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à Tiilagc oil à la negligence do la mufKiiie. Los anciens le
I'ervoicnt <lc la imifique comme d’lm profervatif contre les
traits de i’amoiir, Si comme d'iin rcmcdc alTuré pour la continence.
IbiJ. b. Application do la nuifique à la médecine.
Scs ert'ets dans les maladies de IctatiquOj de goiitro, dans
les cas do morl'urcs d’animaux venimeux , de chiens enrages
, Se partlciiliércmcnc contre la nioriiire do la taren-
tiilo , dans les accès de phrénéllc Se de délire, Ibid. 90Ö. (i.
& dans la mélancolie, l'ar elle les Américains raniment le
courage des malades. C ’ell dans ce but que la reine Elifa-
b etli, étant an lit de la mo rt, lit venir des imiliciens. La
imiriq^iie a été employée contre la pailion liyftérique , l’é-
pilepfie & la plithiilc. Bizarre idée de Jean-Bapiifle Porta , de
guérir toutes les maladies par la muiiqne inflnimcntale. Con-
iidéraiions !nr rul'agc médicinal de la mufiqiie. Ibid. b. i" .
Eiïct purement méclianiqne de la muiique fur le corps iui-
;nain , dépendant de la propriété qu’elle a de mettre en mouvement
l'air Se les corps environnans, fur-tout lorfqu’ils
font à l'unilTon, Sc d’exciter certains frémilicmens dans les
fibres. Le jeu des inflriiincns fait éprouver aux foiirds une
agitation finguliere. La mufiqne conüdérée comme un fimple
fon , agit particuliérement dans l’efiomac. Effets finguliers
du bruit excité par de violences explofions. Ibid. 907. a. Nouvelle
raifon des effets de la mufique fur le corps, tirée des
eflorts que fait l'air intérieur pour fe mettre en équilibre
avec l'air extérieur. 2". Une autre maniéré d'agir de la mu-
llque, ert une fuite de l’imprellion agréable que fait en nous
le fon moditié. Principe de cotte forte de plaifir. Conditions
requifes pour que la miifiquo puilTe le proeurer. Ibid,
b. Le goût aide infiniment aux ctiets de la mullqne, pourvu
qu'on ne le porte pas à un trop haut point. Un goût
pariicnlier pour une mufique ou pour certains inlfrumens,
aide bc.aucoup à l’aéfion de la mufique : exemple ilngulier.
Edets que produifent fur l’ame les différens tons majeurs Sc
■ mineurs. C e que doit oblervcr le compofiteur qui fe pro-
pofe d'appliquer la mufique à la médecine. Ibid. 908. a. Explication
de la maniéré dont la mufique produira les falu-
taires effets qn'on s’en promet dans différentes maladies. La
maniéré dont elle agir liir ceux qui ont été mordus par les
vipères , les feorpions, Sc la tarentule elf encore inconnue.
Pourquoi les muficiens de profefiion , lorfqu'ils font malades,
retirent de la mufique beaucoup plus de foulagement
que les autres perfonues. Ibid. b. Confiilérations auxquelles
doit avoir égard un médecin , lorlqu’il voudra preferire la
mufique. Ibid. 909. .1.
Mußque, cß'd de la. Effets furprenaus' attribués aux airs
de flûte fur les paffions. V I. 894. b. Dos effets de la mii-
fique fur notre ame. X. 35. a. XI. 495. a. Des moyens qu'elle
a d’exciter les p.-;liions. Suppl. II. 922. b. 923. a , b. — 927.
b. Diligence 6c courage qu’elle inlpire. Suppl. lU. 846. b. —
847. a. Caufe de ces effets fur l’humeur des hommes. Suppl.
IV . 2 1 1. b. Une des caufes du pouvoir étonnant de la mufique
fur notre ame, fe trouve dans la fucceffion du rhyilime.
646. a. Pour émouvoir , elle a befoin de graduer de
redoubler fes imprelfions. Suppl. I. 239. a. Ses effets fur
les perfonues mordues par la tarentule. X V . 903. b. — 907.
b. Mulicicn malade guéri par la mufique. I. 343. a , b. Dos
effets qu’elle produif'cit chez les Grecs. Suppl. IL 926. a.
Suppl. III. S21. a. Ses effets fur les Arcadiens. Suppl. III.
236. Effets de la réunion des mufiques vocale & inflru-
nieiiialc. 6 1 8 . Des effets de la mufique dans l’opéra. Suppl.
IV . 139. b. 160. J , b. Avantages de la mufique fur la peinture
dansfes moyens de peindre, d’intérelTor tk d’emouvoir. 161. b.
Mißqiie. Académie de nuifique. Suppl. I. 92. a. Maître
de mufique- Suppl. III. 833. b.
Musiquc , ( Mofl'ec. ) doéirinc du pouls fuivant la mufique.
XIII. 220. Uyb , &c.
Musique, {H iß .n a t.) efpece de coquillage univalve.
5i/pp/. 111.983. .7.
'MUSONIUS, philofophecynique. IV. 399. a.
MUSORITES , {.Hiß. *t«c.) juifs qui avoiem de la vénération
pour les rats & les foiivis. Origine de cette fuperflliion.
X. 909. .1.
MUSQUÉ. Rat murqiié. X . S78. «.XIII. 817. }. Herbe
nmlquée. V llI . 147. a.
M U S SA TÜ S , ( ) poète couronné par l'éveciue
de Padoue. XII. 844. b.
MU SSCHLN BROECK , ( Pierre de') cité dans la plupart
des articles de phyfique. Son femimentfur l’efpace. "V. 95 2.
a. Confidéré comme phyfiologillc. Suppl. IV. 333.^.
MUSSY-L’E V Ê Q U E , (Géogr. ) ville de Prance, patrie
de Bourfaut ( Edme). Obfei varions fur ce poète & fur fes ouvrages.
X. 009. rf.
M U STAPHA Cuprocli, zr:ind vifir, fes conquêtes, fa mort.
X IV .338.f- .339.a.
M U S T É , vi.2.XVII. 298..:.
M U STEL LE, ( Ichihyol. ) deux poiîfcns de ce nom.Def-
cription du mullelle vulgaire. Defeription du mu.ficile fimple-
ineiu dit. X. 909. b.
M Y
MUSULMAN , ( Hiß. mod. ) fignificatlon propre de ce
mot. Deux fortes de Mufulnuns ; les fonnites ü. les shütes.
Origine du nom de Mufiilman , felon Martinius. X. 909. b.
M U T A , déeffe à laquelle on facrifioic à Rome dans une
fête [XHir les morts. VI. 303. b.
MU TAP ER A C A S , {JJiß. mod.) officiers du grand-fei-
gncur,donc ils font comme les gentilshommes ordinaires,
(«lalle d’oii on les tire. Leur nombre. X. 909. b. Leur habit.
Emploi qu’on leur donne pour fiipplcer à la modicité de
leur paie. Picymologlo du mot muiafcr.rcas. Ibid. 910. a.
MC/PARE, Urine ) obfervatioiis fur ce verbe. VIII.
399. rt.
M U T A ZA L IT E S , voycr^^ Motazalites.
M U T A T IO N , {Junjp r.) mutations du feigneur. Différentes
fortes de mutations de vaffal. Quelles font celles pour
lefquelles il efl dû un relief X. 910.«/,
Mutation. Cheval traverfant ; droit que paie le vafl'al par
la mutation du ieigneur. 111. 308. a. (jumpolltion avec le
feigneur pour obtenir qu’il modere les droits de mutation.
IV. 866. b. Droits que |)rodiiifcnt les mutations de vafTal.
VI. 713. a. Droit de gants dû à chaque mutation. V IL 473.
b. Droit de rachat ou de relief pour certaines mutations. X lII.
741. i. X IV . Ö3. t. Autres droits nommés tiers-denier
324. i>. 6* X lll. 671. b.
Mutation , ( Geo^r. ) lieux de l’empire romain , où les
courriers, dv. trouvoiemdes relais. Différence entre m/rrjrio/a
Sc m.arßo. X. 910. a.
M U T IL A T IO N , ( Jurifpr. ) l’amputation des partiesgé-
nitales de l’homme ctoit un crime capital fuivant le droit commun.
XII. 103.i.
M U T IA N , ( Jérôme le ) peintre : fes p.ayfages. XII.
212. b.
M U Y S , (^Simeon .-/t; ) fes ouvrages. XT. 632. A
M U ZAR AB E S , Afoq^^irabcs ou Mißar.ibcs , {H iß . mod.)
chrétiens d’Efpagne qui vivoient fous la domination des
Arabes. Etymologie du mot. Cavaliers nnizarabes tranf-
portés en Afrique par AInianzor. Meffe & rit mozarabique.
X. 9 1 1 . .,.
MUZERINS ou A/«y<Tvi/ij, ( Hiß. mod. ) athées Turcs.
Etymologie du mot. Progrès qu’ils ont faits dans le ferrail. Ils
n’olcnt encore lever le mafqiie. On prétend qu’ils s’aiment Sc
fe protègent les uns les autres. Quels font leurs principaux ad-
verfaircs. X. 9 1 1. a.
MUZI.MOS, ( Hiß. mod. Superfl. ) empereurs du Monomo-
tapa , déifiés après leur juort. X. 9 11. a. Fêtes folcmncllcs en
leur h o n n e u r . b. M Y
M Y A G R U M , ( Bûtan. ) caraéleres de ce genre de plante.
Deux cfpeces de ce genre. Defeription de la principale. X .
9 1 1 . b.
M Y A SM E , {Médec. ) vev'r3;MiASME.
M Y G A L E , ( Géogr. anc.) montagne d’A fie dans laNarolie.
Sa defeription. Pourquoi on l’appelle aujourd’hui montagne de
Sam fon, X . g i i . b.
Mycale. Fête en l’honneur de Neptune qui fe cclébroit fur ce
promontoire. XI. 819. b.
MYC ENE S , ( Gr'ogr. a/zc. ) ville du Péloponnefe. Décadence
de cette ville depuis l’extinflion du royaume d’Aga-
meninon. Epiihetes que lui donnoient les poètes. X . 9 1 1. A,
Mycene , royaume de. X W . /\zo. a. Droit des Héraclides fur
ce royaume. V llI . 140. b.
M Y C O N E , ( Géogr. anc. ) ifle de la mer Eg ée, l’ime des
Cyclades. Diverfesobfervations fur cette iilc , & furies habi-
tans. Ses révolutions. Eglifes établies dans Mycone. Pieces
qui compofent la parure des dames de cette ifie. X, 912. a.
A/ycowe. Sa grandeur. Los poètes en avoient fait le tombeau
des centaures. Origine du proverbe tout à Mycone. Autres ob-
fervations fur cette ifle. III. 983. a.
M YD RLASE , {C liir.) trop grande dilatation de la prunelle.
Cette maladie n’eft point une maladie particulière, mais
le fyinptôme d’une autre maladie. X. 912. G outte
SEREINE (S-Hydrophtalmie.
M YG IN D A , {Géogr.) caraélerc de ce genre de plante.
Suppl. III. 983. fl. Defeription de la feule elpccc qu’on en coa-
noît. Ibid. b.
M Y IA G R U S , ( A/y//r.)dicu deftruéleur des mouches. Sacrifices
avant la célébration defquels les Arcadiens invoquoienc
ce dieu. On lui facrifioit quelquefois dans les jeux olympiques.
Ci.ltc aflidii que lui rendoient les Eléens. Réflexion fur cette
fuperflition païenne.X. 912./>.
MYL.ASA ou MyUjfa, { Géogr.anc.) ville de la Carie.'
Décorations d’architeiSlure quelle poffédoit. Statue de Jupiter
Carien. X. 913. a.
M Y LO R D , {H iß . mod.) fignificatlon de ce titre anglois.
Le roi d’Angleterre le donne à un feigneur. X . 913. <x.
MYNSKSHT. Alun teint de Mynficht. I. 312. a , Elixir
de v itriol de Mynficht.XVII. 288. a.
M Y R
M YO CÉ PH ALO N , ( Chirurg. ) forte de tumeur de l ’ceil.
X V . 493--^-
M Y O L O G IE , {P em t.) détails fur les connoifT.incos en
myologie qu’un peintre doit acquérir. VI. 777. b. Myologie
de C ow p e r , Suppl. I. 405. a. de Douglas. 404. b.
M YOM AN C IE , ( Divinat. ) divination par le moyen
d’une füiiris. Oblervation fur un pafl'.ige tiré d’Ifaïe. xvj. 17 ,
où l’on croit que le mot de fouris efl employé. Les fouris cn-
troient pour quelque chofe dans le fyftème de la divination
parmi les Romains. Etymologie dn mot. X. 913, A.
.M YOPE , ( Opciq.) étymologie du mot. D ’où vient le
défaut de la vue des myopes. Pourquoi ce défaut diminue
avec le cems. Efpece de verre par lequel on y remédie.
X . y i 3.^. ^
Myopes. Caiife dn défaut de leur ytie. IV . 327. h. X V II .
369-.7. Pourquoi l’on penfe que leur vue fe conferve le mieux.
XIII. 309. <7.
MYH EPS US , ( N koln s) médecin. X. 288. />.
M Y llIC A , punent royal, { Dot. Jardin.) caraélcrc générique
de cette plante. Enuniération de fept efpeces. Suppl. III.
983. b. Lieux où elles croiflciu. Leur defeription & culture.
Ibid. 984- b.
MYRLÉE , {Géogr. anc.) ville delà Bythinie. Son fondateur.
Ses révolutions. Elle fut enfuitc nommée Ap.imce. X.
914. b.
MYRMIDON.S , {Géogr.anc.) habitans de l’ifle d’Eginc.
Signification & origine de ce nom. X. 914. b.
MYRMILLO NS , ( Hiß. anc. ) forte de gladiateurs de l’ancienne
Rome. Origine de ce nom. On les appclloit aiifli Gaulois,
& ils combattolein contre une autre forte de gladiateurs nommés
réliaires. X. 914. é.
M Y R O B O L Â N S , {Botan.exot.) fruits dos Indes orientales.
Comment ils ont été introduits dans la médecine. Différentes
efpeces de myrobolans. Leurs deferiptions ,- & celles
des arbres d’où on les recueille. X. 9 1 3. a Lieux où naiffent ces
fruits. Ufage ciu’en font les Indiens. Leurs propriétés médicinal
e s . A . '
M Y R O N , {Hiß.eccl. (/’O/vV/tz) baume fiicrédont le.schrétiens
orientaux fe lervem dans quelques cérémonies. Vénération
qu’ils ont pour ce baume. X. y i 3. A.
Myron, fculpteur grec. X IV . 822. a , b. Statues de ccc ar-
tifte dans la galerie de Verrès. V IL 441. a.
M YR O PO L E , (^Géogr.a.nc. ) ville de Grace pré.s des Ther-
mopyles. Fortifications de cette ville & d e s Thermopyles,réparées
par Juftinien, Ces ouvrages détruits par les barbares,
X. 916. A.
MYR RHE , {Hiß, nat. des drog. ) lieux où croît l'arbre qui
fournit ce fuc réilnetix. D.fï'ércntcs fortes de myrrhe. Diffé-
tenceentre cette flibflance & lebdcllium. Les anciens la comp-
toient parmi les pins doux aromates. X .y tô . a. Dilïéi emes efpeces
de myrrhes qu’ils diftinguoient. Defcripiion de la my rrhe
des Arabes. Ibid. b.
M y r r h e , {Chym.Pharm.M.n.mé,iic.) choix de la meilleure.
Comment on la dKToiit. Huile de myrrhe par défaillance.
An a ly fcd c la myrrh.e. Qualité & nfages de ce remede. X.
916. i. Maniérés de l'admmiftrer. Teinture de myrrhe. Propriétés
& iifages de l’huile efl'entiellc. Poudre & teinture de
myrrhe employées extérieurement. Compofitions où la m yrrhe
efl employée. Ibid. 917, a.
Myrrhe liquide que les anciens nommoient (laélé. X V
48Ö. b. ^
MYRRHÉ , r ln , {Lictér.) les anciens en faifoient grand
cas.X. 917. A. Efpece de vinmyrrhé qu’on ofiVicà Jefus-Chrifl
fur la croix. Pourquoi l'on offroic de cette potion à ceux qu’on
menoit au fupplice. Ibid. b.
Myrrhé ,vin.X'V\\. 301.
M Y R R H IN A , Murrina ou Morrina vaf.i , ( Hiß. nat. ) va-
fes précieux dont les anciens fe fervoientdans leurs repas. M.i-
tiere dont ils étoient faits- Premier romain •qui en apporta de
rOrient.X. 9 1 7 ./i. V ase M y r r h in .
MYRRHIS , {Socan.) caraéferes de ce genre dé plante.
Scs efpeces. Defeription de la principale. X. 9 17. b.
M YR S IN E , ( Z?flfA/7.) caratlere de ce genre déplante ,
ainfi nommé par Linnæiis. Lieux où elle croit. Defeription de
la feule efpece connue. Suppl. III. 984. a.
M YR TE , (J?offl/7.)carafleres de ce genre de plante. Dcfcrin-
lion des myrtes. Méthode que l’on fuit en Angleterre pour la
culture & l’éducation des myrtes. X. 918. a, é. Efpeces de myrtes
qu’on tient en pleine terre dans quelques provinces de ce
royaume. Ibid. 919. a. Ufages des feiiilics & des baies de
myrte. Enumération de fes tlifl'érentes efpeces./üj'. b.
Myr t e , ( Pharm. M.it. médic. ) defeription du fyrop myr-
tin de Mefné. Propriété ftyptique de ce remede. Maladies dans
^IqueUesilefl recommandé. X. 919. b. Syrop de myrte fimple.
«ail de myrte diflilléc fimple. Ufages extérieurs du myrte.
ui c préparée des baies. Préparation où les baies , le fyrop
É m p le ,& l l „m c fo „ t c „ ,p l „ y 5,.
Myr t e du Brutam j H e x oH il croît. Ses différens
noms. Ses feuilles ont un goût très-différent du llié chinois.
M Y S 2 7 1
mais qui n efl point cléfagrcablc. Ufitge qu’en font les pavfms
flamands. Proj)riétés dangereufes de cette plante mêlée dans de
la bierc. X. 920. </.
Myiute , ( Litiér. ) iifagc de chanter à table le myrte à U
main. lü . 139. b.
> ( Chirurg. ) inflrumcnt. V L 63 3.a.
M / ix T L T A , ( Géogr. anc. ) bains chauds près de la ville
9R«^''''2 leur nom. Nature de ces bains. X. 920. a.
JVÎYRTIFÔRME , caroncule, { Anatom.) \l. a.
M YR TILLE ou Airelle, {Bocan.) defeription de cette
plante. Lieux où elle croit. Ufage du fuc qu’on en tire.
X. 920. b.
M Y S \E , {Géogr.anc.) contrée de l’Afie mineure. X,
920. /..Pente & grande Myfie. Leurs villes principales. Peu
de confidération qiie les Grecs & les autres nations avoient
jK>ur les Myfiens. Réputation qu’ils s’étalent faite dans lamufi-
que U. dans la dnnfe. Ibid. 921. a.
M y ju , petite contrée du Péloponnefe. Villes du même
nom. Myfic ou Mcefie en Europe, entre le Danube , la Pan-
nome S d a Thrace. X. 921. a.
Myfiens , fiirnommés Capnobates. IL 636. a.
MY SO N , l’un des fept fages. VIL 909. a.
) celui qui étoit initie aux petits myf-
teres de Ccrès. On appelloit épuptes les initiés aux grand^ myf-
^rcs. Intervalle qui devoir s’écouler entre ces deux initiations.
X. 921. b.
Myfles , initiés aux myfleres de Cérès , V . 308. a. initiés aux
myfleresorphiques. V I I1. 7 3 1 .é.
^'^YSTERE , ( Tliéolog. ) étymologie du mot. Myfleres du
chriflianifme , dont il efl parle dans le fyinholc des apôtres, du
concile de N icé e , & dans celui de S. Atiianafe. Fêtes établies
pour honorer ces myfleres. Des myfleres des païens. X.
921. b. Pourquoi ces fccrets de la religion étoient appeüés
myfleres. Divers fens dans lefquels l’écriture emploie ce mot.
Ibid. 922. A.
Alyflerc. Source de logomachies dans les difputes fur les
myfleres. IV. 642. a. Types ou figures dans rancienteflament,
qui nous repréfentent les niyflere.s de la religion. VI. 762. a , b.
Repréfemation des myfleres facrcs, voye z Comédie fainte Ik
\'zrdc\e Myfleres de la pajjion.
M.YSTE-RE, {Criciq.facrée) vérité cachée. L’on R’aiiroic pas
dû changer la fignificaiion de ce mo t, en voulant exprimer par
là une chofe incompréhenfible, que la raifon doit croire fans 1 entendre. Jefus-Chrifl prend ce mot dans le premier fens. A u tres
acceptions de ce niot.X, 922. a.
Myflere. Goût des Orientaux pour la fable S clemy flcre,
V III. S i. b.
MYSTERE ,{Anùq.grecq.) myflcrcs qu’on célébroit ïiElcii-
fis en l’honneur de Cérès: vuye^; Eleusinies. Noviciat qui pré-
cédoit 1 iniroduflion aux grands myfleres. Cérémonies uficée,s
à cette occafioii. Duree de la fête de l’initiation. Principaux
mimflres qui ofKcioient dans ces cérémonies. Pourquoi tout
le monde briguoit l’honneur d’être admis à ces myfleres. Combien
!e.s Grecs en refpeéioiem la fainreté tk ernignoient de les
divulguer. X. 922. />. Caufe de la condamnation d’Alcibiade
par les Athéniens. Mot admirable de laprètrelfe quirefufa de
le maudire. Monument de l’antiquité fur lequel on a cru
trouver la repicfcntation des myfleres de Ccrès. Ibid
923..:.
Myjlcres de Cérès. V . 307. b. Origine des myfleres dans les
faulTes religions. XI. 373. a. Dans quelle vue les prêtres
établifloienc des myfleres. 334. b. Utilité des myfleres religieux
des païens. XII. 958. a. 963. b. Différente docirine
enfeignéc dans les grands & les petits myfleres. Ibid. Dogme
de i’imité de Dieu dévoilé dans les grands. VIII. 303. b.
XII. 963. b. 964. A, Derniere explication que les prêtres
donnoient des myfleres d’Eleufis & de Samothrace. I. 897. b.
Iniiiés aux myfleres , voyr^; Initié.
MYSTERES {Thé.it. franc.) Voyei COMÉDIE
SAINTE èù Moralité. Comment les péiéi ùi.tgcs de la Terre-
S.iime inrroduifirent ces fpcflacles de dévotion. On en fit les
principaux ornemens des réceptions des princes quand ils en-
troiciu dans les villes. X . 923. A. Coniment les confreres delà
paflïon tâchèrent d’égayer ces fpeélacles. Profeription en 1343
de cet alliagehonteux de religion éede boufonnerie. Ibid. b.
Mystère, {Poéf. dram.) ce n’étolt pas toujours les m yf-
teres de la religion qu’on repréfemoit dans ces pièces ; mais
c’étolt au moins la vie de quelque faim. Rôles des diables
dans ces farces pieufes. Extrait du myflere de l’alToniprion.
Lettres-patentes que Lucifer fait expédier ;’i Satan pour mettre
obflacle au triomphe de Marie. Difeours de Satan à Lucifer
en lui apportant fame d’un prêtre. Suppl. III. 984. b.
Myfleres de la pajfion. Obfervations fur les prologues de
ces pieces. Suppl. IV. 333. a.
MYSTERES des Romains , { Littér.) ces myflcrcs profanés
par Claudius, amoureux de Pompéia , femme de Cefar. Suites
de cet événement. Les hommes étoient abfolumciu exclus de
CCS cérémonies noiflurnes. Q u i étoit celle qui faifoic la fonction
de prêtrelTe. X. 923. b. l'oyeti^ Bo.nne déesse.