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=,8 E M iini\ion des trois cfpcccs de tejus définis en trois erpeces
liibaUcrncs , cnraé>érirécs par les dénominations d’aéiuel ,
d’.mtérieur & de pofiérieur. Ibid. b.
II. ConformUidu fyfiéne miiuphyftqucdes lems .iveclcs ufages
des langues.
§ I. Syjîême des prefens juflific par l'ufdge des Ungucs. Il
efi'im tems unanimement reconnu pour prêtent partons
lc>; gramniaiviens ; fum, je luis , l.iudo , je loue , ék-. 11 a
tous les caraéleres d’un prélcnt véiiiablemcnt indéfini. On
l'emploie comme préfent aéluel, comme préfent anterieur ,
comme prélcnt pollcrieur , Ihid. 98. n. & enfin avec une
éi.',ale relation avec toutes les époques pofiiblcs, ou avec
abllraélion de toute époque. Prejens déjir.is. 11 ne doit point
y en avoir d’autres que ceu.x pour lel'quels le picfem indéfini
Ini-mèmc eft employé. Nous avons vu le prclont indéfini
employé pour le préfent a t lu c l, & en ce cas , iln y
a aucun autre tems que l'on puifle lui fubftituer. On le
trouve employé comme préfent amérieuv; mais dans ce cas
nous trotivons d’autres tems que l’on peut lui fiibllitucr :
ainfi dans cette pliralé , je U rencontre en chemin, j e lui demande
où il va , l'on peut fubllirncr, je renconcrai, je dem.tn-
d.v , il allait. D ’oîi i*i fuit qu’on peut admettre deux f®rtes
de piéfeus anérieurs, favoir les tems qui répondent aux
fiiivnns, je rencontrai , j'allois. Ibid. b. Enfin on trouve le
préfent indéfini employé pour le préfent poftérieur, comme
dans cette plirafe,^« pars demain, poiiryr partirai. Je partirai
efi (Jonc im préfent poftérioiir. Retnarque de l'auteur
fur l'efpece de contradiélion qui fe trouve entre les principes
qui font ici développés, & la doélrine expofée dans l'article
Fu tu r .
§ 2. Syflémc des prétérits juflifii par les ufages des langues.
Comme nous avons reconnu quatre préfens dans notre langu
e, quoiqu’on n’en trouve que trois dans la plupart des
autres , nous allons y reconnoitre pareillement quatre prétérits
, tandis que les autres langues n’en admettent au plus
que trois. I. Le premier / « ;, j’ai été , laudavi , j’ai loué ,
a tous les caraéleres exigibles d’un prétérit indècini. Ufages
de ce tems pour défigner le prétérit aéliiel , le prétérit
pofiéricur , & le prétérit antérieur. 2. Le fécond de nos prétérits,
oit le prétérit antérieur fimjîle, fueram, j’avois été,
laudaveram, ]â\6\% loué. Obfervations iur la qualification
de plus que parfait que les g-ammairiens lui ont donnée.
Ibid. h. •5. Autre prétérit antérieur périodique , quife trouve
dans quelques langues modernes, ) ’eils été, j ’eus loué. 4. Enfin
nous avons un prétérit poftérieur , fuero , j’aurai été , laiida-
v r v , j'aurai loué. Ibid. io \ .a .
§ y Syfléme des futurs juflifié par les ufages des langues.
Nous devons trouver trois formes differentes pour l’cx-
preflion des futurs ; favoir un futur indéfini , qui doit exprimer
la pofiériorité d’exiffence as'ec abftraétion de toute
époque de comparaifun, futures fum , je dois être , laud.2-
turus fum, je dois louer. Ibtd. b. 2. Un futur antérieur ,
fnturuseram, je devois être , laud.iiurus eram , je devois louer.
3. Un futur poftérieur, fuiurus ero , je devrai être , Laudatu-
rusera , je devrai louer.
n i . Conformité du fyjléme des tems avez les analogies des
lansfics. Ibi.l. \ o^.a,b. .Analogiesdes lems dans quelques langues
jnodernesde l’Europe. Analogies des tems dans la langue latine.
Ibid. 103. b.
IV. Conformité du fyftème des tems avec les vues de U fyntaxe.
Ibid. 104. b.
V . De quelques divifons des tems, particulières à la langue
françoife. Des tems procliains ^ éioigisés. Ibid. 106. a , b. Des
tems pofitifs & comparatifs. lo:d. io y .a ,b .
V I . Des tems confidé'ét dans tes modes. Des tems de l’indicatif.
Ibid. 108. b. Syftême figuré des tems de ce mode.
Des tems de l’impératif. Ibid. 109. a. Syftême des tems do
ce mode. Des tems du fuppofnif Ibid b. Syftême des tems
de ce mode. Ibid. i io . a, b. Des tems du ftifijonélif. Syftême
des tems de ce mode. Ibid. 1 1 1. b. Des tems de l'infinitif.
Syftême des tems du participe. Ibid. 113. b. Syftême des
tems qui lui appartiennent. Obfervations générales. Ibtd.
114- a .&fuiv.
Tems. Les tems font une efpece de variation exclufivemeitt
propre au verbe. X . 756. b. XVII . 30. b. Tems fimples ; tems
compofésSc doublement compofés, dontplnficurs font fimples
en Latin & fur-tout à l'aflif. 1. 903. ,1. Langues modernes qui
u’ont point de tems fimples au pamf; tems compofés des verbes
pafl’ifs des latins. Ihïd.b. Trois tents principaux fimples ou nb-
l'clns, le préfent, le pafle & l’av en ir , auxquels on ajoute
les lems relatifs & combinés. III. 880. a. Dans les diverfes
manières de confidérer le tems en s’eft particuliérement attaché
à l’cnvifdgcr comme abfohi , conditionnel & relatif.
VII. 402. b. Des tems indéfinis. VIII. 670. a. Differentes
terminaifons appellees modes dont les tems font fufceptibics.
X. 737. a. Du tems préfent. X l i l . 314. a. Des prétérits.
33j^ b. Formation des tems en françoU. Suppl. IIJ. i%6.
Tems y adverbes de, I. 148. tf.
T E M T ems , ( CrUlq. fjcr. ) différentes acceptions de ce mot
dans l’ecriturc faime. Explication des expreflîons fuivames ,
racheter le tems, le tems de quelqu'un, tes terns des Jiecle-s
pajfés , les tems d'ignorance. XVÎ. 117.«.
T ems , ( Myihol. ) Comment on le repréfentoit. Différentes
parties du tems, perfonnifiées &. divifées. X V I . 1 17. a.
Tems, fymbole qui le repréfente. XV. 731. b.
Tems , ( Phyftq. ) H n’y .a rien en phyfique qui nous in-
tcrelfe pins immédiatement que l’état de l’a ir , isc les vaft.i-
rions du rems. XVI. 117. a. Inltniment dont on fe ft-rt
pour les obferver. Pourquoi les animaux paroiffentavoir pl:ij
de feiifibilité que les hommes fur les ebangemens de tems.
Il n'y a rien dont nous foyons plus êioigné.s que d’une bonne
théorie de l'état de l’air : mais on ne lauroit y parvenir fans
une fuite completie d’obfervations métcorotogique.s. Difîé-
rens lieux de la terre & différentes années pour Icfquelles
nous avons déjà des obfervations en ce genre. Ib'id. b. Forme
des obfervations de M. Derliam , qui peut fervir d’échantillon
d’im journal de cette nature. Remarques générales qui
fervent à montrer l’ufage de ces fortes d'oblervations. Exaêli-
tude avec laquelle on les fait depuis long-tcms dans l’aca-
démlc des fcienccs de Paris, ihid. 1 18. «.Froncftics du tems.
Précliiftions de la pluie 8c du vent établies fur les obfervations
des gens de la campagne. Autres obfervations plus
dignes de l’attention des leéteurs. i '’. Lorfquc le ciel eft
fombre , couvert, qu’on eft quelque tems de fuite fans foleil
8c fans pluie , il devient d’abord beau , 8c tourne enfuite à la
pluie. 2®. Un changement dans la chaleur du tems, produit
communément un changement dans le vent. Ainfi les vents
de nord 8c de fiid , qui font ordinairement réputés la caufe
du froid 8c du chaud , ne font réellement que les effets du
froid Sc de la chaleur de l’armofphere. Ibtd. b.
Tv/ij, v o ye z Obfervations météorologiques, X. 445. a. Xf.
31 1. a , b. Moyen de prévoir le tems par l’ofifcrvarion du
baromètre. Voye^ ce mot. Nouveau moyen découvert clans
les mouvemens d’une fangftie. Suppl. IV. 733. a,
Tems. Effets du tems fur les plamcs. La plupart des pl.tn-
tes épnnouiil'cnt leurs fleurs 8c leurs duvets au fo le il, 8c
les relîerrenc fur le foir ou pendant la pluie. La tige du
trèffe , s’enfle à la pluie 8c s’élève. Une petite fleur rouge
épanouie le matin dans les chaumes, indique une belle journée.
Comment les changemens qui arrivent dans le tems
peuvent influer fur les plantes. Tout bois s’enfle dans les tems
humides. Ufages qu’on tire de cette obfervation pour fendre
les rochers dans les carrières. XVI. 119. a.
T em s , ( Phdofoph. 8» Mordej ücle de M. Thomas ftir
le lems, qui a remporté le prix de l’académie françoii'e en
1762. La beauté cle cette piece l’a rendue digne d’être
tranferite i c i , pour être un monument à la gloire de l’auteur.
XVI. 1 19 .^ .
T ems des maladies, {^Médec. Patholog.) diverfes acceptions
du mot tems chez les pathologiffes. i®. La longueur du tems
a donné lieu à la divifion générale des maladies en aiguës
8c en chroniques. Maladies diftinguces ftiivant leur durée
en éphémères, perper-aiguës, per-aiguès , fimplemcnt aiguës,
aiguës par décidence, X V I . 120. a. 8c chroniques. 2°. Dans
le courant d’une maladie aiguë , les anciens ont diftingué
trois périodes ; le tems de crudité, ou , felon M. Bordeu ,
d’irritation , le tems de coftion, 8c le tems de crife. .Svmp-
tomes de la maladie dans ces différens tems. Autre divifion
admife par les modernes, le tems de l’invafion, le tems
d’augmentation , l’état où les fymptomes ne changent point,
8c le tems de déclinaifon. 3®. Dans les maladies intermittente
s , •‘Sc dans les fievres avec redoublement, on obferve
deux tems ou états , le tems de la rémiflîon , 8c le tems de
l'accès ou redoublement. Il eft très-impertant dans les maladies,
de faire attention aux faifons 8c au tems de la journée.
Ibid. b. Voyei anffi M a t in 8c So ir .
T ems , ( Marine j tems affiné , tems à perroquet, tems de
mer ou gros tems , tems embrumé. X V Î. 121. a.
T ems , ( Jurifpr. ) il lignifie quelquefois une certaine
conjonêhire , il fignifie au/fi délai. Tems d’étude. X V I.
I2 i. a,
T ems , {Mujîq.j le tems eft l’ame de la mufiqiie. Détrifi-
fez la proportion des tems , les mêmes airs rcfteronc fans
charme Sc fans fo rce ,8 c deviendront incapables d’émouvoir
8c de plaire. Sur les teins de la mufique des Grecs , voye^
R h y tme . Des tems de la mufique moderne. Nos anciens
muficiens ne rcconnoilToient que deux efpeces de mefures ,
l’une à trois tems Sc l’autre à deux. Ufages des fignes qu’ils
ajoutoient à la clé .X V I. \ni. a. Changemens que nous avons
faits à l’ancienne mufique, par rapport aux tems. Il y a autant
de différentes valeurs de tems qu’il y a de fortes de
mefures 8c de différentes modifications de mouvement.
Des divers tems d’une mefure : il y en a de plus fenfables 8c de
plus marquées que les autres, quoique de valeur parfaitement
égales. Diftinéfion des tems forts 8c des tems foibles.
Obfervations néceffaires pour apprendre à bien préparer les
diffonances. Ibid. b.
T E N
Tems, voye z M esure. Différence entre les tems & les
pics,dans la mufique des anciens. Suppl. IV. 370. b.
T ems , ( très-petit contour. X V I . 122. a.
T ems , ( Maneg. ) faire un tems de galop , arrêter un tems
ou un demi-tems. Tems écoutés ou fouienus. Tems du cheval.
XVI. 122. a.
T ems , Efhcadc de ( F.fcrime j X V I . 122. a.
T ems , ( P'énerie ) XVI. 122. a.
T E N A , ( Bot. ) efpece de bananier. Suppl. I, 784. b.
T É N A C IT É des humeuri, ( Médcc. ) effets de ce vice
des luimcurs. Signes de la ténacité trop augmentée. Remèdes.
XVI. 122. b. — Foyc^ V iscosité.
T énacité des os , ( Anatom. ) utilité des recfierciies
8c des expériences qu’il y auroic à faire i'ur cette ténacité.
L ’objet de cet article eft de rendre compte des obfervations
que rautcur a faites fur la ténacité de l’extrémité fiipêricure
du tibia dans le poulet pendant l’incubation , enfuite de celle
de l’extrémité inférieure des deux cubitus du cadavre d'un
adulte j 8c enfin fur la force que le calus acquiert dans les
différens tems des fraftures. Suppl. IV . 931. b.
T E N A IL L E , (A n s fe Métiers) ufaee de cet outil : mord
de la tenaille. X V I. 123. a.
Tenaille. Fabrication des groffes tenailles, vol. IX. des planches.
Taillanderie, pl, 3.
T enaille , ( ) elefeription 8c ufages de quatre
fortes de tenailles employées dans l"art des effais, XVI.
1 2 3. ê.
T enailles incijtvcs, (C/uV. ) dont on fe fert pour couper
des eliquilles 8c des cartilages. Trois différentes cf-
peces de ces tenailles. Leur defi-ription Sc leur iifage. X V I .
T enaille, (^Arqueiuf) differ entes fortes de ténailles des
arquebufiers. Leur defcriptlon 8c leurs ufages. X V I . iti-^.b.
Tenailles, des batteur.s d’o r , des bijoutiers, des metteurs
en oeuvre , des bourreliers, boutonniers, diarrons, cordonniers,
couteliers, diamantaires , X V I . 124. a. doreurs,
épingiiers , fondeurs , fourbiffeurs , graveurs, iiorlogers,
Ibid. b. menuifiers, orfèvres, potiers d’étain, ferniriers. Ibid.
123. a. Corneiiers-tableriers , taillandiers. Ibid. b.
Tenailles At h o ti, tenailles à vis des fourbiffeurs. XVII .
789. h. Tenailles des maréchaux, appellees tricoifes. X V I.
834- b. Tenailles des ferniriers. X VÙ , 829. 830. <7.
T enailles, des infeHcs, ( Infeflolog. ) partie creufe &
percée que plufieurs ùifeftesont au bout de la tête, 8c dont
iis fe fervent pour piquer , tuer d’autres infeftes , 8c les
fucer. X V I . t25. b.
T enaille, L ( Eonifîcai. ) efpece d’ouvrage extérisur ,
qui n’eft plus guere en ufage. Deux fortes de tenailles, la
fimple 6c la double. Défauts de cette forte d’ouvrage. Tenaille
de la place. X V I . 123. b.
Tenaille du foffé , on en diftiiigue trois fortes. X V I . 123. b.
Avantages de cette partie de la fortification. Méthode pour
conffruirc la tenaille à flancs, & la tenaille fimple. XVI.
126. a.
T enaille, (^Taéliq. des anc. Grecj ) ordonnance que les
Grecs oppofoient à la marche en colonne dire-fte. Maniéré
dont elle fe formoit. Suppl. IV. 932. b.
TENAILLONS , ou grandes lunettes , ( Fortifie. ) ouvrages
qui couvrent les faces des demi-lunes, 8c qui leur
fervent d’efpece de contre-garde. Méthode pour les conf-
miire. Différentes jiarties de la lunette. XVI. 126. b.
T E N A N T , (^Hijl. de la Cheval.) le teiians écoienc ceux
qui ouvToient le carroufel. X V I . ii6 -a .
T enant , ( BUfon ) différence entre les tenans 8c les fup-
)rts. Différentes fortes de figures employées pour tenans.
■ es premiers tenans ont été des troncs ou des brandies
d’arbres. Depuis on a rcpréfeiité les chevaliers tenans eux-
mêmes leur ccii. Origine des tenans repréfentés par différentes
fortes de figures. Ibid. 127. a. Poye^ Soutenant.
T enant, (^Blafon) fe dit d'une ligure humaine, d’une
main , 8cc. qui paroit tenir quelque piece dans un ecu. On
appelle tenans des figures d’anges, de faiivages, de fireucs ,
& c . qui feinblent tenir l’écu. Origine des tenans. Diff'erence
entre fiipports 6c tenans. Suppl. IV . 933. b.
T enans fi* abouùjfans, ( Jurifpr. ) aêfes dans lcrquels
on doit exprimer les tenans ôc aboutiffans d’un héritage. X VI.
I 27- «ï-
TEN A R E , ( AjyMo/.) foupirail des enfers , pris quelquefois
pour Tenfer luirinême. Orpliée pénétra par le Ténare
dans les profondeurs du royaume de Pluton. X V I. i i j .a .
Conjeélure fur l’origine cle la table de Cerbere. Ibid. b.
T enare y ( Géogr. anc. ) promontoire au midi du Pélopon-
ftefe , avec une ville du même nom. Temple de Neptune
fur ce promontoire. C e promontoire eft nommé aujourd'hui
le cap de Matapan. Mines de cryftal dans ce heu. .Marbre
ténarien. — Sommet du Ténare. Ibid. b. Poye^ T hyrides.
T E N Ç O N S , ( Lang, franç.) c’cft ainfi qu’oii appelloit des
queftions galantes fur l’amour , qui donnèrent lieu à l’éta-
blilTement d’une cour qu’on nomma en Provence la cour
d’amour. Cour à peu-prés feiiiblable qui fe tenoit enPicar-
T E N 759
die. Auteurs qui ont recueilli ces ter.çons. XVI. 127. b-.
F £ N C T E IU ,( Géogr. anc.) peuples de la Germanie. Hif-
toire de ces peuples. XVI. 128. a. Payer Usipiens.
TENDINEUX , centre^ {A n a t.) II. 828. (ï. Fibres teildi-
neufes. Payer T endon.
1 EN ÜON , ( ) la plupart des itiiifclcs ont an moins
deux tendons, qui font la tête 8c la queue du miifcle Epa-
nouiffement des tendons en forme de membranes Pover
APONEVROSE. Fibres tendlneufes. Blancheur des t’endons^
Les fibres des tendons agiffeiu fimplcment comme des cordes.
X V I . 128. b.
Tendons, leur formation. Suppl. I. 1 29, b. Leur defeription
leur ufage. VIII, 261. u. Obfervation fnr leur frottement.
Suppl. I. 447. a. Fibres tendineufes. Suvpl. H[. 978. a , b.
Diverfes obfervations 8c expériences Uir l’infenfibilité des
tendons. Suppl. IV. 776. b. 777. a , b.
T endons, ( Cbir. ) aiguille pour la future des tendons;
L 203.^ b. Machine pour la réunion des tendons e.xtcricur.s
des doigts & (lu poignet. IX. 761. b.
T endon d'Aciuile, ( Anatom. ) celui qui fert à étendre
le p ié , 6c qui vient du milieu de la jambe au talon. .Sa
defeription. Pourquoi un homme blefi'è au tendon d’Achillè
ne jieut fe tenir droit. L’éloignement du tendon d'A chille
fait tonte la force du pié , 6c plus ce tendon eft éloigne de
l’arciculatlon, plus il a de force. XVI. 128. b.
T endon d’Achille ,bleffure du {Chir. ) fi ce tendon eft
piqué, percé, ou coupé feulement en partie, le malade fe
trouve attaqué de fymptomes très ••dangereux. Cependant
les fymptômes font moins cruels par une bleffiire confidé-
rable que par une plaie légère. X V I. 128. b. Nos chirurgiens
ont rinalement hafardé cle réunir le tendon par la
voie de la future. Defeription de |.t maniéré dont Cowper
a fait cette opération. Ibid. 129. a. Extrait d’un mémoire de
M. Petit fur le même fujet. Defeription 8c ufage des tendons.
Caufe de leur rupture -, 8c de celle du tendon (i'Achille
dans les fauts. Rupture de ce tendon completie 8c inconi-
plerte. L’incomplerte eft trés-douloureufc 8c la complerte
ne i’eft point. Ibid. b. Dans la premiere on peut marcher, quoi-
qn’en fouffrant; dans la fécondé on ne le peut, quoiqu’on
ne fouffre point. Il eft très-important en chirurgie de con-
noitre toutes les différences des deux ruptures. Ibid. a.
Tendon d’Achille. De fa rupture 8c de la maniéré de le
réunir. X IV . 438. b. 8cc- Les efforts que l’on fait en fautant
peuvent le rompre. 726. a. M-achine pour fa réunion. IX
76t. b. XI. 829. b.
Tendonsytn terme de maréchallcrie , efpece de cartilage
qui entoure une partie du pié. On eft obligé de l’extirper
pour guérir le javart encorné. X V I . 130; b.
T E N D O U R S , {terme de Relation) tables garnies de bois par
les cotés, dans lefquelles les Turcs s’enferment jnfqu’à la
ceinture. XVI. 130. b.
TEiiDVCE yTendrement yTendreJfe ,{Lang. franc.) différens
ufages de ces mots. XVI. 130. b.
T endre, {Statuaire en fon te ) en quoi confifte ce tendre
, fi bien exprimé par le fpirantia mrRUùs ara de Vireile
X V I. 130. E ^ ‘
T endre <i caillou , ( Boc.m. ) arbre d'Amérique dont le'
bois eft d’une extrême dureté. Defeription imparfaite de cet
arbre. XVI. 130. b.
TENDRESSE, ( Synon. ) différence entre tendreffe 8c fen-
fibilité. Suppl. IV . 933, b.
TÉNÈBRES , Obfcuriié, N u it, {Synon. ) Différences entre
ces mots. X V I. 13 1. j .
T énèbres, ( Offij.yiicr.) différentes acceptions Sc nfat^es
de ce mot dans l’écriture. XVI. 131. a.
T énèbres , de la pajfwn, ( Crhiq. facT. ) ténèbres qui arrivèrent
à la mort de Jefus-Chrift. On demande fi elles furent
imiverfdles , ou fi elles ne s’étendirent que fur la Judée;
XVI. 13 1 . <3. Difficulté de décider cette queftion. La plupart
des interprètes ont prétendu que p^r toute la terre ,'i\ ne faut
entendre ici que la Judée. On cite ordinairement le témoignage
de Phlégon qui parle d’une éclipfe de foleil mémorable
arrivée l’an 30 ou l’an 32 de Jefiis-Chrift; mais comme
elle ne tombe point fur l’année 33, elle ne peut avoir
de rapport à l’événement dont il s’agit. D ’ailleurs le paffage
de Phlégon eft cité par les auteurs d’une maniéré fi differente
, qu’on ne peut en rien conclure. Les mêmes variations
ont lieu par rapport à l’éclipfe mentionnée dans les annales
de la Chine. Il eft vrai que les jéfuites ont prétendu que les
annales de la Chine dlfent qu’au mois d'avril de l’aji 32
de J. C. il y eut une éclipfe de foleil , qui n’étoit pas
felon l’ordre de la nature. Ibid. b. Et ils ont paru croire que
cette éclipfe 8c les ténèbres arrivées à la mort de Jefus-
Chrift , font une feule 8c même chofe. Mais plufieurs
aftronomes européens ayant calculé cette éclipfe ont trouvé
quelle ètoit naturelle &. qu’elle n'avoit rien de commun aveo
les ténèbres de lapaffionde notre Sauveur. Autres remarques
qui appuient cette affertion. La plupart des éclipfes dont parlent
les annales Chlnoifes, ont été troux’ées fauffes par nos