I N S ï N S IN ST R U C T IO N , {Comm.) enfcigncmentou ordre donné
par des Aipériciirs à leurs intérieurs. Inflruftions générales
données par le roi ou fe« ininiilrcs aux iiifpeéleiirs dos maïui-
tnélurcs, <ÿc Doux iiiflruûions données en 1980 par M. Colbert.
V l l l . 802. d. InftvuéHons fccretes. Inllruéîions do par-
ticiiiior à particulier. Elles doivenr êtredrelTées avec beaucoup
de clarté. Ibid. b.
Inflrubîion de la jcnnclTc , INSTITUTION. Inftruftion
fur la religion > voycr CaTECHESE.
IN STRU IRE, ( s ’ ) apprendre, étudier: didérentes figiii-
fications de ces mots. I. 555. b. Sur la maniéré d’indriiire ,
voyet Leçon , IX. 332. b. & Méthode. X. 460. a , b.
IN ST R U IT , Habite, Capable, V l l l . 6. d.
INSTRUMENT , Injhvmcns de Jacrijice, ornemcns de l’ar-
diitcétiire ancienne. VIII. 802. b.
Instrument balipi^ue, {Mcch. J r till.) machine de l'in-
vention de M. Daniel HemouLi, très-propre à exercer ceux
qui fe vouent au f rvice de rartÜlei 10, Si paniciilié’roment à l’art
de jetter les l'ombes. Defoiption de ceuo miKliine, Suppl. III.
612. t. Tliéorio l'ur laqiKllo fa ».onilruition cil fondée. Ibid.
613. a. lie s experiences auxquelles un peut l’employer. Ibid,
i. Solution du problème balilliqiie , en luppofant la réfillance
de l’air proportionnelle au quarré de l.i viiell'e du projcéHIc ,
tirée du journal üuérane de Berlin,annee 1772. ve/. 8. lbid.6\e,.a.
Instrumens a'aftror.omtc. {yijhon.) De leur divijion. Des
méthodes inventées pour dillingucr fur un quart de cercle les
minutes ik les fécondes. 1“. Div ,fion par traufvcrfales dioîte.s.
Aflronomes qui l’ont introduite. Tranfvcrlales circulaires ;
inventeurs de cette fécondé méthode. Suppl. 111. 6i6. a. Def-
cripiion & ufage de la méthode dos tranlverfales. i" . La div i-
fion la plus enij-loyée aujourd'liui, ell appelloe dans plufieurs
auteurs diviilon de Nonniiis , quoique Nonnius u’en fuit pas
tout-à-fait l’auieur. Son véritable auteur eft Pierre Vernier.
Ibid. b. Ouvrage dans lequel il l'a publiée. Autres ouvrages à
confulter fur ce fujet. Defcripiion Üc ufage du Vernier. Ibid.
617. a.
lnstrumens, {Jjlron. Géom. Phyfiq.) InArumens allro-
nomiques : voye^ les artkles ASTRONOMIE, ASTRONOMIQUE,
ik les planch. d’A flronomie, vol. V . des pl. Atniilles. 8uppl. I.
361. b. Gnomon, VII. b. Suypl.Ml. 238. i. Inflruinent
qui fe meut par le moyen d’ui.e horloge , de maniéré à pouvoir
fuivre le mouvement de 1'ai‘ rc qu on oblerve , 322. a.
jovilabe , 634. b. faturnilabe , Suppl. IV. 7.-|2. b. m.gametre ,
Suppl III. 8 yi. b. miLiometre , X. 488. a , b. hclionutre , V l l l .
102. b. oélant de réfle.'iion , Suppl. JV, iét. a , b. &c. machine
pavallatique , 234. a , i. fextant, 788. b. Les noms des autres
inftrumens fe trouvent dans les articles où U cR traité des
obfervaiions pour lefquelles ils font employés. Inflriimens de
géomé-trie, les pl. de maihimatlque , vol. V , des pl. 5i
les diflérens articles de géométrie pratique. Boule fur laquelle
on fixe quelques InRrumens de géométrie. XI. 194. b. Inllru-
mens de phyfique : v o ye z les planches de phyfique , vol. V.
de^planch. Utilité de ceux qui fervent à mefui er les divers degrés
d’une force ou d’une vertu donc on obfervc les effets. V.
478. b.
lnstrument, {Jurifpr.) InRiumem public. Infirnmens
prives. De l’auihemicité des uns & des autres. V I ’ l. 802. b.
Instrument, (^Chir.) matières dont les inffruinens font
compotes. On les divife en communs Ik en particuliers. V l l l .
802. b. Traité de M. Garengeot fur les inftiumens de chirurgie.
Ibid. 803. a. — Vo y ez ces inffrumens repréfemés vol.
III. des planch.
Instrumens , ( Chymie) Leurs divers ulàges. Trois ciafles
de ces inffrumens. Les uns fervent aux opérations méchani-
ques, préparatoires, ou fubfidiaires ; les autres à manier ou à
foutenir les vailieaux ( voyrç pour ces deux claffes , Fourneau
& V AISSEAUX ) ; les troiffemes à procurer dlverfes commodités
à l’artiffe. Idée que l'auteur donne de ces derniers.
Opérations appellees méchaniques. Inffrumens nécelfaires pour
ces opérations. Inftiumens qui fervent à manier les vailieaux ,
ou à les foutenir. Inffrumens qui ne font que procurer dlverfes
commodités à l’artiffe. Autres inllrumens q u i, quoique d'un
emploi plus éloigné, font abfolument néceilaires à l’artiffe.
V l l l . 803. J.
Injlrumens ckymiijues. III. 418. a. V o y ez auflilcs planches de
C h ym ie , vol. III. des planch.
Instrument, (C/iym.) agent, caufe, principe. Les deux
inffrumens univerfels des chymiffes font le feu tk. les meiif-
trues. VIII. 803. b.
Injlrumens docimajUques, petits parallélipipedes de terre
cu ite , que l’on place dans les mouffles du fourneau de coup
e lle , &c. V l l l . 803. b.
Instrument, {A n méch.') Il s’étend à tous les outils des
-ouvriers. VIII. 803. b.
Instrumens , {Mufiq. & Luth.) On les range fous trois
claffes, favoir les inffrumens à corde , les inffrimiens à v en t ,
les inffrumens de percufflon. VIII. 803. b. Un inffniment ne
doit pas être porté au-delà de fa véritable étendue. Etude du
compofiieur par rapport aux inffrumens. D e la mufique înÙT
tative par le moyen des inffrumens. D e la failure des inffru'i
mens. Ibid. 804. a.
Instrumens de mufique ,{Mußq.) Leur diviffon en anciens;
modernes 8c étrangers. Suppl. Ul. 617. a. Des inffrumens anciens.
Ceux des Hébreux. Ouvrages qui en traitent. Des inf*
truniens g rec s, égyptiens & romains. Ouvrage à confulter
fur les initrumeiis étrangers. Ibid. b.
Injlrumens de mufique : leur but eff d'imiter la voix : ils
ne font venus qu’nprès les concerts de voix : leur inventeur.
III, 141. b. Origine des différentes fortes d’inftrumens. X.
898. b. 899. a. Inffrumens connus des anciens. 899. a. Combien
ils écüicnt loin de la perfeffion des nôtres. 900. b. Inftru-
mens de mufique des Hébreux, 903. a. Suppl. III. 6 17. b. V o y e z
les planches de Lutherie du Supplément. Inff rumens militaires
des anciens Romains. Suppl. IV. ff-o. b. Découvertes dont
l’ancienne mufique inftniinentale fut redevable à Marfyas. X.
139. b. Différentes fortes d’inffrnmcns des anciens , nommés
barbiton , II. 73. b. fiftule & tibia, VT. 831. b. femicon 8c épi-
gonion, X IV . 943. b. trigonon. XVI. 642. b. V o y ez les planches
de Lutherie , vol. V. On fe fervoit de lin pour les iiiffru-
nieiis à corde avant Tufage tics cordes à boyaux. II. '’ 3. b.
Dans les inffrumens des anciens, les cordes fe tonchoient à
viiide. X V . 780. a. Fête dans laquelle les Romains purifioient
le.s inffrimiens de mufique facrée. X V I. 733. b. Des inffrumens
employés dans les ballets , foit par les anciens, fott par
les modernes. II. 44. a. Les inffrumens donc on tire le fon par
infpiration , moment infenfiblement quand on a joué quelque
tems. I, 80. b. La mufique inffriimentale des diff’ércntes nations
doit avoir néceff'airement quelque air du pays où elle eff com-
pofée. Ill, 142. .J. Moins un inffrument .à vent a de diamètre,
plus il oébiviera facilement. VI. 834 b. Théorie par laquelle
on compare les inffrumens à vent aux inffrumens à corde.
833. a. Inffrumens qui jouent faux. 442. a. Regies fur lef-
qiielles eff fondée la couffrufllon des inffrumens à corde 8c
de ceux à vent. X V . 343. b. Principes fur lefquels font conC-
truits les inffrumens à cordes. Suppl. II. 600. <j. Combien la
mufique inffrumentale eff éloignée du chain. 348. b. Tablature
de inffrumens. 797. b. Table du rapport de l’étendue des
voix & des inffrumens de mufique comparés au clavecin , vol.
V . des pl. Luth. pl. 22. Suppl. II. 396. a. Défauts des fons de
dift'érens inffrumens. X V I . 773. b. Des inffrumens militaires:
les troupes Allemandes font celles de l’Europe qui ont les
meilleurs. V I. 401. h. Obfervation fur nos inffrumens de inu-
fique militaire, & fur l’iifige que nous en faifons. X V . 741.
a , b. Fabrication de quelques inffrumens par le chauderonnier,
vol. 111, des planch, article Chauderonnier, pl. 4, Inffriinicns
repréfemés dans les planches de Lutherie, vol. V. Comment
le vhoix des inffrumens contribue àTexpreifion niuficale. Suppl,
IL 923. 6. 923. é. Des inffrumens qui doivent former l’accompagnement
; de leur e ffet, de la manière de les afforilr. 927. b,
928. a.
Instrumens de guerre , {Blafion') Dans les armoiries. Suppl.
I. 910. b.
INSTRUMENTAIRES , notaires. XI. 244. b.
IN STRUMENTALE mufique, {Beaux-Ans') La mnfiquo
en général a pour bafe la force qui réfide dans les fons inarticulés
, au moyen defqiiels on peut exprimer différentes paG
fions. Alnfi la mufique inffrumentale eff ce qu’il y a de capital
dans cet art. Dans les danfes, les fêtes folemnelles, les marches
guerrières, on fe paffe de mufique vocale ; parce que les
inftrumens fuffifent à exciter & à entretenir les fentimens convenables
dans ces circonffances. Cependant la mufique ne
parvient à produire tous les effets dont elle eff fufceptible, que
quand elle eff affocise à la poéfie , & par la réunion des deux
nuifiques , I’inffrumentale & la vocale. Quels font les cas ou
la feule mufique inffrumentale ait été regardée comme fuffi-
fante. Suppl. III. 618. u. Du caraftere propre aux divers genres
de pieces compofées pour les inffrumens. Le compofueiir a
dans ces car.i£leres un principe de dlreffion dont il ne doit pas
s’écarter. Des pieces dont la compofuion eff entièrement abandonnée
au caprice de l’inventeur. Le compofiteur doit toujours
avoir un point de vue auquel il les rapporte. Direélions fur ce
fujet. Attentions qu’il doit avoir aux inffrumens pour lefquels
il compofe , & à l’affociation des voix aux inffrumens. Ibid, b,
IN S ü B R E S , peuples anciens. XL 466. b. Foye^ Insu-:
BRIENS.
INSUBRIENS, {Geop-, anc.) peuple dépendant des Eduens;
qui formoient un canton. La v ille de Milan fondée par les Infu-
briens. Divers fentimens fur la pofition de cette ville. Le fen-
liment adopté par l’auteur eff celui de M. Bonami, qui place ce
lieu à Màlain en Bourgogne, entre A leze Si. Dijon. Monumens
d’antiquité qu’on y a trouvés. Ce lieu étoit anciennement,
felon la tradition, l ’emplacement d’une grande ville. Suppl. III.
610. b.
INSULAIRE. Trois ufages de ce mot chez les Romains.'
VIII. 804. b.
IN SU L T E , Affront, Avanie, Outrage , {Synon. ) I. 839J
b. Suppl. I, 190. b. Foye:^ INJURE.
IN SU RRECTION , {H ‘ß- anc.) droit de foulevemeaS
I N T accordé aux citoyens de Crete , lorfquc la magiff rature abiifoit
de fa puiffance , & tranfgreffoit les loix. Pourquoi cette inffitu-
tion ne fut point fatale à cette république. "VIH. 804. b. Les
loix de Pologne ont de nos jours une efpece d’infurreélion ,
leur liberum veto. Réflexions fur cette prérogative. Ibid.
803. a.
IN T É G R A L , ( Mathem. tranfic. ) Le calcul intégral eff l’iii-
verfe du calcul différentiel. .En quoi il confiffe. 11 eff encore
très-imparfait. Deux parties de ce calcul. Ouvrages auxquels
on doit recourir, indiqués dans l’ordre à-peii-près dans lequel
il faut les lire. VIII, 803. a. Eloge de l’ouvrage de M. Fontaine
fur cette matière, 8c de celui de M. de Bougainville le jeune ,
par la leéiure duquel on peut s’inffruire à fond du calcul intégral.
Ibid, b.
Intégral, calcul, {Géom. tranfic.) L’auteur a ralTsmblé,
foit ic i , foit dans les articles auxquels il renvoie dans le courant
do celui-ci, ce que les géomètres ont fait jufqu’à préfenc
de plus général 8c de plus important fur cette partie de l’.'uialyfe ;
8c H a indiqué avec loin les fources où l’on trouvera le développement
de ce qu'il ne fait qii%ndiqiier. HIffoire abrégée du
calcul intégral. Suppl. III. 6 19. a. D es différentes métliodes dont
ph.ficurs géomètres l’ont enriclii. Expofition d’une méthode
générale pour intégrer une équation quelconque , c’eff-à dire
pour trouver fon intégrale en termes finis, toutes les fois que
cette intégrale exiffe. L’auteur ne traite ici que d’une équation
•à deux variables. Ibid. b. Pofttlon des principes. Ibid. 620. a.
Opérations au moyen defquelles on refondra toute forte d’é-
([uarion. Ibid. b. M. Euler a remarqué le premier qu’il y avoir
des équations qui fatisfaifoient à une équation différentielle,
fans cependant être comprifes dans fon intégrale générale.
Réflexions fur la caufe de ce paradoxe. Ibid. 622. a. La méthode
enfeignée dans cet article ne peut être regardée comme vraiment
générale, que fi on a un moyen de s’affùrer , ( le nombre
de formes dont une intégrale finie eff fufceptible étant
connu ) fl les fondions rationnelles qui entrent dans ces formes
fe terminent à un nombre fini de termes. Méthode par
laquelle on y parviendra. Ibid. 623. a. Ouvrages à confulter.
Quelles font les équations dont on ne peut avoir la valeur de
l’intégrale en fonctions finies. Maniéré d’avoir ces intégrales
en fériés , la plus propre à pénétrer dans la nature de ces
équations. Ouvrages qui renferment ce qui a été fait de plus
important fur le calcul iinégral. Ibid. b. Applications du
calcul intégral, dont les unes ont pour objet l’analyfc pure,
les autres la fcicnce du mouvement, d’autres enfin la coiinoif-
fance des phénomènes de la nature. Auteurs à qui l’on eff redevable
de ces applications. Ibid. 624. a.
Intégral, calcul. Ouvrage intitulé : Recherches fiur le calcul
intégral. \ II. 266. a. Auteurs qui ont augmenté le calcul intégral
depuis Newton. 632. a.
IN T É G R A N T , {Phyfiq.) Différence entre les parties intégrâmes
8c les parties cffentielles. VIII. 803. b.
IN TEGRE , iniégrité. C ’eft dans le facrifice de fes propres
intérêts qu’on montre fur-tout fon intégrité. L’intégrité fup-
pofe une connoifl'ance délicate deslimites du juffe Sc de l’in-
juffe. Autres acceptions des mots intégré 8c intégrité. VIII.
803. b.
INTÉGRER. Difficulté d’intégrer les équations différentielles
à deux variables. V I. 339. b. Méthode pour intégrer
toutes fraélions différentielles rationnelles. VU . 266. a. D e la
niétliode des intégrations, voye{ Q uadrature.
IN TE L LE CT . Si une fubffance eff capable de fenfation ,
elle entendra , elle aura des idées. Différences entre l’intelleib
de l’homme Sc celui de la bête. VIII. 806. a.
IntcUeSl. Caufes méchaniques des perceptions de notre intel-
Iccff. X V . 31. k Foye^ Entendement.
INTEL LECTUE L. Différence entre les objets intelleéhiels
& les objets fenfibles. On dit auflî inrellcüuel dans un fens
oppofé à matériel. Sufpenfion , exaltation des puiffanccs intel-
leéhiolles. Dans la contemplation des vérités purement abffrai-
te s , les puifl'ances intellefliiclles font feules en aéfion ; elles
agiffenten concurrence avec les puifl'ances fenfibles, dans la
contemplation des chofes morales. VIII. 806. a.
Intclleéluellcs, fi.tcultés , de l’homme. VI. 364. b.
IN T E L L IG EN C E , voyc^ Intellect Ô- Entendement.
Intelligence fccrcte, voye^ Collusion.
IN TEM P É R AN C E , ( Aforij/c-) De l’intempérance confidé-
rce comme comme vice contraire à la fobriécé. Elle change en
poifon les alimens deftinés à conferver nos jours. Les remedes
de la médecine pour la guérifon des maladies qui iiaiffent de
l’intempérance , ne font eux-mêmes que de nouveaux maux.
VIII. 806. b. Foyei^ GOURMANDISE.
Intempérance , {Médec.) Elle eff regardée comme la
fource la plus fécondé des maladies. Cependant Hippocrate
& Sanélorius ne défapprouvent point que les perfonnes qui
jouiffent d’une bonne famé, fc livrent de tems en tems à quelques
excès de débauche. VII I. 806. h.
Intempérance : elle appefantit & provoque le fommeil. XV.
332. b. 333. a. J'oyei ÉXCÉS , IVRESSE, GOURMANDISE.
INTEMPÉRIE dans l’air , dans la mer , dans les climats ,
I N T 47 dans les faifons, dans les humeurs. A proprement parler, il n’y
a point d’intempérie dans la nature. 'VIII. 806. b.
Intempéries de l ’a ir, uft'eftent plus les enfans que les adultes.
V . 660.
Intempérie , ( Patholug. ) Ce que les Galcniftcs entendent
par cc mot. L’intempérie eff fimple ou conipofée, générale ou
particulière, avec matière ou fans matière. Différence entre le
tempérament conffitiiépar l’excès d'une ou de deux qualités premieres
, 8c l’intempérie analogue ou refpcdive. Tome cette doctrine
des intempéries a été abandonnée avec raifon. V i l l . 807. a.
IN T E N D A N T , { 11/(1. mod.) Il y a en France plufieurs
fortes d’intendans. Vo y ez les articles fuivans. VIII. 807. a.
Inteiidans 6' Cornmiffaires départis pour S. M. dans les provinces
8c généralités du royaume. Cc qu’on entend par
ralités. Devoirs Sc fondions des intendans. D'où loin tirés
les officiers qui rcmpliffent ces places. CommilTaires que le
r o i , fous la premiere Sc fécondé race , envoyoit dans les provinces.
Détails hlfforiques fur cc qui s’eft pratiqué à cet égard
fous la fécondé race Sc au commencement de la troifieme,
VIII. 807. b. C e fut Henri II qui en 1331 établit les inten-
dans de province, fous le titre de cornmiffaires départis pour
l’exécution des ordres du roi. Autre titre que leur donna Louis
XIII. Difficultés que rétabliUcment des intendans éprouva
fous la minorité de Louis XIV. InfpeéUon que doit avoir un
intendant. Détails fur les différentes fondions de ees officiers.
Subdélégucs qu’ils nomment dans les différentes parties de
leur généralité. Ibid. 808. b. Les ordonnances des fubdélégués
ne font réputées que des avis à riiuendam. 11 n’eft permis
de fe pourvoir par appel que contre celles de l’intendant
ou du fubdclégiic général. Etendue de l’autorité des intendans.
Les états provinciaux font le meilleur remede aux inconvé-
niens d’une grande monarchie. En Franco, l’an tori té du roi n’eff
nulle part plus refpcélée que dans les pays d’états. Ibid. 809. a.
Dans les pays éclairés par la continuelle difciiflîon des affaires,
la taille fur les biens s’eff établie fans tlilficulté ; on n’y connoit
plus les barbaries de la taille pcrfonnelle. Manière avaiitageufe
dont fe fait la perception de la taille. Divers maux bannis
par une telle adminiffraiion. Le roi ne fupponc point les pertes
dans les pays d’ét.ats. Comment s’y font les travaux publics.
Lumières mutuelles que fe communiquent les ordres des états.
On ne traverfe point le royaume fans s’appercevoir de l’excellente
adminiffraiion des états, 8c de la funefte adminifiration
des pays d’éleéUon. Comparaifon de c c que le roi tire du Languedoc
8c de la Normandie. Ibid. b. Si le royaume a des
bcfüiiis imprévus, 8c auxquels il faille un prompt remede ,
c’eff des pays d’états que le prince doit l’attendre. Exemples,
Chez l’étranger, les provinces d’états ont plus de crédit que
le roi lui-même. Q uel devroit être le pouvoir des intendans
dans ces provinces 8c dans les p;ws d’éleffion. Ibid. 810, a.
Intendans que les empereurs Romains envoyoient dans les
provinces fous le nom de procurateurs. XIII. 409. b. Maitres
des requêtes envoyés fous Louis X l l l , en qualité d’intendans
de juftice , police 8c finances : nombre de ces intendans départis
dans-la France. VII. 337. b. Départemens des intendans des
provinces Si généralités du royaume. IV. 836. a.
Intendans du commerce. Toutes les nations policées ont reconnu
la néceffité d’établir des officiers qui euffent une inf-
peffion fur le commerce. Préfets ou intendans que les Hébreux
avoient établis dans chaque quartier de Jérufalem. VIII. 810.
a. La ville d’Athènes avoir auffi des officiers , confervateurs
des vivres , des marchés 8c du commerce. Leurs fonctions.
Divers auteurs qui en parlent. Officiels établis dans le même
butchezles Romains. Officiers en France qui avoient anciennement
infpeélion fur le commerce. Ibid. b. Office de furinten-
dant du commerce créé en 1 6 2 6 , 8c fupprimé en 1661. Gon-
feil particulier pour le commerce formé en 1700. Six com-
milfions d’incendans du commerce créées en 1708. Diverfes
difpofitions de l’édit qui les créa. Ibid. 8 1 1. <r. Ces commiffions
fupprimées par Louis X V , lors de fon avènement à la couronne
, ôc eufuite rétablies au nombre de quatre en 1724. D ifpofitions
de l’édit par lequel clics furent rétablies. Fondions
des intendans du commerce. Officiers auxquels appartient l’in-
tendance générale du commerce. Ibid. b.
Intendant des Jinanccs. Foye:^ CONTROLEUR GÉNÉRAL.
Intendans des bâlimens. VIII. 812.*;.
Intendans 6* contrôleurs de l ’argenterie D des revenus. VIIL
812. a.
Intendant dans une armée. Il doit avoir le fecret de la cour
comme le général. Ses cornmiffaires. Son logement. Sa garde.
Secours dont il eff au général. VIII. 812. a.
Intendant d ’armée : attention qu’il doit avoir fur les viandes.’
X V . 383. b.
Intendant de marine. VIII. 812. a.
Intendant des armées navales. VII I. 812. a.
Intendant de la fionte. VII I. 812.
Intendant de matfion. VIII. 812. a.
Intendant, maître d’h ô te l, majordome. IX. 884. b.
IN T E N D IT , {Jurij'pr.) C e terme fe difoit de certaines
écritures tendantes à faire preuve de quelques faits , Sec,