ni if! J
; o 4 N O V N O V A T IO N , ( Jimfpnidcncc. ) Ciiangemcnt d’une obligation
en une autre. Effet de la novation. Quatre différentes
maniérés dont elle s’opère. XI. 2>;5. a.
N O ü D L E ou Nudeln , ( Cuifine. ) Ragout ufite en
Allemagne. Maniéré de le préparer. XI. 2^5. *»• —
V ermicelier.
N O U E , terme d'architciffure , Suppl. H. 047. a.
N O U E , {François de lu ) fiirnommé Brasdejer; Suppl.
IV . 7. l>. Divers traits en riionneur de ce général : auteur
qui en a parlé le plus dignement. IX. 225. 1’ .
NOUÉES , ( Fcnerie. ) Fiente des cerfs depuis la mimai
julqu’à 'la fin d’août. Différence entre les fumées du
relevé du matin &. celles du foir. Nouer U lon^t, terme
de fiiiconnerie. XI. 25^. b.
NOVELLES , ( Juril'p. ) Conffitutlons de quelques empereurs
romains. XI. 255. b. Quoique celles des empereurs
qui ont précédé Juftinien n’aient plus eu d’autorité après
la publication de fon co d e , cependant elles ne_ font pas entièrement
inutiles. Editions de ces novelles. En quoi con-
ffflentles novelles de Juftinien. Emplois que poffédoit Trî-
boiiien , qui fut le jurifconfulre employé à la rédaction du
code 6c des novelles. Imputations qui lui ont été faites.
A qvû font adreffées ces novelles. Ibid. 256. a. Elles furent
la plupart écrites en grec. Editions du texte grec des
novelles. Incertitude fur le nombre de ces novelles. Divers
auteurs qui ont enfulte travaillé fur les novelles, foit pour
les traduire , foie pour les paraplirafcr , les commenter, 6cc.
Ibid. b. Volume des novelles donné par Berguntio , fous le
•nom A'iiutheniiqiie: lequel il ne faut pas confondre avec les au-
ihcnüqaes d’irnems. bifterens tems oii les novelles furent
publiées. Ibid. 257. u. Autres conffitutions faites après le
décès de Juffinien , qui furent auffi appellécs novelles. Editions
qui en ont été données. Ibid. b.
Novelles de Theodofe , HL 584. i. V . 139. Novelles
de Juffinien , i . 895. a. V . 140. u.
NO VEM BRE , ( Culcndricr. Lin. ) Comment Aufone
perfonnifie ce mois Fêtes que les païens célébroient en
novembre. X î. 257. b.
Novembre. Mois du calendrier romain. Suppl. II. 123.
Travaux du laboureur en ce mois I. 187. b.
NO V EM D lA LE b , ( Lniéruiure grecque & romaine. ) Sacrifices
que faifoient les Romains pendant neuf jours avant
que de fe mettre fur mer. luftitution de ces facrifices.
C'eff des novemdiales que nos neuvaines ont pris leur origine.
Les novemd.ales fignifioient auffi les funérailles. XI.
” ' n ÔUEMENT â’.:ii:iUUtu , ( .U,.;.-, ) XI. =57. b. Les
aiicieiîs ont attribué cet état à des filtres, à des enforcelle-
mens magiques. Il paroir que les jurircoiiffiltes romains ne
doucolent point de cet effet de la magie. Les hifforiens en
citent (les exemples remarquables. Quelle eff la vraie caufe
de cette forte d’impuifiance. Ibid. 238. a.
Nouernent de l'aiguilleue. Obfervations fur ce prétendu
maléfice , VIII. 633. a. & fur le rc-mede qu’on y apporte.
634. a , b. Foyei auffi LIGATURE. IX. 5 1 6 . , b , 517. j ,é .
A W r raiguillene , ( Mtnegc. ) V . 434. a.
NOVEiMPOPULANIE , ( Géogr. anc. ) Nom qui fut
donné à une grande contrée de la France. Divifion de ce
pays fous Conffantin le Grand. Divifion de l’Aquiiaiiie par
Adrien. XI. 238. a. Tems auquel, la Novempopulanie reçut
le nom de Gafeogne. Ibid. b.
N O V E M -V IR S , ( ////îoirf ancienne.) arclioiltcs d’A-
thenes. 11 paroit que le titre de novem -virs leur fut donné
par les Ronuins. XI. 258. b.
N O V EN D IA L , ( Hifl. anc. ) Sacrifice que les Romains
faifoient pendant neuf jours- Par qui cet ufage fut établi.
XI. 258. b. Voyei NOVEMDIALES.
NOVENSILES , ( Hiß. anc. ) dieux des Sabins que les
Romains adopteront. D ’autres croient que ces dieux ctoient
ceux qui préffdoient au renouvellement des cliofes. XI.
. b.
NOUES , ( Guillaume des ) anatomiffe, Suppl. I. 401. a.
N O U E T , ( FA.?r/«a:(r.) Diverfes matières que l’on met dans
les nouets. Raifon de cette pratique. Les noucts doivent être
füuvent renouvellés. XI. 259- a.
N O U I , ( Géogr. ) Ville de l’état de G ènes. Sa fituation. Palais
qu'on y remarque. Suppl. IV . 61. b. •
N Ô V IC E , {J u n jp .) Epreuves q u’impofe la réglé de faint
Benoit à celui qui pouulc l’habit. XL 259..:. Epreuves établies
dans la réglé d’Iffdore. Maître donné aux novices. Durée du
noviciat. Pouvoir de fe faire religieux accordé aux mineurs.
D e la dot & des donations que font les novices. Ibid. b. D e
Page auquel les novices peuvent faire profeflion. A qui appartient
l’examen des poffulantes avant la prife d’habit. Ouvrages
à confulrer./éi'ii. 2601 a.
N O V IC IA T des initiés aux myfferes cirez les païens.
I, 178. a.
Noviciat, aéie de vèturc par lequel on donne à un pof-
N O U
tulaiu l’habit dans lequel il va être admis au noviciat. XVIT,
223. b.
N O V IO D U N U M , (Gr'ogr. ) Principaux lieux appelles
de ce nom dans les Gaules , dans la baiTe Mcefie & dans
la Pannonie. XI. 62. a.
N O V IOM A G U S , {Géogr.) Enumération de luilt lieux
ainfi nommés dans l’ancienne Gaule. XI. 62. b.
N O V IO N le vineux , village du Laonnois : arrêt du parlement
de Paris rendu en ir o s contre les habitans, IX.
l i i . b .
N O V O G O R Ü D , de {Géogr.) duché des états de
l’empire riiffien. Ses bornes. X L 260. b. Foye^ Russie.
Novogorod, capitale du ducjié du même nom. Sa fituation.
Commerce qui s’y faifoit autrefois. Maux ([u’ellc eluiya en
1569 de la part du grand duc. XI. 260. b.
N O U R R IC E , ( Médec.) Conditions néceffaires a une bonne
nourrice. XI. 260. b. Si les mères nourrilToient leurs enfans, il
y a apparence qu’ils n’eu feroient que plus forts & plus v igoureux.
L’abandon des enfans à des nourrices étrangères, ne
doit fon origine qu’à lu corruption des moeurs. Raillerie de
Célar fur les dames romaines qui ne nourriffolem pas leurs
enfans. Loi chez les Turcs en faveur des femmes qui ontalaiié
leurs enfans. Ibid. 261. j.
Nourrice , danger de confier les enfans aux nourrices. I.
343. <j. Choix des nouniccs auquel il faut être attentif pour
prévenir la mauvaife qualité des dents. V . 908. b. (ffioix d’tme
nourrice de bon l'ens. VU. 785. u. Forme que doivent avoir
les manimclies d’une bonne nourrice. X. 2. a. Maux qui
peuvent ffirvcnir aux enfans de ta part des nourrices. V, 660.
a , b. XI. 21 1. a. Difpofftion des enfans à prendre le caractère
moral & les aft'effions morbifiques de leurs nourrices.
Suppl. I. 289. ,1. Caufes qui peuvent tout-à-coup fupprimer
le lait des nourrices. Suppl. IV . 840. a. Remedes auxquels clics
doivent s’afl'u jettir, attention qu’elles doivent avoir par rapport
à leur régime. V . 662. a. IX. 212. a. Réflexions fur la
mauvaife coutume des nourrices d’appaifer leurs enfans en
leur in ipirnntia frayeur des fpeélres. IX. 229. Négligence
des nourrices rél'ultam de l’ufage du maillot. V . 569. a , b.
Le changement fréquent de nourrices, nuifible aux enfans.
660. b.
Nourrice , ( Hijï. anc. ) Fête que les nourrices célébroient
à Lacédémone. X V l. 336. a.
Nourrice , ( JuriJ'p. ) Magiftrat de Paris qui a infpcéHon
fur ce qui concerne les nourrices. IX. 5 1 1. A
N OUR RICIER , {Anatom.) Suc nourricier. Dcfféche-
ment dans lequel confiffe la caducité. Humeurs nourricières
félon les anciens. XI. 261. b. Hu.meur 8c Nourrissant.
N O U R R IR , ( Morales Médec. ) D e l’obligation des meres
à nourrir leurs enfans. Koy^{MERE. Des défbrdres que le refus
de nourrir peut occafionncr dans la mere. Suppl. I. -SR.
a , b. Maux qui en réffdtent pour l’enfant. 289. Inconvéniens
qu’évite une nicre qui nourrit fon enfant. 293. a , b. D e
l’ufage de le i'ervir des chevres au lieu de nourrices. SuppU
111.960. b.
N O UR RISSAN T , ( Ckym. Diète. ) Matière nutritive par
rapport aux animaux.Subffancesexclufes delà claffe des corps
nourriffans. To ut ce que les animaux mangent n’eff pas entièrement
alimenteux. XI. 261. b. La fubltance propre des
animaux eff formée d’une matière particulière , appellée le
corps muqueux, altéré par des changemens fuccclTifs ; $c
c’eff en cela que confiffe la véritable matière nutritive. Cette
matière peut être retirée des parties charnues & même of-
feufes des animaux, foir par a r t , foit par l’aélion des fucs
digeftifs. Ibid. 262. a. La plupart des végétaux contiennent une
fubffance très-analogue à la imicofité animale. Plus une fubf-
tance eff miiqueul'e , plus elle eff nourrifl'aute. Efpeces de
plantes où ce corps muqueux fc trouve eu plus grande abondance.
Subffances végétales les moins nourrilTantes. La matière
nutritive confidérce en foi , eff réellement dépouillée
de toute qualité métlicamenteufe ; quoique d’ailleurs i! y ait
des alimens médicamenteux, ou des médicamens alimenteux.
Ibid. b.
Nourrijfant y voycç MuQUEUX. Suc nourricier. X V . 393.
b. Dépravation de ce fuc. Ibid. Coélion des matières nour-
riffantes. l l l . 364../ , b. Expérience qui pi'Oiivc que c’eff
un fluide mucide qui fournit les élémens des fibres 8c les
matériaux de tous les organes. XI. 288. b. Recherches fur
la nature de cette matière nniqueufe qui fort à la nutrition
289. a. Compofitions nourriffaiKes qu’üii a trouvées parmi
quelques nations américaines. Suppl. 1. 348. b.
N O U R R ITU R E , {Médec.) Les nourritures doivent-va-
rier fuivant l’à g e , la faifon , l’état du corps. Maux que caufent
les nourritures trop abondantes Sc l’iifage des chofes crues.
Autres maux cuufés par le défaut de nourriture, Moyens de
remédier aux uns 8c aux autres. Qualités nuifibles des alimens
tenaces, falés , fumes, gras, giutineux. Remcdesàem-
ploycr contre leur effet dans le corps. XI. 263. a. Précepte
fur la maniéré de prendre fa nourriture, 8c fur le clioix des
alimens.
N O Y
alimens. Enumérarion de différentes fortes d'alimcns m al-faîns,
& des remedes à employer lorlqti’ou en fàicufige. Ibid. b.
Nourriture des hommes avant l’tifagc du bled. 11. 280. a.
IV . 337. b. Comment la nourriture devint infenffblemeiu 1111
objet de feufualité. IV. 337. Nourriture des enfans. XII
238. b. Enfant. Nourriture animale ; peuples 6c phi
îofophes qui s’en font abffenus. I. 44. a , b. III. 1 1 . .2 i . lu
fluence de la nourriture fur la figure des parties de l’animal
Suppl. I. 133. /-.Le fommeil, fuite de la nourriture. Suppl. IV.
807. b. Sur 1-1 nourriture, voy.q- A liment , Réfection , A bstinence
, Régime, D îete.
Nourriture ou fubfiftaucc des animaux. Remarqiic.s de
M, Dcrham fur ce fujet. XI. 263. b. La premiere regarde le
mainiieu d'uu auffi grand nombre d'animatix qu'on ciî trouve
répandus dans toutes les parties du monde. La fécondé eff
prife de la proportion qui fe trouve entre la qualité de nourriture
& les animaux qui la conffiniear. La troifieme de la variété
des alimens convenables à la diverfité des animaux. La
(juatriemc, de la pâture particulière qui fc trouve dans cliaque
lieu convenable aux créatures qui y ont été deffinées. Ibid.
264. a. La cinquième de l’admirable appareil d’organes , qui
fervent à amaffér , préparer Sc digérer la nourriture. La
ffxieme enfin de la fagacicé mcrveilleiife de tous les animaux
Nourriture. La Ici de la nourriture n’eft pas la même dans
tous les animaux. Suppl.\. 43 3. é. 437. d.
Nourriture, {terme de Tannerie) XI. 263. é.
N O U S , {Bell. Utt.) D e l’ufage du nous au lieu du le. Suppl
IV . 980. 981.-7. ' ^ J IL
N O U S C H IRW A N , C osroes.
N O U V E A U , ( Gram. ) Ce terme appliqué à quelques parties
des mathématiques. Nouveau ffyle en chronologie. En
quoi le vieux Sc le nouveau ftylc different. XI. 263. b.
NouvE.AU , {Criiiq. facr.) Différentes acceptions de ce
mot dans l’écriture. Ibid. b.
N O U V E A U T É , {Moral. Politiq. Gouvern.) Réflexions &
maximes du chancelier Bacon fur les innovations dans les
focietés politiques. XL 266. a. Foycç^ Innovation.
Nouveauté, {leimede Modes.) ISovveavtÉ,{Jardin.)
XI. 266. a.
N O U V E L L E , ( Politiq. ) Rufe qu’employa Straroclès pour
donner aux Athéniens vaincus dans une bataille , toute la joie
& les plaifirs de la viéloire. Une autre rufe moins noisle , c'eff
d’iiifpirer toute la haine poffible contre les puiff.nces avec
lefquelles on eff en guerre. X L 266. a. Joie inciéceiue que
témoignèrent en 16^9, les François fur ta faufi'e nouvelle
de la mort du prince d’Orange. Confeil que donna Piiocion
aux Athéniens pour modérer leur jo;c à i'occafion do la nouvelle
de la mort d’Alexandre. Regrets de MoïKccuculli fur
la mort de M. de Turonne. Ibid. h.
Nouvelles eccléfafliques. V . 223. a. Nouvelles de la république
des lettres. Suppl. 111. 659. a.
Nouvelle-lu n e , (Ajiron.) EcJipfes de foleil dans les
nouvelles-hines. XL 266. b.
Nouvelles-lunes , de leurs révolutions. IV. 586. b. 587. a ,
h. Moyen de trouver par l'épafte le jour de la nouvelle-hmc.
V . 742. a. Sur les nouvelles-lunes , voyeç_ Syzygies. Fête des
•anciens à chaque nouvelle-lune. XL 93'. .1, b.
N O U V E L L E T É , {Jurifp.) La nouvellcté donne lieu à l'action
pofleffoire que l’on appelle complainte, en cas de fai-
Jine & de nouvelleté. XL 266. b.
N O Y A U , {B o t.) Fruits à noyau , voycrF ruit.
No y a u , {Ajiron.) Milieu des taches du loleiL Obferva-
lions d'Hevelitis fur ce fuje t, 8c fur les noyaux dans la tète
d’une comete. XI. 267. a.
Noyau , ( Minéralog. ) Subffance qui ayant été moulée
dans 1 intérieur d’une coquille , en a pris la forme 6c s’y eff
durcie. Différentes natures de ces noyaux. Noyaux dans les
cavités des élites ou pierres d’aigle. N o y au , partie plus dure
au centre de certains cailloux. X L 267. a.
No y a u , {ArtUl.) Pâte dont on couvre le noyau , afin
d’empêcher que le métal ne s’y attache. Comment on pofe
le noyau exaélement au milieu du moule. Méthode de couler
les pieces maffives 8c fans noyau. XI. 267. a. Noyau fur
lequel fe moule la chape des bombes, des grenades , 8c des
boulets creux. Noyau , efpece de moule qu’on fait pour les
bombes, grenades 6c boulets creux. Ibid. b.
Noyau , {Ardiit.) Maçonnerie qui fort d'ébauche pour
former une figure de plâtre ou de fhic. Matières dont on
fait les noyaux des figures, qu’on veut jetter en bronze , en
or ou en argent. Comment on éleve toutes les pieces
du moule jufqu’à ce que le noyau foit formé. Autres
. acceptions du uiot noyau en architeélure. Noyau de
de fond, noyau à corde , noyau fufpendu. XI.
Noyau d'efcalicr. Différentes fortes : noyau creux : noyau
qimrre, &c. Noyau de plancher. XI. a68 e.
r»’»r «B“«- V'il doit
N O Y 305
avoir. Mattere dont on le forme. XI. 268. a. Voye^ F onde-
Noyau , ( Cr.tvcur en pierres fines. ) XI. 268. a.
Noyau ou noix dans les Orgues. XI. 268 a
N o y a u , {Potier d'étain) XI. 268. é.
Noyau d’orgue, {L u th .) XVI. yyo. a.
N O Y É , ( Pliyfiolog. ) Caufe 8c nature de la mort des noyés
Kvflexions contre l’iifagc de les fufpendrc par les pieds, Caufe
du gonflement qu’oii obferve dans les noyés. Secours à don-
x T vie dans les eaux.
Noyes , (Médec. lég.il.) La contrariété des opinions fur la
cau(e (le la mon des noyés , rend cette qticffion très-iiripor-
tantc a difcutcr. Eloge du mémoire de M, Louis fur ce fii-
;et. L’objet eflenticl des experts confiffe à décider, pur l'inf-
peftiün du cadavre , fi l'homme cil tombé mort ou vivant dans
1 eau. Examen des fignes auxquels les auteurs ont prétendu reconnoitre
qu’un homme avoit été noyé par violence , 8c qu’il
ayoïtperdii la vie dans ï'czvx. Sup p l.iy . 64, ][ pénètre peu
a eau dans 1 ellomac de ceux qui fe noient. Les bronclies Sc
les poumons des animaux n o y és , contiennent plus ou moins
abondamment d’eau ordinaire ou d’eau écumeufe. Premiers
objets fur Icfquels les experts doivent poucr leur examen
Des caufes qui dénaturent les figues les plus pofirifs 8c leur
tont perdre leur é^•ldencc. Ibid. 63. b. Des effets de la putré-
faetion 8c de les différcns degrés. Pvid. G6. a. Ce n’eff pas
par l’état des parties extérieures qu’on peut juger de celui des
vifeeres qu’elles renferment. Examen de la qucllioii, fi les con-
lufions ou mciirtriff'ures faites fur un cadavre , font dans le
cas de celles qui font faites fur les vivans. Ibid. b. Tadies
ou lividités qui fe manifeÜein au Lout de quelque tems dans
les cadavres fur les parties fVoilîces ou comprimées. Application
des principes de l’ameur à un cas paniailier. Exainen
duii rapport rendu à Lyon eu 1767 fur le cadavre d'une
femme qu’on difoit avoir péri de mon violente avant que
d’etre jeitée dans le Rhône. Ibid. 67. a. Difterenres caufes
deugüigement des vaiiTenux du cerveau dans les cadavres
Cet engorgement regardé comme un figue fenfiblc de mort
par fubmeriion. L’auteur examine fi ce figne peut fiubfiffcr
en fon entier ou en p-avtle , tant que le crâne n’a pas fubi une
parfaite putréfaélion. Hémorrhagies obfervées par le nez la
bouche , les yeux , ou les oreilks de quelques cadavres. L’engorgement
des vaiffeaux du cerveau eff quelquefois un indice
de mort violente ou d’étranglement, mais ce n’c-ff pas une
preuve exclufivü. L'extrême aff'aiflément des poumons eff encore
moins une preuve de violence extérieure 8c d’érrangle-
mem. /éii/. b. S’il eff vrai que l’animal fubmergé ne fjff’e que
d’inutiles efforts pour rejetier l’eau écumeufe qui a pénétré
dans ies bronches. La quantité d’eau qui fe trouve dans les
poumons des no y és , n’eff pas tellement confidérable, qu’on
doive toujours s’attendre à l’appcrccvoir bien fenfiblcmcnc
dans tous les cas. Ecume qu’on voit prcfque toujours fortir
par la bouche ou le nez du cadavre d’un noyé. Elpece de
liquide donc les bronches peuvent être abreuvées indépendamment
de l’eau. Ibid. 68. b. L’écume vifqueufe qu’on peut
faire fortir par les bronches en exprimant les poumons * n’a
rien de décififlorfqu’ellecil en petite quantité. Différence dans
l’état des poumons félon que la perfonne eff ronibce dans l’eau
au moment de l’iufpiratioii ou de l’expiration. Ibid. 69. a.
Singulier filence de la plupart des auteurs fur le figue le plus
effemic'l de fubmerfion , rengorgemom des vaiffeaux du cerveau.
Cet engorgement ne peut cependant être confidcréque
comme une préfompfion plus ou moins éloignée. Il paroit que
rinterriiption de la refpiration ne caufe la^ m oit des noyés
que par la correfpondance étroite qu’elle a avec les premiers
organes de la circulation. Recherches iùr les organes dont le
dérangement, dans le cas de fubmerfion , eff le plus immédiatement
mortel. Comment il eff poffible qu’un homme con-
ferve quelque reffe de vie fous, les eaux fans aucune refpira-
tion. Ibid. b. Tant que l’irritabilité des parties fubfiffc, 011 petic
efpérer d’en rétablir par des ffiimilus, les fonffions arrêtées.
Etat de la fyncope ; comment elle finir. Defeription de la maniéré
dont un animal meurt d’hémorrhagie. Ibid. 70. a. O r ganes
dont l’aélion fiibfiffe quelque rems après la ceffation de
la vie générale. C ’eff de lu fonime & de la combinailbn des
divers mouvemens des organes, que réfiilte la perfection de
la vie. La mort n’eff pas inffuntanée , elle fe fait par une dé-
génération fucceffivc (le ces mouvemens, 6c une foiiftion
majeure peut ceffcr,fans entraîner auffî-tôt la ceffation des
autres. Cette degeneration ne fuit pas le même ordre dans
toute efpece de morts. Les moyens ordinaires dont on fe fert
pour s’affurcr fi un homme vit encore , ne font rien moins que
concliians. Extrême prudence avec laquelle on doit évaluer
les fignes par lefquels on peat juger fi un homme a été précipité
mort ou vivant dans l’eau. Ibid. b.
Noyés, véritable caufe de leur mort. II. 436. b. X V . 633.
b. Long intervalle qui peut s’écouler entre leur mort imparfaite
& leur mort abfolue. X. 720. b. Suppl. IV . 617. b. Mouvemens
obfervés dans «n homme qui fe noie. XI. 3« a
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