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7 7 2 T H E
T l H O D O V , fculpieur ancien. X IV. 833. -x.
T;H:Ol.)ORE,fui!i):cnrancien. X IV. 833..;.
r/rJei/yre 1’athée. IV . 605. , /’•
Theodore Je Mepfueße. Hillüire des trois chapitres concernant
cet évèqiie. XVI. 689. rf.
Theodore, baron de Nculioft', du comté dc la Marek en
Wert()!i.ilie, éin roi (les Cories. IL 619. u.
TH ÈO D O fiE T . Obfcrvations fur ce perc de l'églife & fur
fes miv'ragüs.Xll. 346,.:. V llI . 98.^.
T'HÉODOIUC , roi d'halie, décharge le public de l'impôt
ftir le [)apicr. XI. 849. b. Ses poltcllions clans les Alpes.
X IV . 780. J. üiuinéhons tpi'il accorda à CalTiodore. Suppl. II.
264. ,2 ,
TH É O ü O S E , {Flavius') le grand. II échappe aux recherches
do Va lens , qui Ht périr tous ceii.x clom le nom
comincnçoii par ThèoJ. 1. 233. a. Patrie de cet empereur.
V llI . 932. b. Coup qu'il porta au paganifme. X V i l. 216, b.
Luxe de table fous fou rogne. X V. 803. h. Clémence dont
il U l'a envers les liabitans d'Antioche. V 111. 813./».
T h c o d o se II , le ycK.-te, Outrages qu’il reçut d’Attila.
I. 687. .1.
TH ÉO D O S IEN , code, {Jurifpr.) HT. 37g. b. 384. a ,
h , &c.
T hkODOSIINNE , table, {L ilt .) X V I I .4 18 -É
T H É Ü D O T IO N ; l'averlion de la bible. X V l l . 166. .1, É
TH ÉOGN IS , poète mégarien. X. 304. a.
TH É O G O N IE , ( L,ir.) des Ecleéliques V . 292. b. d ’Hé-
Jiode. VII. 907, b. 908. a. Fragment de théogonie de San-
chi.niaihon, 302. é. d'Orp/jee. Ikid. Origine des dieux.
Suppl. IV. 1 0 0 0 . ic o i . .2, É Foyc^ l'arridc DlLUX.
T H É O L O G A L , {Jdiß. cccl.) théologien prébende pour
prêcher à certains jo u rs , & pour taire des leçons de théologie
aux [etmes clerc-.. Loix fur lelquelles cette inlliiu-
tioii cil fondée : fondions du théologal. Sa prébende. XVI.
248. b.
Théologal. On a donné le nom cio tliéologal ou d’écolàtre, en
certains lieu x , à ceux qu'on appelloit auparavant Icholalliques,
X IV . 7‘’ 7- b.
TH EOLOGIE , Etymologie du mot. Science de Dieu &
des choies divines, moitié entant qu'on peut les connoître
par la lumière naturelle. Les anciens avoient trois fortes de
théologie, la mythologique ou iuhiilcufc, la politique 6c la
phylique. Théologiens que les Juits ont eus. Derinition de
la théologie félon les chrétiens. X V I . 249. a. Théologie naturelle
ÖC fumaïuveUe. Autres cliviûons de la théologie, en
fpéctilative 6c cii pratique ou morale ; en pofitive 6c en
fcholadiijtie. Luther appelloit la théologie fcholalLque une
difcipliiie à deux tace.s. Ibid. h. M. l'abbé Fleury ji'a pis
penfe plus favorablement de cette fci-.nce. Jbid.z^o. a. Ré flexions
en faveur de L: fcholalfique, telle qu'on l'enfeigne
depuis le ronotivdlement des (cienccs. Ibid. b. Examen de
la que/lion, fi les conciliions ihéologiqnes font d'une égale
cercinide cjiie les propoiiiions qui fo u de fo i , ft, elles font
plus ou molii.s certaines que les condufions des autres feien-
c e s , 6c enhn fi elles égalent en certitude les premiers principes
ou axiomes de géonil.trie , philolophie , &c. îbid.
Thèolo^ie tnyßiquc. X \ 1, 231. b.
Thiuloße poßtive. X VI, 231, b.
Théologie. Objets que cette Idcnce embralTe. II. 762. a ,
'b. Danger de la mêler avec la philofophie. V . 281, a. X.
741 . a , b. Sic. Divers auteurs qui ont tenté de tranfpor-
ter clans la théologie les fciences philofopliiques. X, 742.
a , l>. De l’union de la politique avec la théologie. XV.
143. a. Doélrine théologique des peres de l’iglife , voye:^
l'article Pires de l’église. TliéoL gie Éliol,.ilique ; théologie
mydicjuc. Principes théolog ques dés (lifférentts fefles ;
vuye^ leurs articles particuliers dans l'ordre du Diéf omiairc.
Dodriiie théologique de Baïus. II. 166. b . Sic. Ecoles de
théologie. V. 30Ó. b. Dodeur en iltéologie. V. 3. a , h.
Doyen de la faculté en théologie. 96. a. Méthode fingiiliere
d’apprendre cette fcicncc. X IV. 792. b.
Théologie païenne 6c Théologie naturelle. DifHndion que
les anciens fairolc-nt entre ia théologie facrée & les erreurs
abandonnées au peuple. V i l l . 303. b. Principes de la théologie
édediqne. V. 292. b. Théologie d’Epiciire. V . 783. 4 ,
». IDesgymnofophiilcs. V l l l . 673. b. Théologie aflronomique
de Dcrham. I. 794. a. Principes dc la,théologie naturelle de
Léibnltz. IX. 377. a , b.
TH ÉOLOGIEN. Idée d’un théologien ; de l’étendue dc
fes connoilTanccs Si des talens qu'il doit polTéder. IL 227.
b. Tliéolngiens qui s’oppoferent aux progrès de la plflofo-
phle, iorfque les lettres commencèrent a être cultivées en
Occident. I. xxiij. xxjv. Di/é. prélirn. Difputes frivoles .auxquelles
de graves théologiens fe font livrés. IX. 642.é.Senti-
mensoutrés des théologiens fur la p r i c r e .ü l l . 361. b.
TH ÉOMNESTE,peintre; prixconfidérablcd’un defesou-
vra-’ us. X ll. 264. b.
THÉOPASCIJITES, {Hiß. eccl. ) hérétiques du cinquième
T H E fiecle , fedateurs de Pierre le Foulon. Leur dodrinc. niAoife
de cotte hérélic. X V I . 231. i. Foyer T lTRa ü itES.
THEOPH.-^NIE , ( Hifi. eccl. ) vciyc^ EPIPHANIE.
TH ÉO PH IL E , dAntiochc. Examen de fa dudrinc. VIII.
Théophile, patriarche d Alexandrie : perfécntlon (lu’il y excite
contre les païens. XV. 78. b.
Théophile, lurnominé Frotofpath.nlus , médecin. I. 413,
a. X. 291. a. Sa phyliologic. é'ü/iy'/. IV. 348 a.
Théophile, jurilconfultc grec , fon ouvrase fur les inAinites
V l l ! ,8 ü i . . î .
Théophile , furnommé Fiaud : Impromptu de ce poète. V III.
^3^. b.
TH ÉO PH R A S T E , fimcelfonr d'Aiiflote. I. 661. a. Obfcrvations
fur ce pbilüfophe & liir les principes. XII. 370.
b. Son goût pour !a géographie. V i l . 609. a. Son opinion
fur les parties ou fubüances dont l’iiommc eA coinpofé. X V ,
447. b Sa phyfiologie. Suppl. IV . 346. a.
TH ÉOPHRON E Cappadoce. l. 178. É
TH ÉOR CE , ( Luiherie ) inArument de nuifique. Etymologie
de fon nom. X V I . 232.22. D ifférence entre le rliéoibc 6c
le iiith. Sa ciefeription./écd', b. Fuye^ vol. V des planches, Lutherie
, fécondé fuite , planche 3.
Théorbe. InArumem de cette efpece,autrefois nommé chicar-
rone. Suppl. 11. 403. b.
TH ÉO R ÈM E , {Mathém.) propofiiion qui énonce & démontre
une vérité. DiAérencü entre le tli-i'orcme Si le problème.
Différentes efpeces de ilicorèmes; théorème général,
particulier, négatif, réciproque. X V I. 252.
Théorèmes. De leur dcnionllrarion,voyf^ DÉMONSTRATION,
Méthode.
TH ÉO R É T IQ U E . Les fdencts fe clivifent communément
en théoréticjues ou fpéculaiives , Si pratiques. X V I ,
232. b.
Théorétique, (cSiQ de médecins oppofésauxempyriques. X V I .
252. b.
T H É O R IE , {Phitüfoph.) dodrine qui fe borne à la conA-
deration dc fon objet, fans aucune application à la pratique.
T h .o iie des planètes.XVI. 233.
T héorie, {Antiq.grccq. ) pompe facrée que les principales
villes grecques envoyoieiu toutes les années à Délos. O: cire
& magnilicence que Nicias établit dans cette folemnité. X V I .
233. a.
THEOSOPHES , le s, { FUJI. Jc U PhHofoph. ) efpece de
philofoplies les plus finguliers. Ils regardoient en pitié larai-
fon humaine , 8c fe précendoient éclairés par un principe
intérieur, fiunaiurcl Si divin , qui les élevoit aux cotmoif-
fances les plu-« fubümes lorftju'il agiffoii , ou leslniffoit tomber
dans l'état d’inibécilliié naturelle , lorfqu’il ceffoit d'agir.
Les théofopltes ont palfé pour des tous auprès des hommes
incapables d'émotion 6c. d’enthoufiafmc , auprès de ces hommes
, qui ont dit de Socrate Si de fon démon, que fi lefage
de la Grece y croyoit , c’étolt un infenfé , que s'il n’y
croyoit pas, c’étoli un fripon. Dans quel fens on doit entendre
le démon de Socrate 6c l’inipiration des théofojthes.
XVI. 233. é. Les théofophes ont tons été chymiAes; o r ,
il n'y a aucune fciencc qui offre à l’cfprit plus de conjedu-
res déliées , qui le remplilTe d'analogies plus fubtiles que la
chymie 5 8c qui difpofc plus à cette forte d’infpiraiion donc
fe vantoient les théofophes. La fcéle de ces philofophes a
été trés-jiombienfe : mais on ne parle ici que de ceux qui
s'y font fait un nom. HiAolre 6c philofophie de Paracelfe.
Ibid. b. Ses principaux difclples. Ibid. 233. a. Principaux
axiomes de là doéfrinc. Ibid. b. Obfervattons fur les fiic-
ceffeurs de ce philofopbe 8c fur leurs ouvrages ; Gilles
Guslimann ; Jules Sperber 3 Valentin Weigel 3 Robert ;
Ibid. 238. a. Boehmius ; Jean-BaptiAe ^Ga-Helmo^t ; fes
principes plûlofophiques. Ibid. b. Réflexions fur le principe
de cette forte d’infpiraiion que les théofuplics s’attrilnibienr.
Combien le génie 6c la folie fe touchent de près. Ibid.
260. b. Emjtire qu’exercent fur le commun des hommes
ceux qn’animc le feu facré de renrhoufiafine. Autres théofophes
; François-Mercure Van Helmont, fils du précédent ;
Pierre Poiret ; Rofencrcuz, prétendu fondateur île la fociété
des rofe-croix. Doélrine profelTée dans eCtee fociété. Ibid.
261. a. Il fuit de ce ejui precede, que les théofophes ont été
(les hommes d’une imagination ardente, qu’ils ont corrojiipu
la théologie , obfcurci la philofophie , 6c abufé de leurs con-
noilTances chymiques, 6c qu’il eA difficile de prononcer s’ils
ont plus nui qiiefervi an ])rogrèsdes connoiflances Inimai-
nes. Efpece méprifable des théol'ophcsqui fiibfiAe encore parmi
nous. Ibid. b.
TH ÉO X É N IE S , {A n tiq. geecq. ) fête foleinnellc des
Athéniens, oh l’on facrifioit à tons les dieux. Etyinulogle
du nom de cette fête. Son origine. Les poètes, pour infpirer
riiofpitalité envers fos étrangers, affuroicm que les dieux
revêtus de ia forme lunnaine venoient quelquefois viuter
la terre , & obferver les moeurs des hommes : ÔC faim Paul
recommande le même devoir par un motif à-peu-près femblable
T H E
bîable. Formalité qui s’obfervc^ lorfqu’un étranger deman-
düic à être reçu d.tns une niail^n. XVI, 261. b.
TH E R A , {Oéogr. anc. ) iAe-Gle h n ter de Crete , l’une
des Spoiades. Sa Htuation 6c fon étendue. Les hahiians dc
cette lAe font dans l'opinum quVlle s'ell élevée du fond de
la mer , p.ir la violence d'un volcan, qui depuis a produit
cinq ou Hx autres iiles dans fon golfe. Le volcan n'eil pus
même encore éteint. HiAoire de l'ifle de Théfée ; aujourd'hui
nommée 5j/;(-£rhiL XVI. 262. a, b. Tradiiélion fran-
çoife (les inferiptions trouvées dans cette iAe , que M. Spon
a recueillies dans fes a n t i q u i t é s . 263.4.
Thcra, aujourd’hui Sant-Erini ou Santoriu. XIV. 630. A
Formation d’une iüe nouvelle, prè-. dc celle de Théfa, qui
elle même paroit avoir été formée par un volcan. VIII. 919. é.
XII. 793. a. lAes flottantes qu’on a vues près de Théra. 'STlI.
523. .ƒ.
THÉRAPEUTES , {Hijî.judaîq.) terme grec qni.fignlfie
ferviteurs , 6c en particulier ceux qui fe confacroiem au fs=‘r-
vice de Dieu. Les Grecs donnoieiit ce nom à ceux qui
avoient embraffé une vie contemplative. Signification du
verbe Stpa7i(«6(v. Thérapeutes répandus du teins de Philon
dans prefquc tout le monde , connus fin-tont cl.ms l’Egypte.
Exercices de leur vie monnAique Si folitaire. Examen de
la qucAion, A ces thérapeutes ctoient Juifs ou chrétiens ,
6c l'uppofé qu’ils fulfont chrétiens , s’ils ctoient moines ou
féciilleis. XVI. 263./’. D ’après toutes les raifons alléguées pour
éclaircir cotte queAlon, le P. Calmet conclut qu’il cA très-
probable (jue les thérapeutes éioienc Juifs Si non pas chrétiens;
6c l’on en peut conclure à plus forte raifon qu’ilsn’é-
toient pas moines , clans le fens oh ce mot fe prend dans les
auteurs ccdéfiaAiques. Ibid. 264. b.
Thérapeutes, philofophes juifs. V . 9 9 7 .4 , b. IX. 36. 4,
h. 37.
TH É R A P E U T IQ U E , veyqTRAiTE.MENT. Obfervations
thérapeutiques. X L 323.4 , b.
TH ÉR A PH lM , {H ijl. juddiq.') ce mot fe trouve treize
ou quatorze fois dans l’écriture, oh il cA traduit ordinairement
par le mot d'idoles. Semimens des rabbins fur les thé-
raphims. X V I . 264. b. Q uel étoit celui que Midiol mit dans
le lit de D av id, pour taire croire à ceux qui le cherchoienc ,
quM étoit malade. Affreufe cruauté pratiquée, félon le rabbin
Eliczer, pour faire les théraphims. Oi iginc .de l’ufage
des théraphims. Etymologie de ce mot. En quoi confif-
loieni , félon M. Jurieu , les théraphims de Laban. Ibid.
265.4.
Théraphim. Idoles que les Juifs aceufent les Samaritains ,
d’avoir adorées. X lV . 394. b.
THÉRAPNÉ ou Ther.imnce, ( Géogr.anc.) ville du Pélo-
ponnefe dans la Laconie. CaAor &. Pollux appellés Therapned
J'raties. Alternative de vie & de mon dans ces deux freres.
Mélange dc Adion jioétique Sc d’aAronomie. Diane adorée
pour la premiere fois à i hérapné. Ménélas 8c Hélène enterrés
dans ce lieu. X V . 263.-/’.
’THÉRASIE, (Gfog/.) voye^TnÉRA.
TH É R IA Q U E , ( Pharmac. Thérapeut. ) l’invention dc la
thériaque eA due à Andromadnis l’ancien, médecin célébré,
ardiiatre de l’empereur Néron. Il y a apparence qu’Andro-
macluis ne Ht qu’imiter l’antidote de Mithridate , qui fut
apporté il Rome par Pompee. Etymologie du mot thériaque.
La compoAtion de la thériaque a varié en divers teins ,
tant par te nombre 8c l’efpece de drogues , que par -rapport
au modus conficiendi. La meilleure réforme qu’on en
pût faire étoit de la bannir des difpenfaircs 8c des boiui-
que--. Vices de cette compoAtion. XVI. 266. a. Obferva-
lion sfurfcs prétendues vertus. Defeription de ia thériaque
d’après Andromachus lui-mème. Ibid. b.
Thériaque d’Aiitiocluis le grand. I. 510. b.
Thériaque céUde. Compofition moderne plus parfaite que la
thériaque ancienne, plus vraiment utile, mais encore trop
compofée. XVI. zGô.b.
Thériaque diate£aron , OU de quatre drogues de Mefue. Sa
defeription. Ses'vertus. Sa dole. XVI. 260. b.
Théruique des Allemands, extrait dc genievre. XVI. 266. b.
TH ERM A , ( Gfogr. 44C. ) 1 '. bains de i’AAe mineure
dans la Bithyiiie. 2“. Ville de la Cappadoce. 3°. Ville fituée
aux confins de la Macédoine. X V I. 267. 4. Voyc:^ T hessalo-
NIQUE.
TH E RM Æ , {Géogr.anc.) lieux de ce nom , î’im clans
PAtrique , rautre en Sicile , aiuAnommes, à caufe des fources
d'eau chaude qui s’y trouvoieiit. X V I .267. a.
TH ERMÆUS S IN U S , {Géogr. anc.) golfe de la mer
Egée , fur la côte de la Macédoine. XVI. 267. a.
THERMALE-S , ejwa:, ( Aé'.É’c. ) principe de leu%vertu.
Efficacité de ces eaux pour lever les obAruélioiis, corriger
les humeurs, rétablir la force des fibres, 8c chaffer tout ce
tiui nuit à la conAitution. X V I . 267. 4. Différentes maladies
dans lefquelles leur ufage eA falutaire. Celles oh il eA dangereux
de les employer. Précautions à prendre pour en ul'er
convenablement. Ibid. b. Qualités des eaux d’Âix-la-Cha-
Totne II,
T H E 7 7 3
pelle , des eaux de Bourbon Si de celles de Bath /6U
268. 4,
Thermales, eaux. Suppl. III. 472. 4, Celles dont parle Pline ,
dont les fources fe trouvent près de l’cinboucluire du Ti-
mavo. V i l . 93. 4. Fontaine thermale en Irlande. 99. 4. Eaux
tliermales de la Motte en Dauphiné. X. 393. 4. Eaux thermales
de 1 ibériade, XV I.3 13 . £ 314. de Viterbe. X V II .
339./>. Foyei Ea u x MINÉRALES.
TH ERM E S, {Aniiq. rom.) grands édifices principalement
deftmes pour les bains chauds ou froids. Ufage qu’on en fai*
foit en hiver 8c en été. XVI.- 268. a. Les thermes étoicnc
A vaAes , qu’Ammien-Marcellin les compare à des provinces
entières. Et leur nombre à Rome étoit auffi fnrprcnanc que
leur grandeur. Les uns étoient publics, les attires apparte-
noient ou aux empereurs ou à quelques particuliers D e feription
des thermes Si particuliérement de ceux dc D io clétien.
L’ufage des thermes palfa des peuples d'AAc , aux
Grecs & aux Romains , Si il étoit très-ancien à Rome.
Ibid. b. Exercices auxquels on y formoir la jeuneffe. Ce
qu’il en coiuoit pour entrer dans les thermes publics. Police
établie par rapport à ces lieux. Ordinairement les thermes
n’éioient point communs aux hommes Si aux femmes ;
ce ne fut que fous quelques empereurs corrompus que cette
indécence eut lieu. Signal pour venir aux bains. Heure à
laquelle on y eiuroic. Quelques perfonnes v . retournoient
jnfqn’à fept fois dans un même jour. Les 'bains imeidits
aux tems de calamité. Ibid. 269. a. IntrodiuAlon du luxe dans
les thermes. Thermes publics que firent bâtir quelques empereurs.
Ibid. b.
Thermes, vnyq Bains. Appartement des thermes appelle
alipterion. I. 270. b. Lieu des thermes oh les athletes fe
faifoienc oindre. II. 843. a. Chambre de ces édifices appellee
tepi.i.vïum. X V I . 144. b. Baignoires fixes Si nfobilcs dont
on y faifoit ufage. II. 16. a. Fourneau des thermes. VIII.
408. 4. Vafes appellés miliaiia , au\ étoient placés dansle
fallon des ihemies. X. 304. b. Thermes de Dioclétien ,
voyeç A ntiquités , vol. 1. des planches. Tepidarium de
cet édifice. XVI. 144. b. Thermes d’Aiuonin. X IV . 330, A
Statue dcLyfippe , qui décoroit les thermes d’Agrippa. 821. ù.
Ancien palais des thermes dans Paris. XL 946. a. 947. 4. Thermes
de Tritoli. X V I. 664.4, b.
T hermes des nymphes, ( Litt, ) Hercule revenant d’Ef-
pagne , Si amenant les boeufs de Géryon , s’arrêta près
d’Hymere en Sicile. C’cA - là q u e Minerve ordonna aux
nymphes dc faire fortir déterre des bains ou ce héros pût
fe délafVer , telle eA l'origine des thermes des nymphes.
Médailles oh cet événement a été repréfenté. XVI, 269. b.
THERMIE , Tijle , {Géogr. anc. & mod. ) iAe de l’A rchipel
, l'une des Cyclades. Fromages dc cette iAe cAimés par
les anciens. Evénemens qui l ’ont rendue reinarqualile. X V I .
269. b. Etendue de cette ille. Ses bains d’eaux cliaudes. Bourg
Sc village dans Thermie. Ses liabitans. Ses producAions, Ibid.
270. 4.
TH E RM O D O N , ( Géogr. anc. ) Active de la Cappadoce ,'
fameux chez les poètes. X V I. 270. a.
TH ERM OM E TR E , {Phyfiq.) inventeur de cet inAru-
ment. XVI. 270. 4. Ancienne conAruéUon d’un thermomètre
dont l’effet dépénd de la raréfaéUon de l’air. Ancienne conf-
muAion du thermomètre de mercure. Défauts de ces deux
thermomètres. ConAruAion du thermomètre commun ou de
Florence. Ibid. b. Ses défauts. Ibid. ly i . a. Thermomètre
de M. de Réaumur. Ibid. b. Ses défauts. Méthodes propo-
fées pour trouver un point fixe ou un degré de froid Si
(le chaud , afin de régler, fur ce degré les autres degrés.
Ibid. 272. 4. Préférence que M. Miiffchenbroeck donne aux
thermomètres de mercure fur tous les autres. Les thermomètres
de mercure les plus en ufage aujourd’hui , font celui
de Farenhcit & celui de M. DeliAe. En quoi ils diA'erent
du thermomètre de Florence. Maniéré de calibrer les tubes.
Ouvrages à confulter. Ibid. b.
Thermomètre. Principes généraux fur la maniéré dont les
corps font affeAés par la chaleur. 1'^. Plus le contaA des
parties d’un corps eA grand , plus l’atiraAion de ces parties
a d^effet, Si moins la chaleur en a ; 8c réciproquement.
2'^. Le.s différens corps expofés aux mêmes degrés de chaleu
r, fe dilatent felon diA'érenics loix. y . On ne peut côn-
noître que par l’expérience la loi folou laquelle chaque efpece
de corps eA raréfié par la chaleur. 4". On ne peut
trouver de combien un corps ■ eA raréfié par la chaleur»
ImperfeAion dans les thermomètres qui réfiilte de cette
impoffibilicé. Suppl. IV. 938. a. Matières à employer poui*
la conAruAion de thermomètres , dont la marche s’écarte
peu de celle de la chaleur. Defeription d’un tel inArument
fait d’une longue verge d’or ou d’argent, dont une extré-‘
mité feroit fixée , Si l'autre aboutiroit à une poulie garnie
d'im poids Sc d’une aiguille. Comparaifon de la marche dc
l’efprit de vin Sc de celle de l’eau , d’oh il réfulte que la
marche de l’efprit de vin s’écarte moins de celle de la chaleur
que la marche de l’eau. Ibid. b. Autre expérience furie
K K l C K k k k k k