in
fi «il i 1 1 l'i i : 1 ■ m 4 |j ■ i ir!!'1■ ï1 L1 ii‘ , ’ .1 - i l . ‘ «
1 2 2 L I E Li c o r n e , ( ( Hiß. nm. ) qndques-nns cle ces foiTiles
trouves eu îjiberie. Scmimciu de M. Gmeliii fur ecs fubftnn-
ccs. IX. 486. a. Squelette d’un quadrupède terrellre dont
jjarlc Lfibnii/ , à la tète duquel étoit attachée une corne
d'environ dL\ piés de longueur. Quadrupède chez les Abyf-
fin s , dont le front ell orné d’une corne. DilVuiiilion qu’on doit
Lire entre le licorne foilile &. une autre fubllance appellee
im»ropreniciit«//tce'«« l>-
L icorne, {ß b jo n ) JX. 486.i>.
Licorne. Comment cet animal eil reprefenté dans les armoi-
nes.Sigiiiiicatiun de ce fymbole. Licorne l'aillante. Suppl. 111. 7.,i.
Licorne , i^Aflron.') conflcllution méridionale. Nombre de
fes étoiles ; longitude éc latitude de la principale. 111.
74a. a.
L IC T E U R , ( Zi/f.) but do rétablilTcment des liéleurs par
Romulus. Origine de leur nom. Condition libre des lifteurs.
IX. 4S6. b. Nombre des liélcnrs qui préccdoiem les diélateurs,
les coulais 6c autres magiflrats. Huiiriers appelles viuiorcr.En
cpioi confifloic la charge des licteurs. Allufion d'Horace à
l'imc de leur5 fonélions. Les dames à Rome ne pouvoient èiie
comraiiites par les llcleurs, à fe retirer devant les magiilrats.
Fuifeeaux 6- baguettes cpie portoienc les liéleurs. Hommage
que Pompée rendit à Pollklonius. Comment les magiihais
chevclioient à plaire au peupiC , en failàiu écarter les liileurs.
Ibhi. 487. .7-
Liclcurs , pourquoi ainfi nommés: leurs fonéHons. VI, 229.
h. H„b.t 6v ccinune qu'ils porcoient. IX. 48^. b. Les noms de
liéleur ÖC de voyageur pris indiriercnimcm l’un pour rautro.
X . 399. .7. Lléknirs qui accompagnoient les rois de Rome.
X IV . 323. J. Efpece de liileurs à Athènes. X V I . 301 .Z. Ma-
gilbats Romains qui prélîdoient fur les liileurs. 608.Z.
LIE , ( Viiuiiff icr ) commerce qu’en font les vinaigriers.
Les cabaretiers obligés de vendre leur lie aux vinaigriers. Lie
brûlée pour les teûmiriers. Ufage de la lie pour les chapeliers.
IX. 487. b.
L ie , ( Chym. ) obfcrvatlons & expériences fur la lie. X VII,
283. *7, b.
Lie d'huile, ( Mut. mccl. ) fes propriétés. IX. 487. h.
LIÉ , ufage de ce mot en peinture. IX. 487. b.
IX. 488, .7.
Lie. Ul'ages de ce mot. Suppl. 11. 742. a.
L iées, {Mujiq.) noces liées. IX. 488. a. Suppl. III. 742. a.
LIEBEKKUHN , i^Jejn-A'.ubanMi) anatoniiÜe'. Suppl. I,
41O- .7. Ses injeclions. Suppl. III. 601. a.
L IE B A U L T , ( Jc.in ) médecin , contribue, dans le feizie-
nie liecle , an rétublilTement de l’agriculture. Suppl. I. 216 .7
L IE G E , {B o u n .) diffé rence entre ce genre de plante 6c
le chêne verd : lieux où croit cet arbre. Sa defeription. T e r roir
qui lui cotivicnt. Manière de le multiplier Ôc de le tranf-
planter. IX. 488. .7. Précautions qu’il exige. D e l'opération
d’écoiccr ccc arbre. Ufage de cette écorce , des glands 6c du
bois. Deux cfpeces de liege.
Amro deieription de l’arbre dont on vient de parler. Ibid. b.
Lieux où il croit. Mérite de fon écorce à pioporiîon cle la
ricillelTe de l'arbre. Ufage de fon fruit. Ibid. 489. a.
Liege. Elpece de chene. Suppl. 11. 386. b. D e l’écorce-
ment de cet arbre. Ibid. Pores de cette plante. XIII, 123.^.
Liege , ( Mut. mid'ic. ) hiulfc opinion fur la vertu du liege ,
porté en amuleite peur Lire perdre le lait. IX. 489. a.
L iege , ( A n & Comm. ) écorce extérieure cle l’arbve , qui
porte le même nom. Maniéré de lever cette é corce, 6c de la
préparer. Divers niages de cette écorce. Dillinclion du lic«e
blanc 6c du liege noir. IX. 489. a.
Liege jbjjlle , ((A'/yZ/;./?. ) cfpecc de pierre extrêmement
légère. IX. 489. .1.
Liege, (Grog/-. ) ville d’Allemagne, en Wcflphalie. Ses
noms la t in , nlleniami, liollandois. Fondateur 6c premier
evéque de Liege. Privileges de cette ville. Etendue de fon
évcclié. Divifion du pays. S(^ produétions. Situation de la
ville. Mort de l'empereur Henri IV dans la ^•ille de Lie^’ e IX
A 'i f E
Liege , évêché de, ( Géogr. ) état d’Allemagne, fi tué dans le
cercle de 'W'cfplialie. Ses bornes 6c fon étendue. Ses provinces.
Suppl. III. 741..7. Sa population. Principales rivieres »qualité
8c produéUonsdu pays.Diverfes obfervations fur l’évêché
de Liege. Son chapitre, fon rang dans les affemblées de la
dicte 6c du cercle de dlphaiie. Ses contributions ii l’empire.
Ses colleges 6c conleils pour l’admiiiillration de fon gouvernement.
Ibid, b.
Liege. De l'évêque de cette v ille. IV . 68. b. Ses prétentions
fn r lc duché de Bouillon. 677/7f/. 11.35.^. — 38. u. Droit qui
s’obferve dans le pays de Liege. V. 1 21. Z. L'eveque de Liege
avoir autrefois le titre de grace principale. V i l. 804. Z. Anciens
peuples du pays de Liege. XVT. 301.0.
Liege , {Sellier) SeeLE.
LIENS, {Chir.) Ceux oont on fe fert pour contenir les
malades, principalement dans l’opération de la taille. Dtferip-
tion de la maaicre cle les lier. Autres ni>miercs plus fimpies
L I Ë & moins effrayantes que la précédente. IX. 490. a. Comment
on contient les petits enfans. Liens dont on f'c fert pour contenir
les fanons dans rapp;rreil d’une fraélurc. Ibid. b. Foyer
Fanon. '
Lien , terme de cliarron , de cliapellier , de charpente , de
ferrurerie 6c de vitrier. IX 490 b.
LIEN T ER IE , (Médcc.) Etymol. de ce mot. Erreur des
anciens lur cette maladie. Ses fymptôines. IX. 490. b. v\ Pouf
que cette maladie ait lieu, U faut qu’il ne fe faffe aucune,
digeflion dans l’eftomac. Caufe de cette inaélion totale de ce
vilcere. 2‘’. ü n a cru que la cligefUon pouvolc être empêchée
par quelque irritation dans les inicilins, par des ulcères pac
exemple. Obfervations qui appuient ce fentiment. Divers fen-
tinicns des médecins fur les caufes de la liemerie. Ibid. 491. <7,
Moyens de diflinguer cette maladie des autres flux de ventre
avec lefquels elle a quelque rapport. Différences clans cette
maladie félon la caufe qui l’a occafionnéc. Prognoflic. Ibid, b.
Curation de la lienterie. Z/>7£l. 492. ,
Liemerie. Rannort entre cetr
III,
L î E L I Ë 123
Rapport cette maladie 6c la palFion coeliaquej
LIER , Attacher, {Synon.) I. 824. b.
LIERNOIS , ( Geog'. ) paroifle du Morvan en Bourgogne,
Fondation faite clans ce ILu pour le mariage des filles pauvres.
Eloge do Laurent Bureau, né d.ins ce lieu. Suppl. III.
742. fl.
LIE R R E , ( Boi.in. ) Cnraéleics de ce genre de plante. Def-
cription de Cet arbriffeau. Aélivité 6c force de fes griffes. Trois
différentes formes cle fes feuilles, felon la différence de foa
âge. IX. 492. b. Obfervations fur les difficultés de le multiplier.
Ufages auxquels on ponrroic employer cet arbrlfleail.
Grottes d’Italie revêtues de lierre en-decians. U fage des feuilles
de lierre. Obfcrvation fur les feuilles du mûrier prifes fur des
arbres voifins d’un lierre. Qualité 6c ufage du bois. Expériences
qui montrent que la propriété de féparcr l’eau du vin ,
attribuée aux vailTeaux faits de bois cle lierre , eft abfolumcnt
faufle. Ibid. 493. a. Gomme qui découle des gros lierres dans
les pays chauds. Trois variétés d’une certaine efpece de
lierre, favoir le lierre dont les cîmes font jaunes ; le lierre k
feuilles panachées de blanc 3 le lierre à feuilles panachées de
jaune. Ibid. b.
L ie r r e , {Botan. Jardin.) Caraétere générique de cette
plante. Defcripiion de trois cfpeces. Lieux où elles croilTenr.
Suppl. \\\. 743. >7. Ufages qu’on en peut tirer. D e la culture
du lierre. Ibid. b.
Lierre, vrilles du lierre. XVII . 493, b.
L ierre de Bacchus ^ {Boiau.) 11 efl commun en Grcce;
Ufage qu'en font les Turcs. .Sa defeription. IX, 493. b. Celle
de fon fruit. Pourquoi cc lierre étoit confacré à Bacchus. Pourquoi
l'on en conmnnoit les poètes. Le lierre très-commun en
1 hrace. Ib'td. 494. a.
L ierre terrejlre , ( Botan. ) Caraéleres de ce genre de
plante. Quelle efl l'efpece la plus commune. Sa defeription.
Lieux où elle fe multiplie. IX. 494. a. Propriétés 6c vernis
qu’on lui attribue. Préparations qu’on fait avec fes fleurs &
fes feuilles. Ibid. b.
L ierre , gomme de, ( Hiß. riat. des drag, exotiq.) Sa defeription.
Lieux d'où on l’apporte. Elle n’efl d’aucun fervicc.
IX. 494. b.
L ie r r e , {Mat. médic.) 'Vertus attribuées aux feuilles Si.
aux baies de cecte plante. Ufage des feuilles fur les cautères-.
Celui que les anciens en faifoient. Gomme de lierre. Quelle
en efl la nature. IX. 494. b. Préparations officinales où elle effi
employée. Ibid. 493. a.
L ierre terreflre, ( Mat. médic. ) Les feuilles 8c les fommhés
de cette plante d'ufage en médecine. Eau qu’elles donnent
cl,ms la diflillation. Qualités c.xtérieures du lierre terreßre. Maladies
pour lefquelles il efl recommandé. Comment on cq
preferit ordinairement Tufage. Préparations que l’on fait avec
cette plante. IX. 493. a.
LIESGANIG , ( U P. ) Ses tables relatives à la géographie
8c à la géométrie. Suppl. IV. 884. b. 886. a.
LIEU , {PInlofoplùe) Diflinétion du lieu interne 8c du lieu
externe , felon Ariflote 6c fes feélateurs. Queflions adirées fur
l’un & fur l’autre. Examen de cette queflion , fl le lieu interne
efl un être réel ou imaginaire. Autre queflion , favoir fi le lieu
externe efl mobile ou immobile. Opinion des fcliolafliques.
IX. 495. b. Sentiment des Scotifles, des Tiiomifles, des Nominaux.
Les Cariéflens nient abfolument que le lieu externe
foil une furface environnante ou un corj)s environné. Ils prétendent
que c’efl feulement la fituatioii d'un corps psrmi d’autres
corps voifins, confidéré comme en repos, Obfeivations fur
ce fentiment des Cartcfkns. La queflion du lieu tient à celle de
l’efpace. Voyei^ Espace é» Etendue. Newton difliiigue le
lieu cil abfolu 8c en relatif. Idée du lieu , félon Locke. IX.
496. a. Quant à la vifion du lieu des corps , 'ib'id. b. voyez
V ision 6- V isible.
Lieu. Différence entre lieu & endroit, V . 650. a. entre
endroit, lieu 8c place. XII. 671 . a. Différentes dérinitlonî
du ÜÖU par rapport au niouvcment. X. 832. Z,
L ieu , (Optiq.) Lien optique. D e la diflance des lieux
optiques’ Le lieu d’une étoile fe divife en vrai 6c en apparent.
La diflance entre ces lieux s’appelle par.iUaxe. IX. 496. b.
Lieu apparent : fa différence ciu lieu vrai ; les opticiens partagés
fur le lieu apparent d’un effet vu par un miroir ou par un
verre. I. 343- “t- Principes fur lefquels tous les opticiens s’accordent
à cet égard. Ibid. b. Du lieu de l’image d’un objet vu
par réfraélion. IV. 1013. a , b. Comment nous jugeons par la
vue du lieu des objets. XVII . 367. b.
Lieu , ( Ajhon. ) Lieu du fo le il, d’une planète, 6-ir. Réglé
d’analogie pour trouver la déclinaifon aéluelle du foleil , fa
longitude étant connue. Difficulté de calculer le lieu de la
lune. Lieu excentrique Sc liéliocenttique d’une planete. IX.
496. b. Lieu géocemrique. Ibid. 497. a.
Lieu. Différence encre le lieu apparent ôc le lieu vrai. I.
546. a. Lieu excentrique d’une planete. VI, 218. a. Lieu géo-
centrique. V i l . 606. fl. Lieu héliocentriquc. VIII, 102. a , b.
Lieu moyen. Suppl. UI. 972. b. Maniéré de fixer le lieu moyen
d’une planete pour im iniutit quelconque. V. 833. b. Suppl. IL
ÎI30. i.8 3 1 . fl. Lieu optique en allronomie. XI. 320. a. Calcul
du lieu d’une pl.meie XII. 707. b. Suppl. IV. 399. a , b. De
la détermination du lieu de la lune. Suppl. IH. 812. .7
Longitude, Lat itude, Ascension d r o it e , Déclinaison.
Lieu géométrique, {Géom.) Un lieu efl une ligne dont
chaque point peut également réfoudre un problème indéterminé.
Lieu à la ligne droite , au cercle , à la p.irabolc , à
rellipfo. C e que les anciens nomnioicnt lieu plan , lieu folu/e.
Doflrùic de M. W o lf fur les lieux. Lieu du premier ordre.
Maniéré de concevoir la nature des lieux géométriques.
Quatre formules, à l'ime dcfquelles peuvent fe réduire toutes
les équations dont les lieux font du preniivi- ordre. IX. 497. a.
I l n'y a de lieu du premier degré que les feules lignes droites.
D e s lieux du fécond degré. Ils ne peuvent être que des fcc-
lions coniques. Moyen de trouver à laquelle des feélions
coniques fe rapporte une équation propofée, 6c cle décrire le
lieu exprimé par cette équ.ifoii. Ibid. b. Idée de la méthode
de conilrifire les lieux des équations lorfqu’ils doivent être
des feéfions coniques. Ibid. 498. a. Une jjarcille équation étant
donnée , moyen de trouver quelle doit être l’efpece do la
feélion conique qui en efl le ülu. Ibid. b. Cette méthode de
conflriiirc les lietix géométriques, en les rapportant aux équations
les plus coinpofccs qu’il foit poffible , efl due à M. Craig,
auteur qui l’a expliquée fort au long. Oblcrvations fur la méthode
de M. Giiifnée. Efpece de faute qu’on pouvoir reprocher
aux auteuis qui ont ccrii fur les lieux géoméiritjues. Ibid.
499. .7.
Lieu , adverbes de , ( Gramin. ) T. 148. a , h.
Lieux communs, {Rhét.) Seiitimcns 6c préceptes de Dc-
moflhenc 6c de Cicéron fur l’ufage des lieux communs. Ob-
lérvations fur la méthode qu’ils ont confeilléc à ce fujec. IX.
499. a.
Lieux communs. Origine de cette cxpreflion. X. 438. a. Ob-
fcrv'atloiis fur les lieux communs. X V i, 418. b.
Lieux faim s, Lieux facrés , ( Hifl. ) Les lieux qui avoient
été frappés de la foudre , répiitéi facrés j)ar les anciens. VII.
213. b. Les hauts-lieux regardes comme l'acrés par les
A'III. 74. <7. Lieux facrés chez, les Celtes. Suppl. II. 282. b.
Gardes des faims lieux chez les cliréciens. V i l. 482. b.
Lieux, {Jurifpr.) Defccnie du juge fur les lieux. IV.
876. f l , b.
Lieux , l c s , { Archit. mod. ) , aifance , commodités, prives.
En cpiel endroit de la maifon on les pratitjue. Comment ils
doivent être conflruits pour la plus grande commodité. IX.
499. b.
L ieu , {Maréch.) Cheval qui porte en beau lieu. IX. 499. b.
L ieux hilegiaux, { Afrolog.) IX. 499. b.
Lieu , {Pèche) force de poiiTon du genre des morues.
Détails fur la pêclie de ce poûTon.lX 499. b. Manière de féchcr
Je lien pour le conferver. Cinq différentes efpcccs d’ains dont
les pêcheurs fc fervent. Ibid. 300. a.
Lieu-Dieu, {Géogr.) abbaye de l’ordre de Citcaiix en
Bourgogne. Ses premières abbefl'es. Oblcrvatious liiftoriqucs
fur cette fondailoii. Suppl. III, 744. a.
LIEU E, {Géogr.) mefure itinéraire. Lieue gauloife , lieue
commune de France. Ohfervation fur l’étymologie de ce mot.
Etendue de la lieue dcfignée dans Amonin. Attention qu’on
doit faire pour diflinguer dans Aiitonin les paffiiges où l’abbré-
viatton Icg. dcfigiic les légions, de ceux oit elle défigne des
lieues. Evaluation des diverfes lieues de France. IX. 300. fl.
Lieue , ( Mejur. Uin. ) mefure des lieues do Fr.mce. Lieues
de 23 au degré. Lieues marines. Suppl. III. 743, b.
Lieue. Etymologie de ce mot. IX. 443. b.
Lieues mineures de longitude , ( Géog’ . 6' Navig. ) ou milles
de longitude , ou côté rnccodyn.tmuiue. IX, 300. b.
Ziettfi mineures de longitude. X. 313-é. Moyen de réduire
les lieues mineures en lieues majeures, par le ciuarticr de ré-
duélion. XIII. 683, /J.
L IE V E , ( Jurijpr. ) Cette forte de papier de recette peu:
quelquefoisforvir de p reuve pour de nouveaux terriers,quand
\es titres ont été perdus. Quand les lieves font affirmées, elles
font foi en juflice. IX. 300. b.
L IE V R E , {Zoolûg.) Defcripiion de cet animal. IX. 300.
b. Fécondité des lièvres. Geflatioii des fcmcltcs. Diverfes ob-
forvatioiis d'hifloire naturelle fur cet animai. Choix qu’on doit
faire entre les lièvres pour la qualité de la chair. Différences
emr’cux fuivam les lieux qu’ils habitent 6c les faifons. Ib'ul. 301.
a. Délicatcfle du lempéramCnt des lièvres. Ibid. b.
Lièvre. Rules de cet animal lorfiiu’il efl cliaffé. V I f l, 796.
ChalTc du llcvrc'^ivec le gerfaut. XVII. 441. ,7. Panneau pour
la chad'e du liev re, vol. III. des planches, ChafTe , pl. 16.
Jeune lièvre , voye:^ Le v r a u t ,
L ic v r e , (Z^/fttf, M.tt.medic.) Qualité de la chair du levraut.
Ail'ailbniiemensqui lui conviennent. Age au([iid il efl le plus
parfait. Qualités du lievre trop jeune ou trop vieux. Les femelles
pleines font commiincmcm affez tendres. Manière d'ap-
preter les vieilles hafes 6c les boiU|uiiis. Difi'i-rens degree de
bonté dans le lievre felon le climat qu’il habite. iX. 301. é. Qualité
particulière 6c vraiment inéclicamemaife de la chair de
lievre Des differentes parties médicamenteufes de cet aiiiiTiaJ.
Ufige de les poils dans une efpece d’cmplàire agglucinatif.
Ibid. 302. fl.
Lievre. Compavalfou de la chair du lapin à celle du lievre
potir l’ufage diététique. IX. 283. b.
IM.VRL, { Pcllitcric. ) préparation des peaux de lievres
chargées de leur poil. Peaux de lievre de Mofeovie. Dcfeiife
fûte aux cliajreliers de fc fervir du po:l de lievre. Il n’y a
que le petit poil du fond dont ils puifTent faire ufage. IX. 302. a.
L ievre , ( Chap. ) préparation du poil de lievre par le chapelier.
III. 162. a , b.
Lievre , pié de, ( Botan. ) XII. 339. b.
L ie v r e , parie de, {A r ts .) XII. 187. b. 188. a.
L ievre , ( Litter. ) ligure fymbolique. X V . 733. b.
L ievre de mer, {H Î f. lu u .) pourquoi ect animal a été
appelle du nom de lievre. Qualités vinimcufes que les anciens
lui attribuent. IX, 302. a. Dcfcrijnioi! de trois cipcccs
de lievres de mer reconnues par Rondelet. Ibid. b.
L ievre , bec de, ( PhyfioLog. ) de la caufe du bec de lievre
formé dans le foetus. IX, 302. b. — Sur cette difformité , voyc:^
B lC 6c Suppl. III. 332. fl, b. 333. a.
L ievre ou ja fn e de beaupré, ( A/.7n'77C. ) IX. 303. a.
L itV RE, { Ajlronom.) conflellaiion. IX 303.77.
L ie v r e , {BUifon.) manicre de le rcpréCiucr. Sa fignifi-,
cation dans les armoiries. Suppl. 111. 744. a.
L ievre , le grand- ( Htf. mod. ) nom que quelques fauva-
ges donnent it la divinité. X. 483. b. Suppl. IL 164. é. 163. a.
L IE U T A U D , {JüJ'cph) anatomifle. Suppl. 1, 408. b. Sc
phyfiologifle. Suppl. IV, 338. b.
L lEU 'F EN AN T , {Junfpr.) un mngiflrat ou autre juge
ne peut régiiliéreincnt fe créer à lui-méme un lieutenant.
Chez les Romains cependant les magiflrats avoient la liberté de
commettre à d’antres perfonnes les fonélicqis de leur office.
Lieurenans des proconfuls qui avoient le gouvernement des
provinces. Commis que les principaux officiers de l'empire
avoient coucimie d’envoyer par les ville:, de leur iléparte-
ment- Ces officiers fuppi imés par JufVnien ; ce qui n’cmpécha
pa-, qu'il ne fût •oujotii.s libre à l’officier de déléguer quelqu’un
pour taire l'a charge. IX. 303. a. L’appH du délégué général
f J relevoii devant le ftipcneur du m.igiflrat qui 1 .ivoit commis.
Du finiple juge délégué on fe pourvoyoit devant le
délégué géméral. Le pouvoir appelle mixiurn imperium ne pou-
voit pas être délégué iiuliflinétemein. Deux parties qu’il
comprenoit. En quel tems I’lif.igc de ces commiffions ou
délégations avoir commencé à Rome. Elles furent peu à peu
fupprimées fous les empereurs. Ces délégations défendues
par le droit du code. Ibid. b. Efpece de clercs ou lettrés
auquels les ducs & comtes, en France, fous les deux premieres
races, comiiKttoieiic l’exercice de la juflice. Diflinc-
tion entre les vicomtes 6c lesviguiers 6c prévôts. Q uel étoit
au commencement le pouvoir des vicomtes 6c lietitenans
des ducs. Ufiirpations des ViComtcs établis hors des villes
fous Hiigues-Capet. EtablilTemeiu des baillis. Ils furent tenus
de rendre la juflice en perfonne. Les auditeurs étoient aiilïi
obligés d’cxcrcer en perfonne. Lieutenant du prévôt de Paris.
Lieutenant-criminel ati châtelet. Lieutenant des gardes des
foires de Champagne. Défenfes à quelques officiers d’avoir
des lieiitciians. Ibid. 304. a. Lieuteiians du connétable 6c des
maréchaux de France. Celui du concierge du palais. Lieute-
nans des juges royaux. Divers baillis qui avoient leurs lieu-
tenans dans le milieu 6c vers la fin du quatorzième fieclc-
Provifions de lieutenant données par le fcnéchal de Touloufc.
Ibid. b. Ordinairement, dés cpie le juge étoit de retour 8c
prél'ent en fon fiege, le lieutenant ne pouvoit plus faire de
fonflions. Le bailli ou autre premier officier a toujours la
fupériorité fur le lieutenant dans les fieges royaux. En certains
cas le roi ordonnnit lui-même d’établir un lietitenant.
Exemples. Tems atiqucl nos rois commenccrent à ériger en
I titre de» offices de licutenans des baillis 6c féucchaux. Variai
Pl