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rois ))ar M. Vaillaju. Leur origine. Portrait du grand Mi-
il’ iidute. Ibid. b.
Pont, royaume de. Manière de bâtir dans ce pays. IX.
804.. /.
Pont , freres du , ( / / ( / ? . ) conrraternités formées
fur le déclin de la deuxieme race , & au commencement de la
troifieme , pour s'oppol'cr aux brigand.rgcs qui rav.igcoicnt la
France dans ces tems d’anarchie. Hinoiic abrégée de cet ordre
religieux. Suppl.W. ^O'j. a.
P Ü N T A C , (■ ville (le France dans le Béarn. Eloge
des ouvrages de M. Jean de la Placctie , né dans cette ville.
XIII. 7^-. 2-.
PONTAILLER , ( Geop^r.') ville de Bourgogne. Les rois
de la deuxieme race y avoient un palais. Suppl. IV. 503. a.
RévriUitions que cette ville a ciTuyées. Son étaepréfent. Ob-
lervntions fur F rançois, Jacques 6é Gafpard Co q u e t, nés dans
te lieu. 7/-;.^. i.
Pon!.îillcr. Obfervations fur cette ville. Suppl. 1. 692. b.
P O N T A L , ( Géogr. ) vaPc canal qui fert de port à Cadix.
Sadcfcrlpcion. X lll. 7 3 .é.
PÜ N T -A -M O U S SÜ N , ( Gfcgr.) ville de France en Lorraine.
Prérogatives que lui accorda l’empereur Charles IV.
Ses accrciiTemcns. Divers établiflcmens fondés dans cette
vdlc. X lll. -3 . é. Ohlcrvatious fur la vie 8c les ouvrages de
Jean Barclay . né à Pont-à-Mouflbn. 7iii7. 76. u.
PO N T A N U S , fonépitaphe. V . 817, i.
PoNTANus , (Jeun Ifuuc) fes ouvrages. VIII. 108. b.
PON TA RLT LR, ( Géo^r. ) ville de la FraHchc-Comté.
Son ancienneté. Son château. Sa population. XIII. 76. a.
Pcniuilier. M. IDrotz, avocat de cctte ville , a fait voir dans
un ouvr.agc public en 1760 que Vanuricu 8c l'jbiolica des Itinéraires
ne convcnoicnc point par les diftances à Pomarlicr.
Origine Sc hiPoire abrégée de cette ville. Suppl. IV . 503. b.
Hommes de lettres (uii y font nés. Ibid. 304. a.
PON T-AUDEM ER , (Geogr.) ville de Normandie. D i-
verfes confidérations qui la rendent remarquable. Origine de
fou nom. Scs révolutions. Ouvrages de Pierre de V a llem ont,
né à Pont Aiidemer. XIII. 76. a.
Pont-Bcuuvoijin , ville du Dauphiné. X llt . 76. b.
Por.t-d'Adam, bancs de fable dans la mer des Indes. X îfl.
76. b.
Vo'sy-de-ry}rche, \ Gèogr. ) ville do Normandie. XIII. 76. h.
P ont - de • C Arche , cette ville fondée par Cliarles - le-
chauve. Rollct , gouverneur du château , en apporta les
clés à Henri IV en 1389- Le flux 8c reflux de la mer
s’y fait fentir fous le pont. Rivières qui entrent dans la Seine,
pre- de cette ville. Mannfaélure établie dans ce lieu. Suppl. IV.
304.. /.
Pont-dc-Royun, petite ville du Dauphiné. XIII. 76. b.
Pont-dc-Sé, ville de France dans l’Anjou. Obfervations fur
le nom de cctte ville. Par qui clic a été poifédée. Défaite des
troupes de Marie de Mcdicis fur le pont (îe cette ville. C e pont
nommé dans les commentaires de Céfar. X III. 76. b.
Font-di-Faux , petite ville de France dans la BrelTe. XIII.
•76. b.
Por.i-dc-Vefle, petite ville de France dans la BrePe. XIII.
76. b.
Pont-Ju-Chuteî, petite ville de France en Auvergne. X III.
76. é.
PON TE -D I-L IM O SAN O , ( Geo^r. ) pont de pierre antique,
bâti dans le comté de Molife au royaiuue de Naples.
Inlcription latine qu’on découvrit en 1724 fur un de fes piliers.
XIII. 77, a.
PO N T E F E L L A ou Ponreba , ( Géogr. ) ville fituée aux
frontières de Tltalie 8c de la Carinihie. C ’eP le paffaeç le plus
aife des A lpes. XITl.77.tf.
J’ O N T E S , ( Füll. rom. ) pont» fur lefqiiels les citoyens
pafl'oicm pour donner leurs fuffrages. Bulletins qu’on leur
renicttoic à l’im des boucs du pont. Précautions qu’on prenoit
pour éviter la confii/Ion 8c les tromperies au pafTage de ces
ponts. Ces précautions devenues inutiles dans la décadence de
la république. XIII. 77. b.
P o s t e s , (^Minér.) roches qui fervent de couverture 8c
d’appui aune veine métallique. X l l l . 77. b.
P o s t e s ,{Géogr. anc.) i ”. ville d’Angleterre, aujourd’hui
Colcbrook. Origine de ces deux noms. 2". Ville de la Gaule
bclgique. XIII. 77. b.
Pontes, lieu aujourd'hui nommé P»nchss fnr la route d’A miens
a Boulogne. Différens noms qu’a eus le pays où il eft
fitué. Suppl. IV. 304. tf.
PO N T -EU X IN , ( Géogr.anc. ) aujourd’hui la mer Noire.
X l l l . 77. b. Pourquoi cette mer fut anciennement appellée
Axenus, inhofpitaliere, 8c ce nom changé enfuite en celui
à'Euxinus. Bornes 8c étendue du Pont-Euxin. Sa figure fur
les cartes géographiques. Ses divers autres noms. IVI.Tour-
nefort obferve q u e , quoi qu’en aient dit les anciens, cette
mer n’a de noir que le nom. Ibid. 78. a. Précaution des
anciens , lorfqu’ils navigeoient fur cette mer. Ignorance des
Grecs modernes Ôc des Turcs dans l’art de la navigation.
La mer Noire a peu de bons ports. Ouvrages dcfi Génois
pour faciliter le commerce lur cctte mer. Piecligicux charge-
mens que fit dans l’Archipel le déboi dement du Pont-Euxin ,
dont parle Diodorede Sicile. Ibid. b.
Pont-Euxin , fes ravages par fou dégorgement dans la
mer Egée. IV . 797. .1. Pourquoi les anciens l’ont appellé
hofpit.iiier. V I . 209. a. Navigatiou d’A nicn fur le Pont-Euxin.
XII. 376. i . 377.4. MtR No ire .
PON F-FRAET , ou Pont-Fret, Pont-Fmbl , ( Geogr. )
ville d’Angleterre. Origine de fon nom. Obfervations fur Jean
Bramhall , primat d’Irlande , né dans cctte ville , 8c liir Richard
I I , (lui y finit fes jours. X l l l . 79. a.
P O N TH IE U ,/ r , ( Géügr. ) contrée de France dans la
Picardie. Origine de fon nom. Celle du comté de Pomiiieii.
Obfervations fiir ce pays. Ses lieux principaux. X lll. 79. j .
Ponthieu. Ancien droit de naufrage des habitans de ce comté.
IX.P
O N T !A ou Pontiee, (Géugr. anc.) ifle de la cote d’Italie.
Cette ifle fameufe autrefois par l’exd de diverfes per-
fonnes qu’on y reléguoit. Par qui elle fut habitée. Viéloirc
que les Génois rc-mporicrent près de cette ifle en 1433.
Son état préfent. XIII. 79. a. Deux autres ifles 8c une ville
d’Italie, nommées aiifli Po/iz/tf. J/’/rf’. b.
-Po sTtA , (Myf/i.) temple de Vénus Poniia dans le territoire
de Corinthe. X111.79.é.
P üN T IA S , ( Gèogr.) eaux minérales de Pontias en Dauphiné.
Suppl. IV. 73. b. Vent du Pontias. Ibid.
PO N T IF E , Grand-Pontife , ou Grand-Pretre, (^Thèolog.)
clicf de la religion 6c des facrificateurs chez les anciens Juifs.
Durée de cette dignité depuis Aaron jnfqu’à la prife de Jé-
rufalcm par Titus. Fonélions 8c privilege particulier du
crand-poniife. L ’oracle de la vérité attaché à fa perfonne.
Regies paiticuliercs des moeurs qui lui croient impofées.
D e l’cription de fon habit. XIII. 79. b. Foye^ PrItre , grand-.
Cérémonies de fa confécration./é/ù. 80. a. Foye^ 0 ^'CTlON.
Fo -n t i ie , yoüvt:/-ji« , (Il.'ß.rom. ) chef du College des
pontifes. Clalfe du peuple d’où il étoic tiré. Quelles étoient
tes fonftioiis. Maifon qu'il hahicoit. Efpece de fouillure qu’il
fe faifoit un devoir d’eviter. XIII. 80. a. Le titre de fbu-
veraln pontife réuni dans la fuite .1 la perfonne des empereurs.
Différence qui fe trouva entre le Ibuverain pontife
des tems précédens , 8c rcmpereui jouiffant de cette dignité.
Comment fe faifoient les élefUons des grandes prétrifes des
provinces. Par rapport aux adoptions , l'intervention de l’empereur
ou d’un magiflrac fut lubfUtuéc à l’autorité qn’exer-
çoh à cet égard le college des pontifes. Le fouverain pontife
, du tems de la république, ue pouvoir fortir d’Italie.
Le titre de fouverain pontife rendu commun à tous les Aii-
gufles qui régnoient enfemble , depuis ravénement de Bal-
bin 8c de Pupien à l’empire. Cette qualité ne cdTa d’ètre
prife par les empereurs , que lorfque Graiieu fucceda à
ValentinicB. Ibid. b.
Pontife, fouverain : fon éleiftion. III. 681. a. X V I . 623.
b. Pourquoi les empereurs prirent tous le titre de fouve-
rains pontifes. IX. 33. a. Suppl. I. 178. a. D e la confécra-
tion des pontifes romains. Suppl. IL 354. a. Premier empereur
chrétien qui cefla d’en remplir les fonûions. 5«;»;?/. I.
Pontife, {H iß . rom.) variations dans le nombre de ceux
qui compofoient le college pontifical. Premier plébéien qui
parvint au facerdoce. Etymologie du mot pontife. Priv'ileges
de ceux qui ctoicutrcvfttus de cette dignité. Leur habillement.
X lIL S i .t f .
Pontifes , leur éleélion. X V I . 625. h. Cérémonie de leuf
confécration. III. 903. b. Pouvoir (les pontifes par rapport
aux jours de fêtes; autorité fingulierc que leur donna le
privilege de pofl’éder le livre des f’aftes. VI, 419. b. 420. a.
Leurtréfor. VI. 819./’. X V I . 397. h. Scribes des pontifes.
XIV. 812. tf. Symbole de la dignité pontificale. X V . 729. a.
P O N T IF IC A L , college, {Aniiq. rom.) pouvoirs 8c fonctions
de ce college. Variations dans le nombre de ceux qui
le compofoient. XIII. 81. a. Privileges des pontifes. Leur
éleélion Anciennement le fouverain pontife ne prononçoic
fes décifions qu’au nom de fon college. Mais fous les empereurs,
le college pontifical s’en remettoit le plusfouv entà
la volonté de l’empereur, qui même confulioit aflez rarement
fon college. Cependant les empereurs lui laiflerem aiifii
une autorité qui n’avoit pas toujours befoin de leur concours-
Exemples. Ibid. b.
PO N T IF IC AU X , livres, ( Antiq. rom. ) IX. 604. tf.
P O N T IF IC A T , {H iß . des papes) voye^ Pape. Autrefois
la confécration des papes étoit différée, jufqn’à ce que l’empereur
eût donné len confentement. XIII. 81. b. Ce fut
Louis le débonnaire , qui le premier abandonna fon privilege.
Origine du nom de pieux donné à ce prince par les Italiens
, 8cde celui de débonnaire que lui ont donné les François.
Ibid. 82. tf.
Pontificat , ( HIß. anc. Mèdaïll. ) époques du pontificat
dans les racdailles grecques. X. 239. a.
PON TIGN Y»
PO N T IG N Y , ( Gèogr. ) abbaye fur les frontières de
Boiirgogiie 8c de Ciianipagiie, deuxieme fille de Cireaux.
Divei fes obfervations hifforiques fur cette maifon religieufe.
Suppl. IV. 304../.
PON TIL , ( Ferrer.) defcripiion Sc ufage de cet inflrii-
ment. X III. 82. a.
PONTINS ,^marais , ( Gèogr. ) Suppl. III. 841. tf , b.
P O N T L É V Ê Q U E , ( Gèogr.) diverfes obfervations fur
cctte v ille de Normandie. XIII. 82..;.
PO N TO IS E , ( Gèogr. ) ville de France , capitale du
Vexin françois. Diverfes obfervations fur cette ville. XIII.
82. tf. Scs nnciens noms. Le corps de S. Ouen transféré de
Clicliy à Rouen par Pontoife. La voie romaine , de IWiien
â P.iris, paflbit par Pontoife. Obfervations fur Philippe, duc
de Bourgogne , quatrième fils de Jean de Valois , roi de
France , né à Pomoife en 1341. Renonciation que la veuve
de ce prince fit lur fon cercueil. Conduite qu’elle tint en-
fuite. Ibid. b. übfcrvacioiis fur la vie 8c les ouvrages de
quelques liommes de lettres , nés à Pontoife. André Chevil-
Itcr; Jean Deflyons; André Diival ; Nicolas Flamci ; Sé-
balhen Vaillant ; François Villon. Ibid. 83 .tf.
Ponroije. Roc de pierre v iv e qui domine fur deux de fes
rues. Dégât que cctte ville a fouflert en 1767 par la chûte
d’une partie de ce roc. Abbaye de bénédiélincs angloifcs.
Hifloirc de l’abbayc de S. Martin par don Claude Etiennot.
Hommes do lettres nés à Pomoife. Suppl. IV. 304. b.
P O N TO N S , {Arrill. ) bateaux qui fervent à former les
ponts fur Icfquels on fait pafl’er les troupes 8c le canon. Différentes
fortes depontons. Obfervations fur ceux qui l’ont faits
de cuir bouilli. Ouvrage à confulcer. Poids d’un ponton. Vaif-
feau (le ce nom , dont il eft fait mention dans les commentaires
de Céfar 8c dans Aulugelle. XIII. 83. b.
Ponton, pont compofe de deux bateaux, &c.
XIII. 83. E ' I l
Ponton, voyc^ B a c .
Ponton, efpccedo bateau qui fert à foiuenlrlos vaiffeaux
quand on les met fur le côté : clefcription. X ltl. 83. b.
Ponton à recreufer les canaux 8c les ports de mer. Deux
efpeces de pontons deffinés à cet ufage ; maniéré de le» employer;
fervice qu’on en tire. Manière clout on les fait dans
le port de Cette. XIII. 84. a. Defeription du travail auquel
ils fervent. Ibid. b. Dépenfe nécelT.iire pour l’acqulfuion 8c
l'entretien de deux pontons 8c autres machines nécelî'aires pour
ce travail clans ce meme porc./itù. 83. tf.
PO N TO RM E , {Jacques ) peintre. V . 318. a.
PO N TO R SO N , {Gèogr. Jurijpr.) réglement fur les
duels dans les privileges des habitans de Pontorfon. V ,
162. b.
PO N T P É AN , {Minéral. ) machines qui fervent à epuifer
les mines de ce lieu , 8c à en tirer le minéral. XIII. 9. b. vol. \'I.
des planch. Métallurgie , plomb.
lur Me,fe , {Gèogr.) Suppl. IV . 813, b.
_ PO N T SA IN T E -M A X ÉN C E , ( Geùgr. ) petite ville de
rifle dcFrance fur l’Oilc. XIII, 83. a. Son ancien nom. Il p,a-
roîc que c’efl un des plus anciens paffages de l'Oife. Martyre
que Ste Maxence fouft’rit clans ce lieu. Obfervations fur Guérin
, chevalier de l’ordre de S. Jean de Jérufalem , né dans ce
lieu. Ibid. b.
PO N T S .ô INT-ESPRIT , ( Gèogr. ) ville de France au bas
Languedoc. Remarques fur le pont de cctte ville. Sa citadelle.
Eglile 8c hôpital fondés dans ce même lieu. Droit qii’oii y love
fur le fel. Territoire au-delTous du Pont-Sai«c-Efpric, le long
du Rhône. XIII. 83. b. Voyc^ ci-deffus Ponts de l’Europe,
P O N T Y , ( Verrerie ) piece faite fans que l’ouvrier , pour
former l'ouverture , ait attaché fa canne au fond de cctte pièce.
A quelle occafion l’iifage de faire des vaiflêaux avec le fond
plat s’eft aboli. Inconvénient attaché au ponty. En quoi cou-
fille l’art de s’ahflenir de faire de ponty. Canne .à relloa dont Es
verriers fe fervent dans ce but. Maniéré de l’employer. XIII.
S6. tf.
POO LE , ( M.itthieu ) théologien anelois. XVII . 672. a.
POPA o u , {Antiq. Tom. \ minière qui égorgeoit les
viélimcs , après qu’elles étaient alibmmècs. Son habillement
XIII. 86. E
PO PA IN CO U R T , ( Jean de ) premier préfident au parlc-
nicnr de Paris. X IV . 422. a.
P O P A Y A N , le , { Gèogr. ) province de rAmerique méridionale.
Ses produéHons. X i l l . 86. b.
Popayan , ville capitale dc la province de cc nom. Sa population.
Les tremblcmens de terre fréquens dans cctte comrée. XIU .86 b.
P t^ E , {Alexandre) examen des épîtres qui compofent
^“ '‘ Diomme. V . 822. tf. Son poème fur les médailles.
X V II . 618. tf. Trnduélion françoifede quelques vers de Pope
furA(l(liffon.6 i8 .E 6 i9 .tf. ' ^ ^ l
pSm S 'w r n. 388. j.
POl LITE , {Anatom.) sixxIçXq de ce nom, XIII. 86. b.
Rvyt'3; Jambe.
Tome II,
P O P 4 9 5
Pôp/;«r. Defeription d’une veine 8c d’nne artere , dites
poplnces. XIII. 86. b. Voyc^ SURALE VEINE 6- C r u r a LU
ARTERE.
P ü P L IC A lN , Populicain , Poblicain , Publicain , ( Hiß
eccl.) maniclicen. C e l l en occident que les manichéens ont
etc appelles deccs noms. Leur chef, nommé r./z/é-, découvert
en 1198 , dans le Nivernois, 8c brûlé ; réflexions fur cctte acro-
c ité .XI ll, 8 7 ,tf.
PO PM A , ( Aûfone ) fes ouvrages. VIII. 3 f 8. b.
P O P U L A G O , ( Potan. ) caraéicres de te genre de plante
nomme comnumément /éuti d’eau ou de marais. Ses cfpe-
ces. Defeription du populago à grandes fleurs. XIII. 87. a.
Lieux ou il croit. Qualité caiifliquc de cette plante. Ibid, b
DE MARAIS.
POPULAIRE , E i .it , ( Gouvernem. ) autrement Démocratie,
voyc^cc mot. Dans un état populaire, le particulier regne
parla pmffancc dc la loi 6c la liberté d.s fuft'ragcs. La vertu eff
le principe de cc gouvernement. Réflexions de Pontius
général des Samnites, 8c de Cicéron, fur la vertu des Romains.
X l l l . 87. b.
Populaire^ , {Hiß. Moral. Politiq. ) dans tous les états
toujours défié des liommes trop populaires.
X i l l . 07. b.
Populaire , haine , exemple. II. 330. b.
Populaires : la noblcffe romaine étoit diviféc en deux factions
, les grands 8c les populaires. XIII. 87. b.
Po p u l a ir e , {Mèdec. ) v o y q E ndémique iS-Ep id emiq ue -
Mahdics populaires de l’été ; rcmecies faliiraires en ces cas.
XIII. 87. b. Maladies de l’automne. Ibid. 88, a.
PopuLurcs, maladies , voye^ à l’article particulier de chaque
failon , les maladies qui lui font propres.
PO PU L Ä R E S , ( Hifl. rom. ) dilléreiice entre les populäres
ik\t%optimates chez les Romains. XI. 316. b.
POPU LA T IO N , {P h y f Polit.Morale) calcul de M. W a llac
e , favant auteur anglais , par lequel il prouve que , depuis
le premier liomiiie jufqu’à l’an du monde 1233 , le
nombre (les hommes avoit dû s’accroiire de 4 i2 ,3 f6 ,8 6 o ,
41Ö. XIII. 88. tf. C e calcul fondé fur des données qu'il
femble cjii’on ne peut contefler , a cepetidant l’expérience
contre lui ; car fi 1 on calcule fur le même principe la propagation
depuis le déluge , on trouvera que la quantité des
hommes aéluellcment vivans fur la terre, feroit innombrable.
Cependant cette quantité n’eft cflimée par le même
auteur qu’à mille millions d’hommes. Prétendre trouver la
raifon de cctte différence dans les maux phyfiques 8c moraux
qui alfiegent la nature humaine, c’cll n'oppofer que
des caiifes accidentelles 8c locales à une difficulté générale.
Ibid. b. C c n ’efi donc point dans ces caiifcs que l’on trouvera
celle de la différence qui exilic entre les calculs Sc la réalité
; mais dans les faulfcs opinions fur lefquelles ces calculs
font fondés. D e la population dans les fieclcs reculés. O b-
fervatiems qui prouvent que le monde étoit plus peuplé
autrefois qu’il ne J’eff aujourd’hui. Force de l’année grecque
envoyée au fiege de Troy e. Ancienne population de
la Grccc , Ibid. 89. a. de l’Egypte du tems d’Amafis 6c de
Sefoflris, de l’AlTyrie 8c dc la Baélriane du tems dc Ninus
8c de Sémiramis, de l’Italie 8c de la Sicile, avant qu’elles
euffent été fubju^uées par les Romains. Ibid. b. Ancienne
population des Gaules du tems de C é fa r , de la Palelline
(lu tems des Hébreux. 11 paroic que toutes ces nations ont
été plus nombreufes qu’elles ne le font de nos jours. Mais
CCS confidérations ne fuffifent point pour prouver que la
terre entière fut plus peuplée autrefois qu’elle ne l’cfl aujourd’hui.
Nations chez lefquelles la population paroit s’éire
augmentée. Un grand nombre de favans anciens 8c modernes
ont penfé que l’efjiece humaine avoit fouffert de
grandes rédiiélions. Population aéluclle de l’Europe , feloti
Volfius 8c Hühner. Sentiment de M. de Montefquicu fur
la dépopulation graduelle de la terre. Ibid. C)Q. a. Reclier-
che (les caufes, foit morales , foit phyfiques de ce prétendu
dépériffement de l’efpece humaine. Réflexion fur les
obfiacles qu’a éprouvés I’ctabliffement de l’inoculation 8c
fur les heureux effets de cette méthode. La fomme des
b.ens 8c des maux que la nature a attachés à notre exiftence,
paroit être la même dans tous les tems ; l'univers efl aufil
conflamment le même par rapport à nous. Ibid. b. Ne peut-
on pas prêfumcr que par une fuite des loix de cet univers
la quantité des êtres vivans qui l’habitent, efl déterminée
en raifon direifle de la nécelfiié réciproque qui eft entr’eux
8c les globes dont ils couvrent la uirface? Paffage fur ce
fujet, tiré (le l’Effai fur le mérite 8c la vertu. De ces principes,
il réfulte que la population en général a dû être
conflante, 8c qu’elle le fera jufqu’à la fin. Ibid. 91. a. S’il
a été des tems où l’on a remarqué plus ou moins de rareté
dans l’efpece humaine, c’eft que la population chan-
geoit de place, ce qui_ rendoit les diminutions locales. T o u t
ce que rapportent Ics'hiftoriens de l’antiquité , fondé fur
des infians & des cas particuliers , a bien peu de force contre
des loix cternsllei & générales. Obfervations qui mon-
l l U i i
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