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V END EU RS, ) ofTicicrs cUi cliàielct cE-figiris par
ce nom. X V ! , 9 1 1. b.
Vendeur, voye{ ACHETEUR fi' VENTE. Pafte commilToire
entre vendeur & acheteur. XI. 739. a..
Vendeur jure, officier établi par le roi pour ce tpii concerne
la vente de certaines cl'peces de marchandifes. But
de 1 ct.abüfl'einent de ces officiers. Fonds réglé parles ioix ,
(iir lequel ils prennent pour faire leurs avances. Bureau ,
regülre & officiers que doit avoir chaque communauté de
vendeurs. XVT. 9 1 1. b. Droits qui leur font attribués pour
leurs peines & l'intérêt de leurs avances. Ouvrage à con-
fulter. Ibid. 91 2. a.
V E N O IC A T IO N S , la cour des, {Hiß. d'^nßcr.) tribunal
particulier qui n’a lien qu'une feule fois fous chaque
regne à i'occafion du couronnement. Vo y ez dans l’Iiirtoire
d'Angleterre de Rapin , un extrait détaillé des rcgiilres de
cette cour, au commencement du roi Jacques I I , & de la
reine Maiie fon époufe. L’atiteur en donne ici quelques articles
pour exemple. XVI. 912. a.
V EN D OM E , (Gc.v^r. ) ville de France dans la Beaiicc,
capitale du Vendomois. Obfcrvation fur les écrits qià ont
été faits pour prouver la fainte larme de Vendôme. Seigneurs
de Vendôme. Ouvrages de Jean-Baptilîe Souciiay ,
né dans ce lieu. X VI. 912. b.
V endô.me, {place de) à Paris. XI. 948. b.
V EN D OM O IS , {Geopr.) petit pays de France. Ses bornes.
Obfervations liifloriques fur ce pays & fur les princes
qui l’ont poïTédé. Précis de la vie de Pierre do Ronfard ,
né dans le Vendomois en 1523. Obfervations fur ce poète
& fur fes ouvrages. X VI. 913. »/.Sonnet de Ronfard , qifi
fut fupprimé dans fon édition de 1585 , & que Binet, auteur
de fa v ie , a transformé en fatyre contre Philibert de
Lorme , architcéle du palais des Tuileries. Ibid. b.
VENDRE. ( Cornm. ) Des ventes volontaires & des ventes
forcées. Vendre en gros, en detail, comptant, au coin
ptant, à crédit ou à terme. Vendre à crédit pour un tems,
à charge de difeompte ou d’excompte , à tant pour cent
par mois pour le prompt paiement. X VI. 913. b. Vendre à
profit. Vendre partie comptant, partie en lettres ou billets
de change , & partie à terme ou à crédit. Vendre partie
comptant, partie en promeffes, & partie en troc. Vendre
au baffin. Vendre hors la main. Différentes manières de me-
Curer la quantité des marchandifes qu’on vend. Différentes
fignificatioiis du mot vendre. Ibid, 914. a. V endeur
6- V ente.
V ENDRE , ( Criiiq. fier ) état des perfonnes qui, chez Tes
'Hébreux, vendoieni leur liberté dans une néceffité urgente.
Perfonnes qu'il étoit permis de vendre. X V I . 914. a.
V endre, po:t de, { Geogr. ) porc de France dans le Rouf-
fjlJon. XV7 . 914. b.
V EN D R ED I , {H iß.) différentes maniérés de prononcer
ce mot. XVII . 17. a. Ce jour appellé parafeeve ou préparation
par les Juifs. XI. 922. b. Jour de fête chez les Mahometans.
VI. 565. a. Le.s anciens Saxons le confacrerent à
la femme du dieu de la guerre. XVII . 629. a. Origine du
nom de Freytag que les Allemands ont donné à ce jour. VII.
306. a. Suppl, i l l . 148. a. Epoque depuis laquelle le peuple
en France le regarde comme malheureux. Suppl. IV. 770. b.
VENDU-MEESTER , ( Cornm. ) commiffaire établi à
Amfterdam pour préfider aux ventes publiques ou au baf-
iln. Defeription de fes fonélioiis, iic de la maniéré dont fe
font ces veines. X VI. 914, b. — Voye:^ I, 164. b.
V E N ED E S , les {Géùgr. anc.) peuples originaires de la
Sarmatie , ÖC qui palferenc enfuice avec les Slaves dans la
Germanie. Tems de cette migration. X VI. 914. Zi. Divifion
de ces peuples en pUifieurs cités , qui prirent des noms dif-
ferens fuiv.ant les lieux où ils s'étendirent. Ibid. 913. a.
VENEDICUS. ( Géogr, anc. ) Venedici morues. Venedicus
ßnns. X V I. 5 , , .
V E N E N , {Boian.) arbre de lîndofLin. Son fruit. Liqueurs
qu’on retire de ce fruit Sc de fes fleurs. XVI.
9 1 V FVÉNÉNEUX.
(vW.Z<?c. ) Différence entre vénéneux & v e nimeux.
X V II . 4. b. Plantes vériéncufcs. XII. 723. a. Arbre
■ t'énéneux. X V I . 301. b.
VEHENUM . (Z/VNTjr.) Différentes fignincations de ce
mot. XVI. 915. a. — Voye^ Poison.
V É N É R A T IO N , Refpell. {Synonym.) Différences entre
ces mots. X V l. 913. a.
VÉNERIE, ouvrages qui traitent de l’art de chaffer. La
vénerie comprend toutes les efpeces de chaffes qu’on peut
faire avec des chicns»coiirans. Connoiffances néceffaires au
véneur. S io n veut joindre à la certitude de prendre , le plai-
fir que donnent l’appareil & le bruit d’une meute nombreu-
fe , il faut difpofer avanrageufement les relais. Le travail par
lequel on s’alfure de l’endroit où l'on ira attaquer, eff une
partie confidérable de la vénerie. Connoiffances qu’elle exige.
X VI. 913. Zi. U fuit que le chaffeiir foit muni d’un bon
.«lUier. A rt 6c çoauoiflances qu’exige la pourfuite de l’animal
Ibi.i. qtfi. a. Eloge hiflorlque de la chajfe. Dans fOiiS les
tems, les hommes lé font exercés à la cluiffe, 6c, l’ont aimée :
on en irouve des exemples tirms les ïiedes l;s plus reculés.
L’écriture fainte qui nous tranfir.et l’iiiffcirc réelle du genre
humain , s’accorde avec la fable pour conffater l’ancienneté
de la chaffe : c’eff une occupation diviiûfée dans la théologie
païenne. Ibid. b. Alexandre-le-Gramds'exerçoit la chaffe dans
les intervalles de les travaux militaires. Cy rus l’aimoit beaucoup;
tousles jeunes feigneurs de fa cour s’y exerçoient
continuellement avec lui. Aonophoii après la retraite des
dix-mille, le retira à Sillonte , s’anuifant à la chaffe avec
fes fils & fes amis. Eloges qu'il fait de cet exercice. Ibid.
917. ./. L.1 chafié, dit M. Rouffeaii, préferve le coeur des
toiblefies de l’amour. Les Spartiates aimoient les parties de
chalî'e. Les Romains nés guerriers firent de cet exercice une
affaire import.ante. Rule de chade afVez liugiilicre dont iis
ufoienc. La chaffe, felon Pline, a d ^ n é nailfincc aux états
niomirchiques. Ibid. b. Parmi les rotions modernes, nous
voyons les Lapons, les Tartares, les Cliiiiois , les Indiens
de l’Amérique, faire de la chaffe une de leurs principales
occupations. On peut affûter que b moitié des hnbitans du
monde ne vit encore que do la chaffe. Nos premiers rois le
font coalervés les grandes forèts,*de leur royaume ; i l s y
padbiem des faifons entières pour prendre cette récréation.
Toutes le.s afleinblecs générales de la nation le terminolcnt
par une chaffe. Célébraiion des fores de S. Hubert, patron
des challcurs. 11 étoit réelamé, l’oit contre la rage à laquelle
les chiens lotit fujets , Ibi.l. 918. a. foie pour obtenir fa pro-
teélion contre tout accident fâcheux dans la chaffe. 11 y
avûit des chaffours dans les Gaules , qui facrirîoient tous les
ans à Diane. Aventure arrivée à Ertmçois l .1 la chaffe. Acci-
dens arrivés à h cliallè. Hilloires de chalfe^ faits curieux.
Ibid. b. Chaffes de Jean Sobiesky , roi de Pologne. Celles
de Louis X lll. Ibid. 919. a. Relation d’uns challe dans laquelle
un cerf fut pourfuivi j>eiulant trois jours, par trois
équipages differens. On voit au château de Malherbe, la
figure d’une biche qui avait un bois comme un c e r f, 8c
qui portoit huit andouillers, laquelle après avoir été courue
par deux véneurs du roi Cliarles IX , fut prife par les chiens
pour un cerf. Chaffes de Louis X V . Ibid. b. Des chiens coii-
r.tns. Précis de ce qu’ont écrit fur ces chiens & fur leur origine
, Phoebus & Fouilloux. Premiers qui ont paru en
trr.nce. Comment leur race s’y efl multipliée. Ibid. 910. a.
Race des chiens gris, que S. Louis envoya acheter en Tarra-
rie. Qualités des chiens de cette elj)cce. Ce qu’en dit Salnove.
La dernière meute des chiens gris appartenoit à M. le comte
de Soiffons, fous Loui.s XIII. Depuis ce tems, il n'cft plus
fait mention de cette efpece de chiens. Chiens de Normandie
à poil gris , limiers excellcns , qui nous font venus dans
l’équipage de Louis X V . Qualités des chiens blancs greffiers.
Origine de cette race. Ibid. b. Chiens noirs ou chiens de
S. Hubert. Race de chiens qui fe iiommoienr merlans. Diffé-
remes efpeces de chiens courans dont parle Charles IX.
Chiens de la Hunaudaye. Autres que l’on appelloit Dubois.
Chiens de la Loue. Chiens à deux nez. Des chiens anglois,
leurs qualités. Ibtd. 921. a. Leurs differentes efpeces. Chiens
du renard. Chiens du cerf Chiens nommés bides. Des chiens
françois. Meute de Louis X V . M. de Seliiicourt dit qu'il y a
trois fortes de chiens courans en France, aufli bien qu'ea
Angleterre. Ibid. b. Chiens blancs qu'on a choifis pour courre
le cerf. On a confondu tomes les races angloifes avec les
françoifes. Figure & taille des chiens courans. Tableaux que
Fouilloux 6c Salnove en font. Ibid. 922. a. Deux tailles différentes
dans nos chiens courans ; chiens efclames 6c chiens
gouffeaux : tableau qu’en fait M. de Ligifiville. Ce qu’obfer-
vent les Aiigtois pour avoir de bons chiens courans, 6c en
avoir en quamiié./Z’/iZ.Z>. Si les François iniitoienc les Anglois,
ils auroiem des chiens fages 6c obéiffans, qui chaireroieiu
toujours enfemble; car lit, chiens françois ont des ([ualités
plus relevées que les chiens aiigfois. Comment les avantages
des premiers s’cvanouiliem. Sur les différentes^ces de chiens
courans, la Briflardiere donne la p ré fè ren t aux chiens
blancs. Moyens d'en avoir de bonne race 6c de les bien
drelTer. Leçons de Phoebus fur la maniéré donc les chiens
doivent demeurer 6c être icnus. Ibid. 923. a. Pratiques pref-
crites fur ce fujet par Charles IX , Salnove, Ligniville, &
M. de Sélincourt. Obl'ervations fur les nouvelles méthodes
de foigner les chiens qu’on a fait fuccèder aux anciennes.
Comment on les délivre des poux 8c des puces, l'clon Fouü-
lonx. Ibid. b. Soins que preferit Sélincourt pour garantir une
meute des maladies qui régnent au printems&en automne.
Moyens de guérir les chiens de 1a rage de glai. Des grains 6c
des farines dont on nourrit les cliiens : foins à donner à cer
objet. Ibid. 924.«. Nouiiiture qu’on donne aujourd’hui aux
chiens du roi. Service du chenil. E.'cpofuioii de ce qui efl on
ufage pour les memes du roi, pour le fcrvice du chenil.
Ibid. b. Curée. Defeription de la curée après les chaffes royales.
Ibid. 923. a. Inconvéniens de mettre les chiens au gras
les jours de chaffe. Bons effets do rancicnne pratique de jet-
VEN V E
tw aux chiens le forhu après la curée. Ihid. 926. a. Rentrée
des chiens au chenil. Recherche des chiens égarés. C e qii'oil
doit f.iire le lendemain des chaffes s’ils ont les piés échaiifi'és.
Quelle peut ocre la marche d’un chien dans un jour. Marche
de l'è.juip.igc en route pour les ch.%£és du roi. Ibid. b. Chiens
fi)rmaiit la meme dans ces chaffes. Quelles écoient les ineutcs
du tems de Fouilloux, de Charles IX. Ibid. 927. a. Et de
Salnove. Meures dont parle Lignivilie.*Celles du roi d’A ngleterre
, du tems de cet auteur. Eloge qu’il fait des véneurs
anglois. Ibid. b. Meme du roi du tems de Salnove. Inflruc-
rions tirées de Ligniville pour'former une bonne meme.
Comment il faifoit obferver à fes chiens de chaffer toujours
«nicmble , 6c arrétoit ceux qui coupoient par ambition pour
être à la tête. Ce que doit faire le véneur quand le cerf efl
accompagné , pouffe le change , & qu’une partie de la meute
s en va en avant après le change. Ibid. 928. a. Comment les
vieux chiens apprennent aux jeunes , quand la meute efl à
bout cio voie. IJiverfes inflmélions pour la conduite de la
meme dans la pourfuice du ccrl. 11 ne faut pas mettre trop
de jouncs chiens dans la meute. Direélions de Ligniville fur
le gouvernement 8c les foins de h m'CUie. Des lices couvertes
pour en tirer r.ice. Ibid. b. Choix de lices, Co.mmeiK on les
fait entrer en chaleur, 8c on doit les gouverner. Ibid. 929. a,b.
Ce qu’on obfcrve aujourd’hui fur tous ces objets. Chiens par
lefquels on doit faire couvrir les lices. T ems où les lices font
en chaleur. Moyen de faire couler une lice. Celui de faire
perdre le lait à une chienne. Du foin qu’on doit avoir des
lices lorfc[u’elles font leurs chiens, 8c quand elles les noiir-
riffent, 8c des foins que demandent les petits. Ibid. 930. a.
Comment on fait recevoir les petits d’une portée à une
chienne étrangère. Ibid. b. Des fignes auxquels on rcconnoît
les meilleurs chiens d’une portée. Ibid. 931. a, é. De l'opération
d’évérer ou énerver les chiens. Ibid. 93 2. n. Utilité de cette
Opération contre la rage. Soins qu’jl faut prendre des chiens
après qu’ils ont été énervés. Ibid. b. Comment on accoutume
les jeunes chiens avec les autres, 8c on les rend obéiffans :
pratique de Salnove. Ufage qui fc pratique préfememenr pour
élever les jeunes chiens. Ulage pratique pour les meutes du
roi. Ibid. 933. a. Nourriture des jeunes chiens. Ibid. b. Comment
on les accoutume à aller au couple, 8c on les fait
profiter des premieres chaffes. Jeunes chiens dans la meute
pour les mener à la chaffe. Ibid. 934. »/.Maladies 8c mort des
chiens en 1763 , particuliércmein dans la meute du roi.
Ibid. b. Incotivéïiiens d’un trop grand nombre de chiens dans
une chaffe oit l’on attaque plufieurs cerfs enfemble. Srntimciu
de M. Ligniville, fur le nombre des chiens qu’on doit mener
à la cliaffe. Ibid. 935. a. Précis des idées de M. de Btijfon
fur le chien , le cerf, 6> la cLijfe. Cet expofé eft accompagné
de remarques fur quelques inadvertances qui ont échappé à
cet Ultiflre écrivain. Portées des chiennes. Duree de la vie
des chiens' Les chiens naiffent coininimémcnt avec les yeux
fermés; 8c la plupart n’ont les yeux ouverts qu’au dix ou
douzième jour, Ils ont en tout quarante-deux dents. Singularités
remarquables dans la flruClure des chiens. Signes de
leur jeuneffe. Accouplement des mâles 8c des femelles. Ibid. b.
Premiers foins de la mere pour fes petits. Force digeffive de
l’ellomac des chiens. Excrémens blancs de ces animaux , employés
fous le nom de magnéjie animale. Attachement des
Mahometans pour les chiens. D e la méthode de guérir certaines
maladies par la chaleur cominimiquée du chien , ou
en lui faifant lécher les parties malades. De la rage. Ibid.
936. ./. Ses fy^ptomes. Reiiiedes employés avec fuccès.
Expédient pour favoir fi le chien dont on a été mordu, 8c
que l’on fuppofe tué depuis , étoit enragé. Maladie vénérienne
des chiens d'Amérique. Defeription du cliien courant.
On en diffingue trois fortes, les françois, les normands , 8c
les anglois. Ibid. b. Chiens de Calabre. Dimcnfions du chien
courant que M. de Buffon a fait deffiner : nombre des mam-
mellcs, des côtes , 8c des vertébrés de la queue des chiens.
Hiffoire d’une chienne oubliée 40 jours dans une maifon de
campagne. Epreuve par laquelle M. de Buffon a tenté d’éle-
v er une louve avec un jeune chien. Succès de la même
épreuve tentée par M. de Ligniville. Indifféfence d’un renard
pour une chienne c-n chaleur. Ibid. 937. a. Extrait de l'hijhire
naturelle de M. de Buffon /i/r/z ccr/î Eloge dc la chafî'e. Ibid. h.
Connoiffances 8c appareil qu’exige celle du cerf. Connoiffan-
cesqu’on tire de l'examen de fon piè. Ibid. 938.,/. Antres figues
qui doivent aider le véneur, lorfqu’il ne peut juger par le
pié. Maniéré de chalfer le cerf avec appareil. Rufes du cerf,
moyens de les mettre en défaut. Ibid. b. Comment fe tennine
la chaffe. Saifon favorable pour courre le cerf. Du tems où
les cerfs mettent bas. Ibid. 939.,/. En quel tems leurs têtes
font refaites. Couleur qu'on prétend que prend la tête des
cerfs en la frottant contre tes arbres. S,iifon du rut. Ce
qu’on emend par frayoir, & par le droit étahii dans la vénerie
pour le premier frayoir. Ibid. b. Etat des cerfs en riir.
Combats qu’ils fe livrent. Diverfes obfervations fur le rut 8c
fur fes effets./i'/û'. 940. a. D e la portée des biches. Soin qu’elles
prennent de leurs faons. Exemples de biches porraiu bois.
83 )
Attachement du faon à fa mere. .Société des cerfs en hiver.
Age auquel le cerf cft en état d’engendrer. Ibid. b. Proorès
d’accroilTcmeiu du jeune cerf. Expérience qui prouve qi”c la
produélion du bois 6c celle de la liqueur féminaie dépendent
de la même caiife. Effets de la cnùr.mion dans les cerfs. Ibid.
941. a. M. de Buffon eU du fentiment que d.an'; qticlqiie état
que foit la tète du cerf ,'t la cnilration , die y relie. Obfervations
contraires à ce fentiment. Ibid. b. Différence qui fe
trouve entre les tètes des cerfs de même â g e , dont les unes
font tré.s-groffes, irès-fmirnies, 8c les autres grêles 8c menues,
ce qui dépendant abColument de la quantité de nourriture
, prouve évidemment que la protiiiélion du bois vient
uniquement de In fnrabondance de ccuc ncurriiurc meme.
Ibid. 942. a. Si les cerfs coupés ne dotiiicm aucun bois, c'cll
qu’ils mangent moins que les autres. Véritable caufe du d-é-
fiuit de bois clans les fcmeües. Nature de la fubUancc du bois
du cerf. Ibid. b. Sou aiia^gie avec le bois des arbres. Vers
6c mouches qui totirmcmcnc les cerfs. Mouche de la gorge du
cerf. Moiiclie des tumeurs des bêtes à cornes. Eipece de
biffouri ou de tarière avec laquelle elle s’infimie dans la
peau de l’animal. Eff'ets de fa piquure. Ibid. 943. a. Sortie du
ver de la moudic hors de U tumeur. Taons vivans qui fe
trouvent encre chair 8c cuir des cerfs, biciies, daims, Scc.
D e la durc-c de la vie des cerfs : femimens de différens auteurs
fur ce fujet. Ibid. b. Deux nial.idics principales aiixauelles
le cerf efl fu je t, b rétention d’urine, & une dcmnngcaifon
v iv e Sc douloureufe , caufée par de gros vers blancs , appelles
tons. Comment ils fc guériffent de ces maladies, felon
l'auteur de l’école de la chafl'e. Etat miférable du cerf pendant
r iiiv e r , caufé par répiiifemcni du rut. Vers qui s’en-
gendrenr fous fa peau. Ibid. 9,;4. a, il y a lieu de croire que
la durée de fa vie eff de 33 à 40 ans. Obfervations fur le
cerf qui fut pris par Charles V I dans la forêt de S cnlis,
qui portoit un collier, fur lequel étoit écrit, Ccefar hoc me
donavir. Progrès 8c déclin de la tête des cerfs , felon leur
âge. Du nombre d’andouillers de leur bois. D'où dépend la
différente qualité de la lùbllance de ce bois, 8c la grandeur
8c taille de ces animaux. Différence entre les cerfs de plaines
OH de collines abondantes en grain , 6c ceux de momafnes.
Ibid. b. Petits cerfs trapus , habicans ordinaires des taillis.
Cerfs de Corfe. Différentes couleurs ou pcbucs des cerfs.
Cerfs blancs. La couleur d u b o is , comme celle du p o il,
fomble dépendre en particulier de l’âge 6c de la nature de
rniiimnl, 6c en général de l'imprcffion de l’air. Dift'ércoccs
dans la texture de ces bois. Qualité des fens du cerf. Ibid.
943. ./. Son nature!. Rumination de fon eflomac. Sa voix.
Chaffe du cerf en rut. Ufage qu’il f,;it de l’..aii, foie pour
appaifer fa fo if brûlante en é té , foit pour fe baigner. Sou
adreffe à nager 8c à fauter. Sa nourricitre djffércnre fuivant
les faifons. Qualités de la chair du cerf 8C de la biche felon
leurs âges. IbiJ. b. Ce que le cerf a de plus utile , c’eff fon
bois 5 c fa peau. Etat do la tetc du cerf félon fes différens âges.
Termes parlciquels ces âges font défigiiés. Différens caractères
auxquels on reconnoit les daguets. Du nombre des
andouillers félon l’âge de l’anlinal. Ibid. 946. a. Exm cfiïons
ufuees parmi les véneurs pour défigner ce nombre. Ce qu’on
entend par meule , pierrure , peihire 8c gouttière dans le
bois du cerf. Progrès du bois à mcl'ure que le cerf avance
vers la vigueur de Ion âge. Croiffancc de nouveau bois après
la chiite du precedent. Ibid. b. Larmiers 8c larmes on bézoarcl
' de cerf. Bouquet de poil auquel on a donné le nom de brojfe.
Livrée du taon naiffant. Coeur du cerf. Ses tefticules. Main-
nielles de la biche. Dents du cerf. Ibid. 947. a. Defeription
du bézoard de cet animal. Efpece de petits cerfs qui paroit
confinée dans certaines provinces de l’A fiique. Du grand
vf//e«r. Obfervations hiftoriques fur cet olfice. Enumération
de ceux qui l’ont rempli fous différens régnés. Ibid. b. Edit
du roi (octobre 1737 ) , qui fupprimé partie dos charges de
la grande vénerie. Du coinm.mcl.HU de la vénerie du roi.
Qualités, devoirs, fonélioiis, privileges de cet officier. Im-
portance de fa charge. Ibtd. 948. a. Ses appointemens. Son
habillement. Ecuyer. Gentilsiiommes. Pages. Ibid. b. Piqueurs.
Qualités d'uu bon piqueur. Connoilkn.es qu’il doit avoir.
Ibid. 949. a. Chevaux des piqueurs. Devoirs du premier
piqueur. Habillement de ces officiers. Leurs appointemens.
Valets de limiers. Ibid. b. Qiulités qu’on en exige. Moyeu
d’encouragement propolo en leur faveur , prendre parmi
eux les fujets propres à remplir les places de piqueurs. Police
à obferver parmi les valets de limiers. Leur habillement.
Leurs appointemens. Ademblées. Ibid. 930. ./. Valets de
chiens. Leurs fonélions. Leur liabillemcnt 8c leurs appointe-
mens. Ibid. b. Diilribmion des ordres du roi parmi les officiers
de la vénerie , pour une chaffe fixée. Fonélions du
plus ancien piqueur à l’égard de la meute. Habillement &
appointemens ffii boulanger de la vénerie. Dillinilions accordées
en différens tems aux officiers de la vénerie du roi.
Ibid.()e,i.a. Etat de L’écurie pour le Jervice de la vénerie. Officiers
de l’écurie, leurs fom^ions, habillement 8c appointemens. Du
nonobre des chevaux affignés à chaque officier de la vénerie.