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394 P A S
(ie (b |)ciiic)i'e le corps avcc le Aic dc cctte plantc. Etymologic
dll mot felon Camlntcn, !c dievalier Temple
Sc i|iiclqiies mures. Procluic cle la culnirc dii partcl cn Angle-
. XII. ‘ 53-
P.\STL-L,(.Sc)/. & Tci.-:t.)voyc7.Gvtm & VoUEDr: lieux
oil vient le paftel . fi culm re, fa récolte. XVI. 1 2, Sa pre-
par.'tion , iby. b. Padcl de keimès ou d’écavlatc. IX. 120. a.
XVI. 10. .r.
P.^STEL, pihiturc au {Peint.) origine du nom de paftel
donné à cette forte de pciimire. C ’eft de tontes Ic.s maniérés
de peindre , celle qui palTc pour la plus facile Sc h plus
commode. XII. i f 5. Efpccc do ]).ipier fur lequel on peint.
Maniéré de ie difpofcr pour peindre. Vers de M. Wntelet
fur la peinture au p.ifol. Art de fixer le paftel Invente par
M. Loriot cn 1753. Ibul. 154. a.
Pastel, {Panturc) rcclicrchcs de M. le prince deSan-
Severc) pour trouver le moyen de fixer le paflel. Deferip-
tion des procédés par lefqiiels il y clf parvenu. Suppl. IV.
255. .1.
/•’.r.'L'/pour la pointure en cire, V . 613. a.
FASTEN .AG U E , T.ircronJ: , Tounaurdh . ( Llirhyol. ) def-
cription dc ce poiffon de mer du genre des raies. XII.
154. a.
P.iftcn.ipuc, obfervations fur raiguÜlon de cette raie, &
fur l’u figc qu’elle cn fait. Suppl. I\E25 5-i>.
P AST EU R , {Gntmm. T/itiolog.) ce nom appliqué aux
prince.? dans l'antiquité. Pajlcurs dans l’ordre de la religion.
Dillinéiinn des premiers payeurs de ceux du fécond ordre.
XII. 134. m
Ar/E.v.’f des chrétiens, XIII. 343. u. de leur vocation. XIII.
410, b. C uré.
Pa steu rs , (ƒ///?. _’«c.)rois pafteurs. X IV. 324. b.
P.ijleuts, peuples. Vo y ez N om aDES : leur population. Suppl.
I. 31-
Pa s te u r ,//vrr </r (T/;<.'p/oj.)analyfedecetouvragc, dont
rmitcnr efl Henna.?. C e livre paroit être le premier de dévotion
qui ait été fa it, & qui par conféqueut ait commencé
d'aitércr la religion. XII. 134. b.
PAST ICH E , ( Pei/n. ) tableau point dans la maniéré d’un
grand artifle, & qn'on e.xpofc fou.? fou nom. Les faifeurs
de paflichc nefauroient contrefaire l’ordonnance, ni le coloris,
ni l’cxprclfion des grands maitres. On imite la main d'un
autre, mais ou n’imiie pas fon cfprit. XII. 133. b. C ’efl: aulTi
par rVmit.ition des défaut? ù’uu peintre que les pailiches
peuvent léufur. Obferv.itiMi.i fur les pafVichcs de Jordane le
Napolir-m. Il eP plus ailé d’imiter les pnPiches & les pay-
fages que l’ordunnauce. Copie faite par André dei Sarto du
povrr.it de Léon X , peint par Raphael. Copies despayi'ages
du PoufTin par Nicolas le Loir. Bon Boiiliogne faiflfoit à
mert'eille la manière du Guide. Anecdote à ce fujet. Comment
on peut découvrir l'artifice des jxiftiches. Ibid. 136. j .
P AST IL L E , ( ) les anciens ainioient les paAilles.
Citations dc Martial. iXU. 136. b.
Pa .sth.LE. {Cvnfifeur) XII. 156. h.
Pajliilc, meule de. X. 789. b. Voyc^ les plandies du con-
fifeur, vol. IU.pl. 4.
PA.S7 Ü PH O R E , ( grec^.) cfpece de prêtres cliez
les Grecs. Etude dc la médecine qu’on leur faifoit faire en
Egypte. Livres dc Mercure Egyptien , concernant la médecine.
Oliligation impofée aux paflophores de fc conformer
aux prece ptes de cet ouvrage. Autre livre du même Mercure.
XII. 136. b.
PASTÜPHORIE , ( Crm^./icT, ) étymologie de ce mot.
Ses diiî'érentcs acceptions dans récrinive , enfuite chez les
chrétiens. Significations de ce mut dans Li religion païenne.
XII. 136. b.
P A S T O R A L , hdton. II. 144. U. VI. 358.
Pa s t o r a l e , Poéjle {P o é f.) les pieces de ce genre aufTi
appellees «les noms d'éplapues 8c d'idylles. Diflercnce que ces
noms fomblent établir entre les pieces au.xquelles ils font
particuliérement appliqués. L’objet ou ht matière dc l’églogue
e f le repos de la vie cüampcrrc, ce qui l’accompagne, ce qui
le fuir. Les bergeries font la peinture de i’àge d’or mis à la
portée des hommes. Choix à faire dans la peinture dc la vie
paflorale. La ])o{Tie paforale peut fe prefemer fous toutes
les formes qui font du lefTori de la poéfie. XII. 137. a. Cara-
élercs qu’il faut donner aux bergers. Quoique ces caraéfercs
aient tous à-peii-prè.? le meme fonds, ils font l'ufccptibies
cependant d’une grande variété. Style de la poéfie paftorale :
préceptes accompag.-.cs d’exemjdes. Ibid. b. Si h poéfie pafto-
ralc peut s’élever (juelquefois, elle doit cependant fe tenir à
cet égard renfermée dans certain^.■ ^ bornes. ïrld. 138. a. Cara-
élere cfTcntidlcmeii': attaché à tout ce qui .aiipanient à la vie
pafioraic, comme les danfes, la mufiquc, lés fêtes,la parure
(l:s bergers, 6'c. l a poéfie paforale doit é-tre un des plus
anciens genres de poéfie. Pourquoi Tliéocrice en a été regardé
comme i'invciiteur. Obfervations fur fè? ouvrages. Ibul. b.
Mnftluis&. Bion vinrent quelque teins aerè.> Tiiéocrite. Cara-
éïercs dc leurs poéfics. Comparaifon de ces U'oi? poètes.
P A T
Obfervations fur les paforales de Virgile, 6c fur celles de
Calpiirnius 6c de Neniefianus, qui fe ditlingucrent du tems
de Uioclétien. Ibid. 139. a. LVytq fur ce même fujet Bucolique,
Eclogue 6c Idylle.
Paflurale. Ouvrage en ce genre Intitulé ÏAflrce. V o y ez l'article
ÜRFÉ, nom de fon auteur. Obfervations fur la poéfie
|)aforale.6'ii/'/j/. ]. 881. E S82. a. Des di.ilogues dans les pafo-
rales. Suppl. II. 709. a, b.
Pastorale. (Mujuj.) XII. 139. a.
Pastorale. {M uJu] .) i ". Opéra chanipéne. z'". Piece
denuifique faite fur des parole.? relatives à l'état paforal.
3®. Air d’une danl'e comi»ofée dans le meme caraétere des
paforales italiennes. Suppl. I\ ’. 236. u.
Pa,storale , ( Tf/V;/. ) manière de traiter en peinture les
paflorales. V I I . 398, b.
P A T A C H E , ( Murine ) petit valfTeau de guerre. Son ufage.
Son corps-de garde. Pataches des fermiers généraux. Patadie
d’avis. XII. 1 39. b.
P A T A G A ü , {Conchyltol.) coquille biv alv e, efpcce de
came. En quoi il différé de la came ordinaire. Sa defcripcioii.
XII.
P A l, ïA?êG- O N , ( Mcnn. ) Monnole de Flandres 6c dc Fr.an-
che-Comté. Poids 6c valeur de cette monnole. XIL 160. a.
Patagons , les {Géo^r.) peuples de l’Amérique méridionale.
Bornes de leur pays. Son ancien nom. Qittiüté de
l’air. Moeurs , ufages 6c gouvernement des Paragons. Ob-
fcivacion fur la taille des hommes de ce pays. XII. 160.
a. Leurs cérémonies religieufes. Deuil 6c fimérailles des
Patagons. Crainte qu’ils ont des fpeéircs. Leur maniéré d’emmailloter
les enfaiis. Ufage qu’ils ont de les baigner dans
l’eau de l.i riviere. Caraéleie belliqueux des Patagons voi-
fins des Cordillères. Guerre qu’ils font aux Efpagnols. Ibid. b.
P.itagouj J obfervaiions fur ces peuples. VIII. 348. a.
Suppl. 1. 344. b. Dépopulation 6c défolation de leur pays.
Suppl. 1. 346. a. Oiigine des fables qui fc fotit répandues
fur leur taille gigantefqiic. Suppl. 111. 191. a , b. Ce que
nous devons penfer de ce que les voyageurs en ont racou-
té. Réflexion de M. de Buffon fur ce fujet. V IL 338. a.
Leur véritable taille. Suppl. III. 193. b.
Patagons, ten-e des {Géagr.) Particularité remarquable
dans la partie orientale de ce pays. Quoique tout 1e pays
qui eft au nord de la riviere de la Plata folt rempli de
bols, tout ce qui eft au fud cfl abfolument dépourvu d’atbres.
XIL 160. b.
P A T A IQ U E S , dieu.x {Mythol.) Images que les Phéniciens
iiietioient fur les proues de leurs vaifTeaiix. Etym. de
ce mot. Sciitimens dc divers auteurs fur les paialqucs. XII.
16 1. a.
P A T A L AM ou Padalas , {Hiß. mod.) abymes foiiter-
reins ou enfers, félon les banians ou idolâtres de llndou-
ffan. Defcripiion de ces lieux & de l’état des liommcs qui
y feront relégués. XII. 161. a. Les Indiens ne cioicjit point
à l'érernité des peines d.s damnés. Ibid. b.
PATANES ou pai.ins, {H iß . mod.) relies dc l’ancienne
nation fur qui les Tartsres Monguls ont fait la conquête de
l’IndoÜan. Conjeéliires fur l'oiiginede ces peuples. Pays qu’ils
habitent. Leur caraélere.'Xll. 161. b.
Patane ou Pàtany , {Géogr.) royaume des Indes dans
la prcfqu’ifie de Malaca. Obfervations fur ta qualité du pays
Sc lur fes habirnns. Son gouvernement. Lubricité des femmes
de ce pays. Obfervations fur la ville capitale. XII.
161. b.
P A T A R A S , {Marine) F o yq AIGUILLES de caréné.
PAT A R E , {Géogr. anc.) ville d’Afie cn Lycte. Temple
6c oracle d’Apollon P.narcen. XIL 161. b. On ne le con-
fultoit qu’en hiver. Situation de Parare. Cette ville nommée
Arfmoé par Ptolomée Philadelphe. A c é fée , bredeur de
Patare , immoi tnllfé par fes ouvrages à l’aiguille. Ibid. 162. a.
PATARINS ou paterins , {Hiß. eccl.) hérétiques du douzième
fiecle. Leurs erreurs. Leur condamnation. Origine de
leur nom. Autres noms qu’on leur donna. XII. 162. a.
P A T A T E , ( Botan. ) vu_y<.-ç Ba t a t e 6c T o p in am b o u r ,s.
Obfervations i'ur ce Ifuit. Suppl. IV. 473. b. De la faritie
de patate mêlée à celle de froment. Suppl. HL 7. a. Ef-
pece de patate d’Amérique appellee igname. VIII. 34S. a.
P A T A V IN IT É , {BdUs-Lcit.) faute qu« l’on reproche à
Tite Live , 6c qu’il a tirée dc Padoue fa patrie. Divers fen-
timens des critiques fur ce qui a pu donner lieu à ce reproche.
Tout ce que nous en pouvons favoir de certain ,
c’ert que c’étoit une faute de lartgage. X il. 162. a. Caufe
de ce tléfaiit. Ibid. b.
PAT A V IUM , fondateur de cette ville. XV II . 3. b.
P A T -C O N G , {Luth.) Carillon des Siamois. Suppl.W.
136. n. Voyci pl. 3. luth. Suppl.
PAT E , {Boulang.) Levain employé pour faire lever la
pâte. Defeription de la manieie de taire la pâte & de la rendre
propre à mettre au four. XIL 162, b. Voyet^ PÉTRIR.
Pâte, caufe des bulles qui s’y forment. XII. 470. b.
Pate bâtarde ou ferme, {Boulang.) XII. 162. b.
P A T
P ate moÛ<, {Boulang.) XII. 162. b.
Pate , ( Myth. ) Divination par la pâte employée pour les
gâteaux des facrifices. IV . 489. b.
* Pate , ( Comm. Je lingots. ) barres d'argent dans l’Amérique
elpagnole , qui n’ont point été quiiuées. Elles font du
nombre des contrebandes. Oblervation fur le commerce qui
s’en efi fait. XII. 1Ö3. a.
Pate d’o r, {Orfev. Bijotit.) XI, 328. b.
Pate, {Confif.) XII. 163.0. Foye^ Confiture.
Pate , {Cordon. ) XII. 163. a.
Pate de verre, {Grav. en pierres fines) empreinte de verre
nommée par les anciens obfidiantun vicrum. Ceux qui ont
cru que c’étoit une invention moderne, font dans l'erreur.
On montre tons les jours de ces verres antiques colorés ,
fur lelquels il y a des gravures en creux. Cette pratique re-
niifo en vogue fur la fin du quinzienie fiecle , 8c perfectionnée
fous M. le duc d’Orléans , régent. XII. 163, a.
Premiere origine de cette invention. Art qu'on trouva d’imiter
par le verre les plus belles pierres précteufes. Les
anciens avolent non feulement gravé fur le v e r r e , mais ils
avoient contrefait les pierres gravées cn les moulant, ôc en
imprimant Inr ces moules du verre mis en fufioii. La per-
feéhüti qu’ils avoletit acquife en ce genre , n’a été retrouvée
que par les recherches de M. Homberg engagé dans
ce travail par S. A. R. monficiir le duc d'Orléans. Expoïition des
travaux dc cet académicien 8c de la maniéré dc procéder
pour tirer en verre les plus belles empreintes. Ibid. b. En
fiiivanc ce procédé, on ne peut , il eft v r a i, qu'imiter une
pierre d’ime feule couleur , 6c jamais on n’exprimera, comme
le taiioient les anciens, les variétés ôc les différens ac-
cidens de couleurs d’un camée. On voit des pierres faélices
antiques, qui Icmblent être de véritables agates-onyx. Comment
les anciens contrefiiifoicnt les fardoinès-onyx. Reclior-
cltes des modernes pour égaler les Romains dans l'art de
contrefiire les camées. Expofition de la pratique que quelques
uns ont fuivie pour parvenir à cette imitation, ié/i.
163. b.
Pâte de verre, voyei^ PlERRE gravée faBice. XII. 392. a ,
b , 6'C.
Pate , { Pain-d'épicier) Trois principales fortes dc pâte
de pains d’épices. Cette pâte préférable quand elle efi vieille.
Pâte d'alîbrtimenc. Pâte dure. Pâte à gros. XIL tô6. b.
Pa t e , {Paper.) matière dont elle fe fait. Pâte venante.
XII. 166. b.
Pate, {Pâtiff. ) Celle qui cft la bafe des gâteaux 8c
autres ouvrages de pâtifferie. XII. 166. b.
Pates d'Italie, pâtes compofècs {Cuifin. Fermicell.) Des
pâtes fimples qui fe préparent en Italie. Préparation des
pâtes compofées appellees nouilles , lazagnes ou femouic
compoiêe. Suppl. IV . 236. a. Maniéré de cuire ces deux
fortes de pâtes , 6c de les préparer foit en gras , foit en
maigre. Ibid. b.
P A T É , {Pâti[fi.) Pâtés chauds. XII. 166. b.
Pâté ou pâtée, {Blafon) XII. 166. é.
Pa t e , IBoutonn.) XIL i66._é.
Pâ t é , {Brocant.) XII. 166. b.
Pâ t é , {Jardin.) XII. 16Ö. b.
Pâté , ( Orfev. Jouaill.) XII. 166. b.
Pâté de cheveux, {Perruq.) XII. 167. a.
Pâ t é , {Géogr. ) royaume d’Afrique. Sa capitale. XII. 16 7.d.
Pâtée, {Ritifi'eur) XII. 167. a.
Pa t e l i n , P avocat, {Poéf. dram.) Eloge de cette comédie:
fon auteur. XI. 888. b. Scene de cette niece. Siipol.
m . 4, b. '
P A T E L L E , {Conchyltol.) genre de coquille univalve.
Ses carafleres. Ses divers noms. Cette coquille eft toujoiirs
adhérente au rocher ou à quelque autre corps dur. Sept
claffes dc patelles. Enumération des efpeccs contenues dans
chacune de ces claftes. XII. 167. <3. Fabius Coliimna ne di-
flingue que quatre efpeces de patelles ou de lépas. Inexactitude
de cette diftribution. Defeription de l’animal contenu
dans cette forte de coquille. Ul'age des principales parties
qu’on y découvre. Ibid. b.
Pâidles , voyc:^ fur ce genre de coquilles;., IV . 187. a.
189, a. IX- 392. b. XI. 393. b. 396. a. Vol. VI. des pl.
Ro^ne animal, pl. 67. 68.
Patelle ou patcUane , {Mythol.) déelTc des anciens romains.
XIL 168. a.
PA T EN E , {H ifi.e ccl.) vafe facré dans l’églifc romaine.
Etym. de ce mot. Comment ces putenes étoient faites dans
les premiers tems. XIL 168. a.
, deux planches dc cet art dans le Vol.
P ^ J ^ ^ T E S , lettres {Jurifpr.) IX. 426. b. 427. <7.
> ( Hdlcius ) voyci V elLEIU.S.
t 'A ii'.R L , vuyci \'ol. 1. des »1. Aiitiquitds.
P' , l'SUre lymboliqiic. XV . 7-8. i.
^ ! A l t K N t , ovéque d-Avrauchc. IV . 467.
P A T 39) PATERNEL , {Morale 6* Jurifpr.) Amour paternel. !•
369. é. Propre paternel. XIII, 489. b. Pouvoir paternel. 233.
b. 360. b. Siicceifion paternelle. X V . 600. a. Voyez Pere.
PATERN ITÉ , ( Théolog. ) XII. 169. b.
PATERNUM , f Gi;'ogr. d/7c. ) ville d’Italie. Sa fi)ndation.
XII. 168. h. Sa dcftruéhon par les Sarrafins. Attire ville bâtie
en fa place fous le nom de Ziro. Ancienneté de l'évô-
chc dc Patcnuim. Sa tranfiation à Umbriatico, Ibid. 169. a.
P A T E R P A T R A T U S , ( Antiq. rom. ) Le chef du college
des féciaux. Cérémonie par laquelle il déclaroit la guerre.
Ce que Plutarque cn dit dans fes queftions romaines. Par
qui il étoit élu. Ses fonéhons. XII. 169. a.
P A T E R N ilÉ , {Théolog.) Difpute des théologiens fur
la queftion , fi dans le myftcrc de la Trinité, la paternité
a l i n caraétere réel & fpéciriqne , ou fi c’eft une pure rc-
l.moii d’économie 6c de fubordination. Doélrinc des théologiens
catholiques l'iir ce fujet. XII. 169. b. Vuye^ T r i-
PATHÉTIQUF. , le {Eloq. Poéf.) Exemples du path-é-
ia]ue , tirés dc l'CEcüpe de Sophocle , de l'ode de Sapho ,
Heureux qui près de toi, 6cc. de l’Androraaque 6c de la Phedre
de Racine. XIL 169. b. C ’eft lïir-tout le choix ou l’entaffe-
ment des circonftaiices du grand objet qui forme le plus
beau pathétique. L'auteur le montre par deux exemples ,
rim tiré de l’oraifon fiincbre du grand Condc , par Bof-
fue t, l’autre de l’oraifon funebre de M. de Turcime , par
Fléchier. Ibid. 170. a.
Pathétique , {Belles-Lcnr.) Diftinftion de deux pathétiques
; 1 un d ire it , dont l’émotion fe communique fans
dunger de nature , l’autre réfléchi dont l’impreftion dift’erc
de fa caufe. L’éloqttence paftionnée veut & fuppofe des
elprits déjà perfuadés 8c difpofés à recevoir une derniere
iinpulfion. Le pathétique indited , fans annoncer autant da
force , en a bion davantage. 11 s’infuute , il pénétra , il s’empare
infenfiblementdes cfprits 8c les maitrlfe fans qu’ils s’en
apperçoivcm , d’autant plus iûr de fes effets , qu'il paroit
agir fans eff'orts. Suppl. IV . 237. a. En employant le pathétique
indired , l’orateur ne cotnpromet jamais ni fon
miniitere , ni fit caufe. Ce genre dc pathétique doit ordinairement
précéder le pathétique dired, & on en verra ré-
fulter les plus grands effets. Le point critique 6c délicat du
pathétique dired , cft de tenir elfentieilcment à !S5p;nioa
perfonnelle , 6c d’avoir befoin d’être foutenu par le caractère
de celui qui l’emploie. Une feule idée incidente qui
dans l’efprit des auditeurs vient le contrarier , le détruit. Ibid,
b. Le fentlment qu’infpire un perfonnage , eft .quelquefois
analogue à celui qu'il éprouve , quelquefois dift'érent , 6c
quelquefois contraire : exemples. Diverfes images du pathétique
indited. L’éloquence.des paflions ag it, t.mior direde-
ment fur les adeurs qui font en feene , & par réflexion
fur les fpedateuts tantôt ditedement fur les fpedaieurs ,
làns avoir d’objet fur la feene ; exemples. Ibid. 238. a. A
l’égard du pathétique de l’adion , CATASTROPHE ,
Intérêt, Révolution, 6cc.
Pathétique , accent pathétique dans l’art oratoire. Suppl.
I. 107. a. 108. b. Variété du ton pathétique. I. 63. b. XllI.
498. b. Différence du ton profodique 6c du ton pathétique.
64. b. Du pathétique dans les ouvrages de l’art. Suppl. IL
9 1 1. a , b. 920. a. Dans les exemples cités par l’orateur.
913. a. Regie générale de la poéfie pathétique. V . 483. a.
Du pathétique dans les poèmes épiques 6c dramatiques. Voye^
Passions. Dans la tragédie. Suppl. IV. 933. a. 961. Dans
la tragédie ancienne. 936. a. 961. a. Dans les romans, voye^
ce mot. L’abondance du fentiment fait un grand eftêt dans
les fujets pathétiques. Suppl. I. 33. a. Voye^ Intérêt.
Pathétique , {Mufiq.) Le genre chromatique cft très-
propre pour le pathétique. XII. 170. a.
Pathétique , {Mufiq.) genre de mufique. En quoi con-
fifte l’exprellion de U mufique françoife dans le genre pa-
thétique. Suppl. IV . 236. b. Du pathétique dc la mufique
italienne. Le vrai pathétique eft dans l'accent pafiionné qui
ne fe détermine point par les règles , mais que le génie
trouve fans que l’art puift'e en donner la loi. Ibid. 237. a.
Pathétiques ou trochléateurs , {Anatom.) la quatrième
des dix paires de nerfs qui fortent de la moelle allongée.
Origine du nom qu’on leur donne. XII. 170. a.
P 'ATHOGNOMONIQUES,/iÿ/ :« {Médecine) X V . 189.
a. Voyez aiifti Diagnostic 6c Symptôme.
P A TH O LO G IE , (A4ci/fc. ) Etymol. du mot. Divifion
commune de la pathologie en nojologie, aiuologie ô» fymp~
tomatolog'ie. Obfervations fur ceitc divifion. La nofologie 6c
la fytnptomatologie ne peuvent être réellement difttnguées.
Ainfi une définition pathologique , c’eft-à-dirc feulement empruntée
des caufes, ne fcrvira qu’à répandre de l’incertitude
6c de la confufion dans la fcience du médecin. Exempl«
tiré d’une définition purement pathologique de la pleuréfie.
XII. 170. L Avantage des définitions lympiomatiques , qu’on
appelle aufii pratiques. Auteurs célébrés qui ont fuivi cette
fécondé méthode dans leurs pathologies. En réuniffant la n o
» i l