I N T ï N V
s
1nTE<:t INS. ( À/mt. compar. ) OblcrVatioilÇ Aii' les intcftin*
des animaux ruminuns.XlV. 436. m Imc-nius clucheval.5«y;/»/.
In t e s t i n a l e , jicvrc, ( ) fiovre appciié-c de ce
nom par HeiOer ; mcfcnicnqiic , par quelques-uns ; ÜC /ri-r/J
m?v.7,nar Sydenham. Divers auteurs qm en ont parle. Nature
de cette fievre. Ses lympitimcs. VU E 841. u. Méthode curative.
IbiJ. b. , 'r ■ '
IN T IIR ON ISA T ION . ( /-Ay?. ) Droits d mthromfation eta-
Mis aiilrd'iiiï en oriem & cilllùic abolis. Deu» fign.bcmons lie
te mot. VUE 842./>. | .*r -
IN TIENGA , (////?, mrr. ) petit ciuadrupede d/Mriquex
Ilcautd & prix de la peau. Partitulariie fur cet animal. \ lU.
842. h. , „ .
IN T IM A T ION . ( Junfpr. ) On étrivoit fmvant l ancien
f ly le , ô //i/nn.7r/e/i,pour dire uvre mùmjiion. l'ülle intimation.
V I I I .842./..
/«romirioH contre le jupe. XlIE 381. U ,
INTIMÉ. {J u ’ ifpr.) Oripijie (lu mot. Cas oh lo n mt.me
révé(]ue , oil l’on intime le leigneur. VUE 841. b. Quelle
cft la place ([u’ocuipciu ii la grami’chambre du pnrluncnt,
l ’avocat de l’appelhuu & celui de l’intimé. Eollemeut intime.
JbU. 843. a.
INTIMIDER. On intimide aifémem ceux qui ont 1 imagma-
lion vive. S ’ils font doués d’un grand jugement , l imprelfion
palTe, & ils n’en font que plus fermes. V U E 843. ‘>.
IN TOLÉRANCE. (A/eru/r) Deux fortes d’imoléraiices ;
rcccléfiaftique 8c la Civile. L’intolérant ell un inécliant iioni-
me , un mauvais cliréiicn , un hijet dangereux , un mau-vais
politique 8c un mauvais citoyen. Paflage de Tertullien fur
l ’imolerancc. VIII. 843. a. Les moyens par lefqitels on vêtu
forcer les confcicnces font impies. Diverfes rc4lcxioiis qm
démontrent l’injulVicc 6c le danger de l'intolérance. Préceptes
de tolérance donnés par Jcfus-Chrlrt 6c par S. Paul. IbiJ. b.
Principes de tolérance admis par les peres de Icglile dans les
trois premiers ficelés. Maximes diélées par Jefus-Chnfl lui-
inême. Pafl'ages de S. Jean , de S. Athanafc , de S. C h iy fo l
tôinc , de Salvicn , de S. Auguflin, ibiJ. b. de S.
CüiiAitmions du pape S. Clément. Pcrcs d’un concile de T o lède.
Autres obfcrvations contre l’iiitolétaiice. Ibid. b.
Intolerance. S’il oA vrai que le chriAlanifme foit intolérant.
lU . 384. a , h. Les guerres de religion font l’elTct (in fanatifme
& non du cliriAianifine. Ibid. b. — G uerres de religion.
Reproclic fait à S. AugtiAin , d’avoir le premier introduit
riiuolérance civile. XII. 346. «/.Intolérance d Alexandre Ül.
à l ’ég.ird desCoteraux. IV. 304. b. Aéles d'iiuolérancc contre
les Maiiicliccns d’occiclcnt, XUl. 87. a. FuncAes cHéts da
l’in tolérance de J uftinicn. X IV . 876. Do 1 intolerance exci--
ccc en l'rancc dans le feidemc Aeclc. X V II . 8^8. b. 839. a.
— Foye^ Persécutions. Le rclc deAruéteurinfpirc la eruaiité.
IV . 318.E L’imolérance, effet du fanaiifmc. V L 394-‘^,^^- Ee
fanatifmc excité à fou tour par nmolérancc. 398. b. Lhmo-
léraiice contraire à la population. X IU. 93. rf, é. Faits hiAori-
qiies qui le prouvent. 93. a. Reflexions contre 1 intolérance.
907. ./. Palf.ige de Piljiay fur i’efprit d’intolérance d-mt les
différentes l'eAes four animées. X IV. 877. Réflexions de
Server contre l’imoléraiice. X VII . 27^. a. Tvilumal odieux
érigé par l’intolérance. VU E 773. é.&c. Iinoléraneedumabo-
jnétifmc. E i s I. .1.— 'To lér an c e .
IN TO LERAN T . {M o u le ) Véritables fources de l intolerance.
L’intolérant cA prcfque toujours un lioinmc fans reh-
clon, 8c à qui il cA plus facile d'avoir du zclc que des mccurs.
VIII.’ 84.1. b.
IN TO N A T IO N du chant dcUglife. X V I . 404- lutonation
par duplication. Suppl. U. 745. b.
INTRÉPIDITÉ. (Afora/c) Souvent entre 1 homme intrépide
6c le furieux , il n’y a de difliérence vifible que lacaufe
qui les anime. Un moyeu propre à redoubler 1 intrépidité ,
t ’cA d'être homme de bicn.Dcux caufes oppoféas d’intrépidité
au moment de la mort. V U E 843. d.
Intrépidité, Bravoure, Falcur , Courage, Coeur ^ {Synon.)
406. b.
IN T R IG U E , C Moru/0 VU E 843-
Intnpio. Lu goût de l’intrigue incompatible avec le vrai
talent. V. 722. U. Intrigue. Etymologie dumot.Deuxdcncins
dans le poeine épique ou dramatique ; le premier cA celui du
héros , le fécond comprend tous les defleins de fes adverfai
rcs. Effets oppofés que ces caufes produifent. Homère 6c
Virgile ont divifé en deux chacun de leurs trois poèmes , 6c
ils ont mis un noeud 6c un dénouement particulier en chaque
partie. F-xpofition de l’Iliade 6c de rEnéide. Du choix du
noeud , & de la maniéré d’en faire le dénouement. Trois ma-
jiieres de former le noeiul, felon le P. le Boffii. V l l l . 845. é
En quoi confiAc rintriguc dans le poème dramatique. Elle doit
être naturelle , vraifemblablc , 6c prife, autant ([u il fe peut,
dans le fond même du fujet. Pour être naturelle , il ne faut pas
Gu’ellc foit pénible 6c compliquée. Exemples tirés de Phedre
6c d’Atlwlic. Ibid. 846. ai
I^ITRIGUE. {Belles-lcti.Poéf) L'intrignc d'im poénic doîf
être comme «me cliaine dont cha(|iic incident foit connue iiti
anneau. Doéfiine tl'AriAote fur ce fujet. L’intrigue étoii de
peu d’importance fur le théâtre des (/recs. La caiife des evé-
nemens étant indépendante des perfonnages , 6c tenant à une
irréfiAible fatalité , ce n’efi ([u’aii dénouement quils satta-
cliüiciu. Suppl. 111. 638. </. C.ommcnt les (»rocs tvouvoicnt
moyen dans leur fyAcme , de foin nir à ciiu[ aftes. Leur grande
ifllourcc étoitla reconnoitfance,moyen fécondai niouvcinen#
rragic[ucs , lin -toiii favorable au génie de leur iliéatrc. Ibtd.b,
Coyei R i-.conno is sanc:e. D u fyAèmcdc la tragédie moderne.
Dés qu’il pnriii un génie créateur , q u i, rejettant les moyens
étrangers à riiomme , fit tic la fcciie le théâtre des paffions
iiéiivcs ÖC fécondes j tlés-lors le graïui intérêt du théâire dé-
péiulirdu jeu de ces p.dhons, l’art du poète devint pins profond
, ôt la machine infinimem plus vaAe 6c plus compliquée.
Mais lie ce cli.mgement de mohiles , naît une grande
dilhcuhc, celle de graduer l’intérêt par une fiicccllion coiiti-
iiuclie de inouvuncns, de fituaiions 6c de tableaux de jilus
■ n plus leiribles 6c touchans. Ibid. 639. a. La comédie grecque
, dans lÉs deux premiers âges, n’étoit pas mieux intriqué
la tragcilic. Le leacur en jugera par l’efqniffe que
inélentc ici de l'unc des pieces les plus célèbres d’A rif-
loiili.me ; elle a pour line , les Uicvalicrs. Ibid. b. Comédie
till troifieme âge ; celle de Mciiaiitlre. Nature de l’intrigue de
fvs pieces. Celles tic Terence 6c de P b n r e .D e la comédie
motlerne. Les Efpagnols , les Italiens 6c les Anglois ont
tlu rg é tl’inexlens l’intviguc de leurs comédies. Quels ont été
les progrès de l'art ;i cet égard fur le théâtre fraïuyois. Ibid.
Intrigue, dans le poème épique. L 121. b. V . 827. a. X l.
18^. a , b. Perfonnages allégoritiiies employés pour formet
l’intrigue. Suppl. 1. 300. b. Dans le poème tlramaiitiue. V. 818.
.i. XI. 183. , b. Comédie d’intrigiie. Suppl. U. 318. u. F ayr^
NtEUO,
IN TR O D U C T EU R des ,imh.tß'adcurs. {H iß . cérémonulc)
Teins oil cette charge fut étabiie en France. Ces oflicicrs
ctoicm connus tics Romains dans le troifieme fiecle. Ailleurs
qui en font meiuion. V l l l . 846. b.
IN T R O N A T l, {Hiß. /h/.) académie de Sienne. Six loK
fondamentales établies â la nailfance de cette académie. V l lL
846. b. FoyeiSiippl.\.Si). a.
IN TU ITIO N. Connoiffaiice iimiitive. III. 889. b. S*)t. a.
Püurtiuoi la coniioifi.incc tlémoiiAr.itive n’a pas toiijojirs lu
même vivacité d'évidence (jiie la comioiffance intuitive. 890.
b. 891. b. L’intuition nécclhure pour appercevoir la connexion
des idées moyennes qui lient cnfeinble deux idée.s extrêmes.
891. /». 891. b. S i , parmi les counoilfances iimiitivcs, l’nn-- eft
pins aifée à former tpie l’autre. 891. a. Nous ne iiouvons avoir
une connoiffancc intuitive qui s’étende à toutes nos idées.
893. b. Vifion intuitive de Dieu. X V IE 348.
IN V A L ID E S , hôtel des, ( Gèeg-r. ) Par qui 6c en quel tems
cet établdTemeiu futfondé.Son utilité.Tableaux qui omentccc
hôtel. VIIE847. </.
Invalides. Le projet qu’a exécuté Louis X IV a 1 egard des
invalides, avait été déjà conçu par Henri III. ill. 207. b.
LXux efpcccs de foldais recueillis dans l’iiôtcl des invalides
en France. X V l l . 801. b. Quels font ceux do la clafTc des
invalides qui devroient être renvoyés dans leur comnninantc
avec leur paie. Avantages de ce nouvel arrangement j/ropofe,
foit pour la population , foit pour l’cconomie. 802../ , b. Ob-
jeéUons ÖC réponfes fur ce plan propofé. 803« a , b. 804. n,
Cliatiibrc du confcil des invalides. III. 43. «/.Plan des compar-
timens du p av é , compris fous le dôme des invalides. X. 79. a.
Vol. V. des planch. Marbrerie, pl. ii.FIauteur delà fléché dû
cet édifice. SiippL 111. 317. b. Hôtel des invalides à Rome. X V .
796. a.
IN V A S IO N S , {Marin. Droit polit. )X . ii6 .b .
IN VENT A IRE. ( Jurifpr.) D e l’iiivcntairc d’une fiicccf-
fio n.V IlI. 847. a. Q u el en cA le but. Diverfes manières de
droit Ôc formalités à fiiivre dans les inventaires. Quels font
les cas oil il cA indifpcnfablc de faire invenraire. Ibid. b. D e la
maniéré de le clrcfTcr. Loix à confiiltcr. /é/V.848. a.
Inventaire. Clôture de I’invcntaire d’un marc’hand. II. 29. a.
Cominiflaircs aux inventaires. lU. 708. b. Cotte d inventaire.
IV . 300. b. Curateur à l’inventaire. 571. a. Frais da bénéfice
d’inventaire. V IL 274. b. Greffiers des inventaires. 9^7- He*-
riticr par bénéfice d’inventaire. VIII. 162. b. 163. a. Lettres de
bénéfice d’inventaire. IX. 415. é. Récolement en matière d’inventaire.
XIU. 837. E
Inventaire de proJufüon. Ordre dans lequel cct inventaire fc
fait , 6c par qui il peut être fait, V l l l . 848. a.
IN V EN T IO N , {^rts 6- Sciences ) voyc[ DECOUVERTE.
Diverfes caufes auxquelles nous fommes redevables des inventions.
VIII. 848. a. Les inventions utiles dus treiiu 6c
quatorzième fieclcs furent le fruit de cet inAinél de média-
luquc que la nature donne à certains hommes , indépendamment
de la philofophie. Invention des lunettes qu’on nomme
béücles : ceUes des miroirs de crlAal, de la fay en ce, des
^ meules
I N V rhetilcs qui agifTcnt par le fecmirs du v e n t , & celle du papier.
Toutes ces diofes ont été découvertes groAiéremciu, 6c infen-
fiblcmciit ncrfeilionnées. C ’eA ce qu’on obferve encore à
l’cgartl de l'iniprimcrie, de la bmifibic, des nioiilins-à-vent,
des horloges 6c des limettes d’ap[)rochc. Ibid. b. Q ui pont
douter de la différence de la taille brute du diamant, trouv
ée par Louis de Bercfiicn , 6c la beauté des formes que nos
lapitlaiics exécutent aiyourcl’luii ? Quoique le teins enfante
les préfens qu’il nous la i t , l'iiuhiArie peut hâter le terme de
fon accouchement. D e l’utilité des inveinions. D e celles qui
tendent au bonheur tlu genre humain. Les inventqy^s font
ordinairement plus fenlîbles à l'hoiineiir de leurs découvertes,
qii’à toute autre réconipcnfe. Exemple de Thaïes, Quels font
les liommcs capables il’cnrichir les découvertes déjà faites ,
6c d’en préparer de nouvelles. Ibid. 849.<t. Utilité de l’Encyelo-
péilie par rapjiort aux découvertes. Ibid, b.
Invention. Cas qu’on doit faire d’une invemion, quoiqu’elle
n'ait pas dans fbn origiiic tous les avantages qu’on en jiourroit
exiger. Les inventions des anciens, qui ne feroieiit jias parvenues
jiiAjii’â nous , lie doivent pas être miles au rang des
fables. I. 717. a. Rien ii'cA plus faux qu’une invention foit le
réfiiltat d’une vraie Icicncc. III. 424. é. Pourquoi lesinven-
icurs dans les arts font ordinairement tcAés inconnus. IV.
703. b. Vin. 36. b. Difpofuions ncceflâlres à qincon([iic veut
inventer en i|uel(jiie genreque ce foit. VI. 99. a.Si les inventions
d’une nation doivent être divulguées. V . 647. b. Comment
l’imagination contribue à l’invention. V l l l , 361. é. Utilité
tics inventions de l'iiuIuAi ic, 693. a. Rccompcnfe qu’on doit
aux inventeurs de machines miles. IX. 222. a.
. Invention {Rhétor. )L iv r c sd e Cicéron fur l’invcmioii.
En quoi confiAe l ’invention. VU E 849. é. /-â/yt-ç T opique.
Invention. {Bclles-leit. Poé/ie) Pour concevoir l’objet tic
la poéfic dans tonte fon étendue , il faut ofer conlitlércr la
lutiirc comme jiréleme à l’intelligence fiqirémc. D e l.a même
‘maniéré que Dieu volt la nature , le p oète, felon fa foibleffe,
doit la conrempler. Iinmenflté du cliamj) qui fe préfeiite à
l ’invcnreur, qui non feulement contemple ce qui e f f , mais
qui s’élance dans la région des jioliibles. — Choix qu’il s’agit
de faire dans te vaAe champ de la fiélion. Tout ce qui ell
pofl'ihlc n’eA pas vraifemhlable ; or 1! n’y a que la v érité , ou
ce qui lui refleinble , qui plaife à notre efprlt. Tout ce qui eA
vraifemblablc n'cA pas intéreffant ; or , pour intéreffer il faut
préfeiuer les objets fous des rapports fcnfibles, qu’ils ont ou
font fnppofés avoir avec num-mcmes,Suppl. Ill, 640. b. Comment
le génie de rinvention peut s’exercer fur les fujetsqui
femblcnt les plus déterminés par leur nature, ceux que pré-
l’entc l’hlAoire ou la Iccnc citi monde. — Les fiijcts les jiliis
f.ivorablos , comme auin les pins critiques , font quelquefois
ceux t]tie la nature a jilacés le plus près de nous ; mais que nous
v o yo n s , comme on dit , fans les v o ir , 6c tlont l’imitation
réveùlle en nous le fonvenir par raitention ([u'clle attire. Ibid.
< > 4 1 .Examende la (|ucAioii, fi l’ariiAe <[Ui tire fon l’ujct de
quelques événemeiis liiAoriques, heureufemem difjiofés par
cux-niêmcs, mais qui a le talent tic les rendre préfens .’i la
penféc par une peinture fidclle 6c vivante, 6c de les préfeiuer
avec intérêt, ne mérite pas le nom de poète. Critique des délitions
que CaAelvetro 8c le T.nffc ont données de la poéfic.
'— La qualité de poète reconnue dans Liieuin , 6c les géorgi-
ques de Virgile conliclérées coniiiic de véritables poèmes.
Jbid. b. Les divers lens qn’on attache au mot d’invention ,
font (jiielquefois fi oppofés , que ce qui mérite à peine le nom
de pocine aux yeux de l’un, cA un poème par excellence au
gré de l’autre. C e ([iii cA elTemiel par rapport à rmvcmioii,
c’eA fur-tout que le fbiitls du fujet foit lieureiix 6c riche. —
Danger de fe livrer avec trop de confiance à la féduélion
d'un côté brillant. — C e n’cA pas avoir inventé un fiije i,
lorfqn’on a trouvé quelques pieces de la machine qu’on veut
coinpoler ; mais lorlqu’on a le fyAémc complet do fa com-
pofition 8c de fes mouvemens. — Réfutation du fentimcnc du
P. le Bollu , qui veut que la fable foit inventée avant les
perfonnages, 6c qu’on généralife l’aélion avant d’y attacher
les circonllanCL'S paniciiliercs (les tems, des lieux 6c des per-
fonnes. Ibid. 642. a. D e l’invention 6c du choix des détails,
6c de l’art de les peindre. — L'idée du beau iiKlivlducl dans
les ans varie finis cefie , parce qu’il déjiciul de diverfes relations
variables. Ibid.b. — Examen du fcntiincm de M. Racine
fur rinvention poétique. — Sil cA vrai qii’ou ne doit pas employer
le langage de la poéfic â dire des chofes coninumcs.
Ibid. 643. a. É11 quoi confiAe la beauté poétique. — De l’art
d’inventer 6c de l'aifir les moyens propres à produire l’cfict
qu’on veut opérer. Ibid, b,
INVERNESS ou Innerness , ( Géogr.) ville d'Ecoffe , avec
tin château oii les rois ont fait leur réfidence. Citadelle que
Cvomwel y fit bâtir. Château de Ciilloden, près de cerre ville.
Bataille donnée près de ce cliâtcau , entre le roi d’Angleterre
& le prince Edouard , en 1746. Dangers que courut ce dernier
api ès la défaite. Suppl. III. 643. é.
IN VERSE, ou C o nverse . ( 6'A / ) La vérité
«1 une propofition direfte n’emporte pas toujours celle de fa
Tome II,
I N V n converfe.^ Les logiciens ont donné là deffiis quade règles
relatives à autant d’efpeces de projiofitioiis. L’ameur déve-
lop[)C ici celles qui conccriicm les (iropolinoir. imivcr-
fellcs afiirmaiiycs. De telles propoliiioiis ne jiciiveiu fe conv
en ir imivcrfellenient , (jne quand le fujet eli anffi éiciidii
■ que l’attribut. QucAions fiir les converfes , fnivies de déci-
fioiis fouvent oppofées, ([u’on a élevées dans pliificiirs livres
élémciuaiics de m.ithémaiiqucs, (ics inopofiiioiis font louies
conditionnelles. V l l l , 849. />. Trois jiartiestrès-dlfiinélcs dans
l’énonce de toute vérité matliématiqnc ; le fu je t, 1 liypotlielb
6c la tliefe. Définitions des pro[K.;fiiion8 converfes. Forme
générale pour les énoncés de toutes les ])ro|)ofiiions 6c de
leurs converfes. QueAionS 6c réj/oiifes defliiiécs ;i éclaircir
tout ce qui concerne cette matière. 1. ijiieflion. To ut iliéoré-
nic a-t-il une couverfc ? Ibid.H<io.u.z.yjucllion. To ut théoréinc
iniivcrfcllement vrai a-t-il une coiivcrfe iiinvcTlélleineiir
vraie ? Ibid. b. 3. qucjlion. La niémc propofition a-t-elle plu-
fieurs converfes toutes aulh vraies qu’elle ? 4, qiiejUon. Coii-
viciit-il de faire luivre cluu|uc théorème par une coiiv'crfe f
Ib id .ÿ^ i.a . 3, ijitcjhon. Quelle méthode (loit-oii mettre en
ulage |)f)ur la démoiiAration des converfes ? Explication de
deux méthodes. Ibid. b. Des converfes des problèmes. Maniéré
tl’a|)pliquer à celles-ci ce qui a été dit Uir les converfes
des tliéorémcs. Ibid. 832. ./.
///vc/-/t'j,propofitions inverfes. IV. 166. «r. Raifon invcrlé.
1025. a. XIII. 776. a. 832. ./.
Inverse, {Algcb-, & Aruhm.) manière de faire la règle
de trois, qui fembleéirc reiiverfée , ou contraire à l’ordic de
la règle de trois direéfe. Dans la règle inverfe, le quatricme
terme cA autant ati-defins du troifieme , que le fécond eff
au-deffoi’s du [n emier: exemple. Méthode inverfe desJhixiorn
voyez Calcul intégral. liaijon G- proportion inverfe, voyez
r.tifon , 6'c.
Inverfe , dans les termes d’uiic proporilon, XTV. 122, n.
INVERSION , ( Gr.tm. ) tome inverfion fuppofe un ordre
priiniiif 6c fondamental. V I IE 8 3 2 ../. Nouvelle opinion de Al.
l’ahbé Batteux fur l ’inverfion ; il regarde comme ordonnées
des pliralés on tout le monde croyoit voir riiivcr/ion , 6c il
voit l’inverfion dans les tours que l’on avoir jugés (es plus cou-,
formes à l’ordre [irimiiif. Autres auteurs qui ont fondé fur la
même ba^ieur lyAêmc d’enfcignemeiu. L’auteur s’applique
à clcicrmincr dans cct aniclc en qiKnÇoiiIlAeiu les inveriions i
qnelies font les langues (jui en admciteni le plus, quels effets
elles y produifent, 6c quelles coiiféquenccs il en faut tirer
par rapjiort à la manière tl’cnfeigncr IcS langues . .L a j/a-
role eA dellinéc à produire trois effets; iiiAriure , jilalrc , tini-
clier. Le premier de ces trois points eA le priiicijial ; les deux
autres le fujipofent, 6c il en eA l'iiiArunient néccfi.àire. Ibid,
b. Or en qiielijiie langue que ce fo i t , les mots ne jicuvcnt
exciter rie lens dans l’efjirit île celui ejni lit ou écoute , s’ils no
font aflbrtis d’une manière qui rende lenfible.s leurs fappons
mntilels. Deux moyens par lefqtiels l’ordre analytitjiie de nos
idées jieut devenir fenfible dans rénonciaiton de la penfee
par la parole : Ic jireinicr cA d'affujettir les mots à (iiivre
cet ordre ; le fécond de faire jircndre tnix mots des in/lexions
qui caraflérifeiit leurs relations à cet ordre, 6c d’en abandonner
cnfiiite l’arrangement à l’influence de l’harmonie , au
feu de l’imagination , 6(c. Ibid. 833. a. Voilà le fondement
de la divilion des langues en deux efpcccs générales ,
que M. l’abbé Girard apjiclle analogues 6c tranfpofuivcs. C ’cfl
l’ordre analytique de la penféc qui fixe la fucccAion des mots
dans totites les laiigue.s analogues, ü cA palpable d.ms la
conAniélioii ufuelle de la plupart de nos langues modernes.
C cA encore l’ordre analytique de la penféc qui, dans les langues
tranfjiofitivcs, détermine les inflexions accidciitcilcs des
mots. Ibi'd. b. Dans toutes les langues, la parole ne tranfmct
la penféc , qu’aiitant qu’elle peint fidcllement In fucceffion
analytique des idées qui en font l’objet. Cet ordre cA une
fuite néccAàirc de rclfence de la parole , dcAiiiée .à peindre
la penfée , à en être l'image. C ’eA n cela que M. Pliiclic rc-
connoît la nature dans les langues: paffage de cet auteur.
Ibid. 834. b. Q u ’cA-ce donc que rinvcrfioii i C ’eA une coiif-
truélion oii les mots fe fuccctlcnt dans un ordre renverfé ,
relativement à l’Ordre analytique de la fucceffion des idées.
Alnfi quand 011 dit, Dariurn vieil Alexander, ü y a inverfion.
Cette cioélrino attaquée par M. de Condillac , qui prétend que
cet ordre cA aiiffi naturel, aiiffi conforme à l’arrangement de
nos idées, que celui que préfemc la conAruétion fnivantc ,
Alexander vieil n.irium. Examen des raifons fur Icfquelles M.
de Condillac fe fonde.........Ibid. b. L’auteur examine encore
s’il cA vrai, comme le prétendent MM. de Condillac & Batteux,
que nous ne fommes point, nous autres françois , placés
comme il faudroii l’être , pour juger fi les conAruiÀions
des latins font plus naturelles que les nôtres. Ibid. 833. n.
Paffage de Cicéron favorable au fyAémc de l’auteur. L’orateur
romain caraftérife trois arrangemens différens felon lef-
qucls on peut varier la conAruétion ; le premier dircét, cA
naturel, le fécond, qui cA le renverfement du premier, le
troifieme qui r#mpr rciichaineineiu de l’ordre naturel «n viu