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Jurifdifiion. Degrés de jutifdiâion. IV. 764. h. Jiitifdiftions
dcfignées pur le nom de chambres. III. 46. h. CcinmilTion
attributive de jurifdiélion. 7 1 1. Commlilion excitative de
jurifdiélion. Ibid. b. Conflit de (iirildiftion. 857. a. Lettres
en réglement de jnrifdiftion. IX. 427. b. Diflraélion de juril-
diâion. IV. 1061. b. Scel attributif de jiinfdifUoii. X iy . 749-
a. L’échelle, figue de jtirifdiilion. V . 252. rf, b. Jurildiétion
du domaine. 16. . i , b.
Jurifdiflion des abbés. IX. 73. a.
JunfJiBion arnbulatoiie. I. 327.
Junfdiaion, {Baffe') ou JunJdiBion foncière, felon la coutume
de Poitou. IX. 73. b.
JurifdiBion du premier chirurgien du roi. En quel tems il a
commencé à eu jouir. Origine des droits du premier barbier.
Ces droits confirmés en differentes occafions. A l’égard des
chirurgiens non - barbiers, ils n’étoient point fournis à fou
iufpeélion : ils avoient leurs ftaturs particuliers. A qui appar-
tenoit l’examen des nouveaux chirurgiens. IX. 74. é. Réunion
des chirurgiens de robe longue & des chirurgiens-barbiers
en 1655. Etendue d e là jurifdiâion du premier chirurgien du
roi depuis 1668. Lieutenans par lelquels il l’exerce. Derails
fur ces lieutenans. Ibid. 74. a. Greffier du premier chirurgien.
Ibid. b.
Jurifdiélion civile, voyc{ JUSTICE CIVILE.
Jurlfdiüion cojflivc. Les arbitres n’ont point de jurifdlc-
tlon coaéiive. L ’églife n’a point de jurifdiAion coaftive. IX.
74. b.
JurifdiBion commife. Différence qu’on reconnoiiToit chez les
Romains entre la jurifdiéiion comiiiil'e & la jurifdiftion déléguée.
Parmi nous , il n’eff pas permis aux magifirats de commettre
entièrement à d’autres la jurifdiéliou qui leur eft confiée.
Mais les cours fu'périeures peuvent commettre un juge inférieur
au lieu d’un airtre, pour connoître de quelque affaire.
IX. 74. b. ■ *
Jurifdiéîion confulaire. Quelle eft la premiere des jurifdic-
tions de commerce établie en France , par rapport à l’étendue
de fa compétence Sc à fes privileges. IV. 39. b. Quelle eft
la plus ancienne jurifdiftion confulaire. 103. b. Villes où ces
jurifdiiftions ont été établies. Ibid. Obftrvations fur les officiers
& la nature de ces jurifdlélions. 104. a , b. Lifte des jurifdic-
tiens confulaires établies danse« royaume. 103. é. Comioif-
fancc du fait des lettres-de-change attribuée à ces jurilduftions.
IX. 419-
Jurifdiéîion conter.tieiife. IX. 73. a.
JurifdiHion correéîionnelle. IX. 75. a,
Jurïjdiclion des curés. IX. 75. a.
Jurifdiéîion déléguée. IX. 7^- a.
Jurifdicîion ecclcjujlique. L’églife a préfentement deux fortes
de jurifdiôions ; rune qui lui eft propre &. efléntielle , qui ne
concerne que le fpiritiiel ; en quoi elle confifte 3 fur quoi elle
eft fondée : IX. 73. a. l’autre qui eft de droit humain & pofttif :
Ion origine. Cette connoifl'ance des difiérends concernant la
religion , cet arbitrage des caufes qui étoit déféré volontairement
à l’églife, n’etoit pas au commencement cet exercice
parfait de la juftice, qui eft appelle en droit jurifdiélio. Cependant
les piinces féculiers, par refpeéf pour l'églife , donnèrent
à cet exercice plus d’étendue & d’autorité. Ibid. b. Cette
puiffante dont les évêques abufoient, réduite par Arcadius
ikH o no r iu s , & par Valentinien 11. Quels étoient les juges
& l’ordre des jurifdiélions en matière de religion. Juftinien
rendit aux évêques toute l’autorité que quelques-uns de fes
prédéceffieurs leur avoient ôtée. Etendue de celle qu’il leur
donna dans les affaires temporelles. Pourquoi les loix civiles
autorifoient les évêques à coiinoiire des différends des clercs.
Défenle faite par le 3= concile de Carthage, à tout clerc de
pourfuivre une caufe devant un uibunal public. DH'pofiiions
du concile de Clialcédoine & de quelques autres pollerieurs
fur le même fujet. Ibid. 76. a. Caufes de l’accroiffemeut de
iajurifdiéUon ecclèfiaftique dans les fiecles fuivans. Celle que
Charlemagne accorda aux évêques comme droit de l'épifco-
pat. Obfervations fur une prétendue loi du code Théodofien ,
tendant à augmenter la jurifdiftion eccléfiaftiquc. Défenfe
faite aux laïques par un concile de Latran , d’obliger les clercs
à comparoicre devant eux. Jiirifdiétion des évêques pour le«
matières fpirituelles, reftreiute dés le 10- fiecle par l’autorii
du pape. Comment ceux-ci s’en dédommagèrent en étendant
leur jurifdiétion fur les matières tempoi elles. Ibid. b. Ces entre-
pnfes de la jurH'diéfon eccléfiaftiquc fur la jiirildiftion fécu-
iiere , firent le fuji.t de la fam..ufe difpute entre Pierre de
Cugneres , avocat du ro i; & Pierre Bertrandi, évêque d’Au-
lun en 1329. Ikid. 77. a. C ’tft à l'époque de cette difpute
qu’on rapporte l’oriuine des appels comme d'abus. Deux aunes
tempéramens apporté' pour iimin.r la jurifdiftion eccléfiaftiqiie.
Ordonnance de Pnuçois I , qui commença à la renfermer dans
de juftes bonus. Ordonnance d’Orléans ék lettres de Charles
IX fur les cenfures eccîéfiafliqu’es. Principales difpofuions
de l’édit de 1693 fur la juriidiiftion ecdéfiafiique. Ibid. h. Deu>
fortes de jurifdiftions eccléfiaftiques, la volontaire , fc la con'
lentieufe. En quoi confifte la jurifdiéUon volontaire qui s’exerce
au for intérieur. Ibid. 78. a. Ce qu’on entend par jurifdiélion
gracieufe. En quoi confifte la jurifciiftion comentieufe. Des
pcrlonnes foumifes à la jurifdiéliou eccléfiaftique. Officiers
par lefqucls les évêques peuvent ou doivent l’exercer, Ibid. b.
La reconuoilfaiicc d’une promeffe faire devant le juge d’églife
l’emporte point d’hypotheque. D e l’cxccution des jugemens
rendus par juge d’égüfe. Des condamnations à ramende.
Autres peines auxquelles le juge d’églife peut condamner.
La juftice eccléfiaftique fe rendoit autrefois aux portes des
églifes. Diverfes perfonnes faintes de l’ancienne & de la nouvelle
lo i , qu’on peignoit aux portes des égllfe.s, comme fym-
boles de la juftice des jugemens qu’on y prononçoit. On y
repréfemoit aulîi quelquefois deux .lions en figue de force.
Ibid. 79. a. En quelques endroits, les archidiacres fe font attribué
une partie de la jurifdiélion epifeoprde. Jurifdiéfion de
quelques chapitres de cathédrales. Juliiees temporelles de
quelques eccléfiaftlques en vertu de leurs fiefs. Loix & autres
ouvrages à confulter. Ibid. b.
Junjdiéïion ecdéftjfftquc, degrés de. IV . 763. a. Exercice
de cette jurUdiélion par rapport aux délits communs. 789.
a , b. 790. a. JurifdiéUon des évêques. VI. 144. a. Jurifdic-
tion du pape. XL 830. b.
Jurijdïüion, {Emiere) IX. 79, b.
Junfdiéîion épïfcop.ile. IX. 79. b.
JurifdiHion qti.if-epifcopalc. IX, 79. b.
JunjdiHion des comptes. IX. 79. b.
JurifdiHion extérieure. IX. 79. k.
JunfdiHions extraordinaires. IX. 79. b.
JurijdiHions extravagantes. IX. 79. b.
JunjdiHion féodale. iX. 79. b.
JunjdiHion gracieufe. IX. 80. a.
JunjdiHion inferieure. IX, 80. a.
JurifdiHion intérieure. IX. 80. a.
JurifdiHion métropolitaine. IX. 80. a.
Jurijdtchon municipale. IX. 80. a.
JurifdiHion économique. IX. 80. a.
JurifdiHion ordinaire. IX. 80. a.
JurifdiHion de l ’ordinaire. IX. 80. a,
JurifdiHion pénitentielle. IX. 80. a,
JurifdiHion perfonneÜe. IX. 80. b.
JurifdiHion primatiale. IX. 80. ^
JurifdiHion privée. IX. 80. b.
JurifdiHion de privilege. IX. 80. b.
JurifdiHion propre. IX. 80. b.
JurifdiHion prorogée. IX. 80. b.
JiirifdtHions réelles. IX. 8ô. b.
JunjdiHion royale. Differens ordres de jurifdiélions royales.
Les jurifdiélions royales ordinaires connoiffent de plufieurs
matières, à l’exclufion des jurifdiélions fcigneuriales. IX. 80. h.
JuiifdïHions royales. Chanceliers de ces jurifdiélions. III.
l o i . a , b. Gardes-fcels. V IL 509. a , b.
JurifdiHion Jéculiere ou temporelle. IX. 8 1. a.
JurifdiHion feigneuriale. IX. 81. a.
JurifdiHion fimple , chez les Romains. Quoique les Romains
diftingiiafiént trois fortes de jurifdidions , comme
nous diftinguons trois fortes de juftices ; le rapport entre
Ces différentes juftices des Romains Sc les nôtres, n’eft pas
bien exaél pour la compétence. Pouvoir qu'exerçoient les
magiftrais qui avoient la jurifdiélion fimple. Pouvoir auquel
étoient bornés les délégués Sc fubdéléguès de ces magiftrats.
Ouvrages à confulter. IX. 8 1. a.
JunjdiHion fpirituelle. IX. 8 1. a.
JurifdiHion fubaltcrne. IX. 81. Z>.
JurifdiHion fupérïeure. IX. 81. i.
JurifdiHion temporelle. IX. S i. b.
JurifdiHion volant.lire. lX.8t./>.
JURISPRUDENCE. Deux objers de la jurifpnidenee, la
connoiffance du droit 8c fon application. Définition qu’en
donne Juftinien. Connoiffances que la jurifprudence exige.
IX. 81. b. Los regies qui forment le fond de la juril’prudencc
fe puifeiu dans le droit naturel, le droit des gens , Sc le
droit civil. La partie la plus étendue eft le droit civil.
Etendue iinmenfe de la juiifprudcnce. Son incertitude fur
la plupart des queftions. Ce que dit là-deffus l’auteur de
l’efprit des loix. Il eft prefque iinpoffible d'acquérir une
connoiffance parfaite de la jurifpruclence. Le jiirifconfulte
doit donc s’appliquer à bien approfondir une partie de
cette fcience , au lieu de les effleurer toutes. Ibid. 82.
a. Utilité d’acquérir l.a connoifl'ance de l’ancienne jurifprudence.
L’étude de la jurifprudence a été en^ honneur
chez toutes les nations policées. Comment elle a été lionorec
chez les Romains. Comment elle l'eft parmi nous, Ibid. b.
Jurifprudence. Caraélercs ufltés dans les anciens ouvrages de
jurifprudence. II. 630. a. Etat de la jurifprudence en A lle magne
jufqu'au tems oil le code Frédéric a paru. III. 572. b.
Ufage que nous faifons de l’analogie ou de l’induéllon en
jurirpriidence. VII I. 688. a. Ouvrages de jurifprudence ,
voyc[ Code, D roit , Instituts .-ouvrage de jurifprudence
deLcibnitz. IX. 370.12,/>. 371.«.
JUS Jurifprudence des arrêts. IX. 82. b.
Jurifprudence bénéfici.tle, canonique, civile, confulabe, cri-
mindle , féodale. IX. 82. b.
furifpnidencc militaire. IX, 83. rî.
Juiifprudcnce moyenne. IX. 83.
IVR OGN E S gO(2//irHV. VII. 774. b.
IVROGN ERIE , vice ftupide , groflîer , b.-utal , qui
trouble les facultés de l’ame, attaque & reiiverfe le corps.
Lot de Platon fur l'ufage du vin. L ’antiquité n’a pas afl'ez
décrié ce vice. Motif auquel on doit attribuer réloignemciu
que notre nobleffe en a conçu. Exemples de quelques graves
Romains qui s’y laiffoicnt aller lans que leurs affaires
en fouffrifl’ent. Le fccret de mer Céfar fut également confié
à un buveur d’eau & à un homme adonné au vin. Eloge
de Bacchus & <!u vin par les poètes du fiecle d’Augufte 6c
particuliéremer.t par Horace. IX. 83. a. D e tels éloges ne
laiiroientconvenir:! cette liqueur enivrante prife avec excès
Maux qu’elle caufe nu corps Sc a l’ame. Le philofophe doit
dillinguer r iviogneric de la perfonne , d’une certaine ivrognerie
n.ationale qui a fa fource dans le climat. Proportion avec
laquelle elle va en croiflanc en approchant des pôles. Il eft
naturel que l’excès du vin foit plus févérement puni dans
les pays où il eft plus contraire au climat, que dans ceux où il a
peu de mauvais effets. Ibid. b.
Ivrognerie. Obfervations diététiques fur l’ufage du vin. I.
266. a. Comment les Lacédémoniens éloignoient les euf.ms
de l’ivrognerie. IX. 137. a. Droit qu’avoit un mari chez
les anciens Romains liir fa femme convaincue d’avoir bu
du vin. X. 102. a. Réponfe de Léorichide à quelqu’un qui
lui demaudoic pourquoi les Lacédémoniens buvoieiu fi peu.
376. ri. L’ivrognerie nuit au bien de la fociéié. X V . 234.
b. Remedes imaginés pour infpircr aux ivrognes le dégoût
du vin. X V I l. 683. a. Article de jurifprudcncc fur l’ivrognerie./
i»/!/. h.
IV R O IE , ( Büian. ) caraéleres de ce genre de plante
felon Linnauis. IX. 83. h. Defeription de l’efpece d’ivroic
la plus commune. Obfervation fur laquelle on a conclu que
Fivroie étoit une dégénération du blé. Caraélercs qui diftin-
guent le blé de I’ivroie & donnent lieu de croire que ce
font deux genres de plantes trés-dift'éreus. Comment on a
tenté de rendre rnifon du phénomène fingulier d’une plante :ui-
partie blé Sc ivroie. Ibid. 84. a.
Ivraie f'auvage. X V II . 684. a.
Ivroie. ( Agrk. ) Examen delaqueftionfi le blé peut dégénérer
en ivroie ; expériences faites à ce fujet. Suppl. III. 218.
b. Suppl. I V . 407. i. 408.ri.
Iv r o ie , Zizanie, {Syn on .) XVII . 684. ri.
Ivroie, {Mat.rnédec.) uizgiC extérieur qu’en faifoiemles
anciens. Ses mauvais effets lorfqu’ou le prend intérieurement.
Conjeélure ftir l’origine du mot ivroie. IX. 84. b.
Ivroie , ( Diète )' XV II . 684. a , b.
JU R T E S , ( Hifï. mod. ) habitations des nations tartares de
Sibérie. Defeription de ces cabanes. Vie ambulante de ceux
qui les habitent. IX. 84. b.
JÜ RU CUA , ( Zoolog. ) tortue finguliere du Bréfll,
IX qu’elle en prend.
JU R U R A , (Zoü/ug.) torms du Bréftl. Sa defeription.
CEufs de cet animal. iX . 84. b.
IV R Y , ( Géogr. ) bourg de Normandie. Bataille d’Iv ryen
1390. Parole mémorable de Henri IV avant cette bataille. IX.
84. b.
Ivry. Remarques fur labataille d’Ivryqu'Henri IV livra contre
les ligueurs. Commerce de ce lieu. Suppl. 111.677. b.
Iv r y , bataille d‘. {H i f l . ) Harangue de Henri IV à fes
troupes avant cette bataille. V I , 42. b. VIII. 42. a. Cri de
guerre dans cette bataille. X V II , 370. a , b.
^yff-'i-fur-Scine, prés de Paris, ( Géogr. ) événement fingulier
Sc propre à intéreffer les phyfleiens, arrivé dans ce lieu à
un rcmoiileur. Suppl. III. 678. a.
JU S , {A n d e lactitfine) IV . 83.<2.
JU S JÙ R A N D UM in aHa , ( Littéral. ) ferment particulier
au fénat de R om e , par lequel il piomettoic tfobferver les
ordonnances de l’empereur , &c. Différence entre ce ferment
Sc celui des militaires qui fe nommoit jusjurandum in
veria.lX.Si^.a.
JldS/URASDt/H,facramentum,{Synon. Luin. ) X IV . 473. <î .
JU SQ U IAM E , {Botan.) caraélercs de ce g eme de plante.
Delciiption de la jufquianie noire ou hannebane noire. IX.
03. a. Defaipiion de la blanche : lieux oii celle-ci croît naturellement.
Odeur Sc goût des deux efpeces. Principes
qu elles contienuenr. Odeur Sc faveur de la graine. Principes 9” Hle contient. Des qualités véneneufes, &e. de cette plante;
auteurs qui en ont parlé./éi</. b.
noire ou hannebane, Sc Jufquianie blanche. ( Aîal.
me< ic. ) Prife intérieurement la jufquiame eft un poifon dan-
Ion ufige extérieur n’eft pas même exempt de dan-
ger. Effets fingiilicrs de ce poifon. Exsnijîles rapportés par
epfer, Sc Simon Schultzius. IX. S3, b. Comment on
J ü S 75 en prévient l’aélion vénéneufe. Cependant la jufqifiame
entre dans plufieurs compofitions pharmaceuriques ; ob-
forvation fur l’huile exprimée de la femence de cette plante
Ibid. 86. a. '
JUSSIEU, {Antoinede) fon mémoire furlcciiinabre. III.43 e.a.
Ju s s ie u , {Bernard d e ) ce qu’il a écrit fur le corail Sc Ic.s
animaux qui l’Inibitenr. S /W . 111. 396. b.
JUSSION. ( yri/vÿpr. )Difl’érence entre jufiion, injonaion ,
précepte , ordre , Sc commandement. XIII. 268. a. Lettres de
jufiion. IX. 424. a , b.
JUSTE , INJUSTE. ( Morale ) Différens degrés de déterminations
données .à ces mots. Difference entre le jufte
& l’équitable. Ce qu’on entend par droit parfait Sc droit
imparfait. Ibid. 86. a. Examen de cette qtieftion , s’il y a
quelque chofe de jufte ou d’injufte avant la loi. Grotius
avoit affirmé qu’en faifint abftraélion de toutes fortes de
loix , il fe trouve des principes ffirs , des vérités qui fervent
à démêler l e jufte d’avcc l’injiifte : obfervation fur
cette propofition de Grotius. Erreur dajis laquelle eft tombé
Puffendorf en prétendant qu’il faut abfolumenrdcs loix pour
fonder les qualités morales des aeftions. Ibid. b. Paffaee tiré
de l’empereur Marc-Aurele fur le fondement du jufte & de
l’mjufte. Autre paffage tiré de Cicéron. Répoufe à cette ob-
jeéhon , que ceux qui admettent pour fondement de la moralité
de nos nélions, une regie indépendante de l’infiitu-
tion d iv ine , aflbeient à Dieu un principe extérieur & co-
cternel. Conclufion de l’article ; une aélion qui convient
ou qui ne convient pas à la nature de l’être qui la produit,
eft moralement bonne ou mauvaife, non parce qu’elle ell
conforme ou commire à la lo i , mais parce qti’elle s’accorde
avec l’efience de l’être qui la produit, ou qu’elle y répugne
: enfuite de quoi la loi furvenant, Sc bàrifiant fur les
tondemens pofés par la nature, rend jufte ce qu’elle ordonne
ou permet, Scinjufte ce qu’elle défend./i/y. 87. a.
Jiife & injufle , premiere notion que l’homme en acquiert.
I. iij. dife. prélitn. VIII. 361. ri. Notions exaéles Sc précifes
que- nous pourrions en acquérir, f l l . 893. a. La notion du
jufte Sc de l'injufte fondée fur l ’intérêt général. 116. a.
Du jufte Sc de l’injufte félon Hobbes. V llI . 236. b. 734.'ri!
Le pour Sc le contre fur la queftion du jufte Sc de rinjufte
prouvé à Rome par un philofophe athénien, 864. b. Diftin-
élion éternelle du jufte Sc de l’injufte. IX. 663. a , b. 666. a.
D ’où viennent les difficultés de marquer les liuiires quiVé-
parem le jufte de l'injufte. XV II . 177. b. Les loix civiles
ne font pas la feule regie du jufte Sc de l’injufte. î t 8 a
Juste , wri/èe, ( Zog-b/. ) XII. 309. r i, <5.
Ju.STE, {Mufique) IX. Sy.b.
Juste , {Peinture) IX. 87. b.
Juste, ( Comm. ) IX. 87. b.
I^-IVSTE, {Couturière) vêtement de femme. Sa defeription.
Jufle. Détails fur la conftruélion de cet habit de femmes de
la campagne. Suppl. II!. 678. a.
Jufle de Tibériade. X V I . 314. ri.
Jufle-Lipfe , hiftoire, caraélere Sc ouvrages de ce philofophe.
X V . 332. b. Aéle de dévotion qu’il fit à Halle cl.ins
le Hainaur. VIII. 29. b. Son ouvrage en faveur de Notre-
Dame de Halle. Suppl. III. 288. a. Ouvrages qu’on a de
lui dans l’églife de Notre-Dame de Lorette? 778. h.
JUSTESSE, {C'amm.) celle du langage : réflexions fur
la juftefte dans le choix, I’uuion , l’arrangement des paroles.
Réflexions fur la juftefte des penfées. Epigramme fur Didon!
donnée pour exemple de cette qualité dan, le> penfées. ix !
87. b. Le déf.iut de jufteffe vient plus fouvenc de l’expreffion
qui eft vicieufe , que de la faufleté de l'idée. Jufteffe d’ef-
P | iy ft'fteffe de goût ; m oyen de nourrir ces précieux talens.
Différence entre jufteffe Sc précifton. XIII. 273.
ri. Jufteffe dans l’expreffion , Suppl. IL 918. i . dans une image.
Suppl. III. 362. b. 364. ri.
Ju s t e s se , {Maréch.) cheval bien .ajtifté. Toutes les jufi-
teffes dépendent de cc\\c%quels on parvient à les don Ance fre ràm e a ferme. Exercices par lef- un cheval. IX. 88. a .
JUSTICE. ( Morale ) La juftice & la charité font les
foutieiis de la fociété. En quoi confifte la diftiiuftion d$
ce> deux vertus. IX. 88. a. On examine s’il eft vrai qu’en
bleffant le prochain par les fautes qui font contre la charité
Sc par celles qui font contre la juftic e, on ne blelTe
point fon droit dans les unes comme dans les autres. Q uelle
eft la maniéré de réparer les fautes qu’on a coutume de regarder
comme oppofées à la charité , fans les f'uppofer contraires
à la juftice. On demande fi , lorfqu’on a attaqué Sc
bleffé injuftement un homme, 011 lui doit au-dela des frais
nécefiaires pour fa guérifon. Examen de cette queftion. Ibid. b.
On peut divifer la juftice en parfaite ou rigoureufe , Sc
imparfaite ou non rigoureufe. La juftice rigoureufe fe fub-
divife en celle qui s’exerce d’égal à é g a l, Sc celle qui a
lieu entre un fupérieur Sc un inférieur. Obfervations fur
d’autres maniérés de divifer la juftice; par exemple en univer