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h. Origine St nn.-ilyfc tie cet ouvrage. Definition dc l’ontologie
naturelle. Ibid. 487. a.
'D N Y COM A N C IE , divination par le moyen
des angles. Etymologie tie ce mot. En quoi confiftoir cct
art. XI. 487. L
O N Y X , (Gramm.) oblcrvations fur l’ufage de ce n io t,
confidéré en fmnçois tantôt comme fubftantif, tantôt
comme adjeflif; & fu r le genre qui lui convient, quand on
l'emploie en qualité de fubfiantif. Suppl. IV . i p . a.
O nyx , ( Minéralog. ) defcripiion de cette pierre précieufe
ou agate. DifFérens noms donnés à l’onyx felon les difterens
accitiens qu’on y a remarqués. XI. 487. b. Gravures appellees
camées, que les anciens faifoient fur ces pierres. Comment
6t où le trouvent les onyx. Ibid. 488. a.
O nyx, lieu d’où l'on tire les plus belles de l'O rient. VIII.
21. b. Cornaline onyx. IV. 24^. b. Jafpe-onyx. VIII. 467.
b. Efpece d’onyx nommée oeil du monde. XI. 397. a.
On y x , ( X i« .) deux fortes de pierres auxquelles les anciens
donnoient ce nom 3 l’imc appellee autrement alabaf-
trites, Sc l’autre étoit la pierre précieufe décrite dans l’article
précédent. Où fe trouvoit la premiere. Ufage qu’on
en faifoic. Obfervation fur ce qiie dit Appien, que tous les
vafes de Mitliridate , roi de P o n t , ètoient d’o u y x , Ôcc.
X I. 488. 4. Onyx , fardoines-. Comment les anciens les îmitoient. XII.
163. b.
O nyx-Agate. (Gravure en pierres fines) Pourquoi la
gravure en creux prend de la couleur fur cette pierre, &
fe détache en bnm fur un champ blanc. XI. 488. .i. Lits de
différentes couleurs qui doivent fe trouver dans une belle
agatonyx. Quelle eff la plus belle difpofition de ces lits.
D ’où viennent les plus précieufes agatonyx. Agatonyx appellees
camées ; autres appellees agates-barrées. Agates taillées
en talus. O n y x appellees cornalines - onyx appellees
farJoines-onyx. Ibid. b. Voya^ A gate.
O n y x , (Chir.) maladie de l’oeil. XI. 488. A HYPOPYON.
ONZE , ( Arithm. ) Propriété de ce nombre. XI. 488. b.
1". La divifion par i i de tout multiple de 1 1 , peut fe
réduire à une fimple foufirailion Ibid. 48g. a. a” . En tout
multiple de i i , u l’on fait féparcment la fomme des chiffres
pairs & celle des impairs, ou ces deux fomines font
é gales, ou leur différence eft multiple de 11 . Comme réciproquement
, tout nombre, tel que la fomme des cb lf f^
pairs y foit égale à celle des impairs , ou que leur différence
foit un multiple de 11 , exprime lui-même un multiple
de I I . D e même, fi l’on écrit au hafard une fuite de
chiftres en nombre quelconque , pourvu feulement que la
fomme des chiffres pairs y foit égale à celle des impairs,
ou que leur différence foit un multiple de 11 , on eff
affuré que le nombre réfuîtant fe divilê exaftement par
onze. Ibid. b. 3°. Si l’on renverfe l’ordre des chiffres qui
expriment un nombre, la différence & la fomme du nombre
direél & du nombre renverfé , font des multiples des 11 ;
la difference , quand les chiffres du nombre propofé font en
nombre impair j la fomme , quand ils font en nombre pair.
Ibid. 490. b. O O
O O K E Y -H O L E , ( Hifi. nat. ) grotte fàmeufe en Angleterre
, dans la province de Sommerfet. Defeription de cette
grotte. X L 491. b.
O O L IT E , ou pierre ovaire, (H ifi. nat.) diffèrens noms
donnés à ces forces de pierres, d’après des globules qui les
compofent. Obfervations fur ces globules & le gluten qui
les tient liés. Petites élites ou pierres d’aigle en globules ,
dont quelques coquilles font remplies. Diff'érens lieux où fe
trouvent les oolites. X L 491. b. Voye^ vol. V I . des planch,
coquilles foffiles , planch. 8.
- O O S T E R G O , (Géogr.) partie orientale de la Frife. O b fervation
fur la fyllabe qui termine ce mot. Différentes
révolutions de l’Ooffergo. D ivers noms qu’il a reçus. XL
492. a. O P
O P A C I T É , (Phyfirj.) ce mot eff oppofé à diaphanéiié.
Conjultei cet article. Recherches fur la caufe de l’opacité,
X L 492. a.^ Examen du fentiment des Cartéfiens fu r c e fii-
jet. Éxpofition de celui des Newtoniens. Premiere caufe de
l’opacité des corps , la denfité inégale des parties, ou la
grandeur des pores, qui font ou vuides, ou remplis d’une
matière différente de celle du corps. Ibid. b. Seconde caufe,
la multiplicité des lames élémentaires qui compofent les corps!
Selon Newton, un corps commence à devenir tranfparem ,
lorfqu’on remplit fes pores d’une matière, ou pareille à celle
de fes parties , ou au moins d’une denfité égale 3 & les corps
traniparcns pevwent être rendus opaques en vuidant leurs
OP E porcs, ou en divifant les parties qui les compofent. Ibid.
493. a.
Opacité, fes caufes. IV . 330. b. X I. 494. a. Les corps opaques
s’échauffent d’autant moins , qu’ils rcfféchiffent plus de
lumière. Ibid. Caufes de la couleur des corps opaques.
Ibid.
O P A L E , (Minér.) forte de pierre précieufe ou agate.
Cinq efpeces d’opales. L’opale s’eff trouvée quelquefois
jointe avec de l'agate. Comment & où fe trouve cette
pierre. Ufage qu’on en fait. L’art fait contrefaire les opales.
XI. 493. b.
Opale, efpece appellee oeil de chat. X L 397. a.
O pale. ( A la monn.) O r en opale. X L 493. b.
O pale , (Botan.) efpece d’érable. V . 898. b.
OPALES ou Opalies, (H ifi. ,me.) fête des Romains
en l’honneur d'Ops. En quel tems & comment on la cclé-
broit. XL 493. h.
O P A Q U E , corps, (Pbyfiq-) Sentimens des philofophcs
fur la caufe de l’opacité des corps. XL 494. a.
OPÉRA , ( Belles-lett.) efpece de poème dramatique. Sentiment
de la Bruyere & de Saint-Evremont fur l’opéra. Son
origine chez les Vénitiens. Son entrée en France. Obfervation
d'Adiffon fur la mufique françoife & la mufique an-
gloife. Les beaux opéras ne fe trouvent qu’en très-petit
nombre. X L 494. a. Le nom de fpeüacle convient mieux
à l’opéra que celui de poème dramatique. Efpece d’opéra fpi-
rltuel qu’oiî donne fréquemment à Rome pendant le carême.
Réflexions fur le feilacle lyrique. Moyens de lui donner
la perfeélion dont il eff fiifceptible. Ibid. />. Vive s im-
preffions que fuit fur l’ame de prefque tous les hommes la
mufique & le chant. Réponfe à cette objeilion , s’il n’eft
pas ridicule d’introduire un homme qui parle de fes malheurs
en v e r s , & qui fe tue en chantant. Effet que produit
fur nous l’opéra , lorfqii’il eff accompagné de toute fa
magnificence. Remarques critiques fur nos opéras & la maniéré
(lonr ils font repréfentés. Ibid. 493. a.
O P É R A , ( Belles-lett. Mufiq. ) fur un théâtre où tout eff p rodige,
le merveilleux du chant devient vraifemblable. Suppl.
I v . 132. a. Mais dans les iujets que les Italiens ont p ris ,
en tranfportant la tragédie dans l’opéra, ce merveilleux ne tient
à rien , n’eff fondé fur rien, & les fujets même de leurs
opéras ne font point faits pour la mufique. Un poème eff
plus ou moins analogue à la mufique , félon qu’elle a plus
ou moins la facilité d’i.xprimer ce qu’il lut préfente. Il peut
être ou n’ètre pas ly r iq u e , foit par le fonds du fu je t ,fo it
par les détails & le tlyle. Ibid. b. L’opéra italien a des morceaux
du caraéltre le pins tendre 3 il en a aiiffi du plus
palfionné, comme on le voit par les exemples rapportés eu cet
endroit : c’eff là fa partie vraiment lyrique. Ibid. 133. a.
Mais ces morceaux ont toujours la couleur fombre d’uii
fujec uniquement tragique 3 & pour y répandre de la variété
, l’on eff obligé d’avoir recours à un mo yen, qui feu l,
doit démontrer combien l’on a forcé la nature : ce lont ces
fentences, ces comparaifons que les poètes ont eu la ccm-
plaifance de mettre dans la bouche des perfonnages les
plus graves , clans les fituations même les plus doiilourcu-
fes 3 ces airs fur lefquelsune voix efféminée, qui quelquefois
eff celle d’un héros, vient badiner à contre-fens. Une
intrigue nette 8c facile à nouer 6c à dénouer3 des caraile-
res limples ; des incidens qui naiffent d’eux-mêmes 3 des
tableaux variés; des paffions douces , quelquefois violentes
, mais dont l’accès eff paffager 3 un intérêt v i f & touchant,
mais qui par intervalles, laiffe refpirer rame3voiià
les fujets que choifit la poéfie ly r iq u e , 8c dont Quinaut
a fait un fi beau choix. Ibid. b. Morceaux tirés de ce poète ,
qui montrent combien il a fu faifir le caraétere propre de
l’opéra , le tour élégant 6c fac ile, la précifion , l’aifance,
le naturel , la clarté d'un ffyle arrondi , cadencé , mélodieux
, tel enfin qu’il femble que le poète ait lui-même
écrit en chantant. Ibid. 134. a. Dans les vers lyriques ,
deftinés au récitatif libre Sc fimple, on doit éviter le double
excès d’un f fy le , ou trop diffus , ou trop concis. Un
ffyle chargé d’cpiilietcs , n’eff pas celui du poèie lyrique.
Si vous accumulez ou les tableaux ou les fentimens , le
muficien fe trouve à la gêne. C ’eff dans le vague qu’il fe
plait : donnez-lui des efquiffes, il les achèvera : inaislaii-
fez-Iui des intervalles. Ibid. 133. a. On font bien ici qu’il
feroit à fouhaiter que le poète fut muficien lui-même 3
mais s’il ne réunit pas les deux talens , au moins d oit-il
avoir celui de preffentir les effets de la mufique 3 ce qui
demande une oreille exercée , & de plus un commerce
intime , une communication habituelle du poète avec le
muficien. Si maintenant on confiderc l’opéra françois comme
un poème , où la danfe, la peinture 6c la méchnnique doivent
concourir avec la poéfie 6c la mufique,* charmer l’oreille
6c les yeux , on verra que rien n’eff plus hardi
que l’idée qu’en avoir conçue le fondateur de notre théâtre
lyrique ; 6c l’on peut dire qu’en la concev.ant, il a eu la
gloire de la remplir. Ibid. b. La danfe ne peut avoir liru
décemment
O P E décemment qne dans les fêtes 3 elle eff donc effemiellement
exclue de l'opéra italien , grave 6c tragique d’un bout à
l’autre. Dans l’opéra françois , les fêtes doivent tenir à
l’affion comme incidens an moins vraifembiables 3 ôc il eff
difficile, mais non pas iinpoffible de les y amener à propos.
Obfervations fur les danfes de l’opéra. Exemples de
fêtes placées mul-.à-propos dans quelques-uns de nos poèmes
lyriques. D ’où vient la difficulté de les placer convenablement.
Il eff de l’effence de l’opéra que l’aélion
n’en foit affligeante ou terrible que par intervalles, 6c que
les paffions qui l’animent aient des momens de calme 6c
de bonheur. Il faut prendre foin que tout s’y paffe comme
dans la nature , que l’efpoir fuccede à la crainte, la peine
au plaifir , leplaifir à la peine , avec la même facilité que
dans le cours des cliofes de la vie. Ibid. 136. a. Quinaut
n’a prefcpie pas une fable qu’on ne pût citer pour modelé
de cette variété liarmonieufe 3 mais l’auteur fe borne ici à
l'exemple de l’opéra d’A lcefte, où l’on voit réduite en pratique
la théorie qu’il vient d’expofer. C e n’eff point là la
marche de la tragédie , dont l’intérêt doit être continu ,
preffant 6c rapide. Auffi un tel fpeftacle fur le tliéatie ly rique
pourra plaire dans fa nouveauté , mais à la longue
il_ paioitra monotone 8c triffe, 6c il laiffera defirer le clianne
d'un fpcélacle fait pour enivrer tous les fens. Ibid. b. Du
nombre des aiffesque doit avoir un opéra , 8c de l’objet de
chacun d’eux. Des décorations. Réglés fur le changement de
Vitu. Ibid. 137. a. En prenant fes fujets dans la fable ou dans la
magie, Quinaut rendit foii théâtre fécond en prodiges 3
il fe facilita le paffage de la terre aux cieux 6c des deux
aux enfers 3 fe fournit la nature 8c la fidion 3 ouvrit à la
tragédie la carrière de l’épopée , 6c réunit les avantages de
l’im 6c de l’autre poème en un feul. Comment on a fuivi
les traces de ce poète. Poèmes lyriques qui peuvent être
cités après les fiens. Obfervations fur un autre genre d’opéra
plus facile , 6c qui a été imaginé depuis 3 ce font des
actes détachés 6c réunis fous un titre commun , dont la
Motte a été l’inventeur. DeS diffèrens fujets fur lefquels les
poètes lyriques fe font exercés , outre les fujets tragiques
tk merveilleux. Ibid. b. Moyens de perfedionner l’opéra ib id .i^^.a . ‘
Opéra. Ses parties conffiiutives font le poème , la mufique
8c la décoration. L’auteur ne coofidere la première 8c
Ja dei niere que par le rapport qu’elles ont avec la fécondé
& c’eff de celle ci qu’il s’agit ici principalement. Par un effet
de la langue accentuée des G re c s , on peut dire que leurs
pièces de théâtre étoient des efpcces d'opéra. Suppl. IV.
138. a. Au lieu que la difficulté d'unir léchant au dlfcours
dans nos langues, rendant l’intervention de la imifique
effentielle au poème lyrique , lui a donné un caradere différent
de la tragédie 6c de la comédie , 6c en a fait une
troifieme efpece de drame , qui a fes réglés particulières.
Les Grecs n’avoient donc pas au théâtre un genre ly r iq u e ,
ainfi que nous, 6c ce qu'ils appelloient de ce nom ne ref-
fembloit point au nôtre. Toute leur poéfie étoit muficale
6c leur mufique déclamatoire ; car cette mufique, fans en
excepter même l'infirumeniale , n’étoit qu’un véritable récitatif
3 ils ne connoiffoient point les airs. Dans nos langues
vivantes , l’application à la parole étant beaucoup moins naturelle
, on a tâché par un choix de mots, de tours 6c de
v e r s , de fe faire une langue propre au genre lyrique , 6c
cette langue fut riche ou pauvre à proportion de la rudeffe
ou de la douceur de celle dont elle fut tirée. Il fallut en-
fuite appliquer la mufique à la parole , ce qui produifit la
néceffité de chanter toujours , pour paroître toujours parler
, néceflité qui croît en raifon de ce qu’une langue eff
peu miificaie. Ibid. b. Cette maniéré d’unir au théâtre la
mufique à la poéfie, ne pourroit fuffire pour l’intérêt 6c
l ’ilhifion. Delà vint la néceiîité d’amener le plaifir phyfique
au fecours du moral , 6c de fuppléer par l’attrait de l’iiar-
moiiie à l'énergie de l’expreflion. Les inventeurs de l’opéra
voulant éluder ce qii’avoit de pou naturel l'imion de la inu-
fiquc au difeours , s’aviferent de tranfporter la feene aux
cieux 6c dans les enfers 3 6c faute de favoir faire parler les
hommes, ils aimèrent mieux faire chanter les dieux 6c les
diables , que les Sc les bergers. Pour foutenir cette
illufion , il fallut épuilcr tout ce que l’art pouvoir fournir
de plus fédiiilanr. A ve c tout cela l’aélion reftoit froide 3
l’appareil étoit immenfe 6c prochiifoit peu d’e f f e t . 139.
a. Cependant le muficien fentit enfin qu’il pouvoir tirer de
fon art l’exprelfion des fentimens répandus dans le poème,
8c que l’effet de la feule mufique , borné jufqu’alors aux
fens , poiivcit aller jiifqu'au coeur. La mufique eut alors
fon langage, fon expreffion , fes tableaux indépendans de
la poéfie. C e f f alors que commençant à fe dégoûter de
tout le clinquant de la féerie , du puérile fracas des machines
, on chercha dans rimitatioii de la nature des ta- I
bleaux plus intéreffans 6c plus vrais. Ibtd. b. CeS obferva- |
rions donnèrent ^ u à une fécondé réforme. On fentit I
q iiil ne falloir à l’Opéra rien de froid 6c de raifonné, rien Tome U. *
OPE que le foeffatenr pût écouter tranquillement pour réfléchi
fur labfurdité de ce qu’il entendoit , 6c c ’eff en cela fur-
tout que confifte la différence effentielle du drame lyrique
a la limple tr.igédie. Ces nouveaux poèmes que le génie
avoir créés 6c que lui feul pouvoir foutenir , écartèrent
fans effort les mauvais inuficiens 3 alors les Vinci les
Pe^olcfe , dédaignant la fervile imitation de leurs prédé-
ceffeurs, & s’ouvrant une nouvelle carrière , la franchirent
fur laile du génie , 6c fe trouvèrent au but prefque
des les premiers pas. Mais oq ne peut marcher long-iems
dans la route du bon goût fans monter ou defeendre 6c
la perfeftion eff un point où il eff difficile de fe mainiênir
Après avoir effayé 6c fenti fes forces , la mufique com!
mence à dédaigner la poéfie qu’elle doit accompagner, 8c
croît en valoir mieux en tirant d'cllc-méme les beautés qu’elle
partageoit avec fa compagne. Ibid. 160. a. Combien ce peu
dac co rd, entre la poéfie 6c la mufique , nuit à la perfec-
non du genre. Principale caufe de ce défaut dans le ca-
raéfore de la langue , qui n’a ni douceur , ni flexibilité pour
sallervir au chant, 6c dont la poéfie ne peut s’unir à la
mufique que par une contrainte perpétuelle qui détruit à
h fois 1 attrait de la mélodie, 6c l’effet de la déclamation.
Quelle doit etre la pompe du fpeffacle de l’opéra pour
devenir vraiment intéreffanre. Ibid. h. D u fecours que le
théâtre lyrique tire de la peinture 6c de l’art des décorations.
Regies fur le changement de lieu. Comment le peintre
6c le muficien doivent concourir à rendre fenfiblc tout
ce que le poète a imaginé. Ibid. 161. a. Avant.iges de la
mufique fur la peinture dans les moyens de peindre, d'in-
tereffer 8c d’émouvoir. D e l’art du gerte , qu’on a tenté
de réunir aux trois principaux qui conftituent la feene ly rique.
Ce t art fert ou d’accompagnement ou de fupplêmem
a la parole. Lorfque par un choix d'attitudes agréables Sc
de mouvemens cadencés on cherche à exprimer des fonii-
mens ou à parler à l’efprit, c’eft ce qu’on appelle la danfe.
Ibid. b. On ne peut employer ladanlé dans la compofinon
du genre lyrique comme ornement étranger , qui interrompt
6c fufjiend l’aélion, fans gâter l’effet 6c l’tmité de la
piece. On ne peut non plus J ’employer comme partie con-
ftitutive , parce qu’on ne peut admettre à la fois deux langages
qui s’excUienc mutuellement , 8c joindre l’arc pantomime
à la parole qui le rend fuperflu. Mais c’eff terminer
très-agréablement le fpeûacle , que de donner un ballet
après l’opéra, comme une petite piece après la tragédie.
Ibid. 162. a. La perfeftion de l’opéra confifferoit à combiner
celui des Italiens 8c des François. Efpece d'opéras dans
lefquels l’introduftion d’un ballet ne pourrait qu’augmenter
l’intérêt. Ibid. b.
Opéra. Premier auteur des opéras en Italie. XVII. 83. a.
Leur origine en France. V. 377. b. Différence entre la tra!
gédie lyrique 6c le ballet. IL 43. a , b. Opéra-ballet.
I. 764. b. Caraftere que doit avoir l’opéra comme poème
qui doit être chanté. III. 143. a. Du ffyle qui lui convient.
Suppl. \\l. 363. a , b. Caraftere de rexpreffion auquel Je
drame lyrique doit donner lieu. Suppl. II. 321. a. Raifons
qui ont engagé à partager l’opéra en récitatifs 8c en airs.
X. 768, a. Prologue des opéras. XIII. 443. a.Suppl. I. 133.
b. Suppl. IV. 333. b. 338. a. D e la coupe de cette forte de
poème. IV. 347. j. 3 30. a , A. Ouvertures d’opéra. XI. 721.
A. 722. a. Diffribution de ce poeme en aftes. Suppl. I. 133,
A. Emploi des récitatifs dans les opéras. IV . 691. j , A.
IV. 383. A , &c. Du merveilleux dans cette forte de poème.
Suppl.lU .goô.a , A. Enchantemens employés dans te merveilleux
de l’opéra. V. 6iç). a , A. Ufage qii’on a fait de la féerie
pour produire ce merveilleux. V l. 464. A. Des choeurs d’opéra.
Suppl. II. 403. A. Du caraftere du chant des Icenes.
Suppl. IV. 731. a. Raifon d’en bannir les roulades. 684.-A.
Entr’aftes ou divertiffemens d’opéra. IV. 1069. a. V. 727.
a. 730. A. VI. 398. a. Mufidens célébrés qui ont perfectionné
la théorie de ce poème. X. 768. a. S’il eff vrai que
prefque tous nos ballets font fans liaifon avec l’aftion. Suppl.
IV . 233. a. Voyci Poeme lyrique , XII. 823. A. 6c for
’opéra b a lle t, voye^ ce dernier mot.
Opéra , ( Académie de mufiq.) hiffoire de l’érabliffement
de l'opéra françois. VI. 234. a. Comment eff compofé pré-
fentement l’opéra de Paris. III. 143. A. (>72. a. Hôtel de fa
dépendance , nommé magafin. Suppl. III. 830. A. Etat aftuel
de la danfe de l’opéra de Paris. IV. 6ag. a. Des afteurs
8c aftrices de l’opéra. III. 143. a , b. Suppl. I. 13 3. A. Choeurs
des femmes. IV . 896, a. Du débit des afteurs. 651. A. 632.
a , A. Rôle de baffe-taille dans les opéras. II. 121. a. Salle
de l’opéra. Machines d’opéra, Machine. IX. 798. A,
&•€. Décorations. IV. 700. A. Rien ne répond plus mal au
but des arts que notre opéra. Suppl. I. 394. b.
O péra des b.imboches , (Speéîacle franc.) cac\uo\ il con-
firtoit. En quel tems il fut établi à Paris. X I. 493. A.
O péra comique,(SpeSlacU franc.) en quel tems ce fpec-
tacle eff ouvert à Paris. Son origine en France. Auteur
qui l’a enrichi de plufieurs jolies pieces. Hiffoire de ce
p p p p