , ( Géogr. ) petite ville de France dans la Flandre
wallonne. Obfervations fur RapheÜ.ng , {François) né
dans cette ville , 6c fur fes ouvrages. IX. 273. a.
LAN SQ U EN E T , jeu de lia/.ard. Explication de la maniéré
dont il fc joue. IX. 273. 4. Autre cfpece de Lanfque-
net appelle la dupe. Ibid. 176. b.
Lanjjuenct, faire OU donner le parti dans ce jeu. XII.
90. 4 , b.
Lansquenets, {Art milit.) Corps d’infanterie allemande.
Signification de ce mot. IX. 276. b.
L AN T E R N E , ( A n méch. ) Defcripiion. IX. 276. b.— Voj
Falot.
Lanterne, {Hydraul.) IX. 276. b.
Lanterne magujite, {Dioptruj.) Inventeur de cette nr.-
cliiiie. Sa defeription. lA . 276. b. Voye^ V . vol. des plaïuh.
B b
Pif i