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cette manoeuvre. Comment on la combattoit. Phalange inv
plexe employée contre la pléfion. Phalange environnante
d'une ou des deux aîles. Ihid. 318. a.
P/ijUnge, la. Détails fur la phalange grecque. Suppl. III.
931. b. 934. a. Sa longueur de front & fa protondenr,
Suppl. IV. 323. b. Comment on donbloit fa hauteur :
comment on lui rendoic fa premiere difpofition. Suppl. III.
4SPhalange
, ( Hiß. nat. & Midec. ) cfpece d’araignee veni-
ir.cufe. Remede contre-fa piquCire. Nature&cft'et du venin des
phalanges. XII. 483./’. Giiérifon des hevres intermittentes
opérée quelquefois par l’application des phalanges écrafées autour
du poignet. Ibid. 484. a.
P/iabrigc, voyez l’article A raignÉe.I. 374.«*.
PHAL./IRÆA palus , {^Géogr. anc.') X V I. 66t.'*.
PHALARIQU E , {A n milit.des anc.) dard d’une efpece
particulière. Defcnption que Tite-Live en fait. Maniéré dont
on fe fervoit de cette arme. XII, 484, a. f'oye^FALARiQUE.
PHALARIS, {Botan.) caraéleres de ce genre de plante,
felon R a y , &. dans le fyüème de Linnæus. XII. 484. a.
Phalaris , ( Hiß. anc. ) fculpteur du taureau de Phalaris.
XIV.823.
PHALENES, {Hiß.n at.) voye^;Papillons 6> Lépidoptères:
efpece de phalene appellèe grand paon. X L 832. b.
Autre appellee ou^î/!«. IV . 214. a. Phalènes repréfentés
, vol. V I des planch. Regne animal, pl. 81. 82.
PHALERE, ( Giogr. anc. ) port & ville de i’Attique.
C e l l au Phalere qu’on avoit mis les autels des dieux inconnus
, dont a parlé S. Paul : & c’ell à Epiménide qu'on
en attribue l'éreélion. On voit encore à peu de dillance de
Phalere, le lieu où étoii la forterelTe de Munichia. Etat actuel
du Phalere nommé aujourd'hui Porto. Dans ce lieu ell
a fépultnre du poète Mufée. Portrait de Déinétrius de Ph.t-
^lere. XII. 484. b. Hiftoire de cet homme célébré. Ibid. 4S3.
a. Ses ouvrages. L’ètablilTement de la fameufe bibliothèque
d’Alexandrie attribuée à fes foins par quelques écrivains
chrétiens -, quoique les auteurs païens qui ont parlé de cette
bibliothèque, ne font aucune mention de Déniétrius. Ville
de Tlieffaiie appellee Phalcrum. Ibid. b.
PHALEU(^UHS , vrrj , ( BelUs-Uti. ) VIII. 130. b.
PH A LLIQ U E S , {Antiq. grec.') fêtes que l’on célébroit
h Ailicnes en l'honneur de Bacchus. A quelle occafion & par
qui elles furent inftituecs X ll. 485. ^.
PHALLOPHORES , ( Amiq. grec. &• rom. ) miniftres des
org ie s , qui portoient le phallus dans les fêtes de Bacchus.
XII. 486. <7.
PH A L LU S , {L ilt .) figure fcandaleufe du dieu des jardins
, la même que l’on portoit en Grece aux fêtes de Bacchus
, 8i plus anciennement aux fèces d'Oi^ris, & que les
Braminesportent encoreen procelllon. Cette coutume introduite
, felon M. de Voltaire , dans des tems de funplicité ; la
licence n’y eut aucune part. XII. 486. a.
Phallus , ( Conch. ) coquillage. X VI. 770. b.
PHAN IA S , philofophe pcripatéticien. XII. 372. a.
PHANTASE , {Myikol.) divinité qui endiamoit les fens
de ceux qui veilloic-nt ou qui dormoient. Effets de la liqueur
fubtile qu’elle répandoit fur les yeux. XII. 486. a.
PHANTOME , ( Théolog.pakn. ) efpece de crainte qui a
donné naiffance aux phantômes. Les poètes ûterent aux
phantômes leur appareil ridicule , pour ne les confidérer
que comme des illufions que les dieux employoient qiiel-
qtiefois à tromper les horaines : exemple tiré de l’Enéide.
XII. 48Ö. b.
PH A R AM O N D , lieu oii l’on croit que ce roi fut inhumé.
V IL 288./>. F aramond.
PHARAO N , ( Jeu de hafard ) principales regies de ce jeu.
XII. 486. b. Comment on peut connoitre l’avantage du banquier,
par rapport au< pontes, dans toutes les différentes
circonBances du jeu. Tables par le moyen dcfquclles on
poiirroit trouver tout d’un coup quels font ces avant.igcs.
Comment on pourioit leur donner de jufles bornes. Ibid.
487. a. Autres confidérations fur l’avantage du banquier.
Ibid. b.
Pharaon , ce qu’on entend par paroli dans ce jeu. XII.
77. a.
Pharaon, {Hiß.facr.) roi d’Eg ypte, magiciens de Pharaon.
IX. 850. 831. d , b. X. 361. b. 362. a. X V . 369. b.
Ville qu’il fit bâtir auxifraélites. XII. 662. b. Foye^ Ameno-
PHIS.
PH A R At\ ’G IUM , { Gèogr. anc. ) fortereffe de la Perfe
arménienne. Mines d’or aux environs. Source du fleuve Boas,
prés de ce lieu. XII. 488, a.
PHARE , ( Lictér.) les tours de ce nom en nfage dés les
plus anciens tems. Magnificence de celle que Ptolomée Phi-
Iaddj)he fit conftruire. Origine du nom donné à ces tours.
Hifiüire de récabliffement du phare d’Egypte. Effet du feu
mie l’on y allumoit. Defeription de cette tour. XII. 488. a,
l'rix que coûta cet érabliffement. Artifice dont s’avifa l’archi-
teéle Softrate Gnidicn , pour s'immortalifer par cet ouvrage,
& en même tems échapper aux traits de l’ervîe. Deferip-
tion que donne Hérodien du phare d’Alexandrie, à l’occa-
fion des catafalques qu’on drefibit aux funérailles des empereurs.
Phares qu’il y a eu en Italie. Defeription d’un phare
célébré qui était ficué à l'embouchure du fleuve Chryfor-
rhoas , qui fo dégorgeoir dans le bofphorc de Trace. Un
ries plus célébrés phares que l’on ait connu , efi celui rie Boulogne
fur mer. Ibid. b. Defeription rie cette tour. Origine
du nom de rarris ordans, qu’on lui donnoit. Accident qui
caufi la chute rie cet édifice. Phare du côté de Douvre ,
oppofé à celui dont on vient de parier. Dift'oreiues fignifica-
tions attachées dans la fuite au mot phare. Ibid. 489. a.
Phare, ifles de ce nom dans la géographie ancienne. XII.
493. b. 494. a. Phare de Meluiie , géogr. moderne. V I .
410. b. Phare de Boulogne. XVI. 461. b.
PH A RÈS, { Géogr. anc. ) ville d’Achaie. Defeription très-
détaillée que PauCanias donne de cette ville. Manier« dont
on y confulcüic l’oracle de la déefié Vefta, Bois facré , à
quinze fladcs de Phares. X tl. 489. b.
Phares, oracle de Mercure clam, cette ville. XI. 339. b.
PH.^RINGIEN, {An.itom.) mufcles, genio-pharingien.
V IL 383. U. Hyophariiiglen. V l l l . 397. Pierygo-pharin-
eien. X llI . 347. a. Sterno - thyro-pharingien. X V . 314, b.
Stylo-pharingieii. 337. b. Tliyro-pharingien. X V I. 312. a.
Pharingien je!. {Phnrm.) XIV. 928. .t.
PHA RING O TOM E, {Chh.) mflrumeni de diirurgie.Son
ufage. Etyrn. de fon nom. Sa defciipnon. X 'I. 490. a.
^H ARIN X , {Ar..iLcm.) ou gofur.XW. a-p. a.
PharinX , mJ.:d'.^ du {M:dec.) inflammation du plta-
rinx. Ses fymptoii'js. R-;medc.' à empl'-'yer lorfque cette cavité
fe trouve bouchée par la déglutition de quelque bol ,
lorfqiic la pituire ou les aphtes la rcmpliffent, êkc. Du ref-
ferrement du phavinx ; comment 011 guérir celui qui eff oc-
cafionné par la convulfion. Moyens à employer dans les cas
d’excoriation , de ficcitè du pharinx, dans les cas d’ulceres
& de bleffures. Caufe de la paralyfie de fes mutcles. Remede
contre l’acrimonie catarreufe fixée fur cette partie. XII. 490. fo
Ph a r in x , inflammucion de cette partie. V. 976./’.
PH.^RiSlÉN, {Htp. ri- Critiq.facr.) les pharifiens for-
nioiem la feéle la plus nombreiife des Juifs. En quoi ils ctifo
féroient des famaritains & des fadducéens. Leurs opinions
fur la réfurreêtion, la prédeftination & le franc-arbitre. Leur
zele pour la tradition des anciens. Comment la loi tradltio-
nale ètouft'a enfin la loi écrite. Séparation qu’affeéloient les
pharifiens du reffe des hommes. Etym. du mot phanfien. Objets
des ceufures de Notre Seigneur, adreifée» aux pliarifiens.
Nombreux volumes où four contenues les traditions de cette
feéle. Ces traditions encore aujourd'hui refpeélées. XII. 491.
a. Les pharifiens foiitetioiem b parti oppofé à l’empereur,
Sc perfécutereiu avec violence ceux qui n’étoient pas de
leur f'arilion. En quel teins finir leur tyrannie. Ibid. b.
Pharifiens, origine, do-clriiie & moeurs de cette feéte. IX.
33. d , é. 34. U. Sept ordres de pharifiens dlftingués dans b
tliaimud. 34. a. Les pharifiens perfécutés par Hircnn : leur
parti relevé après 1a ruine de Jerufalem. 30. a. Leur doctrine
fur l’état des aines apres la mort. V. 666. a. XII. -304-
b. Sur la piédeftination. XIII. 276. a. Philafteres des pharifiens.
XII. 533. b.
PH A RM A CEU T IQ UE , adj. ( Pharmac. ) compofirions
pharmaceutiques. III. 768. a , l>. Préparations phannaceuti-
ques. XIII. 299. b. Huiles pharmaceutiques. VIII. 338. a.
Formules pharmaceutiques. V IL 186. a , b. Foyc^ Pharmacie.
PHARMACIE , ( Chym. Médec. ) la pharmacie divifée en
quatre branches;; la recette ou choix j la confervation ; la
préparation &l:t compofition. Divers articles à confulter pour
former un corps de doctrine piiarmaceuiique. Sujets & opérations
pharmaceutiques. XII. 491. fo iJiverfes formes de
remedes compofés. Remèdes magiitraiix liquides. Remedes
officinaux liquides. Remedes mous. Remedes fees ou foli-
des. Les opérations de la pharmacie galénique ne doivent
pas faire une dalle dillinéfo de celle de la pharmacie cliyml-
que. Ibid. 492. a.
Pharmacie, cnraéteres iifités en pharmacie. IL 630. a.
Poids & mefures employés dans cet art , voyc{ ces articles
particuliers. Sur les opérations de l’a rt, voye^ Compofition,
Clarification, Confiervation, Décanter, Filtration, Préparation.
Sur les inflrumens d'iifage en pharmacie , voye-^
Chauffe, T.imis, Monter, Filtre, Infirumcns chynnqnts. Sur
les fubftances qui font le fujet des opérations de l'art, voye^
Ingrédient, Subfiancs , Fruit, Heur, Semence , S e l, Farine,
Racine, Matière médicale. Sur les produits des opérations,
voyc{ Remede, Médicament, Apo^eme, EleHuaire, Emalfiion,
Emplâtre , Sirop, Tablette, Mixture, Trochfqtte.
PH A RM A C O P O L A , {Lang, latine) fignificatioii préclfo
de ce mot chez les latins. XII. 492. a. Les gens que ce mot
défignoit, ctoieiit ordinairement de la bande des débauchés,
& de moeurs trés-corrompues. Ils n’étoient pas fonfferts dans
la G re c e , Ce ils étoieiu trés-méprifés à Rome. Ibid, b.
P H E
PH.4RMACOPOLE, ( Hifl. de la Médec. anc.) ceux qui
s’attachèrent à la pharmaceutique ou à la médecine médica-
mentaire, furent appellés pharmaceutx. Quelle forte d’hommes
furent dcfignés par le nom de pharmacopoles. Autres
dénominations par lefqiidles on les diflinguoit. Q ui étoient
ceux qu'on appelloit pharmacotrites. XII. 492. fo Obferva-
tions fur les herboriftes qui vendoient aux médecins les plantes
communes. Lieux où b s lierborifies 8c les pharmaceutiques
phiçoient leurs plantes 8c leurs drogues. Boutiques
appeüées par les Grecs 'îaTpEi'a. Partage de la médecine tel
qu’il fubfiftoit au tems de Celle. Changement qui arriva en-
fuite dans ce partage. Ibid. 493. a.
PH.ARNACE I , roi de Pont, aflîegc, & prend Sinope. XV. 214. fo
Pharnact I I , roi de Pont: fes profpériiés 8c fes diferaces.
XV. 213. fo 216. 4.
PH ARN A K , {Mythohg.) dieu adoré dans le Pont, le
meme que le dieu Lunus. Culte qu’on lui rendoit à Cabira
ou Sebafiapolis. Autres lieux où il avoit des temples. Bufte
de ce dieu fur une médaille de Saidis. Autres médailles où
il eff repréfenté. XII. 493. b.
PHAROS , ( Géogr. anc. ) ifle d’Egypte. Chauffée qui fut
cor.ltruiie pour ta joindre au continent. Conftruftion de la
tour du Phare par Ptolomée Philadclphe. C e que quelques
anciens ont écrit fur cette tour. XII. 493. fo Obfervations
fur un paffage de l’O dy ffé e , dans lequel Homere fait dire
à Ménélas, que i’ifie de Pharos eft éloignée d'une journée
de l'Egypte. Noms modernes de cette ifte. Deux autres ifies
appellees Pharos par les anciens. Ibid. 494. a.
P h a r o s , poijon de {Pharmac. ancien.) VIII. 339. fo
PHARSALE, {Géogr. anc.) 1°. ville de Thellâlic. Bataille
de Pharfalé entre Céfar 8c Pompée. Fleuve qui arro-
foit cette ville. XII. 494. a. 2“. Lieu de l’Epire où Céfar
arriva avec la flotte. .3-. Ville de Pamphylîe. Ibid, fo
P h a r s a l e , bataille de {Hifl. rom.) auteurs à lire fur cette
bataille. Suites qu’entraîna .cet événement. Q uel étoit dans
ce tems le luxe 8c la moileffe des Romains. Comment Jules
Céfar ordonna à fes légions de combattre la jeiineffe efféminée
qui luivoit le parti de fon rival. Luxe 8c débauche
qm_ régnoient dans le camp de Pompée. XII. 494. b. Difpofition
que Céfar donna à fon armée. Contiadiélion entre
les hiftoriens fur la manière dont Céfar ula de fa viftoire.
Ibid. 495. a.
Ph.irjale, maniéré dont commença la bataille de Pliarfale.
XII. 627.0. Comparaifon de cette bataille, à celle de Tym-
brée. X V I. 309. a , fo Ouvrage de Luenin , intitulé Phar-
J'aie. Foyei l'article de ce poète,
PH A R Y N X , ( ) mufcles du pharynx. Suppl. III.
707. b. 810. fo Branche de la carotide, appellee pharyngienne.
Suppl. IL 243. a. Ulage du pharynx dans la déglutition.
688. b.
P h a r y n x du cheval. {M.néch.) Suppl. III. 386. fo
PHASLS , ( Ajlronom. ) étym. de ce mot. Phafes de la
lune ; celles de venus 8c de mercure. Phales fingulieres de
faturne, caufées par les diverfes apparences de fon anneau.
XII. 493. a. Ch.ingemcns obfervés fur le difque de jupiter;
voyc^ Jupiter. Les phafes de la lune prouvent que la furface
de cette planete elt fenfibbment fph.rlque. Ib'td. b.
PhaJ'es , voyrj l’article Pl a n e t e , 8c les articles particuliers
de chacune d'elles.
P hase , ( Géogr. ane. ) grand fleuve d’Afie. Ses autres noms.
Epoque à laquelle i l ,reçut le nom de Phafic. Caiifes de fa
célébrité. Difpofition de fon cours. Abondance de faifans dans
l’ifie du Pliafe. X ll. 495. fo Nombre prodigieux de ponts
qu’on avoit été oblige de jetter fur cette riviere. Contrées
qu’elle parcourt 8c qu’elle fépare. Autre fleuve de même
nom. Ibid. 496. a.
Pkafie, montagne d’où il tire fa fource. XVII . 691. fo Obfervations
fur l’eau de ce fleuve; château qu’on voyoit fur
le bord. Phafe du tems d’Adrien. XII. 377. a.
P hase , ( Critiq. fiacr. ) terme hébreu , qui veut dire pafi-
fage. Ufages de ce mot dans l’ancien teftament. X ll. 496. a.
PHASELIS, ( Géogr. anc. ) ville de la Lycie. Pourquoi elle
fut minée par Publius Servilius. Pitoyable état de cette ville
, lorfqiie Pompée y aborda après la bataille de Pharfalc.
XII. 496. a. Obfervations fur Théodeifte, contemporain d’A -
ïiflote, né à Phafelis. Ib'td. fo
PHASÉOLE, {B o t.) voyeq_ H a r ic o t . Phaféole des Indes,
qui produit la graine appellee inimgo. X. 8 6i. i . Pha-
féolc du Mexique, nommée taxocoqiianiochitl, X V . 948. fo
PHASÉOLOIÜES, {Botan.) carafteres de ce genre de
plante. Efpece de ce genre connue en Europe , 8c cultivée
en Angleterre. Oblervations de culture. XII. 49Ö. b.
P haseo lo ides , { Büt. Jar.!in.) cavaéfcre générique de
cette plante. Enumeration de cinq efpcccs. Lieux où elles
croiffent. Leur defeription 8c culture. Suppl. IV. 318. b.
> (--^'fi- nar.) efpece de lé’zard repréfenté,
vol. VI. des planches, "Regne animal, planch. i6.
PHÉACIENS, {Géogr.) voye^ PHOEACES.
P H E 431
PH ED O N , philofoplic grec : on lui doit en Grece l'in-
vemion des poids , des melmcs 8c «les monnoies. X - î i
PHED RE , {M yth.) fille de Pafiphaé & de Minos, roî
de Crete. Son amour pour Hippolite ; fa mort. Comment
clle eft peinte dans un tableau dePolygnote. Myrthe auprès
duquel elle eut fa fépultnre. Suppl. IV. 319. j .
PHED RE , temple qu’elle éleva à Venus. VIII. 216. *z.
M.amere dont le peintre Polygnote défigna le genre de mort
dont on dit qu’elle finit fes jours. XL 680. b. Monumens relatifs
à Phedre Ôc Hippolite, qu’on voyoit àTroezene. XVI.
683. fo
PHEDRE le fabulifte. V I. 346. a. 333. a. fo XVI. 300. zr.
PH E G üR , {Geogr. anc.) iiom d’uiiemontagne. Quel eft
le dieu dont il eft parlé dans I'ccriture, fous le nom de
Baalg-Phégor. Sentiment de dom Cftmet. X îî. 407. .1.
PHELLANDRIUM , ( Botan. ) caraéleres de ce genre de
plante. Deux efpeces de ce genre. Xll. 497, a. Propriétés
médicinales du pliellandriiim des Alpes. Qualité fufpcfte du
phellandrium aquatique. Defeription de cette fécondé cfpece.
Son ufage extérieur. Ib'td. b.
PHELLUS , {Géogr. anc.) 1°. ville de L y c ie , oppofée à
Antiphellus. Port de cette ville. 2°. Ville du Pdoponnefe.
3“. Montagne d’Italie. X ll. 407. h.
PH ELON E, ( Critiq. fiacr. ) ce qu’on doit entendre par ce
mot employé par S. Paul. IL Timot. IV. 13. Ce mot rendu
dans la vulgate par penuia , qui étoit un manteau romain,
XII. 497. b. Le droit de porter le penuia, accordé aux lia-
bitans de Tarfe. Ib'td. 498. a.
PHEMIUS, Smyrnéen quiépoufa la mere d'Homere. X V
244, 4.
PHENEUS, {Géogr. anc.) i °, lac d’Arcadie, '^'’t'rtu mer-
veilleufe qu’Ovidc attribue à fes eaux. 2 '. Ville d'Arcaffie.
Rocher d’oii coule l’eau du Styx. XII. 498.4.
PH EN G IT E S , {Hifl. nat.) forte de marbre. Temple de
la fortune bâti de ce marbre. Lieux où l’on en trouve. X ll
498. a.
Phengites, efpece de pierre connue des anciens. X. 371. fo
PH EN ICh , {Littéral.) nom donné à la petite ourfe. XL
7^6. b.
PHÉNICIE , ( Géogr. anc. ) province de Syrie. "Variations
dans fes limites. Xll. 498. a. Chananéens qui occupoient la
Paleftine avant que Jofué en eût fait la conquête. Origine
des Phéniciens. Divers fouverains auxquels ils furent fournis.
Principales villes de Phénicie. Phénicie de cleflùs la mer, 6c.
Phénicie du Liban. Le nom de P/ienicie ne fe. trouve que
dans les livres de l’écriture, dont l'original eft grec. Etym.
de ce mot. L'invention de l’écriture attribuée aux Pliénicieiis.
Autres inventions qu’on leur attribue. Leur commerce avec
différentes nations. Ibid. b. Celui qu’ils oiivrircm St foutin-
rent dans les iftes britanniques. Ibid. 499. a.
_ Phénicie, partie de cette province appellee Syro-Fhéiii-
cie. X V . 776. a.
PHÉNICIENS, philofiophie des {H'ifi. de la Phil. ) le commerce
que ces peuples exercèrent clans les tems les plus reculés,
prouve que pluficurs Iciences étoient fort anciennes
parmi eux. Philofophes nés en Phénicie. Molchiis, Cadmus,
Sanchoninton. Syllème de ce dernier fur l’origine des cho-
fes. Xll. 499. a. Pourquoi les Phéniciens ont fait peu de
progrès dans la pliilofophie. L’efprit de commerce feu compatible
avec le defir de s’inftruire. Ib'td. b.
Phéniciens , étymologie de ce mot. VIII. 87, a. Antiquité
que ce peuple s’artribiioit. 221. a. Fables dont fon hiftoire
fe trouve chargée. Ibid. Du mélange de la langue phénicienne
, avec celle des contrées que les Phéniciens ont fréquentées,
fe font formés le carthaginois, le grec, le latin, le celtique
, 8cc. VIII. 87. fo La connoiffance de cette langue fournit
l’étymoiogie de pluficurs mots, 6c l’explication de piufieiirs
ufages communs parmi nous. Ibtd. 88. 4 , i . Origine de la coutume
des princes Phéniciens d’immoler leurs eiifims en certaines
circonftances. III. 461. fo Principale divinité des Phéniciens.
VIII, 461. fo Culte qu’ils rendoienr à Aftaric. Suppl,
I. û6o. b. Connoiffancesaftronomiques de ce peuple. I, 783.
fo Premier commerce extérieur qu’il a exercé, ill. 691. fo
11 n’y a point de peuple dans l’antiquité qui ait poné en
plus d'endroits fon commerce 8c fon indiiftric. V l l l . 87. a.
Navigation des Phéniciens. XI. 31. b. 34. b. Imagos qu’ilÿ
mettoient à la proue de leurs vaiffeaux. XII. i6 t. a. Leurs
voyages & commerce dans la Bécique. XVI. 221, Médailles
phéniciennes. X. 233. a. 236.4. Origine des canfteres phéniciens.
Vin. 77. b. Article fur ces caraéicres. II. 646. b. On les
trouve repréfentés vol. II. des plaiicli. Cararilere, pl. 3. —
Foye^ T yr.
PH EN IG TO RN E, mine de ce nom en Alface. I, 300. a.
PHÉN IX0« Phoe s iX, {Hiß. nar. Jabul.)odca\i merveilleux.
Cequ’Hérodote& les Egyptiens racontent fur cet oilèau. XII.
499. b. Quatre apparitions du phceiiix, dont les anciens hiftoriens
ont parlé, il faut remarquer qu’eux-mémes n’ont pas
ajouté foi <1 leur propre relation fur ce fujet. L’opinion du
phoenix reçue chez les Chinois. Ibid. 300.4.