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: V '
tinre. S;i fondation. Beauté & boiné <In canton appelle ht
vir.t lie Plafencia. Autre ville crEfpagne de ce nom dans le
Cjiiipiifcoa. XII. 728. l>.
Pl a s t i q u e , [ Mct.ip/iyJ.) Nature pUßiquc, principe
que quelques ))hilalophes prétendent fervir à former les
corps organil'és , 8c qui d l iliffcrent de la vie des animaux.
Pliilofophes qui ont embralTé cette opinion. Cette hypo-
thefe étayée de toutes les preuves dont elle eft fufceptible
p.ir M. Cudvorth. Tous ces pliilofophes difent que fans ces
natures» U faudroii fuppofer, ou que dans la formation
des corps organifés, chaque choie fc fait fortuitement fans
la direaion tl’aiicune intelligence , ou que Dieu fait lui-
même les moindres animaux & leurs petites parties. Or ,
félon eux , ces deux fuppofitions font infoutenables. XII.
729. il. Ces natures pladiqucs font ti ès-difl'érentes des qualités
occultes. Mais il d l irés-difTicile de s'en faire une idée,
& l’on ne peut les connoitre que par une efpece de def-
cription. Ariftotc nous apprend comment ori peut les conc
e v o ir , en difant, que fi l’art de bâtir des vailTcaux étoit
dans le bois, cet art agiroit comme la nature. Ainfi la nature
plaflique agit intérieurement ik immédiatement, fans
infiniment & fans aucun fracas, d’une manière cachée 8c
avec be.ancoiip de facilité : elle n’efl point en peine de ce
qn’d le doit faire , elle agit toujours fans jamais changer
®ti corriger ce qu’elle a fait. Ibid. b. Cependant il ne faut
pas confondre la nature plaflique avec la divinité même.
Son aélivitc v itale n’eft accompagnée d’aucun fentiment clair
& exprès. R.aifons qu’alleguent nos phiiofoplies pour jufli-
fier cette partie de l’Iiypothefe, qui efl une des plus difficiles
à digérer. Ibid. 730. a. Il y a une nature plaflique
commune à tout l'imivers. Il y en a de particulières dans
les âmes des animaux; 8c toutes dépendent d’une ame uni-
verfclle , d'une parfaite intelligence , qui préfide fur le tout.
Objeélions contre cette hypothefe. i" . On lui reproche de
D’etre autre chofe que la doélrinc des formes fubffanticllcs
ramenée fous une autre lace. Reponfe. 2". On prétend qu’elle
favorife l’athéifme. Ibid. b. Comment les defenfeurs des natures
ƒ Indiques fe judifient de cette acciifation. 3“. Ou regarde
ciihti comme abfurdc la fnppofuion de ces natures
formatrices, qui ne favent ce qu’elles font, 6c qui font
néanmoins les organes des plantes 8ccles animaux. Keponfe
à cette objeélion. Ibid. 73 1 . a. Obfcrvation générale fur
cette hypothefe. Toutes les raifons qui la mettent à l’abri
du reproche d’abfurdité 8c tic comradiflion , n’entpêchent
pas cependant que la fiippcfition de ces natures formatrices
ne foit fort inutile. C ’ell une vraie multiplication d’êtres
fans nécefTttc. Ouvrage à confuher fur cette matière. Ibid. b.
Pl a s t iq u e , PUjUcc, ( Sculpt. ) en quoi confiflc l’art
plaffiqiic. Différence entre la plaflique 8c la fculpmre. XII.
732. a.
Plaß'muc , inventeur de cet art. X IV. 820. a.
PLÂ"r d'argent , ( Hiß. rom.'j grandeur cxcefTivc de quelques
uns de ces plats chez les Romains. Plat d’argent de Sylla.
Celui de Drufillanus Rotundus , un des efclavcs de l'empereur
Claude. Celui de Vitcllius. XII. 7 3 1. b.
P L A T A , Rio delà , { Gêogr.') province de rAnicriquc méridionale.
X II. 73 2. é.
Pl a t a , /j , autrement Cluiquifaïc, ( Gèogr. ) ville du
Pérou. Son fondateur. O rigine de Ibn nom. Sa population. XII.
73Î-
Pl a ta , Rio de la,{ Géogr. ) riviere de l'Amérique méridionale.
Hiftoire de la découverte de cette riviere 8c du pays de
même nom. Origine de ce nom. Belle defeription du cours
de cette riviere. XII. 732. b.
Plata , riviere de la. Qualité du pays que cette rivière parcourt.
XII. \6o.b. 161..Î.
Pl a t a , iß e J e la , ( Géogr. ) iflc de l'Amérique méridionale.
XII. 73 3. a.
Pl a ta , ( Comm. ) mot efpagnol qui figuiffe argent, de
même que celui de veitlon fignifie du cuivre. Ufage que les
Efpagnols font de ces deux mors dans le commerce. XII. 73 3. j .
VLfilA-Blanca ,{_Minéral.') (one dc minerai qui fe tire de
quelques mines d’Amérique. Sa defeription. XII. 733. a.
P L A T A N E , ( Bocan. Jardin. ) caraélere de ce genre do
plante. Lieux où cet arbre vient naturellement. XII. 733.
a. Eflime qu’en faifoient les Grecs 8c les Romains. Cet
arbre également précieux autrefois en France. Pays de l’Europe
où il eft commun aujourd’hui. Dernière époque de
fou retour en France. Ufaee qu’en a fait M. de Buft'on
pour rornement des jardins. Le platane efl en grande cfHme
parmi les Perfans, qui prétendent que cet arbre contribue
à la pureté de l’air 8c à la fahibrité du pays, Defeription
du platane. Ibid. b. Ses excellentes qualités. Terreins qui lui
conviennent. D e la manière de le multiplier 8c de le cultiver.
Ibid. 734. a , b. Obfervation fur la grcft'e du platane.
C e ft peut-être de tous les arbres , celui qui efl le moins
propre à fervir de fujet pour la greffé. Qualité de fon bois.
Les auteurs de botanique Jie font mention jufqu’à préfent
que de trois cfpcces de platane, i . Le vrai platane du le-
P L A
vaut. Sa defeription. Ibid. 733. b. 2. Le platane d’Occldcht
ou de Virginie. Sa defeription. Exemple de la rapidité de
fes progrès. Qualités 8c ufages de cct arbre. 3. Le platane
du Levant à feuille d’érable. Variétés du platane fenié en
France de graines recueillies fur le vrai platane du L e v an t ,
8c de celles qui avoient été prifes fur le phtane d’Occidenr.
Ibid. 736. a. Parmi ces variétés, il y en a trois qui paroif-
fent mériter d’être multipliées par préférence , favoir le platane
du Levant à feuille découpée eu lépt parties , le platane
d’Occidem à feuille en patte-d’o ie , & le jilatane d’Oc-
cidein à feuille peu décotipéc. Ibid. b.
Platane. Son caraélero générique. Scs cfpeccs 8c variétés.
Suppl. IV . 413. a. Le platane d’Orietn cft un des arbres
les plus anciennement connus 6c dos plus illitftrés. Cet a rbre
majeflueux s'élevoit dans les vallées folitaircs du Liban.
Il fut cultivé en Perfo où l'on en fait encore aujourd’hui
un cas fingulicr. Les Grecs le ciiltivcrcnt avec le phts grand
foin. Les jardins d’Epicurc en étoieiu décorés , 8c les fameux
portiques où s’enfeignoient les fcicnces Sc les moeurs
étoient précédés de grandes allées de ces beaux arbres.
Divers lieux oit le platane fut tranfporté. Fameux arbre de
cette efpece qui fe vo yo it en Lycio. Atitre efpcce , de
rifle de C h y p r e , qui ne quittoit pas fes feuilles. Teins où
le platane fut apporté en Iralie. Ufages qu’en firent les
Romains. Ibid. b. Cc t arbre particuliérement cultivé en Europe
par le lord Bacon 8c par M. de BiifFon. Obfervations
fur le platane de Virginie , lui- celui de Bourgogne 8c fur
quelques autres variétés. D e la culture de ces arbres. Ibid.
414. a.
Platane toujours verd , qui fe voyoit en Crete. VIII.
747. a. Le platane fpécialeinent confacré au génie. 381.
b. Obfervations fur la greffe de cet arbre. Suppl. III.
260. a.
P L A T A N IS T E , ( Anùq. grecç. ) il n’y a guere de ter-
rein dans la Grèce plus célébré que celui qui porte ce
nom. Origine de fon nom. Defeription de cette plaine. XII.
736. L
P L A T -B O R D , (^Alarine') extrémitésdubordagequiregtic
par en haut fur la lille du vibord autour du pont. Largeur du
plat-bord. Dilhnélion de plat-bord 8c de vibord. Plat-bord i
l’eau. Plat-bord, retranchement fur le haut du coté (Fsn vaif-
feau. XII. 737. a.
P ^ ^ T E A U , explications de ce terme commun à pluficurs
arts 8c métiers. X il. 737. a.
P LA TE -B AN D E , ( Archit. ) plate-bande arrafée, bombée 5c réglée, circulaire, de baie, de compartiment, d e fe r , de
parquet, de pavé. XTI. 73 7. h.
Plate-bande, daveauqui fert à la fermer. III. 308. é.
Pla te-bande , ( Coupe des pierres ) voûte droite 6c
plane , qui feri de linteau ou de fermeture à une porte ,
a une fenêtre , 8cc. c’efl le genre de voûte qui a le plus
deponifee. Obfervations fur la maniéré de la conftniire XII
738. J.
Pla te-bande , ( Anill, ) partie de la piece du canon
qui a un peu plus d’élévation que le relie de la piece. Il y
a ordinairement trois plates-bandes fur une piece régulière.
XII. 738. a.
Pla te-band e , ) diff'érentes fortes de plates-bandes.
Leurs ufages. XII. 738.1a.
Pla te-band e , {Serrur.) barre de fer plat, étiré de longueur
8c largeur convenable à une moulure , fur les deux
bords. Son iilage. Travail pour étirer une plate-bande à moulures.
XII. ^38. b.
P L A T É E , {Géogr. anc.) ville de Béotie. Hiffoire de la
bataille de Platée, où Mardonius, chef de l’armée des Per-
fe s , fut vaincu 8c tué. Evénemens qui précédèrent, 8c qui
donnèrent lieu à cette bataille. Monumens de la viéloirc
des Athéniens dépofés dans leurs temples. XII. 758. b. La
ville de Platée étoit ennemie des Thébains 6c dévouée aux
Athéniens. Cette ville détruite par les Thébains en deux
occafions différentes. Jeux élcuihéricns célébrés tous les cinq
ans à Platée en mémoire de la défaite de Mardonius. Cérémonies
que pratiquoient les Platéens , lorfqu’ils vouloient
brûler les corjis de leurs capitaines après leur mort. Def-
criptioii des laerifices loleinnels que les Platéens cclébroient
chaque année en l’honneur de ceux qui avoient perdu
la vie en leur p a ys , pour la défenfe commune. Ibid. 739. a.
Platée. Fêtes des Platéens nommées dédales. IV . 728. a.
Jeux de la liberté qu’ils cclébroient. V . 308. h. VIII. 338.
a. Siege de Platée dont parle Thucydide. II eqg ^
PLATE -FORME , (y/rc/i/f.) X i l . 739.4.
P la te-forme de fondation, {Archit. Hydraiil.'^ maniéré
de conllruiie une plate-forme fur un pilotage. XII. 739. L
Pla te-forme , (>4rr/7ti/i/.) élévation où l’on place le canon.
Defeription de la manière de faire une plate-forme, foit
pourlesmorciers.foitpourlccanon.XlI. 739. é.
Pla te -fo rm e de comble, ( Chay. ) XII. 739. b.
P la te-f o r m e , {Horlo^.) X I I .7 3 9 .i.
P la te -fo rme dej Ju iji, {Criiiq, facr.) terraffeconffruife
P L A
Ru haut des maifons, 8cmémo toiii «utour d’un imir à baùtctir
d’apjHii, pour empéctier qu’on ne tombât delà dans la rue. Explications
de ces p lates-formes, qui (ci vciuà l’intclligcnccde
qiiclciucs paff'agesde l’écricure. X il. 740. .t.
Plates , Touches, ( Peint. ) XII. 740. a.
PLATER , fu phyfiologie. Suppl. IV. 349.^.
PLATEUR , ( Minéral. ) forte de coudic dans les mines de
ciuirbon de terre. A quclleprofondeiir fe trouvent ces couches.
XII. 740. rf.
P L A T IL L E , ( Toilerie'^ efpece de toiles. Longueur Sc lar-,
geiir des pieces, Commerce qu’on en fait en France. Toiles
lémblablcs deSiléfic. XII. 740. a.
P L A T IN E , or blanc, {Minér. 6* AL74/J.)caraêleres de cette
fiiblhmce métallique. Origine du nom i\e platine. Lieu d’où
on la tire. Manière dont l’a décrite Antonio d’Ulloa , j)re-
micr auteur qui en a parlé. On afl'me que le roi d’Efpa-
gno a fait fermer ces mines, pour prévenir les abus que
les fujets en faifoient. Cruelle vengeance que tirèrent les
Hollandais fur les Efpagnols qui leur avoient vendu de
l'or falfiffé avec de la platine. Combien cette falfificaiion efl
dangereufe. Divers bijoux que font les Eljiagiiols d’Amérique
.avec la j>l.Jtinc qu’ils ont trouvé le fccret de fondre.
XII. 740. b. Mémoires de quelques académiciens, contenant
différentes expériences fur la platine. Extrait de ceux de M.
Lewis fur cette matière. Comment la platine fe trouve dans
le fein de la terre. Sous quelle forme clic nous efl venue
en Europe. Différentes fubflances que M, Lewis a trouvées
mêlées avec ce minéral ; d’où il a conclu qu’il ne nous vient
point d’Amérique dans fon état naturel. Malléabilité de la
platine. Ibid. 741. a. Recherches fur fa pcfanteiiv l'péciffque.
S.a réilflance au feu le plus violent des fourneaux ordinaires.
Menffrues capables de la dilToudre. Cryftallifation de
cette fubflance. Calcination de ces cryftaux, Ibid. b. Moyens
d’opérer la précipitation de la platine diff'oute. Couleur 8c
propriétés du précipité qu’on obtient. D e l'ailiage de la platine
avec dift'érens métaux. Efl'ets de cet aliia“ e. Ibid. 7.J2.
a. Facilité avec Laquelle l’arfcmc la fait entrer en fiifion.
Son alliage avec le bifimith, avec le régule d’antimoine.
Moyen de dégager l’or d’avec la platine, tiarac^eres 8c propriétés
de cette fubflance. Ibid. b. Analogie qu'elle a avec
l ’or , qui a donné lieu de l’appcUcr or bivic. Bien des chy-
jniffes doutent encore que la platine foit un métal particulier.
Des ul'ages auxquels elle efl propre. Ibid. 743. a.
Platine. Explication de divers fens attachés à ce terme en
ufage dans différens arts 8c métiers. XII, 743.4.
I LATINE de fu f il, {ArquebuJ.') defeription de certc par-
lic de fufil. Suppl. 111. 160. a , b. Explication du mécha-
nifme de tout le mouvement de la platine. VII. 414. a.
Pieces de la platine appellées le bajfmei, H. 1 26. a. le chien.
III. 333. a. Batterie afliijettie au corps de la platine. II.
134. a. repréfentatton de la platine , planches de l'arqiiebii-
f ic r , vol. I.
Pl a t in e , {Horlog.'^ manière de déterminer la grandeur
de la platine de deffus & lu hauteur des piliers , la grandeur
de l’autre platine étant donnée. V . 3 3 3 . Poyc:^ C a 'oe. Jour
entre les roues 8c les platines. V II I. 893. b.
Pl a t in e , moule à , ( Senur.') X. 790. b.
Pl a t in e , {Banhekmi') fes ouvrages. X I I .341./).
P L A T O N , en quoi confifloit le doute de ce philofophe. I.
50. a. Fréquentes méfinielligcnces entre Arifloce 8c Platon.
633. a , b. Parallèle entre ces deux pliilofophes. 660. b. Ré-
ponfe de Platon aux Cyrénéens qui lui demandoient des loix.
Siippl.il. 673. a. Dialogues de Platon fu r ie beau. II. 169.
b. Réflexions fur les dialogues do cet autour. IV . <936. a.
Pourquoi on l’a appeüé divin. IV . 1070. a. Sa dialoêfique ,
934. b. (es élégies. V . 488. 4. Platon confidéré comme géo-
znctre. VU . 629. b. La morale pariiculiércment ciiltivéx: par
ce philofophe. X. 700, b. Obfervations l'ur fon éloquence.
XI. 360. b. Sa phyfiologie. Suppl. IV . 343. b. D e la république
de Platon. X IV . 159. a , b. Platon renonce à la gloire
de la poéfic. X V I . 2 1 1. a. Urbanité qu’il a mile dans fes
ouvrages. XV II . 488. a. Vérités pittorefques qu’ils renferment.
III. 774. a. Société littéraire fondée en Ita lie , dont
le but étoit d’étudier les ouvrages de ce philofoplie. Suppl.
1 .88, b.
P LA TO N IC IEN S , ( Hijl. de Uphilofopk. mod. ) hiftoire de
H guerre littéraire qui s’alluma vers le milieu du quinz.iemo
ficelé entre les platoniciens 8c les ariflotélicicns , philofo-
phes grecs qui floriffoient en Italie. Commenccmcns de
cette guerre entre Gémifte Plcthon, grand platonicien , 8c
George Scliolarius, connu fous le nom de Gennadius. XII.
743. b. Cenlure que fît celni-d d’un livre de Pléthon,qui
ne parut qu'après la mort de fon auteur. Théodore Gaza
adverfaires de Pléihon , mais George de
Trebifondc, commença par attaquer le cardinal Beffarion ,
fur ce quil avoir entrepris de concilier Ariflote 8c Platon
fur quelques points de philofophic. Ibid. 744. a. La querelle
s étant échauffée, d’autres Grecs de moindre confidé-
ration y entrerenr. Mici^ql Apoftolius écrivit contre Gaza
P L A 4Û3
1'! .
8c contre Ariflote. Andronic y fit i:ne rér/onff , (lul i'ut
approuvée p.ir les perl'onnes de bon goût , ik'ftii-tout
par BcfTarioii. On a dans un manul'crit de la biûliotncoiic
ihi roi de France , deux Lttres de ce BeiTnrio;'. i'ui ce iili'ct.
Citation de quelques traits de l’une de c-.o lettres, qui contient
d’excellentes leçons toiicbanr l,i véné:.i:ioii caïc l’on
doit avoir pour les grands liommci qui on: :,ivencé‘ mi per- '
ecliqnne les arts 8c les fcieiices, & (ar-iout -pour ceux dont
la reputation cft en quehiue façon cotiCacrée p.u l’anproba-
tion de tous les iiscies. Ikid. b. Lorfquo ces lettres furent
écrites, Gémifte Pléthon étoit e.xirèmement vieux. Cepcii-
dain fes ennemis le lel'pcéloieiu encore. Mais i peine fut-
il mort que la guerre fc ralluma. George de Tréoil'onde
pubha en latin , comparaifon de Platon & d’Arijlote , que le
cardinal Beffarion crut devoir réfuter. Ce fut dans ce t.ms-
là que l’ouvrage de Pk'tiiun fut eenfuré par Gennadius. Précis
de cet ouvrage. Bon effet cpie prodiiiftt le livre du
cardinal Beftarioii. KétablltTciilciit de la iiaix entre le. deii.x
leéles. Ibid, 743.
Platoniciens. Violeiiie guerre entre les platoniciens 8c les
penp-atéticiens à la renaiOam e des lettres. I.662, b.
P LA TO N IQ U E ,pA /W r ,(y y /W n ) XIII. 269,é.
i LA TO N ISM L , ( Hifi. de la Pbibfjph. ) de toutes les
fortircut de 1 école de Soerate feéles Cl , aucune n’eut i)
d e c la t , ne fut auffi noinbreufe , ne fe l'ourint auffi long-tcms
que le plaronifmc. Parallèle de Platon 8c d'Ariftoie. Hiftoire
de Platon. XII. 743. a. Fiélious inventées pour aiit-menter
la gloire de ce philofophe. Fondation de l’académiLU Ome-
mens de ce lieu. Difciptes que Platon y raftémbla. Ibid. h.
Ennemis qui clierclierent à flétrir fa mémoire. 11 Ccmblc
(pic les vices des grands hommes foicin jiliis pardonnables:
le mal qu’ils commettent paiTe avec eux ; le bien qui ré-
fulto de leurs ouvrages dure éternellement. Portrait de Platon.
Honneurs rendus à fa mémoire. Ibid. -46, a. Obfc i-
vations fur l'es ouvrages. Eloge de fo n lty le & de fou éloquence.
Caraélere de fa philofophie. Ses princ'pss philofo-
piiiques. Ibid. b. Dialcélique de Platon. Ibid. 747. a. Sa plff-
lofophie contemplative , &l premiéi emcnt fa tlié’ologie. IbuL
b. Expofition abrégée de fa pliyfique. De l ’ame l'elon ce
philolbphs , ou de fa pfychologie. Ibid. 748. a. D e la plii-
lolbphie-praticpie de Platon, Èk prcnftére.ment de là monde.
Ibid. b. D e fa politique. Ibid. 749. a. Des fucceffeurs de
Platon. Altération que fouffrit fu ph'dofophie. D e l'académie
premiere ou ancienne, ou des vrais platoniciens.
fippe : particularités fur ce philofophe , fur fes ouvrages 6c
fa philofophie. Xénocratc : caraélere de ce philofophe. Obfervations
fur fa vie. Ibid. b. Précis de fa pliitofophie. Po-
limon : fa vie licentieufe , dont il fut ramené par les leçon?
de Xénocrate. Ibid. 730. a. Révolution dans fbn caraéfere.
Ses (lif'ciples. Ses principes pliilofophiques. Ci.ilés : jamais
deux hommes ne furent unis d’im lien plus folide 8: plus
doux que Cratès & Polémon. Ouvrages du premier. Ses
dilciples. Crantor, philofophe 6c poète dramatique. Abréiié
de fa doflrine. De l'académie moyenne. Caraélere & vie d ’À/--
céfüas , qui en fut le fondateur. Révolution qu’il fit dans i,t ’
philofophie. Fliftoire abrégée de la philofophie académique
depuis Socrate jufqu’à Arcéfilas. 7éi./. b. Prinripes pliilofoplii-
quesde ce dernier. Ibid.y^\ .a. Lacyde de Cyrctic. Quels furent
fes dilciplcs. De üaeudenne nouvelle , on troifeme, qUii-
trieme, cinquième. Mépris Sc ridicule dont les poètes & Icsphi-
lofophes d’Aihencs cherchoient à fc couvrir mutuellement. Carnéade.
Il fut un des trois orateurs que les Athéniens envoyèrent
à Rome à l’occafion du fac d'Orope. Thcfe qu’il
y foutint , dcftrixftive de toute morale. Ses principes phi-
lofophiques. Ib 'td. h. Clitomaque , Carthaginois. Ses fiiccef-
feurs. Scélateurs du platonifme fous les empereurs romains.
L’écleftifme . né du platonifme. Sort de la philofophie de
Platon dans l’cglifè , voyc^ C hiu st ian is .me , Jesus-ChrisT ,
Peres de l’ église. Renouvellement du platonifme , lorfque
les Grecs paflerent en Italie. Gémifte Plétlion ; Beffarion ;
Marfille Ficin : fes difciples. Ibid. 752. a. Jean Pic de la Mi->
randolc. Ib'id. i.
Platonifme. Sentiment de Platon fur l’origine de l’ame.
I. 328. h. Sc fur fa deftinée à venir. 338. b. 339. a , b.
Idée qu’il avoir de l’efprit. 'VIII. 370. b. Diftinftion qu’il éta-
bliffoit entre les facultés de i’anie. 902.. a. Doiftrine de Platon
fur la nature de Dieu & fur l’origine du monde. 37r.
a. Scs diftinélions fur la divinité. IX. 396. b. Le verbe divin
reconnu par ce philofophe. VIII. 771. a. Idées de Platon
8i des platoniciens fur la Trinité. X V I . 648. a L
X V II . 32. b. Son fentiment fur l’éternité de la matière- X.
189. b. Doélrine des platonicien.s fur la providence. XIU.
313. a. fur les démons , les génies Sc l’origine du mal. I.
493. a. IV . 820. b. Sentiment de Platon fur la durée des
fupplices dans le tartare. X V . 919. b. 920. a. C e qu’il cn-
tendoit par idées. XIII. 839. a. Son fyftême fur la génération.
VII. 362. a , b. Sentiment des platoniciens uir la
vifion. V . 367. b. XV II . 344. a. Différence entre les platoniciens
8c les académiciens. I. 3 a a. Senûmeiu des pU-’
l'i