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568 R E D
ciifailon des juges. Ibid. b. Voyc^ Évocation. Récufation
des experts, Reciii'ition des témoins, voyi’j; Reproche.
REDANS , ( Foriijic. ) parties de la fortidcation paffagere.
Leurs dinieniions. An lien de redans, on emploie quelquefois
des b.ailions dans les lignes. XIII. 873. a.
jUd.iris. Angles fuillnns dont la circonvallation ell daiiquée
de didance en diflance : ineliire des lignes de circonvallation
d'une pointe de redans à l’autre : lieux où il faut placer
les icdans : ouverture de leurs angles. III. 464. a. Batterie
à la pointe des redarts. 465. b.
REiODE , {Jiirifpr.) au parlement de To u lou fe, élargif-
fcnieni accorde aux prifonniers détenus pour affaires légères
, en faveur des fê te s , à la charge par eux de fe repré-
femer , quand ils en feront fonimés. Auteurs qui ont parlé
de cet iilage. XIII. 873. j . Il paroît que la redde eff la
même chofe que ce qu’on appelle dans les autres parlemens,
/a J'c.incc aux prifons. En d'autres endroits, ces fortes de féan-
ces s’appellent, audiences de mifèricorde. Obfervatlons fur
celle qui t'e tient au prcfidlal de Bourg-en-Brellê le famedi-
fainr. Ibid. b.
RÉD EM P TEU R, i^Thèuîop.) C e nom fe donne par ex-
ccHeiue à Jcrus-ChrilE Les Juifs le donnoient à celui qui
rai.hoToit T'lcritage, ou même la perfonne de fon proche
Détails fur ce droit de rédemption. XUI. 873. b.
.cik-inpi,-' du fan g, celui à qui il appartient de pourfui-
v i ' la vengw..;;vc de fon parent mis à mort. Ibid. 874. a.
RÉDEMPTION : ( Thèolos. ) myffere de la rédemption
parmi les chrétiens. Quand on lit avec attention les écrits
des Peres , on ne peut douter qu’ils n'aient cru que Dieu
Veut le falut des liommes. PalTages cirés des écrits de Clément
d’A lexandrie, d’Irenée, d'Origene, XHl. 874. a. Sc
de S. Augiiffm , qui prouvent que ces pères écoient univer-
faliffes. Ibid. b. P'oye^ Prédestination.
Rédemption. Ses effets felon Baius. II. 167. a , b.
RÉDEMPTION des captifs, OU Notre - Daine de la Mcrcy,
'( Hifl. eccl.) ordre militaire, & cnfHite religieux. Fondateur
de cet ord--e. Vcciix des religieux. XIII. 874. b.
R ED EM P TO R E S , (^Hijl. rom.') entrepreneurs pour la
conffruélion ou la réparation des ouvrages publics. Paroles
de Feihis qui expliquent le fens de ce mot. XIII. 874. b.
r e d e v a n c e , (jurifpr.) voyei DROITS Si COUTUME.
Contrat par lequel s’établit la redévauec fur un héritage, V.
580. a , b. Reclévanccs amniclles , appellees faifances. VI.
380. b. Redevances des fiefs. V I . 697. a. X VI. a , b.
R EDH IB IT IO N , Çfurijpr.) aftion intentée par l’acheteur
d’une choie tléfeélueul'e pour faire caller la vente. Vices
rédhibitoires. XUI. 875.*;. Au lieu de l'aélion rédhibitoire,
rachetcur peut ufer d’une autre aélion , appellee afiio quaiui
minoris. Ces ndions n’ont pas lieu dans les ventes faites par
autorité de Jiifiicc. Auteurs à confiil'cr. Ibid. b.
REDI , {Franço'is) anaiomiftc, Suppl. I. 398. b. Sc phyfiolo-
giffe. Suppl. IV. 3^1.
R ED IST R IBU T IO N , (/«r/y;ùr.)d’inffancc ou procès. En
quels cas ces rédiffributions ont lieu. Comment on procédé
pour obtenir une rédiftribution. XIII. 876. a.
R E D O N , (Gt'ugr. ) ville de France. Son origine. XIII.
S76.
Redon, ( r<i;:nrur) plante;ufagc qu’en font les lanaeurs.
XTII. 8t 6.
R ED O N D AN C E , comment Defprcaux a dépeint ce
défaut. Efpece de redondance expliquée au mot Daiifme.
X U I . 876. b.
R ED O U B LÉ , ( Mujiq. ) intervalle redoublé. Comm ent on
trouve le fimple d’un intervalle redoublé. XUI. 876. b.
RED O UB LEM ENT , (.^Médec.) différence entre redoubles
ment, accès Sc paroxyfme. X II. 79. b. Difficulté de déterminer
la caufe du retour des redotiblemcns dé fièvre. 80. a.
Du redoublement qui fe fait le foir. X V. 307. a. Voye^ Fievre.
REDOUL,/i? {Botan.) caraélere de ce genre de plante.
Efpece unique que l’on en connoit, Ufage qu’en font les
tanneurs. Effets fingulicrs de cette plante venéneufe: elle
caufe cgalcmeiu l’épiiepfie aux hommes qui mangent de fes
fruits, Sc aux animaux qui broiittem fes jeunes rejettons.
Obfervations qui confirment cette propriété malfaifante. XIII.
877. a. Impoffîbilité d’expliquerl’aétiondu redoul, fuitparl’inf-
peélion des cadavres, foit par l’analyfe de cette plante. Ibid. b.
R E D O U T E , (^forüjicat.) les redoutes placées au pic du
glacis,s'appellent lunettes. X U I .877. b. Utilités des redoutes.
Comment elles doivent être fituécs. Maniéré de conffriiire
une redoute vis-à-vis une place d’armes rentrante. Commii-
oication tlu chemin ceuvert de la place aii.x redoutes Sc aux
limettes. Ibid. 878. Diverfes obf'ejvations à faire dansl’cta-
BlifTemem des redoutes qu’on établit dans la campagne, c’eff-
à-dire, dans les environs des places. Ibid. b. Confiniifion
de redoutes dans les lienes Sc les différens polies qu’on veut
garder à la guerre, ôbfervations fur l’iifage des redoutes
coiiffruites pour former une efpece de ligne de circonvallation
autour des places. Ouvrage à cottfulcer. Redoute à cre-
Ciaiilere. liid , §79. a.
R E F
Redoute, vo ye z F o r t de campagne. VII. 189. b Ufas*
des redoutes en avant dans le cas d’une bataille. XI. 606. V
Redoute, {Hiß. mod. ) lieu public établi à Venife, où l’on
s alTemblc pour jouer à des jeux de hazard. XIII. 879 a
REDRESSEUR dcbdieval. )X IU .8 7 g . i
Redresseur r/c mrtj, ( C'/iirur^n) chirurgien qui s’applique
à donner aux membres la configuration qu’ils ont perdue par
le rachitis. Exemple rapporté d’un très-habile homme en
ce genre. X llI . 879. b.
R edresseur /’spi.-jf, ( C/^/r. ) machine inventée pour la
curation de la courbure de l’épine des rachitiques. Sa def-
cription , IV . 592. a. 8c fon ufage. Ibid. b.
R ED U C T IF , ( Cbym. Métall. ) éiumiération des diffétens
corps fimplementrécluéllfs, & ufage qu’on en fait en divers
arts. VI. 914, b. Des flux réduélifs finiples Sc compofes.
916. i , &c. Différence entre les réduRifs & les fondans
confulércs dans leurs effets. 922. a.
R ÉD U C T IO N , {Lügùj.) expofition de la doéirine des
anciens fur la réduélion des fyllugifmes. X l l l . 879. é. Rédii-
flion offenfive. Ibid. SSo. a. Roduaion à l'impoflible. Ibid. b.
Réduction , ( Ar'tthm. ) la réduélion eft ou defeendante,
XUI. 880. b. ou afcendaine. Manière de faire l’ime Si. l’autre!
Réduclion des équations en algèbre. Ibid. b.
RéJuüion des fiaéUons de fraction. VU . 265. b.
Rcduüiun A'wnc figure, d'ini deffin , 6*c. Méthode ordinaire
dont on fe fort pour cela. Commeiu on réduit une
figure en proportion donnée. XUI. 881. a. Maniéré de réduire
une figure par le moyen de l’échelle, 8c par le moyen des
carreaux. Echelle de rèduflion. Ibid. b.
Réduélion, vo ye z Graticueer. Chaffis de réduélion. IlL
233. a. Proportions auxquelles il faut prendre garde en rédui-
lant une figure en petit. XUI. 468. b.
Réduction à L’èdiptique, {Aßron.) maniéré de trouver
cette réduélion. XIU, 881. b.
R é d u c t io n , ( Céy//n«) celle des cendres, chaux, crocus,
oc verres, en leur premiere compofmon. Manières défaire
cette opération. XUI. S81. b.
RéJutTwns mét.illiqttes. Suppl. IV . 337.<i, b.— 340.^. FoyeT
C orps réductifs, à l’article Flux. VI. e )i'^.b,&c . En
quoi confille la rcduélion. XI. 301. a. Détails fur la maniéré
de réduire les chaux ou l'cories de quelques métaux. V i l .
2.40. b. Dans tome chaux métallique, il fe trouve une portion
de matière qu’on ne réuffîra jamais à rétablir dans f.i
premiere forme de métal. III. 270. a. Réduélion de la chaux
de cuivre, IV. ^4^. b. RédiiéHon d'une chaux métallique à la
lampe d’cmailleur. V. 54^, u. Difficulté clé réduire la chaux
cl ccam qui a été loiig-tems c.a!cinée. VI. 8. a. Réduélion de
la chaux darfcnlc en régulé. 917. b. Une chaux imafo is
^duitc ue reçoit plus de nouveau phlogiftiquc. 918. b. Â'diu
étion de la lune cornée. IX. 741, a , b.
Réduction, ( Chirurg. ) réduéfion des luxations 8c fraélu-
res. Foyer ces mots. Maniéré de faire la réduéfion des her-
mes. XUI. S82. D e l’ufage du bandage ou brayer. Rédu-
éhon de l’anus, du v ag in, de la matrice, voyez ces mots
UiJ. b. ''
Reduâion des inreflins & de l’épiploon dans les plaies de 1 abdomen. XII. 684. b. Ufage de la chail’e chirurgicale pour
la réduéfion des os luxés ou fraéfiirés. Suppl. IL 309. a.
R é d u c t io n , {Mußq.) 1°. fuite des notes defeendant diatoniquement.
2". C ’étoit en terme de plain-chant, tranfpo-
1er un ton où il fe trouve des b mois ou des diezes, en uu
ton oil il ne s’en reucontioit point. Suppl. IV. 593. a.
R ÉD U IT , {Fortifie. ) efpece de petite demi-hme conffruit©
dans la demi-lune ordinaire. Son ufage. XIII. 883. a.
Reduit, baflion dont on fortifie la gorge du côté de la
place, ou eu général, efpacc fortifié tant contre la ville que
contre la campagne. Détails lur cette forte d’ouvrage. XIII.
Réduits: on en conffruit qui ont le même objet cjuc les
citadelles. III. 482.
RÉDUP1.IC A T IO N , terme de logique 8c figure de rhétorique.
XIII. 883. é. b i ’ b
RÉ E L , {Jurifpr.) aâion réelle. I. 122. b. Dette réelle
IV. 906. é. Do l réel. V . 18. a. Exception réelle. VI. 219./>,
Jurildiélion réelle, IX. 80. é. Saific réelle. X IV . 527. i.Ser-
vitude réelle. X V . 124. b. Statut réel. 505. a. Taille réelle.
R E IE C T IO N , {Econom. aniin.) l’homme le plus affamé
n’a qu’à prendre un bon confommé, ou une rode au v in ,
il fc fentira un peu refait pour le moment,8c comme fortifié
avant que d’avoir rien avalé. Raifon d'un tel efTec. Vailîeaux
abforbaiis donc la langue eff remplie. XIII. 884. a. Foyc^
Fortifians.
REFEN TE , {Jurifpr.) dans la coutume de Touraine,
réformation que les puînés peuvent faire du partage qui leur
eff oifert par l’amé. Détails fur ce fiijct. XIII. 884. a.
R ÉhÉREND AlR ES, {Jurifpr.) officiers de cliancellerie.
Obfervations hiffoiiques fur ces officiers. Droits dont ils
jouifficm. XIII. 884. b.
Référendaire
R F R E F
Réféiendairc du roi OU du palais. XIV^ 86y. a. Grand réfé-
rciulaire. V IL 496. a. Procureur ciers-rétérendairc, X V l. 323.
^ b. Coiui'ôleiirs des tiers-référendaires. IV. 149. a , b.
^RÉFLÉCHI, p/o/70/ti. XUI. 851. . i , é .
RÉFLÉCHIR, ( G/amw. ) étymologie de ce mot. X VI.yoï.^.
R É F LEX IBIL ITÉ, {O p tiq .)c c qu’on entend par rayons
plus ou moins rértexibles. Expérience qui pn.nn’e les dilfé-
rens degrés de réflexibilité des rayons. XUI, 885. a.
RéfexAiliie des rayon» de lumière. X VU , 633. u.
REFLEXION , ( Logiq. ) c’eff lu t étU xiun qui tire l’amc
de la dépendance où elle elf de tous les objets qui agiff'em
fur elle XUI. 883. a. Moyen de faciliter l’c x c r c c t de la
réflexion. C ’eff à la réflexion que nous commençons à entrevoir
tout ce dont l’aiue eff capable. L ’i.flét de cette opération
cft d'autant plus g rand, que par elle nous dilpofons
de nos perceptions, comme fi nous avions le pouvoir de
les produire 8c de les anéantir. Un moyen de faciliter la
réflexion, c’eff de mettre dans nos méditations de la clarté,
de la prccifion 8c de l’ordre. Ibid. b. Comment nous parvenons
à connoitre les rapports de nos idées, à les compo-
fer 8c <à les décontpofer. Défaut de réflexion chez pluficiirs
perlonnes qui ont atteint l’âge de raifon. Les véritables
fdeiiccs ne peuvent s’acquérir qu’à l’aille de la réflexioi'i. Ibid.
886. a. Foye^ MÉDITATION 8c Attentîoic.
R eflexion , {Rhéioriq.) rien n’eff plus propre à orner un
récit, rien ne term ncplus heiireufement une période eu un
difcoiirs, qu’une courte réflexion fur le fujet dont on a parlé.
V . 809. b. Foye^ Pi-NSÉE.
Réflexion du fo n ,{P h y fq .) Foyeir Éc h o .
Réflexion , ( Médian. ) on a mis en queffion s’il y a quelques
momons de repos entre l’incidence 8c la réflexion. Les
péripatéticiens teiioient pour l’affirmative, 8c les cartcfiens
pour la négative. X III. 886. a, Mais la doiffrine de ces derniers
eff aujourd’hui prefqu’imiverfelleinent rejetiée. Raifon-
nement qui démontre que le corps choquant doit refter en
repos avant que d’etre réfléchi. Ibid. b. C ’eft une des grandes
loix de la réflexion , que l’angle qu’un corps réfléclii fait
avec le plan de l’obffacle réfléchilfant, eff égal à celui fous
lequel il frappe cet obffaclc. Démonffration de cette loi. Ibid.
887. a.
Réflexion : principe par lequel MM. Leibnitz 8c Fermât
déterminent les loix de la réflexion de la lumicre par les
miroirs. II. 789. a. Leur principe en défaut par rapport à
la réflexion des nfiroirs concaves. Ibid. b. La loi de comi-
miité n’eff point violée par l’angle de réflexion. IV . t i6 . b.
Pourquoi parmi les différentes couleurs que réflécliii un cor|)s,
il i f y a que celle qu’il réfléchit en plus grande abondante
qui foit fenfible. Suppl. II. 636. b.
Réflexion des rayons de lumière, ( Optiq. ) c’eff par cette
réflexion que les corps deviennent vifibles, 8c par la difpo-
lition qu’ils ont à réfléchir tel ou tel rayon , qu'ils paroiff'enc
diverfement colorés. Newton prétend que celle réflexion
n’a lieu qu’en vertu d’une propriété qu’ont les corps d’attirer
ou de repouffer tel ou tel rayo n, fans aucun cor.t.aff immédiat,
Raifons dont il fe fert pour prouver fon feniimcnr. XIII.
887. b. Pourquoi, felon le même philofophe, quelques- uns des
rayons qui tombent obliquement fur un pnl'me de verre ,
font réfléchis , 6c d’autres tranfmis ; 8c pourquoi ils ne le réflé-
chilTent pas tous également. Le P. Maücbranchc eff entièrement
de l’avis de Newton fur la caufe de la réflexion;
6c plufieurs autres philofoplies ont depuis adopté la même
opinion. Obfervation de l’auteur. Ibid. 888. b.
Réflexion, ( définitions de quelques termes
de catoptrique, X l l l . 888. b.
Loix générales de la réflexion, i''. L'angle d'incidence eff
toujours cg.il à l’angle de réflexion. Expériences qui confirment
cette loi. Les anciens auteurs croyoient la ciémomrer
par ce principe, que la nature agit toujoiirs par les voles
les plus courtes. Ce principe démomré faux. Ibid. 880. a.
Quelle eff la preuve la plus folide que l’on donne de l’égalité
des angles d’incidence 8c de réflexion. Confé'qiicnce de
cette premiere loi. 2°. Chaque point d’un miroir réfléchie
les rayons qui tombent fur lui de toutes les parties frun
o lijc t , Sec. 3«. Si l’oeil 8c le point lumineux changent de
place , le rayon fe réfléchira vers l’oe i l, en prtnant le même
chemin qu’aiiparavant. 4". Le plan de réflexion eff pe'])cn-
dicuiaire à la fuiface du miroir, & dans les miroirs fj'héri-
ques il pafTe par le centre. 3°. Phifiears prcicndviu que
l’image de tout objet peint dans un miioir eff dans la cathctc
d’incidcnco. Ibid. b.
Reflexion, plan de réflexion. X V . 693. a. Cathete de
réflexion. Il, 776. b. Can'ffiqtie de réflexion. 792. a. Accès
de Celle réflexion. IV . 330. XVI. 337. b. Méthode pour
trouver le point oii fe réiiniroient des rayons réfléchis par
une fifrfacc plane, s’ils croient prolongés au-delà de la fur-
face. H. 792. a. royt'ç Lumière , Catoptrique, Miroir.
R'TLEXION delà lune. {Ajiron.) XUI. 890. a.
_ Réflexion , ( Gnomoniq. ) defeription d'im cadran à
réflexion. M-miere de le couffruire. XIU. 890. a.
Tonie II.
569 i .^1
R É FO RM A T IO N , Réforme, {Synon.) différence dans le
fens de ces mots. XIII. 890. b.
Réformation, ( Théolog.) c’eff à l’églife feule qu’appar-
ricin le droit de rèiormation, fuit dans les opinions, foit
dans ies mceiirs. X l l l . 890. b.
kejormaiion , nom que k s prétendus reformés donnent aux
nouveautés qu’ils om introcluiies dans la religion. Cette
reformation commencée par l’cleéleiir de Saxe. Hilloire de
ia réformation d’Angleterre. Progrès de la reformation dans
pluri.urs autres états de l'Europe. XIII. 890. b. Réflexions
qui tendent à prouver que le nom de réformation convient
très-peu à ces entreptilcs fur l’autorité de l’églife. Funeftes
effets des principes établis par cette pre4encliie réforme.
Obfervations particulicres fur celle d’Angleterre, Ibid. 891. j .
Réformation, {H ß . e cd .) efquiff'e du tableau qu’a fait
M. de Voltaire de c. tte grande révolution dans l’cl'prit 8c
dan., le fyilême de rEurojie cauféc par la réformation. VU E
923. a , f. De la réîorniation d Angleterre. XIU, ^8i. b.
X IV . 663. b. Le Zwinglianimie introduit en Angleterre fous
le regne d’Edouard VI. XVII. 743. b. Réformation que
Zwinglc établit en Snifîé. Ibid. Foyc^ les articles des diffé-
rens réformaicuis.
Reformation , ( Jurifpr.) c’eft principalement en matière
d’eaux Si forets que l’on fe fert du terme de réi'ormation.
Tribunal oii font jugées les appellations en matière de réformation
d’eaux & forées. X lll. 89t. a.
RÉFOR,ME , {Théotog.) réduéfion d'un ordre relioieux à
l’ancienne févérité de la regle. XIU. 891.
ReFOK.ME, Rej'oinution. {Synon.) X l l l , 890. b.
Réforme, {A r t miht. ) différence entre la reforme & le
licenciement. Dans les réformes, on obferve de conferver
les officiers qui ont fe rv i, pour leur faire remplir les dlft'é-
rens emplois militaires par préférence à tout autre. Réforme
faite aprè-s la paix d’Aix-ia-Cbapelie en 1748. XUI. 891. b.
Reforme. ( de Comm. en détail.) XIII. ii) ï.b .
RÉFOR.MÉS, {H ß . ccd.) vo yq Calvinistes, Évangélistes,
Religionnaires. Etendue de i’églife réformée.
V . 420. b. Edits rendus en France pour Si. contre les réformés.
XL 736. b. Le nom de tropiques donné aux réformés.
XVI. 708. b. Pourquoi ils ont été appelles huguenots. VIII.
333. a. Le nom de proiejhns commun aux réformés 8c aux
luthériens, X l l l . 306. a.
R E FO UL FM ENT du grain, {ic.-me de Meflurage ) ce refou-
lemcin a les variétés , dont cm peut juger par les différentes
maniérés dont on mefiire le grain , ce qui n’eff pas d'une
petite conléqiiencc pour les vendeurs 8c les acheteurs. XUI,
891. .7.
RE FO U L ER , {Tablcikr Cometier) aéflon de former les
fonds de toutes forces de cornets. Maniéré dont cela fe fait
XIII. 892. a.
R ÉI 'RA CTA IRE S, flubflances , ( Hiß. nu:. ) ce qu’elles ont
de commun avec les ap y r c s , Sc en quoi elles en diff'crent.
Suppl. I. 499. a. Pierres réfraélaircs. Suppl. III. oc
RÉFR A C T IO N , ) puiir([HDi les rayons de lumicre
pnroiflent fuivre dans leurs réfraâions une loi contraire à
celle des autres corps, en ce qii’cn paffant, par exemifle, de
l'air dans l'eau , ils le rompent eu s’ajqirochaut de la pci oen-
diculaire. Réfutation de la doéh inc de-. Canéficii-j fin c j lùjet.
XIII. 892. é. Le meilleur moyen d’ex.uuiiicr la validité du
principe cartéfien, c’eff de déterminer exaéfement par le calcu
l, les loix de la réfraction des coip folides, 8c d’examiner
fl ces loix s'.iccordcnt avec celle de lu rcfrniftioii de la
lumière. O uvrage à confiilier à cet égard. La réfraélion d’un
corps dépend entiéicmcnt de l'a figure 8c de la dircflion
fous laquelle il entre dans ce milieu. Plufieurs regardent
comme un axiome qu’il n’y a peint de réfraéfioii dans les
incidences pcrpendiailaircs : cette propofition n’eff cependant
pas vraie généralement. Ibid. 893. a. Quand l’obli-
qiiiic de l'Incidcnce d’un mobile cft plus grande qu’il ne
faut, le mobile ne pénètre point le milieu , Sc il fe réfléchit.
i'oyei; RICOCHET. Divers effets d e là réfraéUon des rayons
de lumière. Ibid. b.
RéfrafFion : expériences faites potir favoir fi les balles
tirées au poiflon dans l’caii foiiffrent de la réfraélion. IV .
1 16. é. M. Leibnitz a prétendu déterminer les lo;.x de la rifra-
élion ])ar ce principe , que la nature agir toujours par les voies
le.s plusfimples 8c les plus courtes: l’application de ce piin-
cipc démontrée faiiffc. II. 789. b.
Réfraction delà lumicre, ( Optiq ) Newton prétend que
la réfiaélion n'eff point cauféc p.ir les r.tyons qui rencontrent
la furfacedes corps, mais fans auctin contaCf, par l’aéHoii de
quelque ptiiffance qui fe trouve également répandue fur toute
leur furface , 6c qui détourne les rayons de leur chemin.
Rtiifons qui appuient ce fentiment. XUI. 893. b. Explication
tic la maniéré tlont fe fait la réfraéfion fans aiiciin contaéi:
immédiat. Ibid. 894. a. Définitions de quelques termes de
dioptriqne.
Loix générales de la réfiaélion. i “ . Un rayon de lumière
qui paffe d’un milieu plus rare dans un plus denfe , fe rompt
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