850 VER VER VERTEBRES, {Chirurg.) luxation 8c clillenfion de celles
du cou. E’*'- 3 >8. De la luxation iSc de la fradure de ces
vertébrés dans le cas de fnfpenfiüii. Suppl. IV . 8^3. a , b.
854, J. 8^6. b.
VERTEBRES du cheval, f tV/dw/j. ) Suppl. III. 418. a.
, V E R T IC A L , ( ytjhon.) cercles verticaux 014 azimut baux.
Leur uCge. • Premier vertical. Vertical du ibleil. XVII .
172. b.
Vertical. Cercles verticaux. I. 9 11. a. Premier vertical.
XIII. 289. b.
V ertica l , /’/jfl. ( A-r/^ciffiv. ) XVII . 17a. E
V ertical , plan. ( Gnomoniq. ) Sa décliiiaifon. IV . 696. h.
V ertical ; (SeShons conio.) plan v ertical, liane verticale.
X V ü . 172. b.
V ertical, c.idran : ( Gnomoniq.') ligne verticale. Maniéré
de tracer cette ligne fut un plan cjuelconque. X V i i.
172. b.
VERTICÎLLÉES , ( Botan. ) pkuucs dont les fleurs fe
trouvent mêlées avec de petites feuilles qui viennent en
forme de pelbn , autour des articulations de la tige. Caractère
particulier de ce genre de plantes. Efpeces comprifes
dans ce genre. X V ll. 173. a.
VERTIGE . (^Médecine) £tym. du.mor. Deuxprincipales
efpeces de vertiges dillinaiées jnr le% noms di idiopathi'que &
de fympcithique. Des caufes t!u vertige. 0 ;î dlAingue celles
qui excitent le dérangement du cerveau qui donne «ailîance
au vertige; XVII. 173. b. celles qm metient cette difpofi-
tion en jeu ; & enfin celles qui donnent le vertige momentané
aux peribniies qui n’y ont aucune dii'pofition, 6c qui à
plus forte raifon renouvelienr le paioxylme chez les autres.
Jbid. 174. La maniéré dont cvs c.mfes agilfeiit, eA ref-
t-oe julqu’à ce jour dans une profonde obfcurito. Il futHc de
remarquer que le vertige étant une dépravation dans l'exercice
de la viAon , il faut néceflairement que les nerfs qur
lervcnt à cette fonclion, foient aftecAés par des caufes in--
terieure», de h même façon qu’ils le feroient par le niouve-
juciit ■ circulaire des objets extérieurs ; que çette affeftion
doit avoir différentes caufes dans lc'vôrtjg& idiopathique,
dans le vertige fympathique, 6c d.m3.le}vertige inomema-
nc ; que dans le premier, le-dérangement eA furemeni
dans le cerveau, & dans le dernier,.il n'eA que dans la
rétine. Oüfervations cadavériques qui confirment ce qui vient
d'etre dit au Aijet du vertige idiopathique. Ibid. b. Dans un
quartier de la Suilfe , les boeufs, à ce que dit "Wepfer , font
très-Aijcts à oette maladie. -Commcn-v-lifs bouviers Iss en
délivrent. Lorfqtie le vertige a fou.ffisge dans le cerveau,
il eA très-difficile à guérir, 6c conlhik-fouvent à la mort,
après avoir dégénéré en affeilion foporenfe. Quelquefois il
dégénéré en mal de tète opiniâtre, üir.peut en efpérer la
guérlfon, s'il doit fa nailfmce à quelque caufe qu'on piiiire
aifément combattre. Le vertige A’iiipailiique eA moins dangereux
que l’autre. Jbid. 173. a. Des méthodes qui ont été
inifes eu oeuvre pour la guérifon de cette maladie. Doclrine
de routeur fur le traitement du vertige, Ibid. b.
Vertige , fon premier degré. VI. 70. a. Caufe de celui qui
précédé I’evanouiiTemdnt. 122. a.
V E R T IG O . ( Manege ) tournoiement de tête qui arrive
à un cheval , & qui dégénéré eu folie. Caufes & lymptomes
de cette maladie. XV-ll. 176. u. Vo y ez Suppl. III. 418, a.
V E R TU ', { M ou!. Puiitiq. ) il eit plus fur de connoitre la
vertu par fentiment , que de s’égarer en raifonnemens fur
fa nature. Les idées qubn s’en forme , dépendent beaucoup
des progrès qu’on y a fuies. Il eA vrai qu’en général les hommes
s’accorderoienr alTez fur ce qui mérite le nom de vice
ou de vertu. A*les bornes qui les féparent étoient toujours
bien diAiuAes ; mais le contraire arrive fouvent. XVII, 176.
a. D'où l’on voit la néceflité des principes Amples & généraux
, qui nous guident 8c nous éclairent. Eclairez donc votre
efprit, écoutez votre raifon , livrez-vous à votre confcience,
& vous cüAinguerez bientôt la vertu. Le mot de vertu répond
dans fon origine à celui de force. Il ne convient qu’à des
êtres qui , foibles par leur nature, fe rendent forts par leur
volonté. La vertu donc n’eA autre cliofe que l'obfervaûoa
conjlante des loix qui nous font impofées , fous quelque rapport
que L’homme fe confidere. Elle eA u n e , fmiple & inaltérable
dans fon effence ; elle eA la même dans tous les tems, tous
les climats, tous les gouvernemens. Ibid. b. Il eA certain
que par-tout, riiomme défintéreffè veut effentiellement le
bien ; il peut s’égarer dans la voie qu’il choifit, mais fa raifon
eA au moins infaillible , en ce qu’il u’adopte jamais le
mal commentai, le vice comme vice , mais l’un & l’autre
fouvent comme revêtus des apparences du bien 8c de la
vertu. On a bean nous oppofer des philofophes, des peuples
entiers rejetiant prefque tous les principes moraux, que
prouveroit-on par-ià que l’abus ou la négligence de la raifon ?
ca r, excepté ces peuples, tout aufii obfcurs que peu nombreux,
les regies des moeurs fe font toujours confervées partout
ou l’on a fait iifage de la raifon, Ibid. ijy . a. Mais d’oii
viennent donc les difficultés de fixer les limites qui féparent
le juAe & l’injuAe? Elles viennent, i®. de l’intérct & des
pafuons qui jettent fous ent d’épais nuages' fur les vérités les
plus claires; 2“. des fubtilités des caAiiAes, de leurs fauff’es
maximes, & de leurs vaines diAinaions ; 3^ ces difficultés
ne regardent jamais les principes généraux, mais feulement
certaines conféquences éloignées, On nous fait uneobjeaion
plus grave ; c’t'A, dit-on , parce que la vertu cA avamageufe ,
qu elle eA ii uiuverlcllement admirée. Eh ! cela feul ne‘ prou-
veroit-il p.is que nous Ibmmes formés pour elle ? Mais d’ail-
leurs, i,'cfl-on pas plus Ibmié à dire , qu’indèpendaiument
d aucun avantage im incdiat, il y a dans b v en u je ne fais
quoi de grand, de digne de l'Iioimne , qui fe fait d'autant
mieux fe iu ir , qu’on médite plus profondément ce fujet ?
Ibid b. Ne fcmble-t-il pas même que c’eA dans les revers
qu elle eA plus b e lle , plus intérefTattte ? Loin de rien perdre
alors de fa g loire, jamais elle ne brille d’un plus pur éclat
que dans la tempête & fous le nuage. On va plus loin : la
vertu cA , dit-on , purement conventionnelle, les loix civiles
font U foule regie du juAe & de l’injuAe, tk avant elles
toute aAion étoit indifférente. Cette affertion n’eA-elIe pas
auAi abfurde , que A l’on prétendoic que la vérité dépend du
caprice des hommes, & non pas de l'effcnce même des êtres ?
QiiMie lent que les devoirs du citoyen exiAoienc .avant qu’il
y eut de cité , qu ils étoient en germe dans le coeor de l’Iiom-
m e , & qu’ils n’om fait que J e développer? Ibid. 178. a.
La pitié li naturelle à l’homme eA la fource de prefque tou-,
tes les vertus fociales. Si vous fuppofez que la confcience ,
le l'encimem du juAe 8c de l’injuAe , n’ont d’efficace que par
E volonté dulouyerain, quelle force reAera-t-il .aux loix ?
Comment les fociétés elles-mêmes auroiem elles pu fe former
& fe maintenir ? Et par quel accord fingulicr toutes les
loix civiles fe fondent-elles fur la juAice ? — La force du
loi^crain , dites-vous, l’enchaincment des intérêts, voilà qui
hiffit pour taire concourir les particuliers au bien général.
Cette objeiTiion tombera A l’on ob fe rv e , que loin que les loix
luhifent tans les moeurs 6c fans ta vertu , c’eA de celles-ci nu
contraire qu’elles tirent tonte leur force & tout leur pouvoir.
Un peuple qui a des moeurs fubAAeroit plutôt fans loix, qu’un
^ u p le l.ms moeurs, avec les loix les plus admirables. Ibid. b.
C eA par les moeurs qu’Athenes, Rome , Lacédémone , ont
étonné 1 univers^: ces prodiges de vertu que nous admirons
fans les fentir ; s’il eA vrai que nous les admirions encore ,
ces prodiges étoient l’ouvrage des moeurs. Concluons donc
que le fyAème dans lequel ou fait dépendre des loix tous les
fentmiens du juAe & de l’injuAe , eA le plus dangereux qu’on
puilTo admettre. Ibid. 179. a. Il s’offre encore un problème
moral à réfbuJre. Les athées , demande-t-on , peuvent-ils
avoir de la vertu ? J obferve d’abord que le nombre des
véritables aillées n’eA pas A grand que l’on croit. Je réponds
enluue qu a parler dans une rigueur metaphyAque , un athée
ne pourroit être que méchant, puifque le feul fondement
lolide de la vertu , manqueroit à la lienne. Il pourra bien
avoir certaines vertus relatives à fon bien-être ; mais dès que
la vertu exigera des facriffees 8c des facrificcs fecrets, croit-
on qu il y ait peu d’athées qui fuccombaffent ? S'il eA enfin
reeltemem des athées vertueux , c’eA que les principes naturels
, plus puiffatis^que leurs principes menteurs, les domi-
nent a leur infu , 6c que leur coeur vaut mieux que leur
eipric. é 11 y a trois principes de vertu ; la confcience ,
la difference fpecifique des aélions humaines, que la raifon
nous fait c^ n o itr e , 8c la volonté de Dieu. Les deux premiers
ne fuffifent point pour déterminer efficacement l’homme
a la vertu : 8c le dernier, qui feul donne aux préceptes
moraux le caraftere de d evoir, d’obligation Arifle 8c poA-
n v e , m.inque à l’athée. Le defir de la gloire ou de l’e t e
le retiendra, dites-vous : mais n’eA-il pas aiUll facile, pour
ne rien dire de plus, d’acquérir cette gloire jiar une hypo-
crifæ bien ménagée que par une verni folide 6c conAante ?
Ibid. ISO. a. La v er tu , ajoute-t-on, n’eA que l’amour de
1 ordre & du beau moral. Tout motif d’im iré t , quel qu’il
^ i t , la dégrade. Il faut l’adoçer généreufement Sc fans cfpoir.
Les maximes font d’autant plus dangereiifes, qu’elles fur-
prennent plus fubtilement l’amour-propre. On embraflé le
taiitôme abArait qu’on fe forge, 8c on fe dénature à force
d e ^ divinifer. Je fuppofe qire des philofophes diAingués
puulent par des méditations profondes s’élever à ces grands
principes, 8c y conformer leur v ie ; tousles hommes ne
font pas des Socrates Sc des Platons , 8c cependant d importe .
de les rendre tous vertueux; o r , ce n’eA pas Air des idées
abAraites qu’ils fe gouvernent : il ne faut pas avoir fait une
etude profonde du coeur humain , pour lavoir que l’efpoir
8c la crainte font les plus puiffans de fes mobiles, 8c que les
plus aiAifs de fes fentimeiis font l’amour de foi-même 8c le
defir de fon bonheur. L’idée d’un Dieu rémunérateur eft
donc abfoliimcnt nécelTaire pour donner une bafe à la verni
8c engager les liommes à la pratiquer. Ibid. 'b. Si la vertu 8c
le bonheur étoient toujours infêparables ici-bas, on aurolc
un prétexte plus fpécieux pour nier la néceffitè d’une autre
économie, d’une compeiifation ultérieure. Mais le contraire
VER li’cÀ que trop prouvé. La confcience , le feul bien qui reAe
à riiommô vertueux dans la fouffrance, ne le rend point
inlenfible, elle ne fuffit donc point pour le dédommager.
V o y e z cet homme tyramiifé pur une paffion violente. Vainement
fa raifon combat, Par quel frein plus puiffant pouvez-
vous la réprimer ? Ce malheureux tenté de lortir de la
inifere par des moyens coupables, mais Airs, fera-t-il bi'-ii
retenu par la crainte de troubler je jic fais quel concert gener
a l , dont il n’a pas même l’idée? Ibid. 181. a. Q u e nous
importe cct ordre Acrile? Q u e nous importe la vertu même
, fl i’un 6c l’autre ne font jamais rien à notre félicité ?
Mais quoi mérite y a-t-il de n’aimer la v en u que pour le
bien qu’on en efpere ? Le mérite aAcz rare de reconnoîtie
fes Vrais intérêts, Ôc de remplir la carrière que le créateur
nous a prcfcritc. — DiAinguez doue deux fortes d’intérêts;
l ’un bas 8c mal entendu, que la railbn réprouve 8c condamne
; l’autre noble 8c prudent, que la raifon avc-.ic 8c
commande. Le premier eA la loiirce de tous nos écarts ,
celui-ci ne petit être trop v i f , ü eA la fource de tout ce
qu’il y a de beau, d’honnête 6c de glorieux. Apres cette
importante obfervation, rentrons encore un moment dans
la généralité de notre fujet. Ibid. b. 1“. C’eA foiiveut dans
l’obfcurité que brillent les plus folides vertus, 8c rinijocence
habite moins fous le dais que fous le chaume. 2°. La vertu
eA un grand fcniimeiit qui doit dominer Air toutes nos affections.
Rejetcer une vertu vüloiitaireinenr, c’eA en effet les
rejetter {otites. 3''. Afpirez donc fans rèlerve à tout cc qui
cA honnête, 8c que vos progrès s’étendent en tout fens.
4®. Formez vos enfans principalement àla ve rtu . 3°. La v é ritable
vertu ne dédaigne aucun devoir, aucun n’eA petit à
fes yeux. 6“. La vertu n’eA qu’une heureul'e habitude qu’il
faut coiuraéler , comme toute autre, par des aftes réitérés.
7". Soyez Anccre avec vous-même , indulgent pour les
autres , 8c fèvere pour vous. 8“. Ne troublez point dans vos
vertus l’ordre moral qui doit y régner. Ibid. 182. a. Cultivez
enfin ces hommes refpeélables qui luavchun devant vous
dans la brillante carrière que la vertu vous ouvre. Ibid. k.
Vertu. Différence entre làgeffe 8c venu. X IV . 496. a. De
la vertu fetoii les Aoiciens. X V . 326. E 330. <j , b. 8cc. Sortes
d’excès confidéré comme vertus. VII . 43. a , b. Vertus relatives
au commerce de la vie. VIII. 233. a. Si l’on doit aimer
la vertu Amplement pour elle-même. I. 372. j . 807. ij. Pourquoi
les vicieux doivent la trouver aimable. 373. b. Examen
de la queAion fi un athée peut être vertueux. 1 . 804. h. 807.
b. Le fentiment moral Sc la çoniioiffance des différences
effentielles qui fpêcifient les aéiions humaines, ne fufiifcnt
pas pour porter l'homme à la vertu. Ibid. Sc 806. a. S’il e'A
vrai que le defir de la gloire 8c la crainte de l’infamie fuflifem
pour cela. Ibid. b. 8c 807. a. VII. 720. b. Auqim motif temporel
n’eA affez puiffant pour engager un homme aux trifles
facrifioes qu’exige la v en u. I. 808. b. Motifs qui ont engagé
quelques philofophes athées à être vertueux. 813. b.
Le defir de s’immorcalifer peut bien fervir d'aiguillon à la
vei’tu; VIL 720. E mais le fentiment feul de l'immortalité
8c r-attacliement à la religion, peuvent lui donner de la
confiAancc. XUI. 400. b. X IV . 496. a , b. Sec. Dans quel
fens la vertu porte fa récompenfe avec elle. XVII . 184. a,
b. Les beaux-arts doivent tendre à nous la taire aimer,
Suppl. I. 388. b. 8c pratiquer dans les cas où notre coeur y
feroit le moins difpofé. 389. b. Plaifirs Sc avantages nftueîs
attachés à la pratique de la vertu. II. 244. a. XII. 690. a ,
i.'Réflexions fur la gloire qu’elle mérite.'VII. ji<). a , b.
Gloire que l’envie lui procure. V . 733. a. Il n’y a de vé-
ritablesbicns que ceux dont la vertu regie l’ufage. II. 243. a ,
b. EA'crs du faAc quand il fe mêle à la vertu. VI. 419. a.
Caufes qui rendent la vertu chagrine. IV . 396. a Sur la vertu ,
vuyeç à l’article O rdre, Amour de l’O rdre.
V ertu politique. {Droit politia.) Avantage de la vertu
dans un "état. V . 341. a. Définition de la vertu politique:
VIII. 288. b. elle eA le principe de la démocratie. IV. 817.
b. XIII. 87. h. Pourquoi les vertus font plus éclatantes dans
les petits états. VIII. 189. a. Vertus les plus eAimées dr.ns
les fociétés les plus rapprochées de l’état de nature. Ibid. b.
Réflexions fur la vertu des anciens Romains. XIII. 87. b.
X V I I . 179. a. L a vertu eA auffi néceffàire dans le gouvernement
monarchique, que dans le républicain. 839. a , b. Le
prince feul peut, par fon exenjple 8c l’eAinie qu’il lui accorde
, la ranimer dans l'étar. 860. a.
Vertu. Autres articles fur la vertu. XVII , 183. a.
V ertus, ( r/iee/üg.) anges du premier choeur de la troi-
fieme hiérarchie. X V ll. 183. a.
V ertu! {Lang, franc.) Ce mot fe prend fouvent pour
défigner la p.udeur, la cliaAeté. XVII . 183. a.
■v er tu . ( Critiq. facr. ) Divers fens de ce mot dans les
livres facrés. X V l l . 183. a.
V ertu. ( Mytholog. ) Scipion, le deAruéleiir de Numan-
ce , fut le premier qui confacra un temple à la vertu. Mar-
cellus fit bâtir deux temples ; l’un à la vertu , l’autre à l’honneur;
de maniéré qu’il failoit paffer par le temple de la
V E S 85t vertu , pour aller à celui de l’honneur. La vertu maltraitée
par la lortune. XVU. 183. a.
Vertu , temple qu’éleva Marcellus à l’iionneur 8c à la
vertu. V i l ! , 290. b. XVI. 80. b.
\ ERTUEUX , homme ; Vicieux , homme. ( Morale ) Pour
^en juger de ces deux caraclercs, on ne doit pas s’ancrer
à quelques aiAions particulières; ii faut confidérer toute la
Alite de la vie d’un homme. Nous devons diAingucr avec
autant de foin les degrés de iiiêchanceié 8c de v ic e , que
ceux de bonté 8c de verni. C eA refpefter la nature lui-
maine, que de ne pas relever les défauts des Brands hommes.
XVII . 183. b.
Vertueux. D e notre amour pour les gens vertueux. I.
373. a.
V E R TUM N A LE S , {H iß. anc.) fêtes inAitiiées à Rome
en l'iioiineur de Vcmimne. En que! tems on les célébroit.
X V ll. 183. E
V E PiTUM NE , {M ythol.) dieu des jardins 8c des v e r gers.
Defeription que donne Ovide des amours de Ver-
iiimne 8c de Pomone. ’ Explication de cette fable. X V ll.
183. b. Temple de VcntuTine :i Rome. Comment ou re-
prcfciuoit ce dieu. Ibid. 186. a.
Vatiunne, amour de ce dieu 8 c de Pomone. XIII. 7. b.
femple de Vertumne. XVI. 80. b.
V E R V E , {Pûèfic) les idées que la plupart des auteurs
donnent de cette firuation de l’ame, paroilTent plutôt for-
tir d’une imagination écliauft'ée qjie d’un efprit réfléchi. La
divinité qui infpire les poètes , cA un grand fonds de génie
, une juAeffe d’efpric exquife -, une imagination féconde -,
8c lur-tout un coeur plein d'un feu noble , 8c qui s’allume
ailément à la vue des objets. Effets de cet enthoufiafme.
X V II . 186. a. Voyci Enthousiasme.
Verve. Elle cA la fource naturelle & unique de lapoéfie. Suppl. IV. 423. b.
V ERVEIN E, {B ot.) caraêlcres de ce genre de plante.
Ses efpeces. Dclcription de la commune. Lieux où elle croît.
X V l l . 186. b.
V erveine. {M at. médic.) Il n’y a pas de plante que les
anciens aient tant recommandée que celle-ci, en qualité de
vulnéraire. 11 n’y en a pas dont ils aient fair un plus grand
ufage dans les facrificcs , 8c fur laquelle les magiciens aient
fait plus de contes ridicules..XVII. 186. h. Ses propriétés 8c
les ufages en médecine. Ibid. 187. a.
V erveine. ( Zi/îA. ) Cette plante étoit cliez Ic.s Romains
fort en ufage dans les cérémonies religieufes. Ils s’en fer-
voient pour les couronnes des liérants d’armes lorfqu’on
les envoyoit annoncer la paix ou la guerre. Les druides
étoient entêtés des prétendues vertus de cette plante. XV II .
187. .1. .
V ERVEU X , Clivets , R.rfes , Entonnoirs , Renard :
( Pêche ) defeription 8c ufages de différentes efpeces* de filets
défignés par ces noms. XVII . 187. b.
Verveux, filet. IX. 703. b. Ve tveu x emmanché. III. 300.
a. Verveux appelle faux. VI. 442. b. Verveux ou rafle rc-
préfenté, vol. VU l des planch. Pèche, pl. 4.
VERUM O N T AN UM . {Anatom.) XVII . 493. b.
V E R U S , {Lucius) fêtes en l’honneur de fa vifloire fur
les Parihes. XVII . 243. b.
V erus, favori de l’empereur Adrien. Sÿppl. III. 310. é.
V E SA L E , {A ndré) anacomiAe Sc médecin. Evénement
fingulier qui caufa tous les malheurs de fa vie. X. 719. h.
Sa mort. X V ll. 692. b. Ses ouvrages. I. 413. h. III. 354 .a.
IV . 1047. b. Suppl. I. 394, a. Suppl. IV . 348. b. Figures anatomiques
de Véfale. I. 416. a , b. 8cc.
\ ESCE. ( Bot. ) Caraéleres de ce genre de plante. Ses efpeces.
Defeription de la vefee noire 8c de la blanche. Lieux
où on cultive ces deux efpeces. X V I . 189. b.
« V eSCES, {la rd .) voyfç CORIS. IV. 341. b.
V esce. {Agricult.) Le fourrage de la vefee convenable
aux chevaux, boeufs, vaches Ôc moutons. InAruélions fur
la culture de cette plante. X V . 190. a.
V esce noire 8c Vefee blanche. ( Mat. médic. ) Ufage de la
Ycfcc. Obfervations fur fou ufage en qualité d’aliment. X V ÎL
Ï90. a.
V esce fauvage ,voye^ Vesse.
V esce-de-loup. {Bot. ) Caraéleres de ce genre déplanté.
Defeription de deux efpeces renfermées fous ce genre.
X V IL 190. b.
V esce-de-loup. ( Science rnkrbfcop. ) Obfervation mi-
crofeopique de lapouffiere ou femencc de cette plante. Mal
qu’elle fait aux yeux. XVII . 190. b.
Vefce-de-loup, Affinité entre la pouffiere'de cette plante
Sc celle du blé charbonné. Suppl. II. 323. b.
V esce-de-loup, {Médecinr-) cfpece de champignon mal-
faifante, foità l’intérieur, foit à i’extérlecir. Cependant elle
eA comptée parmi les Aiptiques les plus puiffans. XV II .
190.