
S8o VOM V O T
glon & h volupté ne font point incompatibles. Obfcrra-
'tions fur Épicure & fur fa philofopiiie. Ibid. 458. a. Eftiine
qu’il obtint du public, malgré les efforts que firent les Stoïciens
, pour le rendre odieux. On ne doit pas reconnoitre
pour fes difciples, quelques libertins qui , ayant abufe du
nom de ce pliilofophe, ont ruiné la réputation de fa feiffe.
Ibid. h. Apologiffcs d'Epicure. On entend communément
par yolupié, tout amour du ptaifir qui n’cfl: point dirige par
la raifon , &, en ce fens tonte volupté efi illicite. Quels
dbnr ie’S plaifirs criminels. Obforvaiions fur la volupté qui
confific dans les excès de la bonne cliere, fur rivreffe ,
IbiJ. 459. a. fur la volupté de l'amour illicite. 11 y a d.ans
Je cotur do l’Iiomme autant de voluptés différentes, qu’il y
a d'efpeces de plaifirs dont il peut abufer ; &. autant d’cl-
pcces différentes de plaifirs , qu’il y a do pafiïons qui agitent
fon amc. Ibid. b. Mais comme il y a des paffions plus
criminelles les unes que les autres, il y a aulfi une lorte
tie volupté qui efi particuliérement dangereufe. On peut
la réduire à trois efpcces ; favoir, la volupté de la haine ïk
de la vengeance , celle de l’orgueil & de l’ambiiion , celle
de rincrédulité & celle de l’impiété. La volupté corporelle
cfi plus feiifible que la fpirituelle; mais celle-ci paroit plus
criniiiidle que l’autre. Ibid. 460. a. Déeffe de la volupté,
VOLUPIE. l'ùliiptc. En quoi elle diffère do ce qu’on appelle délice &
plaifir. X ll. 689. -J. De la volupté felon Epicure. V . 783.
b. Goïit des Tarentins fic des Sybarites pour la volupté,
voyei leurs articles.
VO LU P T U E U X , ceux qui enfeignent je ne
fais quelle doélrinc aullere ,qui nous affligeroit l'ur la fenii-
bilité d’organes que nous avons reçue de la nature, & iur
cette foule d’objets qni nous entourent, & qui font defiinés
à émouvoir cette fenfibilité en cent maniérés différentes,
font des atrabilaires à enfermer aux petites maifons. XVII .
460V.o lbu.ptueux. Caufe de l’agitation générale qui .accompagne
les impreffions voluptueufes. V. 877. b. Combien le fort de
l’homme vertueux eff préférable à celui du voluptueux aux
approches de la mort. IL 244. a , b.
V O L U T E , [Conchyliol.) genre de coquille univalve,
qni a pris ce nom de fa propre figure. Différence entre le
rouleau & la volute. Caraélere fpécifique de la famille des
volutes. On dilVmgue les volutes fous cinq claffes differentes.
i ” . Volutes dont le foinmet eft élevé. 2®. Volutes dont
le fommet eft npplati 8c. coupé par différentes cotes. 3“. V o lutes
dont le fommet eff couronné. 4®. Volutes dont le fom-
inct eff joint an corps fans aucune arrête. C- Volutes dont
le fommet eff détaché du corps par un cercle , le corps renflé
dans le milieu & la bouche évafée. XVII . 460. b. Ef-
peces contenues fous chacune de ces claffes. Coquilles de
ce genre fmgiiiiércment effimées & d'un très-grand prix :
l'aniirai, le vice-amiral , les fpeffres, la peau de chagrin ,
l'hébraïque, le tigre, l'aile de papillon, Ib:d. ^61. j . la couronne
impériale. Remarque générale fur la beauté des
volutes. Defeription de l’animal qui habite ces coquilles.
Ibid. h.
V o lu t e , {Conckyliogr.^ contour des fpirales autour du
fuft de la coquille. X VÜ . 461. b.
V olute , ( Archit. ) un des principaux ornemens des
chapiteaux ioniques, corinthiens & compofites. Regies pref-
crites par M . Perrault pour tracer & deffmer la volute. XVII.
461. Volute. Différences dans les volutes des chapiteaux ioniques
, corinthiens 8c compofites. Deftination de cet ornement.
Lesvolutcs fervent à orner, outre les chapiteaux, les
confoles Scies modillons. Volute à l’envers. Volute angulaire.
Volute arafée. Volute .à tige droite. Volute de parterre. V o lute
éviiidée. Volute fleiironnce. Volute unifiante. Volute
ovale. Volute rentrante. Volute faÜlutite. X V II . 462. a. Voye:^
les planches d'architeffure , vol. I.
Volute. Méthode imaginée par Goldman pour tracer la v o lute
ionique , 8c qui donne, non-feulement la conftruéHon
de la volute extérieure , mais encore celle de la volute intérieure
, qu’on nomme liffd de la volute. Suppl. IV. a.
Defeription de cette méthode accompagnée de la fig. 8 , pl. 2
d’archltcéfure. Suppl.
V O LVU LU S, ( Médcc. ) voye z Ch o r d a p su s.
V O M E R , {Anatom.) irrégularités auxquelles eff fujette
la lame offeufe qui fépare ta cavitédes narines. Les anatomiffes
prétendent que cet te cloifonnafale eff compofée de deux pieces,
unefupéricure antérieure qui appartient à l’os ethmoïde, l’autre
inférieure 8c pofféricure,à laquelle ils ont donné le nom de
vomer. Mais cette difflnffion eff une erreur dont la caufe eff ici
expliquée. XVII . 462. b.
V O M IQ U E , {Mcdec.) abcès dans le poumon.XVII,462.
i.Defcripùon de cette maladie. Vues que l’on peutfuivre dans
fon traitement. Ibid. 465. a.
Vomique du poumon. XIII. 242. a, b.
V om iq u e , ( Markh. ) maladie du cheval. UT.420.
V om iq u e , noix, 193. L
VOM IR , ( Médcc. J voyrr EvACUtR., R eNDRE.
VOMISSE.MENT, {Médcc.) fos differentes caufes. Ses
fymptomes. Différentes fortes de vomilkmens félon les matières
que l’on rend. X V i l. 463. b. Caufe prochaine qui dif-
pofe au vomiffemont. Diffiiiélion du voiniffemeiu en fymp-
toniatique 8c idiopaiique. Caufes de l’im 8c de l’autre. Pro-
noffics. Ibid. 464. a. Traitement de cette malxidie félon fes
différentes efpeccs./i'ii. Le vomiffemeiic eff un fympeome
falutaire dans plufieurs maladies. Danger de s’exciter à vomir k
la légère. Ibid. 465. a , b.
Vomtjfcmcnt. Caraéfero du pouls qui annonce les vomifié-
mens critiques. X l l l . 233. *». Vomiirement d efang , voyc^ Hémo
p t ys ie .
V omissement de mer , ( ALirine ) remede pour les
voyageurs fur m e r , qui font fujetsau vomilfement. XVII .
46s-U.
Vornijfcmcnt de mer. Racine qui le prévient en partie.
V omissement (irr/yfcic/ ou Vom itif, {MéJec.) ce remede
eff un des fecours que la médecine a employés le plus anciennement,
fur-tout à titre de préfervatif, c’eff-à-dire, comme
moyen d’éviter des maux futurs. Doffrinc d’Hippocrate fur les
vomitifs employés dans ce but. Remedes vomitifs que prépa-
rtïient les anciens. Ufage curatif qu’ils faifoientde ces remedes.
X V II . 465. Les vomitits font devenus entre les mains des
modernes le remede le plus général, le plus efficace , Sc le
plus sûr de tous ceux que la médecine emploie. Avantages de
ce remede employé dans les incommodités ou indifpoluions
légères, Ibid. 466. a. dans les maladies aigues , Ibid. b. 8c dans
les maladies cliror.iqucs. Contr’indicarions des émétiques : ces
contr'iiidications très-rares 8c peu décidées. Ibid. 467. a. De
l’ iifage des émétiques antimoniaux. Emétiques en ufage aujourd’hui
, tirés du régné végétal 8c du regiie minéral. Ibid. b.
Obfervations fur la pratique de faii e prendre de l’eau licde à
ceux à qui on a donné des émétiques. Les angoiffes que caufe
quelquefoisl’aélion dos émétiques, n'a point de fuite dangereufe.
Ibid. 468. a , b.
VOM IT IF , {Lut.) les Romains , fur la fin de la république
, prenoient des vomitifs immediatemem avant & après
le repas , non-lcidement pour leur fanté , mais par luxure.
Céfar pratiqiioit fouvent cette coutume, comme on en voit
l’exemple , îorfque ce vainqueur des Gaules étant venu voir
Cicéron dans les futurnales , celui-ci le traita magnifiquement
dans fa maifon de campagne. Détails fur ce repas.X'VlI.
468. a.
V o m it if , ( Médec. ) V omissement. Utilité des vomitifs
au commencement des grandes maladies-V. 168. a. V o mitif
d’ipecacuanha. VIII. 900. b.
V Ü N D E L , {Ju fe) poète tragique liollandois. III,
432.^, É — 435.^.
V O N E , ( Gèogr.) village du Beaunois. Suppl. I, 860. b.
V O N T A C A , ( Èoun. exot.) arbre 8c fruit des Indes orientales.
Defeription de l’iin 8c de l ’autre. Préparation 8c ufaee de
ce fru it.X V il. 4^8.
V O O R H O U T , {Géogr.) village de Hollande , fur le
chemin de Leyde à Haerlem , illuftré par la naiffance de
Herman Boerhaave, un des plus célébrés médecins qu’il y
ait eu depuis Hippocrate. Précis de fa vie Sc de fes ouvrages.
XVII . 468. b. Son éloge. Ibid. 471. a. Reconnoifi'ance'’ de
M. le chevalier de Jaucourt envers cet homme célébré. Ibid. b.
VOPISCUS , ( Flavius) hifforien latin. X V . 7 71.4.
V O R A C IT É , (Afèi/ec. ) appétit prefqiie continuel dans l’état
de fanté. XI. 62^. a , b.
VO R O U , (Or«h/z.) oifeaiixde l'iffe de Madagafcar,appelles
vorou-amba , vorou-chojli, vorou-douL, vorou-paira. X V IL
471. a.
V O SG E S , ( Geo^r.) voye z Vogefus. Mine ouverte dans
les Vofges en 1737. I. 103. b. Autres mines des V o / ^ s ,
voyc{ A lsace. Quelle eff la plus haute mont.agne de cette
chaîne. V IL 288. a, b. Autre montagne remarquable des Vofges
nommée Avifon. Suppl. I. 7 1 1. <7.
VO SO Y EM EN T , ( Gramm.) obfervations fur ce fu/et. X V .
212.Û.XVI. 732. Æ, 5 zz/i/7Ï. IV. ^80.a ,b .
VO S S IU S , (L z j ) obfervaclons fur leurs vies & leurs ouvrages.
IX 4^1. b.
VO STERM AN , ( Lucas ) graveur. VIL 870. b.
V O T A T IO N * , {H if. de Maithe) ce mot eft fur-tout
d’ufage dans l’ordre de Malihe , à caufe de l’exaffitude
requife dans les formalités de l’éleffion du grand-inaiire.
Nomination des trois premiers éleéleurs. XVII. 47a. b.
VO T IF S , , {A ntiq.rom .) ceux auxquels on s’en-
gageoit par quelque voeu. Infcripiion qui fait mention d’un
de ces jeux votifs pour riieurciix retour d’Augufte. XV II .
472. b.
V o t if , voye^ V oeu & Voto , ( « ) boucliers votifs. IL
334 .J , i-. Médailles votives, X. 2^1. X VIL 237. <j. Tableau
v e t if.X V . 803. voro,
V O Y V O Y 88)
VOTO, e x , ( Zfff. ) V I , 340. b. XVII . 4 14. a. 413. i . Voye^
V oeu 8c V o t if .
V O U E D E , ( Botan. ) le vouede ou guede , 6c le paffel,
ne font qu’une même plante , connue des boraniffes fous le
nom d'ifatis, vojef Pastel. Préparation qu'on lui donne
pour la teinture. Obfcrvation fur la maniéré de l’employer.
Ouvrages à confulter fur cette plante. X V IL 472. b. Voye:^
G uede.
Vouede, pour la teinture. X V I. 13. a. D e l’art de l’employer.
16. a , b. &c.
V O U E T , ( Simon ) peintre. V . 319. a.
V O U R S T E , ( 5 e/hz/-) voilure découverte, à quatre roues,
fur laquelle eft un fiege fort long. Ufage qu’on en fait en A lle magne.
XV II . 473. k
VOUS , ( Lang, franç.) VosOYEMENT , T u 8c T u -
TOYEMENT.
VO USSO IR , ( Archit. ) pierre propre à former le ceintre
d’une voûte. Figure de coin que doivent avoir les vouf-
foirs. Vouffoir du milieu de l’arc , ou clé de la voûte , comment
cette pierre eff foutenue. Force qui foutient les .autres
vouffoirs. X V IL 473. b. Proportion qu’il faudroit donner à
chaque vouffoir, pour que tous les vouffoirs fiffent im effort
ég.al pour tomber , ou fuffem en équilibre. Regie qu’a donnée
pour cela M, de la Hire. Ibid. 474. a.
Vouffoirs. De leur iionbre dans l’hémicycle. VIII. 1 12. <r.
VO USSU RE fi'fj'rpztzz/rr , {Onhoped.) moyens de la prévenir.
V . 736. L Voyc[ B osse 8c G ib bos ité .
V O U T E , ( Archit. ) pourquoi l’on préféré en certains cas
les voûtes plates. Trois fortes de voûtes connues des anciens.
Différentes fortes de voûtes conffriiitcs par les modernes.
Double voûte. Voûtes à compartimens. Théorie des voûtes.
XV II . 474. é. Pendemive d’une voûte. Pic droit d’une voûte. Ibid. 4 73 .<j.
V o u T E , {Coupc des pierres) voûtes annulaires. X V II . 473.
a. Voûtes cylindriques. Voûtes coniques. Voûtes hélicoïdes
ou en vis. Voûtes mixtes 8c irrégulières. Voûte p lane./é/V.
Voûtes fphériqnes. Détails fur la conffruflion de ces différentes
fortes de voûtes. Ibid. 4^6. a.
Voûte. Clé de la voûte. III. 318. a. Reins de voûte. X IV .
48. a. Côtes de coupe dans une voûte. IV. 303. a. Entrecoupe
entre deux voûtes. V . 728. b. Dcflln d’une voûte
fur une muraille ou le plancher. 840. b. Une voûte pour
être en équilibre , doit avoir la même figure que la courbe
appellee en géométrie chaînette. 1 1 1 . to. a. D e la potiffée
des voûtes. XIII. 230. b. Importance du travail des ccintrcs
dans les conftruâions de voûtes. II. 798. b. III. 437. a. Sur
la conftruffion des voûtes , voye^ A rc. Voûte appellée arc-
de-cloître. I. 600. b. Voûte annulaire. 486. b. Arriere-vouf-
fiire. 710. b. Arc de voûte dit liémic^le. VIII. 1 12. æ. ^’oûte
nommée plate-bande. XII. 738. a. Courbure de voûte appellée
tiers-point. X V I . 323. b. Efpece de voûte appellée
trompe. 693. a , b. Voûtes d’arrête , vol. VII des planch.
Menuiferie en bâtimens , planche 22 , 23. Voûte fphérique ,
voûte à o gy ve , planche 24.
V oûte à lunettes, {Archit.) efpece de voûte qui traverfe les
reins d’un berceau, XVII. 476. a.
V oûtes fépulchraUs , {Antiq. rorn.) X V I. 339. u. X VII .
314.«. V ovtP. médullaire , {A natom .) portion du corps calleux.
X V I I . 476.
V oûtes , ( Hijl. d’Allem. ) on appelle voûtes en Allemagne
, des endroits particuliers où fe font les dépôts publics.
X 'V I I.476.L
V oûte ou Voûtis , {Marine) X^TI. 4-6. é.
V O Y A G E , {Education) les grands hommes de l’antiquité
ont jugé qu'il n’y avoir de meilleure école tie la vie
que celle des voyages. Les beaux génies de la Grecs 8c de
Rome en firent leur étude & y emp'.oyoiont plufieurs année.«.
X V I I . 476. b. Aujourd’hui les voyages dans les états policés
de l’Europe, fcMt au jugement des pcifonnes éclairées, une
partie des plus iniportantes de l’éducation dans lajennelfe,
8c une partie de l’expérience dans les vieillards. Utilité des
obfervations qu’un voyageur pent faire fur les moeurs ,
le génie des autres nations, leurs arts, leurs fciences , leur
commerce. Avantages que procurent les voyages d’Italie. Jbid. 477. a.
Voyages , propres à donner de l'expérience. V L 297. b.
V o y a g e s , { U ff anc.) voyages fur mer de quelques anciens
navigateurs , voye^ Périp le. Cérémonie que prati-
qiioient les Grecs au retour de leurs voyages. V . 776. a.
Divinités qui préfidoient à la sûreté des voyages. XV II . 228.
a. 477. b.
V o y a g e , chevalde, {Manege) V I .S io .é .
V o y a g e , {Jurifpr.) droit que l’on alloue dans la taxe
des dépens à celui qui a plaidé hors du lieu de fon domicile,
8c qui a obtenu gain de caufe avec dépens, pour les voyages
qu’il a été obligé de faire. On joint quelquefois les termes de
voyages 8c d'i féjours. Réglemens à confulter. XVII . 477. b.
V o yefV ls DE MESSAGER.
Tome II.
V O Y A G E U R , {H iß. partie, des pays) peu de fidélité des
relations des voyageurs. Quelles font celles qui n’ont pas niétité
ce reproche. X V I!. 477./>.
V o y a g e u r s , ( flifl.anc.) divinités tutélaires auxquelles
les voyageurs , dans I’amiquite païenne , adrcfi'oiuit des
prières. XVII , 477. b. Hofpualité que les Cretois & les
Perfes excrçoient envers les voyageurs. Affes de religion
que pratiquoient les voyageurs à leur retour dans leur patrie. Ibid. 4^8, a.
V o y a g e u r , ( H if. anc. & mod. ) pierres affemblécs à
l’honneur des divinités qui protégeoient les voyageurs. V II I.
169. Quelles étoient ces divinités. X V IL 228, a. Comment
les voyageurs étoient reçus dans les lieux qu’ils vi-
fitoient. VIII. 314. b. 8cc. De l’ancien ufage de laver les
pies des Voyageurs. IX. 312. b. Titre que le fénatdeRome
donnoic à un citoyen de marque qui avoir deffein de voyager
dans les provinces de l’empire ; avantage qu’il en reiiroir. 346.
b. Comment la charité envers les voyageurs eff exercée chez les
mahométans. VIII. 3 20. a , b. Des lieux oii font recueffiis ceux
qui voyagent dans l’Orient. Ibid. a.
Voyageurs. C e qu’ils éprouvent en montant une haute
montagne. I . 230. a. Bains utiles à délaffer les voyageurs.
IX. 299. b. Fievre qui attaque ceux qui voyagent dans les
pays'chaiîds. II. 333. a , b. Problèmes arithmétiques fur les
voyageurs. XIII. 452. a. Des relations des voya geurs, voyer
R ela t io n .
V o y a g e u r , ( f fß . rom. ) meffager qui aveniffoit les
magifffats romains des affemblées qui dévoient fe tenir. X.
3 9 9 - ‘*-
V O Y E L L E , ( Gr.tmm.) les voyelles font ainfi appellées
du mot voix , parce qu’elles fe font entendre par clles-mè-
•mes ; elles forment toutes feules un fon , une voix. C ’eff
un abus d’avoir compris fous le nom général de lettres, les
fignes 8c les chofes fignifiées. Il eût fallu réferver aux chofes
fignifiées le nom général d’élémens, Sc les noms particuliers
de fons 8c d’articulations ; & aux fignes , le nom généra! de
lettres, 8c les noms fpécifiqiies de voyzï/t'j- 8c de confonnes.
X V IL 47S..Î. Les voyelles comparées aux tons divers cau-
fés par la diverfe application des doigts fur les trous d’une
flûte; Ibid. b. 8c les confonnes comparées aux coups de langue
qui precedent ces tons. Huit fons fondamentaux que
notre langue paroît avoir admis, qu’on auroitpurcpréfen-
ter par autant de voyelles différentes ,.2, c , , eu, o ,u ,o tit
railleur les diffinguc en fons rétentiffans , a , ê , é , i , 8 c
en fons labiaux , eu, a , u , ou. Les deux premiers fons de
chacune de ces deux claffes, fontfufceptibles de variations,
dont les autres ne s’accommodent pas. Delà une fécondé
diffinffion de ces voyelles en fons variables, Sc en fons conf-
tans. Un fon variable peut être grave ou aigu , oral ou na-
(û. Ibid. 479. a. Chacuti des fons conffans eff toujours o ral,
fans devenir jamais iiafal. Obfervations fur les voyelles na-
fales. M. Maillet du Boulla y, fecrétaire de l’académie de
R ouen, croyoit plus Ample de regarder ces prétendues
voyelles comme de vraies fyllabes. Réponfe fatisfaifante de
M. l’abbé de Dangeau à cette obfcrvation./éïù. é. Syffême
figuré de nos fons fondamentaux. Les variations de ceux de
ces liuits fons , qui en font fufceptibles, ont multiplié les
fons ufuels de notre langue , jufqu’à dix-fept bien fenfiblcl.
Faudroit-il également dix-fept voyelles dans notre alphabet ?
11 paroît que ce feroit imiltiplier les fons fans néceffité, 6c rendre
même infenfible l ’analogie de ceux qui exigent une même
difpofitioii dans le tuyau organique de la bouche. Correélion
qu’il faudroit faire à notre alphabet, par rapport aux voyelles.
Auteurs à confulter. Ibid. 480. a.
Voyelle. Comment fe forme le fon des voyelles par l'organe
de la voix. IV . 32. k. Des v o y e lle s , de leur véritable
nombre, Sc d e là manière dont il faudroit les difpoferdans
le fyrténie d'un nouvel alphabet. IX. 406. b. Le nombre des
voyelles eff plus grand qu’on ne le dit communément. IV.
33. a. Voyelles nafales. XI. 31. a. Suppl. IV. 2 3.4 , b.
Toutes les voyelles font commuables. IX. 408. a. D e la
prononciation des voyelles. Suppl. III. 13 1. <i, b. Obfervations
fur les vo ye lles , relativement à l’harmonie du ffyle.
304. a , b. Des voyelles confidérées dans leur quantité pro-
fodique. II. 414. a. V . 184. b. VIII. 423. a. Raifon naturelle
de leur lenteur 8c de leur rapidité. Suppl. 1 . 604. b. Voyelles
graves.5 Pro fodie, /zp/Syllabe.
t/. III. 233. é. Léyr- auffi les articles Quantité,
{Jurifpr.) voyers chez les anciens Romains.'
’°y<
de Henri I. V o y e r qu’il y avoir à Paris dés le tems de S. Louis.
Création de l’office de grand-voyer en 1399. L’office de
grands-voyers dans toute la généralité de Paris, attribué aux
tréforiers de France, depuis l’an 1633. Direiffeur général de
la voirie. Autres officiers établis pour cet objet de police.
Ouvrages à confulter. XV II . 480. b. Voye^ VoiERlE.
Voycr. Création du grand-voyer. III. rjy . a , b. Cet office
réuni par Louis X III à celui de tréforier de France. Il, 463. a.
O O O O O o o o o o