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U , i : .%
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k s Romains. Marques d’honncur qui Jour ctoient attachées.
Fraisauxquclson pourvoyoit pour leur voyage & l’exercice
de lour charge. Cérémonies dont ils s’acquittoient au capitole
avant leur départ. Leur entrée en charge. Comment fe termi-
iioit leur adminiUraiion. Divilion ék gouverneurs des provinces
Tous le règne d'Augufle. XIII. 316. L {■ ^oyc^ Proconsul
& Gouverneur.
Président, ( Criii^. fte r.) divers fens de ce mot dans le
nouveau teftament. XIII. 317. u.
Président, {H:fl.moiL )X III. 317.«.
Président, (Jurijhr.) voix du préfidenc d’une compagnie.
X VII . 437. b. Titres des préiidens de cours fouve-
raines. V . 387. a. Préfidcns du confeil du roi. IV . 9. b.
Du premier préfident de la chambre des comptes. III. 783.
J. Préfidcns de cette chambre. Ibid. b. Premier préfident de
la cour des aides. IV'. 3 6 1 ./i. Préfidcns de cette cour. 363, r.
D u premier préfident au parlement, & des autres préfidcns.
XII. 7. b. — 10. d. Préfidcns des enquêtes. 1 1 . b. Mortier des
préfidcns au parlement. X. 73 i. »r.
President d’dcdâémïc , ( Hiß. mod.) V l l I . 292. a. Ré-
ponfe de M. de Fontcnellc au duc d'O rléans qui lui offroic
de le faire préfident perpétuel de l'académie des fciences.
Ibid. b.
PRÉSIDIAL , {Jurifpr.) cc qu'on entend par le terme
de juges préfuliaux. Objet de l'édit des préfidiaux publié
par Henri II. Difpofitions de cet édit. XIII. 'y ij-a . Edits
d'ampliation des préfidiaux deftinés à interpréter le précédent.
Divers établifieinens de préfidiaux. Ibid. b. Difpofitions
de l'ordonnance de Moulins de 1566 fur les préfidiaux. Chancellerie
préficliale. Ibid. 3 i8.-r. PréjUid!. Préfident au préficlial du châtelet. III. 248. d.
Prévôtés royales relfortiliantcs par appel au préfidial du
châtelet. Ibid. b. Prélidial de Nantes : confeillers d’iionncur de
ce tribunal. IV. 29. L Clwncelleries préfidiales. III. 1 1 9 .0 ,
b. Edit des préfidiaux. V . 394. b. Premier & fécond chef
de cet édit. III. 271. L Gardes des fceaiix des préfidiaux. VII.
308. U , i. Juges préfidiaux. IX, 15. a. Droits de concurrence
& de prévention attribués aux préfidiaux par l’ordonnance de
Moulins. XIII. 345.
PRÉSOMPTIF , héritier , (^Jurifpr.) VIII. 164. b.
P R É SOM P T IO N , {Aîorale) la prefomption 6l la timidité
font deux défauts qui viennent d’une même fource, ou
plutôt ils ne font qu’un même défaut fous deux formes dlfl'é-
rentes. X l ï l . 318. u. Tout le monde croit qu’ un préfomptueux
s’efiime trop : nous croyons pouvoir dire avec plus de raifon
qu'il ne s’efiime pas affet./iii/, b.
Présomption; {Jurifpr.) on difilnguc les préfomptions
en legeres ou téméraires, probables , & fortes ou violentes.
On les difilngue auffi en négatives & confirmatives. Il y en
a qu'on pratfumptiones juris, & d’autres;KrL & de jure.
Différentes fourccs d'où fe tirent les préfomptions. Ouvrages
à confulter. X llI . 318. b. Koye^aiiffi INDICE & PREUVE.
PRESQ U'ISLE, ( Gcùgr. ) grandes parties du continent
qui forment des cfpeces de prefqu’illcs. Tables des princip.
ii<;s prefqu'ifies. XIII. 319. d. P'oyci PÉNINSULE & Chersonese.
Prcßjuißcs. Les pointes de toutes les grandes prefqu’ifies
regardent le midi. VII. 619. L
Presqu’isle en-deçà du Gdn^c , ( Géo^r. ) deux côtes qu’on
y difiinguc. Royaume qu’elle coniiem. X l l l . 319. a.
p R E S Q U 'i S L E du Gange , [Geogr.) royaume qu’elle
comprend. XIII. 319. R.
PRESSE, {^Médian.) pieces qui compofentles preiïes ordinaires.
Les articles fuivans renferment les deferiptions &
les iifages des preffes employées dans différens arts & métiers
XIII.31-9.L
Prejffc. Defeription d’une preffe, vol. IIdes planches , Charpenterie
, planche 3 1.
Presse pour Us liqueurs ^ i^Outil de divers artifans) XIII.
319. b.
Presse , ( Bdtteur d'or ) XIII. 319.
Presse , ( Curfier) XÜI. 319- b.
Presse, \ Cdrtorrnier) XIII. 3 19.
Presse, (drier) XIII. 319.^.
PreJJe de doreur fur cuir. V . 5 4. ^.
Prejfe d’ébénifle. XIIT. 320.«.
Presse , (fadeur d'inßrum. de mufiq.) XIII. 320. a.
Prejfe de fondeurs."KXW.. 32O. a.
Presse â river , ( Horlog.) XIII. 3 20. a.
Presse des eßampes , ( Imprint, en idille-doucc) XIII.
320. 0. ' ■
Prejfe des eßampes. Defeription de cette macliine. V l l l .
620. b. vol. "VU des p lanches, Imprimerie en taille-douce. Prejfe d'imprimerie. yAW. 320.^2.
Prejfe d'imprimer'ie. Arbre dc preffe. I. 391. a , b. Partie
de la preffe appellee barreau, II. 93. b. berceau , 206. b.
boite , 312. i . boulons, 363. a. rouleau, X IV . 4 1 1. a. broche
du rouleau , II. 430. a. corde du rouleau, IV. 2 1 1. a.
fhaflis , III. 232. b. chevilles , III. 319. b. coupleu , IV.
PRE
333.u.crapaudme, a , b. é c ro u , V . 373. étançons;
V I. 13, U. grenouille, V U .943. b. fbminiers, X V . 336. b.
table de la preffe, 802.^1, b. tablette, 807. a. t ra in ,X V L
326_. a , b. tympans. 777. a. vis , XV II . 334. b. greffe re-
préfentée vol. V i l des planches, Imprimerie, planclie
1.4— 18.
Presse, Ubenéde la , (D roit ) les inconvéniensde
cette liberté font fi peu coiifidérahles vis-.'i-vis de fes avantages
, que ce devroic être le droit commun de runivers.
Cette liberté ne peut, quelque abus qu’on en faffe, exciter
des immiltcs populaires. Maux que peut caufer dans un gouvernement
la refiriéllon de cette liberté. XUI. 320./-.
Presse, ( Manufadure de lainage ) XIII. 320. Prejj'e des menuificrs. XIII. -<21, a.
Prejfe d la monnaie. XIII. 321../.
Pre£e à moule d la monnaie. X l l l . 321.J.
VnztiSZàfardincs, (Pèche) X l l l . 321.it.
Prcf'e du parchemmier, vol. III des planches planche , Parcheminicij 6. 7.
Presse, (Relieur) deferiptions & ufages des différentes
prellcs du relieur. XIII. 3 21. .7.
Prejj'es du relieur décrites , X IV . 7 1 . b. vol. V l l l des plaa-,
ch e s , Relieur.
Presse à coins , ( Comeiicr ) XIII. 3 21 . ^.
Presse à v is, ( Comccier) XIII. 321.
Prcjfc du tabUitier-cornetticr, vol. IX des planches, Tablet-
tier-Cornetier, planche 3— 7. Preffe pour la fabrique des tabatières
d'écaiiles, Tab lcticr, planche 3.4^
PRESSEANCE, vovs^Rang & Préséance. Prefféances
de droit & de fimple politeffe. Rang qui étoit obfervé entre les
différens ordres qui compofoiem les affemblées. Rangs obfervés
à la Gourde France. X l l l . 32t. L Prétention des papes à l'égard
de laprefieance./iiif. 32a. rf.
PRESSEINTIMENT, ( Philofoph.) l'auteur des aventures
de Robinfon a entrepris d’établir la réalité & l’utilité des
preffemimens qui naifi'ent des mouvemens fecrcts & inconnus
, & 1 obligation d'y faire attention. Réfutation dc ce fyf-
tème. XIII. 322.
Prejfcniimais , la doftrine des preffemimens établie. X V I ,
233.
Pressentiment, (Philofoph.) pré voyance qu’on a d’une
chofe avant quelle arrive, &c. Suppl. iV . 327. b. C e qui ell
a venir eft une fiiite dc ce qui e fi, de même que ce qui efi:
doit être une fuite de ce qui a été. Parmi les caufes qui
concourent à déterminer les différens états par où paffe un
homme, il y en a de plus cojnpoféos les unes que les au-
n-es. Plus ces caufes font compofées, moins il efi aifé do
juger de l’effet qui en réfultera. Cependant il y a des caufes
prépondérantes qui agiffent fi fortement, que les caufes
concomitantes n’y influent pas beaucoup. Il fuffira donc de
connoitrc cette prépondérance pour prévoir l’effet : cette prévoyance
efi lut raifonncinent. Ibid. 328. a. Il en efi bien
autrement de ces foupçons, qui font des cfpérances ou des
craintes, enfans de l'imagination, fruits d'iui penchant décidé
à s’occuper de l’avenir. Il n'efi pas difficile de concevoir
comment certaines perfonnes prennent pour preffemi-
inent, rappréhenfion ou le defir confus d'un événement. C e
font des eufans qui s’occupent d'un phantôme, dont ils n’o-
fenc s’approcher: ils cfpcrcnt, ils craignent, fans en favoir
la véritable caufe : éprouvent-ils après cela quchjue choie
d’extraordinaire, ils ont deviné ju fie , ils ont eu un preffenti-
lu en t , chimere dont il efi difficile de faire revenir ceux qui
ne fe font pas familiarifés avec cette manière dc raifonner
qui écarte les images que préfentc l’imagination. — D ifiércnce
entre prévoyance & preffentimenr. Ibid. b. Comment l’ame
peut preffentir l’avenir. — E lle fe repréfento une foule d’évè-
nemens poffibles. Les caufes qui peuvent les produire, clairement
ou obfcurément apperçues, font imprefiion fur nous:
Ôc la force dc cette imprefiion détermine le degré dc foi que
nous ajourons à l’efpece de prédiélion que nous nous fatlons.
~ Combien de repréfentations obfcures & confufesagiffent
fur nous! Mills obftacles empêchent qu’elles ne deviennent
claires & difiinéles. Cependant elles agiffent fouvciic
avec une force étonnante. Lors donc qu’elles ont pour objet
l’avenir, elles prodiiifent en nous ce qu’on appelle un pref-
fentiment. Ibid. 329. a. Pour développer plus cxafleincnt la
nature dc cc mouvement de l’ame , l’autaur emploie différentes
comparaifons qui ne faitroient être analylées._Autre
efpecc de preffentimem, par lequel, lorfqu’on ne s'attend
à aucun mal ni à aucun bien , on fc trouve néanmoins
dans un état fingulier de crainte 8c d’cfpérance. Ib'iJ. h. Une
caufe affez fréquente, & connue de cette forte de preffentiment,
fc trouve dans le corps, Lorfqu’on a joui lonz-tems
d’une bonne fiinté, quelques oltfiruélioiis dans les vaillcaux,
ou une foibkffc dans les refforts du mouvement, ralentif-
fant l aflion , ou la rendant penible, font très-capables d’injj»
pirer uneefpcce dc crainte. Le contraire arrive a ces hommes
foibles ou long-tems malades qui recouvrent la famé. Le fen-
timent de joie & dc conwotenient qu’ils éprouvent, efi le
PRE
premier pas qu’ils font vers des cfpérances flatteufes. Ibid.
3 30. a.
PRESSION, (Phyfiq.) efpecc de preflion d’oii déj)end,
felon les Cartefiens, 1 aéiion de la lumière ; ce fentiment combattu
par Newton. XIII. 323. a. Prefiiou dc l'air fur la fur-
face dc la terre. Ibid. 314. b.
Prefion , différence entre preffion & comprcfiion. III. 773.
b. Efiimation dc la force de preflion d’un corps d’un poids
déterminé/tombant d’une hauteur donnée. X II. 609. b. Frottement
qui réfiilte de la preffion exercée fur deux fiirfaces
appliquées l’une à raurrè. VU. 343. a , b. D e la preflion des
tliiidcs. VI. 881. J , b , & c . Centre de preflion dans les fluides.
Suppl. II. 288. a. D e la prelfion des fluides on mouvement.
'V'III. 372. a , b. Preffion de l’air en tout fens. I. 228.
a. 229. b. 232. a. Pourquoi nous ne la fentons pas. 820. b.
Prelfion de l’air fur le baromètre. II. 77. a , b. Afeenfion
(le l’eau dans les pompes, caufee par la preflion de l’air. Suppl.
IV. 319- b.
PRESSOIR d'HérophiU. (Anatom .) Defeription du finus
<le lad u re -me re , appelle de ce nom. Pourquoi on l’a nommé
preffoir d'Hérophile. XIII. 324. a.
Pressoir, (Critiq. facr.') diverfes fignifications 5c ufages
de ce mot dans les écrivains facrés. X l l l . 324. a.
Pressoir , grand, à double coffre. (Econom. rufliq.) Ce
preffoir préférable à tous autres. Comment M. le Gros l’a
perfefHonné. Avantage de cette machine. X l l l . 324. b. D é tail
des bois nécefTaires pour fa confiniéfion. Defeription de
ce preffoir. Ibid. 323. é. Calcul des forces du mouvement.
Ibid. 327. a. D e la façon de manoeuvrer, en fe fcrv.inc des
preffoirs à coffre fimple & double. Ibid. b. Entonnage des
vins. Moyens de les garantir de l’air. Ibid. 329. b. — Voyei
les plaudi. d’économ. rufliq. vol. I.
Pressoir à cidre, (Econom. rtijliq.) Préparation des pommes
avant de les porter fur la table dti preffoir. XIII. 331.
a. Defeription du preflbir. Ibid. h. Manoeuvre de cette machine.
Ibid. 332. a. Voyei Cidre, & les plancli. d’économ.
rufliq. vol. 1.
Pressoir, (Vinalgr.) Celui dont les vinaigriers fe fervent.
X lll. 332. b.
P R E S T AN T , (Jeu d’orgue) Etendue dc ce jeu & fon
rapport avec les autres jeux de l’orgue. Autres obfervations
fur ce jeu.. XIII. 332. b.— Foyc^ Jeux d’orgue.
PRESTE-JEAN ou Prêtre-Jean , (Géogr.) empereur des
Abylfins. Étendue de fon empire. Le nom de Piètre-Jean
efi inconnu en Éthiopie. Origine de ce nom. Véritable titre
dc ce prince. Autre roi appelle Prèiie-Jean en Afie. Pourquoi
il efi ainfi nommé. Ü n’a jamais exiflé fous ce titre
dans fon propre pays. XIII. 332. b. — Voyet^ NÉGUS.
PREST ER, (Phyfiq. ) forte de météore. Origine du mot
prejkr. Comment ce météore différé de ia foudre. Vent au-
pelk prefer. XIII. 333. a.
PRESTIMONIE , ( Jurifpr. ) efpcce de prébende. Dift'é-
rentes fignifications de ce mot. XIII. 333. a.
Prefcinionie , Ch.ipellcnic : (ïiÛirQnoî entre l’une & l ’autre.
III. 1^7. rf.
PRESURE, (Chyrnie) Piéfure animale; prèfiire végémlc :
d'où vient à celle - ci la propriété de cailler le lait. X lll.
3 3 3 -^r
PRÊT de, PRÊT à , (Synon.) dift'érens ufages dc ces
expreffions. XIII, 333. b.
Prêt: trois fortes de prêts difiingués chez les Romains,
lepiécaire, leprcrpiopremencdit, 8cle commodat. III. 714.
a, b. XVIÎ . 533. b. Du prêt appelle précaire. XIII. 267. b.
Prêt à confiitution. IV . 63. a. Du prêt fur gage. VII. 414. b.
Prêt à groffe aventure. 936. é. Prêts funelles à la jeuiieire.
NVII. b. Scnatus-confulte qui défendoit de prêter de
l’argent à un fils eu puifiance de pere. X V . 9. b.
Prêt ù intérêt. ( Droit naturel, civil 6> canonique ) L’auteur
de cct article prouve que le prêt à intérêt n’efi contraire
ni à la religion ni au droit naturel; mais il convient
qu’à caufe des abus qu’en peuvent faire les gens avides de
gain , ou par d’autres raifons politiques, un fouverain a droit
de défendre de prêter abfolument à intérêt, ou de ne le permettre
que d’une certaine maniéré. Le légiflateur des Hébreux
leur défendit de fe prêter entre citoyens à intérêt,
mais il ne défendit point ce contrat vis-à-vis des étrangers.
A l ll . 334. d. Explication de ces paroles de Jefus-Chrifi , prefans
en rien efpércr. Les papes approuvent tous les jours
des contrats vifiblement ufuraires, & auxquels il ne manque
que le nom. Tous les empereurs chrétiens ont permis
hautement le prêt à intérêt. Ibid. b. On objeêle contre cette
forte de prêt, que la loi naturelle ordonne de ne pas faire
aux autres ce que nous ne voudrions pas qu’on nous f i t ,
5c que par conféquent elle défend l’ufure ou l’intérêt. Ré-
ponic à cette objeffion. Explication dc la maxime fur la-
ciuellc on la fonde. Ibid. 333. a. Réponfes à d’autres objections.
Ibid. b.
Prêt à intérêt, ce que uous devons penfer du prêt à ufiire
que les pcrcs ont condamné. XII. 349. b. Réflexions fur le
PRE 5f5
prêt gratuit que Jcfus-Clirift nous recommande. XVII . 34^ a , b. Poyc- Intérêt & Usure. '
Prêt â conjomption, (D roit natur.) les chofes que l'on
prete a confomption font fufceptibles de remplacement ,
parce que chacune tient lieu de toute autre femblablc ; tels
font largent monnoyé, les métaux, le b lé , le v in , &c. Les
chofes lufceptibles de remplacement fc confiimeiii par l’u-
Gge. On diltingiie deux fortes de conibmmation ; l'iiae na*
turellc, & l’autre civile. 11 y a deux lortes de chofes fufceptibles
dc remplacement; les unes qui font telles
luiture ; les autres qui dépendent dc ia volonté 1
On
débitei
de lem
- ----- arbitraire
des hommes , & dune deflination variable. X lll. 336. a.
toutes les chofes gi'anutenient, ou en ftipulant du
un certain profit. Ibid. b.
Prêt à itfage, contrat par lequel on accorde à autrui era* °
mitcment l’iifage d’une chofe qui nous appartient. Regies
de ce contrat. Ouvrage à conl'ulier. XIII. 336./-.
Prêt à ufage, nommé commodat. III. 714. a , b. XVII . 553- i''oye{ Usure.
Prêt , (H iß. de la maifon du roi) effai que l’on fiiic du
pain, du fe l, des ferviettes, 8cc. qui doivent fervir à fa
majefié. XIII. 337.
Prêt ou Paye. ( Art. milit. ) XIIT. 377. .7.
P R É T E N D A N T , ( ^Ê//?. ) feintent d’abjuration
quoii_^prétc à fon fujet. I. 27.Ù7.
PRETE-JEAN , ( Géogr. ) voye^ Preste-Jean.
P R E T ER IT : ( Grjrn/n. ) on difiinguc les prétérits en défi-
nis 5c indéfinis, &c, XIII. 337. b. Voyei^ le mot T ems.
Prétérit, eijtece de prétérit nommé aorille. I, 320. a.
Pourquoi phflieurs prétérits 8c fupins des verbes latins pa-
roiflent n avoir point conferve l’analogie ; exemple tiré du
verbe/èri). III. 88t. rt. Prétérits dcfin;s 8c indéfinis en fran-
çois. IV . 744. b. Formation des prétérits des diflerentes ef-
pcces dc verbes françois. XII. 97. a , b. qS. a , b.
PRÉTÉRIT ION , (ßelles-lctt.) figure de rhétorique. Exemples
tirés de Cicéron. XIII. 337. é.
Prétérition, (JuriJ'pr.) oiniflîon faite par le tefiateur
de quelqu’un qui a droit dc légitime dans fa fiiccelfion. De
la prétérition chez les Romains. Difpofitions des loix parmi
nous fur ce fujet , pour les pays où l’inflitution d’héritier
eft néceffaire pour la validité du tefiament. XIII. 777. b.
PRETERMISSION, (BelUs-!ett.) figure de rhétorique.
Exemple tiré de la troifieme philippique de Démofiliene
traduit en françois, XIII. 338. a.
PRÉT EUR , (Hiß. Rom.) magifirat fouverain de Rome,
dont la principale Ibnélion étoit de rendre la jufiiee. XIII.
338. a. Le nom général de préteur convenoit à toutes les
fouveraines magifiratures. Premiere infiitution du préteur l’an
de Rome 387. Création d’un fécond préteur l’an 310. C e lui
ci fut appelle prator peregrinus, & le premier, prestor
urbanus. Création de deux préteurs en 326, pour la Sicile
8c la Sardaigne, 8c de deux .autres on 336, pour réi^ir les
deuxEijwgoes. Vers l'an 606 de Ronte, il fut réglé qife tous
les préteurs rendroient la jufiiee à Rome, foit en public,
foit en particulier, dans l'année de leur mngifirature; & qu’à
la fin de cette année, ils partiroient pour les provinces qui
leur feroient échues. Aiigmentaiion du nombre des préteurs
par L. Corn eliu s-Sylla, par J. Cél'ar, par Augulte , par
Claude, 8c par Marc-Aurele-Antonin. Ibid. b. Lorfque l’étendue
de l’empire eut été diminuée, le nombre des préteurs
le fut aufli. Abolition de la préciire veis le tems d.e Juf-
tinien. Quelles ctoient les marques de la dignité du préteur.
En quoi confirtoient fes fonéllons. Quelle étoit fa jurifdic-
tion. Forma dos jugemens chez les Romains. Ibid. 339. j .
Objets dc ce qu’ils appelloient recherches perpétuelles,
queßiones perpétua:. Prééminence du préteur de l:i v ille , fur
le préteur étranger. Au commencement de fa magiftrarure,
il publioit un édit concernant la formule ou méthode, fui-
vaiit laquelle il rendroit durant l’année la jufiiee, touchant
les affaires de fon reffort. Recueil qui a été fait de tous ces
édits. Ibid. b. Le préteur avoir coutume d’exprimer toute
Tétendue de fa jurifdifiion par ces crois mots, do, dico, &>
addico. Audiences du préteur. A quoi fe réduifirent les fonctions
des préteurs fous les derniers empereurs. Etym. du
mot préteur. Auteurs à confulter. Ibid. 340. a.
Préteur. Obfervations fur cette magiftracure. XII. 907. a.
Confeil 8c affeffeurs du préteur. Ibid, a . b. Comment les ennemis
de ia république travaillèrent à anéantir cette magif-
trauire en la divifant. Ibid. b. Etat où elle fe trouva k u s
Augufie. Ibid. Juges qui faifoient auprès du préteur les
foncHons de confeillers : claffe des ceimimvirs formée par ce
-Igiftrat. IV . 23. b. IX. 91. a. Augmentation du nombre
des préteurs : ce qu’on entendoit par albumprattoris. y .
L 23Î- Comices ou Ion elifoit les nrétcurs.
III. 681.
rni'?!
Préteur., droit du (Jurifpr. Rom.) jus prxtorium : il tire
fon origine des édits annuels que publioit chaque jîréteur.
Par qui le recueil en fut fait. C e qu’on entendoit par le
droit civil, dont le droit du préteur étoit difiiugué. XIII, 34*, a.
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