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/, 1 I o-iii pouvoir rclr.ictit dandos
.([>lc lies rcfV.iéhoiis de l’air d.ms Ie verre
. . 'v-. rl'aii^les d'inatleiKe. 5”. Lorltju’im rayon
i .il.cu plus itèiite dans im plus rare, _il scloii;iie
'uiK i'lme. 4”. Un rayon t|ui tum.ie liir une inr-
I'- i'iUMi d elà même mamete i.]ue siltoniijoic
ia toui lie au point tl’mddeiiec. ihiJ.
. . . Lilix de !.i letraêlion dans les lurlaecs pLmes.
X <lc la réfiMidi-'U d ms les fiirtaces iplierupies.
S96. l\ Réiraêlion dans im pnline de verre. Ket\ai::(ion dan.s
une leniille convexe. IbtJ. Xyy. b. Rdraêlion dans une lentille
toiK'.ive. Rélraêlion d,ni> un verre plan. IbiJ. Syb.
Rifr.iâ:on : de la rêl'radioii des rayons. IV. 165. u. IX.
721.'/-. i'lan de rctVaaion. M l . 694,./. -Axe de rétraaion. 1.
905. b. Cauillqno de rétiaêlion. 11. 7 y i- R-xplieations des
phénoniencs de la Télraiboii. t. lao . .>■ ll- 7^9. b. IV.
295. b. Elleis de la rétr.êlkin dans les vertes concaves ÎX
convexes, ces mots. Ini'tiumuu qvil cléteruiinc la
quantité de rd'rac'llori (les rayons pall'am de l'air dans Ie
x erre, Su/'p!. ill. 7-0. b. Reclietches üir l'dl'et deS ibiirilnres
dn v en e p.ir rapport à la rctradion i!e la lumière. Suppl.
IV . S15, .1. Réfradions que les r.iyon> éprouvent en
paiïant dans l'oeil. X V ll. 344. b. 345. u. Les opticiens partagés
cntt’cnx iur la maniéré de deietmiiier le lieu apparent
d'un objet vu par rétradnm. IV. 1013. .1, La rétraction de
la glace un peu moiiulre que c^.lle de 1 eau. \ II. Ct'éz. b.
Double rétradion tlucryilal d ill.uiae. IV. 324..J , f . Conje-
diire fur la c.iiu'e de ce pliénoniene , n-ui. b. êx. .Xill. ^50. .1.
Sur la dodritie des retractions, ivyc3;LuMlEllEbeDlüFTKU2UE.
R uRA CnON ufitoiioiniquc , on lijiuUion iùs ,
{ÀilrûJMn.) caufe de eeue rèiradion. Explication de la manière
dont elle te tint. -Mil. SvB. .1. Par l'cd’ei de cette reflat
io n , les aflres fe lèvent pluiùt éc le couchent plus t„rd
qu'ils ne doivciu f.iue fuivaiu le e.-Uui , &. ils paroiiieiu plus
elevés cu'ils ne le tout en etfet. La réi.action diminue con-
finncllemcnt depuis l'hori-ton jutqu au zenuh. Le loleii ix. les
et tiles fouinent à la meme hauteur l.i meme 1 .idion./t ;.f. b.
Table des refradions des corps céleu.s a leurs dillérens degrés
d'-léx ailon , par M. de ht Hire. Erreur de Tycho-Brahe fur
les réfradioiw. U importe <ie tenir Compte des réfradtons,
pour determiner avec précilion les phénomènes des mouve-
mens cèlelle?. Manterc d'obi'ervcr la réfradion d'im allre.
(.bdervations hillonques ûir lu découverte des réuadions.
ll .1 liié conllaté qu’elles font mo'mdrcs en été , ée plus eonti-
dér.tiiles en liiver. Ibïd b. Singuliers phénomènes oblervés
d.ms le nord par rapport au tem> du les cr Cx du coucher du
ib le il. & à fa h.tuiéiir lur t'hurizon en ceriain> rems de l'an-
néc. R-lraélion de h.mteiir, de déclmailon 6c de delcen-
lio n , de longitude, de latitude. lbi.l. 90 j. u.
Rcfr.:R:u.n ..■ Jro.iorruque , eii'et de ceue réfradion par r.ip-
port à l'iiulanr uu L ie r éx liu couclter des aitres. IV. 321.
IX. .J43./'. Rétract on d- iléclmailüii. IV. 696. a. La réit
.(dion hot izontaie plu^ grande , lelun M. Marinoni , a 1 o ccident
qu'à l'orient. Suppl. IV. 901. b. Tables des réfradions
al'tronomicpies. Syb. b. — 901. b.
R lvr a ct ion , cudr.:ns ,i { Gnomon. ) maniéré de conuruire
cette forte de cadrans. XUi. 900. a.
R éfraction' , (AAr./c/«.) ditFerencc du niveau apparent
an vr.fi niveau. X i l l . 900. b.
R é fr a c t io n . {Comm.) X i l l , 900. h.
R E F R A IN , {Pocjic) Etymologie de ce mot. Caradere
du refruin. Üfages que les ancieus ont tait des refrains. XUI.
900. b.
R É FR AN G IB IL ITÉ , (Optii/.) toute la théorie c!c Newton
lur la lumière éc Es couleurs, CÜ fondée lur les dllfe-
rentes refransibiiites des rayons de lumière. Expériences qui
prouvent la vérité de ce principe. XUI. 900. b. Les rayons
qui fc rérléchilToiu doS corps opaques, ont aiilTi leurs difti-rens
degrés de réfrangibilité 6c de réflexibilité. Newton cioit
que cette ditïérence vient de la dlfiérente grandeur des
particules dont les ditiérens rayons lont compolés. Une
des principales eaiiics de l'imperfedlon des lunettes cil
1.1 différente réfrangibUiié des rayons de lumière, ibid.
901. ■!.
Rlfr.ingibilhé des rayons de lumière. IV. 327. b. XIII. 833.
l. 836. b. X V II . 633. U.
K E F R lG É R cN T , ( Chymie') vaitTeaux réfrigérens les plus
utiles. Leur del'eripti >n. Utilité du rafraichilfemeiu, moyen
de l'obienir. XUI. 901. b. Foye^ DISTILLATION.
REFROIDlSbE.MENT, {Pby/iq.) caufes du rcfroidiiTe-
m en :, le froid ik la denfité des fluides où l’on plonge les
corps chauds qu’on veut refroidir : X l i l . 901. b. à quoi il
faut ajouter l’agitation du corps chaud dans une liqueur froide.
Explication de la dureté & fragilité que l’acier acquiert par
la trempe. Jbid. 902. a.
ReJroidiJJemcni, moyens artificiels de produire le froid,
i l l . 866. b. VII. 318. r f, b. 683. J , b , &c. 686. L’eau
R E G R E G R E G 571
chniule fe refroidit plus vire dans le vuidc ; c’efl le contraire
(In for. VI. 601. a. Comment lé reiroidit un corps apptiqutÇ
fur un corps dur on fur un cor|)s mou. Ibid.
R efrüiuissl.m in t , {R/iy/ùj. 6' Chymie) moyens que les
Iiabitans des pays chauds ont inveiués pour rafr.iieliir leurs
hiiiti'ons. Propr.été qu'ont le falpètre & le l'el marin d’augmenter
le froid de.s licpicuis, M. Hoyle cil le premier qui
ait profité de cette découverte, en appliquant les autres
fels an rcfroidlllemeiit des liqueurs, Précis des expériences
6i des découvertes que ce phyfideu a faites fur cet olijoi.
X ill. 902. h. Apiès s'être alluré que les l'els ne |>ioduifoient
du froid (|uc [larce qu'ils dill'olvoiciu la neige ou l.i g lace ,
il recliercha quelles étoient les lic|ueur,s qui la dilTolvoieiu
le |ilus rapidement. Lx])érienecs qu'il fit à ce fujet. Moyen
qu'il trouva (le produire un froid conlidérable dans tomes
les faifons de l'année, fans le i'ccours de neige ou de glace.
Jbid. 903. a. Expériences de iMM. de l’académie de Florence
fur le tefioitlillémeiu des liqueurs. Celles de MM. GcolVroy,
Ibid. b. Moyen découvert pai' Farciilieit, pour produire un
ftoid beaucoup plus grand que tous ceux qu’on avoir oli-
fervés jufqu'à lui dans la nature ; ék. par lequel on cil parvenu
en Kiillle à congeler le mercure , en failiiiit l’expé-
rioncc dans un tems extréiiiemont froid. Expériences de
M. Mufcheiibtück. fut la prothiélion ariilicielle du froid. Ré-
fultat lie celles que M. de Reaumur a faites pour connoitro
les ditVéïens degrés de froid que chaque fcl étoit capal>le de
procluiie en le inél.int avec la glace. Ibid. 904. b. M, Rich-
manii .1 obfervé qu'un thermomètre (pfoii retire de l’eau
(ju’oii expol'e à l'air, lors même que l'a rempéiaiiiro ell fu-
perieuie on ég.de .'1 celle de l'c.ui dont on lu retire , del-
ccncl loujours. Oblervations de M. de Mairan , (pu conlir-
mem celle.s de M. Rielimann. Expériences de M. Ciullcn.
protclî'eiir on médecine à Glafgow , par lefquelles il prouve
que les fluides en évtiporaiioii peuvent produire du froid.
Jbid. 903. i . O.Mervatiuns de M. Haumé tpii conlirmciic la
théorie de iM. Cullcn. Expériences (pi’il a laites fur la pro-
daClion anilieielle du lioid. Q iia iie phénomènes principaux
auxquels on peut réduire tous les laits cpic les ]>hyliciens
ont rccueilll> fur ce iujet. Ibid.ç/o6. .i.
REbUV/E, droit de {^Amiq. "recq. & rom.) les lieu.x facrés
ne joiiilioicnt pas tous du droit de rcliige. ü ne leur étoit
accordé que pat la libéialité des princes , ou par décret d'un
peuple. C e droit avoit plus ou moins d’extenlîon, fuivant
t(uc l'exigeolent le bien de la religion ou les intérêts politique'.
DitTérence de fignification du mot aüilxov, droit d’afyle ,
6c du titic kcIaoî, accordé à un pays ou à une ville.
XIII. 906. /.
Refupe, d’ oii de. Dans quels principes les païens accor-
cloieiu rcluge aux criminels, 1. "94. b. Droits de ceux qui fe
refiigloienc dan,s les égliles. V i l l . 378. b. Ville de refuge.
X\' Jl. 280. b. A.svle.
Refuge, villes de {Critiq. f.tcr.) celles qu’iïiablit Moïl'ç.
Quoique le meurtrier y fiu à l’abri des pourfuites de la famille
de celui qui avoir été tu é, il ne l’éioit pas de celles
de la )ullice. S’il étoit innocent, il étoit obligé de demeurer
captif clans la ville de refuge )ufcjii'à la mort dn foiive-
rain pontife , d’où dépendoit imiquenienc l'a libeité. XIU.
906. b.
Refuge , Vdks d e , chez les anciens Juifs. 1. 794. c.
V llI . 231. .U
RÉI UGIÉS , (F/ï/?. mod. Polir.) maux caufésà la France
par la révocation de l’édit de Nantes. Réflexions contre l’intolérance.
X ili . 907. a.
R E i'U G IU M , Littits , Plagi.i, Portus , Sc.itio, Coto , Gra-
dus ,{Synon. lut.) dillérentcs fignirications de ces mots. IX,
393. a , b.
Re f u s , ( Aloiale ) obligez cem fois , refiifez une ,
le refus feul refiera dans i'cljirit. Cependant un refus
peut être tempéré par toutes fortes d’adoucilTeinens. XIII.
907. .7.
R E FU T A T IO N , { A n orat.) dilTèrentes maniérés de
réfuter. Exemples. XIÜ. 907. a. Voyer^ CONFUTATION.
REGAIN , {Agriciilt.) Les regains font abondans quand
l'été efl pluvieux. Leur abondance dépend beaucoup des
foins qu’on fe donne pour fertillfcr les prairies. Bien des
agiiculteurs prétendent qu’on ne doit lailfer les befliaux dans
les prés qui ont été dépouillés, c|ifenviron huit ou quinze
jours. Origine du mot repain. XIU. 908. a.
R ÉG A LAD E , différence cmre l’aélion de boire à la régalade
& celle de fabler. X IV . 446. a , b. Üi igine du mot répa-
Ude. X V . 934. b.
R É G A L E , ( ) deux fortes de régales 5 la fpirituelie
& la temporelle. Origine de ce droit. Rapport entre la régale
& le droit de patronage. Quatre lources d’où procédé
la régale, félon M . Bignon. X lll. 908. b. Ancienneté ded’exer
cice de ce droit en France. Divers événemens qui donnent
ouverture à la régale. Uùd. 909. a. Bénéfice vacant en régale.
Difiinflion de trois forces du vacances par rapport à la
régal«. Comment un litige fait vaquer un bénéfice en régale.
Tribunal qui crmnoit de la régale en France. Diverfes maximes
obiervées dans la iiirif])riidencc f'rançoifé , rclaiivcmcnr
à la régale 6e à l’exeiciee du tu droit. Ibid. b. Oiivragu à
conùilter. Uid. 91 1. ^
Ré-’ulc , üiivertiirc à ta , NI. 720. h.
Repaie , aucic llgnilicatioii de ce mot dans quelques coutumes.
XUI. 9 1 1. a.
Repaies ou droits répaliens, ceux qui appartiennent au roi
à caille de l'a louveraineié. Deux fortes de régales, les gran-
61. les petites. XUI. 911.
Jèépales ou droits répaliens. V . 144. b. XIV. 422. a. Fonctions
de la duimbre des comptes pour la confervation de ces
droits. III. 784. b. Etat clans lequel la régale l'e trouve achicileiiient
Ibid.
\KiCKLy., eau {Chymie) propriété la plus remarquable de
cette eau. Dill'ércnces maniérés do la préparer. XIU. 9 1 1 . a.
Remarque fmgulicre fur l'iiKlilfolubilité de l’argciu par l'caii
régale. Ibid. b.
Repaie , eau , celle dont fc fervent les Allcmaiuls pour dif-
foiidre l'or. Suppl. IV. 3 10. b.
RfG.-VLE, ( Liuhcrie) forte d’ancicninflrumcnt. XIII. 9 1 1. />.
Regale. {Lutherie) Suppl. IV. 593. a. Voya^ pl, 4. de
liitli. Suppl.
R égale à vent, {Luth.) defcrlption do cet infriument.
Suppl. IV. 393. ci.
R E G A R D , {llydrauliq.) quarté de maçoiinoric en forme
do clicminée. En quoi il diflero du foupirail. Autres acceptions
du nuit reparJ. XUI. 912. b.
R i.GAR!) , ( Peint. 6’ Gi.iv. ) portraits appellé.s du nom de
regard. \ ’cr.s p<ntr i’efiampe d'un regtird du R. P. Gourdan &
de Sameuil. XUI. 912. b.
Rl'.(»AR.i)I'.R , l'o ir , {Syrion.) X \ 1I. 426. b.
R E G E N C E , {Droit poliiiq.) chancelier de la régence. 111. 104. b. Confcil de régence. IV, 16. a. Sccl de la régence.
X IV . 7U - m
RÉGÉNÉR.ATION, ( Théolop. ) ce terme fe prend on deux
maniérés. 1". Pour la nailTance fpiiitueüo que nous recevons
au baptême. 2“. Pour h* nouvelle vie qui lùivra la
réliirreélion générale. XUI. 912. b.
RiGiiSÛRAriO'S , Renaijjance , {Synon.) X IV . 102. é.
Repénérjtion , ou reiiailiance connue fous le nom de palin-
périéfic. Foye^ fous ce mot dcu.x articles, l'un de cliymie ,
fautre do critique facrée.
R'ÉGÉNération , {Chirur.) il ne fe fait dans les parties
molles tiucunc régénération ; mais il y a des exemples (|ue
des portions allez confidértibles de tout le diamètre d'un os
ont été enlevées , Sc que la nature les a régénérées. II faut
remarquer que ces régénérations ne t'e font que fur de jeunes
perllmncs qui n’avoient pas pris leur accroilfement. XIII.
e jïi.b .
Répénération. Caiifos qui s’oppofent à La régénération des
parties du corps Inimain. I. 90. a. übfi^rvatlon.s i'iir la prétendue
régénération dos cbairs dans les plaies & les ulcérés.
VIII. 642. b. 643. a , b. 644. a. /'in,-- REPRODUCTION.
R ÉGENT du Royaume, {Hifl. de France) le régent fcel-
loit autrefois les aflos do fon propre fceaii. Ordonnance que
fit Charles V en 13 74 , fnr l'exercice de la régence-Céioit
une opinion reçue autrefois en France, que le roi n’étoit point
roi qu’il n’eût été facré. Difîircntes remarques fur la régence.
Ditlcreuce entre régence 6c tutelle. Premier roi qui a fait
quelques réglemens l’ur les régences. C ’eil une maxime fage
que celle (pli veut que ic plus proche parent foit régent du
royaume , en attendant la majorité du roi mineur. XUI, 913.
û.M.iisi! conviendroit que ceue maxime fût érigée en [ou Ibid. b.
Régent. {UiunoelUm rom.) XUI. 913. b.
Régent , profelTeur public. XUI, 913, b.
Regent. Paroles de Quintilien fur la vertu 6c la probité
que l’on doit chercher dans les régens. III. 306. 'b. 634. b. De
l’oxainen des régens. 107. a. Parmi les inconveniens ai^iiels
des colleges, on doit compter ceux qui naifl'ent du peu de
confidératiou qu'on témoigne à ceux cjui fe chargent do former
les jeunes gens. 111. 637. b. Régent fepténaire. X V . 71.
*1. Son ptivilegc fur les gradués nommés. VII. 810. u.
R E G E T A IR E , nom donné a'ux counifamics dont le roi
de Bénin tire une forte ,do tribut. Diverles oblervations fur
ces couriil'anncs. XUI. 913. b.
REGGIO , ( Géogr. ) Reggio de Calabre. Etymologie de
fon nom. Révolutions de ccttc ville. Son état préfent. X lil.
913. b. Obi'cvvations fur le cardinal Dominique T u fe o , né
à Reggio , & fur fes ouvrages. La ville de Reggio s’appol-
loit autrefois Rhegium. Ibid. 914. b.
Reggio , {Géogr.) ville d’Italie clans le Modénois. Scs
révolutions. Tableaux précieux qu'on voit dans fa cathédrale
6c dans fégliie de S. Prol'pcr. Avantages 6c beauté
de là fituation. Précis de la vi(Z de Ludovico Arioflo, né
dans cette ville. X IV . 1. a , b. Portr.iit de ce poëic. Ibid. 2. a.
Obfei vat'ions fur fes ouvrages , 6c particuliérement fur fon
Roland le furieux. Ibid. b. Editions 6c traduélions de ce
poeme. Enumération des pyncipaux ouvrages de Gui Pancirole,
célébré jiirifconfiilte 6c littérateur, aiifiî né à l’ -g-
gio dans le Modénois. Ibid. 3. b.
Reg(;i() , le dttehe de ( Géogr.) fitué au couchant du Mo-
déiiois. XIV. 4. a.
R E G IA , loi. IX, 66S .L
K E G K .ID E , { tlij! . f'e Politiq.) Larmes des François au
fujet de l’attentat commis fur la perfonne de Louis X V .
Réflexions lue le régicide. Exemjile affreux donné dans im
royaume voiliii d’un roi jugé 6c mis à mort pat des fiijeis
rélicllcs. X fV . 4. a.
RÉGIE.(/«rï/^r.) l'oya^oo qui en eft dit à l’article Ferme.
VI. 313./'. 6cc. Diii'ércncc entre la régie 6c le bail àfernie.
340. La régie préférée à la ferme. X IV . 228. Réflexions
fur la régie. XV. 373. a, b , 6cc. Dlvlfion des provinces
en généralités, pour faciliter la régie des finances
du roi. V IL 336. a, b.
llÉ G IbU G E , {Anliq. rom.) fetc qu’on falfoit à Rome.
Deux femimens fur Ion origine. XIV. 4. n. F ugales .
REGILLUM , ou Rcgillus {Géogr. aitc.) ville d li.ilie.
Hifloire d’Applus Claudius, furiiommc Sabiiius, né à Rc-
gilluin. Accueil qu’on lui lit à Rome, de même qu’aux cinq
mille familles (pi’il y amena avec lui. Brouilicries cnire le
féiiat 6c le [iciiple, à l’occafion des dettes que le [leiiple
avoit cüiuradées, 6c dont il dcniandoit l’abolition. Caraétere
d'Appius 6c (le fon ills, XIV. 4, b.
RÉG IM E , ( Gr.tmm. ) C’em o te ff em ployé en grammaire
dans nn lens figuré, dont on peut voir le fondem ent à l'article
G o u v e r n e r , il ne faiu pas confondre les mots com-
plémentbc légi/nc, comme fynonym es. Pour donner une notion
précife de l’im 6c de l'autre , l'aiiteiir partage cet article
en deux parties, dont la prem iere finite de complément.
Article 1. On ajipclle cüm|>lémcm d’un mo t, ce qu’on
ajoute à ce mot jiour en déterminer la figniticailon ; o r , il
y a (feux fortes de mois dont la fignification peut être déterminée
parties eomplémens ; 'fous ceux qui ont une
lignification gcnér.dc lufceprilile de différens degrés. XLV. 3.
a. 2". Ceux qui ont une lignification relative à un lermc
quelconque. Un mot qui fert de compléineiit .à un antre,
peut lui-même en exiger un fécond , qui par la même rai-
fo n , peut encore être fuivi d’un iroilicine, auquel un quatrième
fera pareillement fubordonné , 8c aiiifi tie fuite : Ibid,
b, d’où il lu it, qu’il peut y avoir complément incomplexc,
6c complément complexe. Jbid. 6. a. Un même mo t, 6c
Ipéciaiemcnt le v erb e , peut admettre autant de eomplémens
dillérens, qu’il peut y avoir de maniérés pofTibles de déterminer
lu fignification du mot. Toutes ces diverfes maniérés
font indiquées dans ce vers technique,
Qjùs , quid, ubi, qiiibus auxiltis , cur , quomodo, quando.
Règle par raport à l’ordre que doivent garder emr’cux les
dillérens conijilémcns. D e plufieurs eomplémens qui lom-
bciu lur le même mo t, il faut mettre le plus court le premier
après le mot complctté ; enfuiie le pins court de ceux
qui relient, & aiiifi de tùice. Ibid. 7. a. Lorfque le dernier
le trouve affez éloigné du centre commun jiour n’y avoir
plus une relation aulli marquée qu’il importe à la ciarté de
la phral'e, l’analyfe autorilc une lone d’hyperbate, qui
conllllc à jilaccr avant le mot completté l’un de fes com-
plémens. Ibid. b. Conformément à la premiere de ces deux
reg ies , loriqu’un même complément a plufieurs parties iu-
tégraïues, les plus comtes doivent être les premieres, 6c
les plus longues les dernieres, pour la meme raifon de
netteté. Si les divers eomplémens dim même mot, ou les
différentes parties d’un même complément, ont à-peu-près
la même étendue, on doit alois placer le plus près du mot
completté, celui des eomplémens auquel U a im rapport
plus nécelfaire; ce lera premièrement le complément modificatif,
enfuiie le complément ob jc ftlf; puis le complément
relatif, 8c les autres font à-peu-prés à un degré égal
d'importance. Ibid. 8. a. Il ne faut jamais rompre l’umté
d’un complement total pour jerter entre fes parties un autre
complément du même mot. Ibid. b.
II. Du Régime. On entend parce terme, la forme particulière
que doit prendre un complément grammatical d’un
m o t , ou conféquence du rapport particulier fous lequel il
eft alors envifagé. XIV. 9. a. La détermination des termi-
nail'ons pur les loix du régime , fuppofe diverfité entre le
mot régill'ant 6c le mot régi, ou plutôt entre les idées
énoncées par ces mots. Dans les la.ugages ’qui ne déclinent
point, les mots paioilfent confiammeni fous la même ferme,
6c conféquemment il n’y a point proprement de régime.
Ibid. b. Selon M. l’abbé Girard , le régime dans les langages
qui ne déclinent point, confille dans des rapports de dépendance
fournis aux regies pour la conAruRion de la phrafe.
Erreai s renfermées dans cette doétrine de ce grammairien. Ibid.
10. a. Chaque cas a une deffination marquée 6c uniqu e,
fi ce n’efl peut-être l’accufatif, qui ell deüiné à être le régime
objeitif d'un verbe ou d'une prépofiiion : toute la
(ioélrine du régime latin fe réduit là, Si les mots énoncé»
m
y 4